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24/10/09
1
GAZ PARFAITS
F(P, V, T) = 0
Le premières recherches entreprises dans le domaine des gaz pour trouver cette relation
ont conduit aux lois de Mariotte, de Gay-Lussac et de Charles qui donnent le comportement de
deux quelconques des trois variables lorsque l'autre est maintenue constante.
Le volume occupé par une masse de gaz maintenu à température constante est
inversement proportionnel à la pression. Cette loi peut s'écrire :
P.V. = Constante
PV = P m/ = constante
P/ = constante
Le volume occupé par une masse de gaz maintenu à pression constante est proportionnel
à la température
V
C te
T
V/T = V0/T0
où
2
T
V V0
T0
( t T0 )
V0
T0
t
V0 (1 )
273
En posant = 1/273 K-1, coefficient de dilatation isobare, la loi de Gay Lussac devient
V = V0(1 + t)
P P0
T T0
t
ou P P0 (1 )
T0
1
On pose ou en K-1 est le coefficient d'augmentation de la pression à
273
volume constant. La relation ci-dessus devient alors
P = P0 (1 + t)
L'équation d'état des gaz parfaits proprement dite est obtenue à partir de la
thermodynamique statistique qui ne fait pas l'objet de ce cours. Elle relie la pression, le volume, le
nombre de molécules et la température d'un gaz.
Les hypothèses qui ont conduit à cette équation sont les suivantes : soit un gaz contenu
dans un volume V
Système de N molécules
Figure 4
3
- Elles sont sans interaction entre-elles
- Elles sont sans interaction avec l'extérieur (en particulier leur poids est négligé devant l'effet de
l'agitation thermique.)
Dans ces conditions si N est le nombre total de molécules contenues dans le volume V,
l'équation d'état est
PV=NKT
R = NK
N = 6,02.1023
PV = (N K)T
d'où
PV = nRT
n1,n2,n3,... nk constituants
P V T
Figure 5
4
On appelle pression partielle du constituant i la pression Pi qu'il aurait s'il était seul dans
le récipient à la température T. lorsque les constituants d'un mélange obéissent à cette règle on
l'appelle "mélange idéal". Dans un mélange idéal on a :
P1V = n1 RT
P2V = n2 RT
.
.
PkV = nk RT
PV = nRT
- La pression d'un mélange idéal de gaz parfaits est donc la somme des pressions
partielles de ses constituants : Loi de Dalton
K
P Pi
i 1
ni ni
xi K
ni
n total
i 1
sachant que
PiV = ni RT
et
PV = n RT
On a alors
5
n i Pi
xi =
n P
Pi = xi P
ni M i
ni i i
M x M
En partant de la relation
PV = nRT
m
PV = P
et
m
n RT = RT
M
PM
RT
6
P0 M
0
RT0
P T0
( P T) 0
P0 T
La densité se défini pour un gaz par le rapport de la masse volumique de ce gaz à la masse
volumique de l'air pris dans les mêmes conditions de température et de pression. Si M est la masse
molaire du gaz dont on veut calculer la densité alors
(P,T) M
d=
air (P,T) 29
d = 18 / 29
= 0,62
Pression P
isochore
isobare
T3
T2 isothermes
T1
Volume V
Figure 6
7
Constante
P qui est l'équation d'une hyperbole
V
GAZ REELS
L'étude des gaz parfaits nous a révélé que tout gaz obéissait à une équation dite équation
d'Etat, reliant entre eux la pression, le volume et la température du gaz. Pour un gaz parfait cette
relation est
PV = nRT.
L'étude des gaz de façon générale montre que cette équation n'est pas toujours vérifiée .
En particulier, lorsque la température du gaz se situe en dessous d'une valeur critique Tc, la loi de
variation de la pression avec le volume et la température s'écarte complètement de celle des gaz
parfaits.
Gaz liquide
Figure 7
8
- la branche AB de ce diagramme suit approximativement la loi des gaz parfaits
comprimés isothermiquement (état 1 du schéma expérimental). A partir du point B appelé point de
rosée il commence à se former des gouttes de liquide dans le cylindre. On obtient ainsi un mélange
de liquide et de gaz appelé vapeur saturante (état 2).
