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V1 V2
gaz 1 = O 2 gaz 2 = CO 2
p = pression totale
L’expérience consiste à ouvrir le robinet. Au bout d’un temps suffisamment long, on observe que
les deux gaz sont intimement mélangés. Le mélange obtenu est dit idéal si la pression totale n’a
pas varié.
On appelle pression partielle de l’un des gaz dans le mélange, la pression qu’il exercerait s’il était
seul.
Le mélange étant effectué à température constante, on peut utiliser la loi de Boyle Mariotte pour
calculer la pression partielle de l’O2 dans le mélange ; on a : p.V1 pO . V1 V2 , d’ou la pression
2
V1
partielle pO p. .
2 V1 V2
De même pour le CO2, on a : p.V2 pCO . V1 V2 , soit la pression partielle du CO2
2
V2
pCO p. ; il en résulte pO pCO p
2 V1 V2 2 2
La pression d’un mélange idéal de gaz parfaits est égale à la somme des pressions partielles des
différents constituants.
3- Gaz réels
Leurs réalités s’expliquent par l’existence de forces intermoléculaires, du type Van Der Waals.
a
L’équation d’état d’un gaz réel est donnée par l’équation de Van Der Waals : p 2 V b RT
V
pour une mole de gaz réel.
b est appelé le covolume, a est appelé pression réduite.
Pour un gaz parfait a et b sont nuls.
2- Chaleur
Pour un système thermodynamique évoluant de façon non adiabatique sans variation de son
énergie macroscopique propre, le travail reçu ne rend pas compte de la variation de l’énergie
interne microscopique.
On appelle chaleur reçue par le système ou transfert thermique, la différence entre la variation
d’énergie interne microscopique et le travail algébrique reçu : Q U W
Dans tous les cas, le travail W reçu par un système dans une transformation thermodynamique
quelconque s’exprime en fonction des modifications du milieu extérieur.
U U
dérivées partielles : dU dT dV
T V V T
PPT : A tout système thermodynamique est associée une fonction d’état U appelée énergie
interne. Au cours d’une transformation quelconque, la variation de U est égale à
l’énergie algébriquement échangée par le système.
La deuxième phrase exprime le principe général de conservation de l’énergie.
1- Transformation isochore
C’est une transformation qui se fait à volume constant.
Si le système ne peut échanger du travail avec l’extérieur que par l’intermédiaire des forces de
pressions, le travail W est alors nul, car V = 0. D’où, pour une transformation isochore finie
U Q .
Dans une transformation à volume constant, la quantité de chaleur reçue par le système est égale
à sa variation d’énergie interne.
U
Pour une transformation infinitésimale, U U T ,V et dV = 0, on a dU dQ dT CV .dT
T V
U
en posant CV la capacité thermique à volume constant.
T V
2- Transformation isobare
C’est une transformation qui s’effectue à pression constante p0, donc W p0 .V , soit
U Q p0 .V Q U p0 .V U p0 .V H , avec H U p0 .V
On définit ainsi une nouvelle fonction d’état appelée enthalpie par la relation H U p0 .V
Dans une transformation à pression constante, la quantité de chaleur reçue par le système est
égale à sa variation d’enthalpie H Q .
Cette propriété est valable que la transformation soit réversible ou non. Pour une transformation
H H
isobare infinitésimale, dH Q dT C p .dT , en posant C p la capacité thermique
T p T p
à pression constant du système.
Conséquences : Lois de Joule
Première loi de Joule : Dans la limite des faibles concentrations molaires (approximation
des gaz parfaits), l’énergie interne d’un gaz parfait ne dépend que de sa température, soit
U = U(T).
Deuxième loi de Joule : L’enthalpie d’un gaz parfait ne dépend que de sa température, soit
H = H(T).
3- Relation de Mayer
Expérimentalement, on observe C p CV . La cause principale de cette différence est le
phénomène de dilatation : à pression constante, une élévation de température entraîne une
p V
augmentation de volume. C p CV T . .
T V T p
Pour un gaz parfait, pV = nRT H = U + nRT.
dH dU dH dU d H U d nRT
Donc C p et CV , soit C p CV nR . D’où la relation
dT dT dT dT dT dT
de Meyer pour un gaz parfait C p CV nR .
