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On appelle gaz parfait un ensemble de molécules sans interaction entre elles en dehors des chocs
élastiques. Les molécules ne s’attirent ou ne se repoussent pas, elles ne font que se cogner les unes
aux autres.
Les gaz parfaits ne constituent en fait qu’un modèle qui constitue bien souvent une approximation
acceptable. D’autres modèles sont possibles dont le plus connu est celui de Van der Waals.
On en déduit la formule :
Un mélange de gaz parfait est dit idéal quand toutes les particules (qu’elles soient identiques ou non)
ne subissent que des chocs élastiques et aucune autre interaction. La pression totale d’un mélange
ne dépend alors pas de la nature des gaz présents, mais uniquement de la quantité totale de matière.
L’échauffement (ou refroidissement) à volume constant d’une quantité de matière fixe d’un gaz
parfait permet d’écrire :
L’échauffement (ou refroidissement) à pression constante d’une quantité fixe d’un gaz parfait
permet d’écrire :
Lorsqu’une transformation est adiabatique et réversible, il existe une relation entre deux
paramètres :
Le tracé de quelques isotherme superposées à la courbe précédente montre que les adiabatiques
décroissent plus rapidement que les isothermes.
4.3 Enthalpie
W désigne l’énergie reçue par l’extérieur sous forme de travail des forces de pression *J+
Ainsi :
Une pompe à chaleur est une machine thermique dans laquelle le fluide qui subit une transformation
cyclique est du fréon R12 (CF2Cl2)
Description du cycle :
Bilan énergétique :
Rendement :
Exercices
Exercice 1
1 m3 d’air (supposé gaz parfait), à la pression p1 = 10 atmosphères, subit une détente, à température
constante ; la pression finale est p2 = 1 atmosphère.
Déterminer le travail échangé par le gaz avec le milieu extérieur, au cours de cette détente, ainsi que
la quantité de chaleur échangée avec le milieu extérieur. On rappelle que 1atm = 105 N/m²
Un récipient, fermé par un piston mobile, renferme 2g d’hélium (gaz parfait, monoatomique) dans
les conditions (p1, v1). On amène le gaz dans les conditions (p2, v2). On donne p1 = 1 atm, v1 = 10L et
p2 = 3 atm.
1. Déterminer :
2. Le volume final v2 ;
3. Le travail reçu par le gaz ;
4. La variation d’énergie interne du gaz ;
5. En déduire l’élévation de température du gaz, sans calculer la température initiale T1.
Deux vases A1 et A2 de sections S1 = 50 cm² et S2 = 10 cm², dont les bases sont dans un même plan
horizontal, communiquent par un tube fin de volume négligeable, muni d’un robinet R initialement
fermé. On verse un litre de mercure dans A1 et 0.5 litre de mercure dans A2.
Déterminer les déplacements x1 et x2 des deux niveaux de mercure lorsqu’on ouvre le robinet.