P D
état 3
Liquide seul
état 2
Po B
C Liquide + gaz état 1
Gaz seul
A
Vc Vb
V
Figure 8
Gaz
T>Tc
Liquide
C
Tc
T1<Tc
La courbe ACB est la courbe de saturation qui délimite pour le réseau d'isothermes les
trois zones que nous appellerons dorénavant zone de la "vapeur sèche", zone de "la vapeur
saturante" et zone du liquide.
Pression vapeur
volume V
C Liquide
M B
A
isotherme T
VA V VB Volume
10
Figure 10
mg + ml = m
mgug + mlul = V
mu g V VB V
ml
ug ul ug ul
mu g mu l V VB
mg m ml
ug ul ug ul
V VA
mg
ug ul
mg V VA V VA
x
m mu g mu l VB VA
MA
x
BA
ml VB V MA
mg V VA BM
Plusieurs équations empiriques ont été proposées dans la littérature sur les gaz réels pour
expliquer l'allure des courbes obtenues. L'une des plus représentatives de ces relations est
l'équation de Van der Walls
N 2a'
( P 2 )(V Nb') NRT
V
a' et b' sont des constantes et N le nombre de molécule contenu dans le gaz.
11
Dans cette relation, Nb' représente la somme des volumes des molécules (covolume) :
c'est le volume minimal que l'on peut difficilement atteindre dans une compression quelconque.
Le terme a'N2/V2, homogène à une pression et appelé pression interne.
Il traduit l'existence de forces d'interaction entre molécules.
On peut remarquer que pour des volumes très grands on retrouve l'équation des gaz
parfaits. Pour une mole de gaz on a
a
(P )(V b) RT
V2
1) - TRAVAIL MECANIQUE
Expérience :
Soit un cylindre contenant un gaz enfermé par un piston mobile. A l'instant t = 0 le gaz est
comprimé et exerce une force de répulsion sur le piston.
S Gaz
x x+dx X
Figure 12
12
F = PS
W = Fdx
= PSdx
= PdV
C'est l'expression différentielle du travail. Par convention on écrira que le travail fourni
par le milieu extérieur au système doit être positif. De là découle le signe de la relation ci-après
W = - PdV
Les forces extérieures (pression atmosphérique, opérateur éventuel) exercent une pression
sur l'autre face du piston. Un raisonnement similaire à celui fait ci-dessus mais où le piston se
déplacerait en sans inverse conduirait à l'expression
Wext = - Pext dV
Chaque fois qu'il y a déplacement du piston dans un sens ou dans l'autre et qu'une force
extérieure est appliquée sur le piston on peut calculer le travail de cette force en appliquant la
relation du travail des forces extérieures.
C'est une transformation non infinitésimale. Le gaz va d'un état A à un état B bien distinct
de A. L'expression différentielle du travail est :
W = - PdV
P A
VA VB V
Figure 13
13
Lorsque le système passe d'un état A à un état B A, le travail total échangé avec le
milieu extérieur est :
Le travail W est égal à l'aire sous l'arc AB (figure 13). Dans ce cas particulier W< 0
En valeur absolue le travail échangé pour aller de A à B en suivant le chemin (1) est
inférieur à celui effectué pour aller de A à B en suivant le chemin (2).
W1AB W2 BA
P
A
(2)
(1)
VA VB V
Figure 14
Le travail ne dépend donc pas que de l'état initial et de l'état final, il dépend aussi du
chemin suivi.
2) - QUANTITE DE CHALEUR
2.1) - EXPERIENCES
Expérience 1
14
t1 t 2
t' =
2
t1
t'
t2 t'
Figure 17
Expérience 2
Si mi est la masse du corps i, le coefficient ci qui intervient dans ces équations caractérise
la nature du corps.
"c" est appelé chaleur massique (ou spécifique) du corps. Le produit mc = C est la
capacité calorifique.