Dans beaucoup de calculs thermodynamiques concernant les gaz, la rapport des capacités
Cp
thermiques massiques intervient , et définit le coefficient appelé exposant adiabatique.
CV
V p
soit W nRT .n 1 nRT .n 2
p
.
V2 1
Pour une compression V1 > V2, W>0, le travail est bien reçu par le système
Calcul de la chaleur échangée entre le gaz et la source de chaleur
La température étant constante, l’énergie interne est invariable ∆U = 0 (car U = U(T), 1ère loi de
Joule).
cV
soit 1
nR
R 1 .
cV n
1
dT dV dT dV
En remplaçant R par sa valeur dans l’équation cV nR 0 , on a 0.
T V T V
En supposant constant (pour un gaz parfait constant signifie indépendant de la température),
on obtient par intégration TV 1 cons tan te .
Compte tenu de l’équation d’état des gaz parfaits pV = nRT, on a pV cons tan te : c’est la loi de
Laplace.
1
En éliminant V entre les deux (2) équations ci-dessus, on obtient Tp cons tan te .
Loi de Laplace : Dans une transformation adiabatique quasi statique d’un gaz parfait dont
l’exposant adiabatique est indépendant de la température, le produit de la pression par le volume
élevé a la puissance est invariant
- le gaz est parfait
- est indépendant de T
Retenir les
- la transformation set adiabatique pV cons tan te
conditions
- la transformation est quasi statique
- le système est fermé
Pour la mise en équation du problème, on imagine un piston 1 se déplaçant avec la même vitesse
que le gaz et délimitant initialement un compartiment (1) contenant l’unité de masse du gaz qui
occupe un volume V1. Un second piston 2 est placé initialement contre la paroi.
Le travail net reçu par le gaz dans cette opération est W p1V1 p2V2
Le PPT permet d’écrire : ∆U = U2 – U1 = W + Q avec Q = 0 (détente adiabatique)
La détente de Joule – Thomson pour un débit suffisamment lent (pour négliger l’énergie cinétique
du gaz) est une transformation à enthalpie constante (isenthalpique). Elle n’est pas réversible.
Pour un gaz parfait H = H(T), donc une transformation isenthalpique se fait aussi à température
constante.
a) Définitions générales :
Un gaz décrit un cycle lorsque, après avoir subi des échanges énergétiques de toutes sortes avec
le milieu extérieur, il se retrouve dans son état initial.
A l’issue du cycle, l’état du gaz est inchangé. Tous les paramètres d’état (pression, volume,
température énergie interne, enthalpie,..) sont donc inchangés. En particulier : ∆U = W + Q = 0
pour un cycle. Deux types de cycles sont à considérer, selon que le travail reçu par le gaz est
positif ou négatif :
Les cycles récepteurs : le gaz reçoit effectivement une énergie positive sous forme de
travail et la restitue au milieu extérieur sous forme de chaleur : W > 0 et Q < 0.
Les cycles moteurs : le gaz reçoit de l’énergie sous forme de chaleur et restitue cette
énergie au milieu extérieur sous forme de travail : W < 0 et Q > 0.
L’évaluation d’un travail est facile grâce au diagramme p(V) qui donne le graphe représentatif de la
variation de la pression du système en fonction de son volume au cours de son évolution.
Dans le plan p(V), un cycle est moteur s’il est décrit dans le sans horaire. Il est résistant dans le
cas contraire.
Le diagramme p(V) est appelé diagramme de Clapeyron, p et V sont les coordonnées de
Clapeyron.
On peut aussi calculer le travail reçu par le gaz aux cours de ces 2 transformations.
On a :
On appelle rendement énergétique du cycle de Carnot moteur, le rapport (> 0 et < 1) du travail
W
cédé au milieu extérieur sur la chaleur reçue par le gaz à la température la plus chaude .
Q 34
Le travail total reçu par le gaz à pour expression
VI. CALORIMETRIE
La calorimétrie est la mesure des transferts thermiques. Les mesures calorimétriques sont en
général fondées sur des bilans thermiques à pression constante: ce sont des bilans enthalpiques.