La chaleur échangée par deux corps en contact est exprimée par la relation :
Par définition si Tf et Ti sont les températures finales et initiales d'un corps de masse m et
de chaleur massique c qui échange avec l'extérieur une quantité de chaleur Q, on a :
Q
c
m(Tf Ti )
15
En réalité c est une fonction de la température si bien que le calcul de Q se fait par une
intégration
Q m c(T)dT
Tf
Ti
Par conséquent la définition exacte de "c" est obtenu par un calcul différentiel:
dQ(T)
c(T)
mdT
Unités :
c = 1 est la chaleur massique moyenne du gramme d'eau entre 14,5 et 15,5°C. C'est une
définition arbitraire de c en cal/g/°C. Dans le système international c est en J/kg/K et vaut 4180
pour l'eau à 15°C.
La chaleur spécifique des gaz dépend de la nature de l'échange de chaleur : Suivant qu'on
est à pression ou à volume constant on obtient pas la même quantité de chaleur échangée pour
passer d'une température à une autre. Les échanges à pression constante donnent une quantité de
chaleur plus importante. Les chaleurs massiques sont donc différentes à pression ou à volume
constant
dQ p
à pression Constante cp
mdT
cp cv
dQ v
à volume Constant cv
mdT
On peut définir aussi les capacités calorifiques à pression constante et à volume constant
comme les produits .
Cp = m cp
Cv = m cv
16
La chaleur massique de l'air sec cp = 0,24 cal/g/k
Cell de la vapeur d'eau est cp = 0,46 cal/g/k
Un apport de chaleur n'a pas toujours pour conséquence une élévation de température d'un
corps. Parfois il entraîne une transformation physico-chimique : fusion, évaporation, sublimation,
changement d'état cristallographique, absorption, adsorption etc.
dQ = L dm.
3 ) - ENERGIE INTERNE
3.1) - SYSTEME FORME PAR UN RESSORT ET 2 MASSES
1 1 1
ET m1 V12 m v 22 k(l l o ) 2
2 2 2
17
3.2) - CAS DE N PARTICULES EN INTERACTION : EXEMPLE DU GAZ
. . . . . . .
. . . .vj . . x .
. . . . . . mj.
mi. . vi
. . . . .
. x. . . . . .
1 N
E c mi v 2i
2 i1
E p E p (i, j)
1
2 i j
En thermodynamique l'énergie interne d'un système qui est en réalité sont énergie totale
au sens de la mécanique classique est notée U.
PREMIER PRINCIPE
18
W Thermomètres
Figure 20
Dans l'expérience de Joule (figure 20) on réchauffe la même quantité d'eau de deux
manières différentes :
L'apport d'une énergie mécanique W joules provoque une élévation de température T.
En réchauffant l'eau par un apport de chaleur Q on élève également sa température de T
En conclusion, on déduit qu'il y a équivalence entre Q et W qui peuvent donc s'exprimer
par la même unité. Le coefficient d'équivalence noté J est tel que
W( joules)
J 4,1855
Q(calories)
état 1
Transformation
U(P1,V1,T1)
état 2
U(P2,V2,T2)
19
Figure 21
U1
état initial
W+Q
W' + Q'
état final
U2
Figure 22
W W'
Q Q'
U2 - U1 = W + Q
= W' + Q'
La variation d'énergie interne ne dépend que de l'état final et de l'état initial et ne dépend
pas du chemin suivi. L'énergie interne est une fonction d'état ce qui signifie que la différentielle de
cette fonction
dU = W Q
20
3.2) - TRANSFORMATION FERMEE
U2 - U1 = W + Q
Pour tout état final et tout état initial , si l'état et l'état sont confondus alors
U2 - U1 = 0 (sans que W ni Q ne soient nécessairement nuls).
état final x
état initial
W+Q
Figure 23
W+Q=0
moteur
pompe w>0 Chaudière Q1>0
W<0
vapeur basse pression
liquide basse pression
Condenseur Q2<0
Figure 24
Q1 + Q2 + W + w = 0
21
Le travail de la pompe est très petit devant celui du moteur et est donc négligeable (w 0)
Le travail fournit à l'extérieur par le système vaut donc
W = - (Q1 + Q2 )
3.2.2) - Réfrigérateur
Q1<0
Condenseur
Détendeur Q=0
W>0
W=0
Compresseur
Evaporateur
Q2>0
Figure 25
Q1 + Q2 + W = 0
Q2 = - (W +Q1)
Le résultat du cycle est une consommation de travail pour extraire de la chaleur dans une
enceinte à température inférieure à celle du milieu environnant.
Un tel système n'échange pas de travail avec le milieu extérieur. Ce sont toutes les
transformations à volume constant. (Parois rigides, pas de compression ni de dilatation possible).
On a alors
W=0
U2 - U1 = Q
22
Il n y a pas d'échange de chaleur avec l'extérieur. La transformation correspondante est
dite adriatique et
Q = O
U2 - U1 = W
Remarque : Une transformation telle que la chaleur et le travail échangés avec le milieu
extérieur sont tous les deux nuls est à énergie interne constante. Le système correspondant est dit
isolé. C'est le cas pour l'univers dont on peut dire que son énergie totale est constante.
DEUXIEME PRINCIPE
L'état d'équilibre d'un système thermodynamique est caractérisé par des valeurs bien
définies des variables macroscopiques telles que la pression, la température, le volume en tout
point.
Une transformation réversible est au sens courant du terme une transformation qui peut se
faire autant de fois qu'on le désire dans un sens donné et dans le sens contraire sans que rien ne se
perde ni ne se crée. Cela suppose en particulier que tous les phénomènes de déperdition ou de
dégradation d'énergie dus aux frottements, à la turbulence... soient supprimés (ou négligeables)
En thermodynamique on dira qu'une transformation est réversible lorsqu'à tout instant de
l'évolution, l'état du système peut être défini par ses variables macroscopiques également bien
définies. Comme nous l'avons remarqué pour les transformations mécaniquement réversibles ceci
implique que la transformation soit infiniment lente.
Pour qu'une transformation soit infiniment lente il faut que les écarts entre les variables
macroscopiques intensives (P et T en particulier) internes et externes dont dépend la
transformation soient faibles. Dans ces conditions une petite modification de ces variables
(inversion de P ou de T) peut inverser le sens de l'évolution sans pertes.
En réalité toutes les transformations naturelles sont irréversibles, car les écarts de
températures et de pressions entre systèmes sont toujours finis (non infiniment petits). Les
transformations réversibles sont des transformations idéales.
23
T2 mise en T
T1 T
contact
T1 > T2 T1 > T > T2
Figure 44
La chaleur passe toujours du corps le plus chaud au corps le plus froid. Jamais dans le
sens inverse. On appelle ce phénomène la dégradation de l'énergie (sous entendu énergie de
qualité supérieure en énergie de qualité inférieure). C'est l'exemple typique de transformation
irréversible. Celle-ci ne dépend que de l'écart (T1 - T2).
En ouvrant le robinet les contenus des bouteilles diffusent entre elles. A l'équilibre il y a
mélange parfait des gaz avec impossibilité de séparer spontanément les fluides. Dans ce cas il y a
aussi irréversibilité. Celle-ci ne dépend que des écarts de concentration de O2 et de H2 dans
chaque bouteille au départ.
R T R
T
O2 O2
Ouverture du + +
02 H2 robinet
H2 H2
Figure 45
1.1.4) - Conclusion
24
Des constations ci-dessus on a pu tirer la conclusion suivante :
Le premier principe donne le bilan énergétique des transformations mais ne prévoit pas le
sens dans lequel doit se dérouler ces transformations.
Exemple : Le mélange d'un kg d'eau à 10°C et d'un kg d'eau à 20°C donne 2 kg d'eau à
15°C. En écrivant :
M1c1(15-10) + m2c2(15-20) = 0
Le 1er principe (conservation de l'énergie) est vérifié. Cependant le 1er principe serait
également vérifié si le corps froid se refroidissait davantage de 5°C et le corps chaud se réchauffait
de 5°C. On aurait alors :
M1c1(5-10) + m2c2(25-20) = 0
Le bon sens, indépendamment des remarques ci-dessus, nous dit qu'un tel processus est
impossible.
C'est ce que va démonter le deuxième principe.
V
V2
W= - PdV
1
P
1 réversible
Po
réversible
irréversible 2
Vo V
Figure 46
25
- A pression constante, la pression est définie et le résultat de l'intégration ci-dessus est
W = -P0V.
Les variables concernées ici sont la température et la chaleur (ou l'entropie que nous
étudierons par la suite).
T = Q/C 0
Le passage de la chaleur d'un corps froid à un corps chaud n'a jamais lieu spontanément.
Il est impossible de réaliser une machine thermique à l'aide d'une seule source de chaleur.
- De la même façon qu'il faut une dénivellation h pour produire un travail W = mgh
par la pesanteur, il faut également une chute de température T pour produire du travail par des
moyens thermiques. C'est cette idée qui avait amené les thermodynamiciens à définir le calorique,
qui "tombait" d'une température T à une température T' plus petite pour générer le travail W tout
en se conservant comme le fait l'eau turbiné dans un barrage. Le calorique à depuis été abandonné.
26
thermique (ou deux sources de même température) on pourrait avoir deux sources de températures
différentes qui elles permettent la production de travail.
Le 2ème énoncé serait donc faux lui aussi.
Supposons maintenant que le deuxième soit faux :
Avec une seule source on pourrait produire du travail. Mais un travail peut toujours être
utilisé pour passer de la chaleur d'un corps froid à un corps chaud. C'est précisément ce qui se
passe dans un réfrigérateur.
Le 1er énoncé serait donc faux.
Definition : On appelle source de chaleur un corps de très grande capacité thermique dont
la température reste constate dans toute transformation.
Un cycle ditherme est un cycle tel que le système est alternativement en contact avec deux
sources de chaleur de températures différentes T1 et T2.
P B
Isotherme T1
C
Adiabatique
Q=0 Adiabatique
Q=0
A
Isotherme T2 D
Figure 49
27
Lorsque ces quatre opérations sont réversibles le cycle s'appelle cycle de Carnot. Un
moteur thermique fonctionnant suivant un cycle ditherme produit du travail tel que :
W + Q1 + Q2 = 0
T1
Q1>0
S
W<0
Q2<0
T2
Figure 50
Plusieurs cas de figure paraissent possibles. On démontre que le seul cas possible pour
que le cycle produise du travail en consommant de la chaleur est que le système prenne de la
chaleur au contact de la source chaude et cède de la chaleur au contact de la source froide.
Le rendement d'un moteur thermique (figure 48) est défini par le rapport :
28
W
avec W < 0
Q1
W + Q1 + Q2 = 0 (premier principe)
(Q1 Q 2 )
Q1
Q
1 2
Q1
T1
Q1<0
S
W>0
Q2>0
T2
Figure 51
Les performances des machines frigorifiques sont caractérisées par leurs efficacités
définies comme le rapport :
Q2
e
(Q1 Q2 )
Avec
Q1 > Q2
Q1 < 0
29
3.3.3) - Pompe à chaleur
Une pompe à chaleur fonctionne suivant le même principe qu'un réfrigérateur. La seule
différence est que l'utilisateur s'intéresse uniquement à la chaleur cédée à la source chaude.
Les pompes à chaleur sont utilisées dans les pays froids pour le chauffage des locaux.
Elles peuvent également être utilisées dans les pays chauds pour le séchage par exemple.
Q2
1 ( pour un moteur thermique )
Q1
Q2 T2
1 1
Q1 T1
Pour un réfrigérateur
Q2 T2
e
W T1 T2
-Q1 T1
e
W T1 T2
30
Ces relations se démontrent facilement en considérant un cycle ditherme réversible pour
chaque cas et en calculant les différents rendements.
4) - RELATIONS DE CLAUSIUS
Dans le paragraphe précédent nous avons vu qu'un moteur thermique réversible avait pour
rendement
Q2 T
1 1 2
Q1 T1
Q2 T
2
Q1 T1
Q2 Q
1 0 (égalité de Clausius). On a d’autre part,
T2 T1
Qirr Q2rév. T2
1+ 2
1 1
Q1irr Q1rév T1
On en déduit la relation
Qirr T
2
irr
2
Q1 T1
ou encore
Qirr Q1irr
2
0 (inégalité de Clausius)
T2 T1
Q1 Q2
0
T1 T2
31
ETUDE THERMODYNAMIQUE DES GAZ PARFAITS
1) - TRANSFORMATIONS REVERSIBLES
1.1) - DEFINITIONS :
Un système est dit en équilibre lorsque toutes ses variables thermodynamiques sont
maintenues constantes.
1.1.2) - Transformation :
Lorsqu'un système va d'un état d'équilibre à un autre on dit qu'il subit une transformation.
Toutes les équations d'état des fluides ne sont valables que dans les états d'équilibre.
transformation
P1,V1,T1 x
1 x P2,V2,T2
2
P1 V1 = nRT1 P2 V2 = nRT2
Figure 26
32
L'expérience de Joule schématisée ci-dessous consiste à enfermer un gaz parfait dans un
compartiment A relié par un tube à un compartiment B initialement vide. Les deux compartiments
sont isolés thermiquement de l'extérieur.
vanne
. . . . .
. . . Parois
. . . . . isolées
A Gaz Vide B
. . . .
. . . . .
Thermomètres
Figure 29
U = Q + W
Q = 0 détente adiabatique
On en déduit que
U = 0
Pa Pab
Va Transformation Va + Vb
To To
Uo Uo
Etat initial Etat final
33
Figure 30
Première loi de Joule : l'énergie interne d'un gaz parfait n'est fonction que de sa
température.
dU = W + Q
W = 0
Q = CvdT = mcvdT
ce qui donne
dU = CvdT
On démontre que cette expression est toujours vraie quel que soit la transformation.
D'après le schéma de la figure 31, toute transformation d'un état à un état peut être
exécutée en deux étapes comprenant une isochore et une isotherme .
P
2
isothermes
1
Figure 31
34
U12 = U10 + U02
La variation d'énergie interne pour un gaz parfait est nulle sur l'isotherme
U02 = 0
on en déduit
dU = Cv dT ou U = Cv T
dU = W + Q
= - PdV + Q
Q = dU + PdV
et pour un gaz parfait
nRT
Q = C v dT pd( )
p
Qp = Cp dT (1)
d'autre part
dT
Qp = Cv dT + P nR (2)
P
Cp - Cv = nR (relation de Mayer)
mcp - mcv = nR
35
Mcp - Mcv = R
Cp-Cv =R
P x 2
Figure 37
dV = 0
On en déduit que
W=0 et
36
U = Q = mcv(T2 - T1)
P2 V2 P1V1
= etc...
1
W = P0 dV
W = -P0(V2 - V1)
Q = mcpdT
Q = mcp(T2 -T1)
dU = mcv dT
U = mcv(T2 - T1)
détente isobare
compression isobare
P isobare
x x
1 2
Figure 38
37
Exemple
. . .. . .. .. Cylindre à parois
.Gaz parfaitement conduc-
. ... .. .. trices
. .. ..
Glace fondante
(mélange d'eau et de
glace : T = 0°C)
Figure 32
Pendant la compression (par exemple) du gaz, toute la chaleur est transmise à la source de
chaleur. A cause de sa grande capacité thermique la température de celle-ci reste constante si bien
que les deux systèmes (source de chaleur et gaz) peuvent être considérés comme étant à la même
température T0 constante.
Lorsqu'une transformation est infiniment lente, elle peut être considérée comme étant
isothermique si le gaz est en contact avec une source de chaleur (atmosphère par exemple).
Dans ce cas particulier l'équilibre thermique a le temps de se réaliser. La température reste
constante au cours de la transformation. Elle est égale à celle de la source de chaleur.
P1 1
détente
isotherme To
compression
2
P2
V1 V2
Figure 33
Dans le diagramme de Clapeyron une transformation isotherme est schématisée par une
branche d'hyperbole
38
nRT Constante
P
V V
3.3.3.1) - Calcul de U
U = U2 - U1
= mcv(T2 - T1)
= mcv(T0 - T0)
=0
W = - PdV
nRT0
avec p =
V
d'où
W pdV V
V2 V2 nRT0
- dV
V1 1 V
V
W = - nRT0 Ln 2
V1
et
P1 V2
P2 V1
39
P
W nRT0 Ln 1
P2
P
W P1V1 Ln 1
P2
V
W P2 V2 Ln 2
V1
etc...
W+Q=0
et donc
Q =-W
V
nRT0 Ln 2
V1
Par définition, c'est une transformation au cours de laquelle il n'y a pas d'échange de
chaleur avec l'extérieur. Contrairement à une transformation isotherme c'est donc une
transformation très rapide (comparée aux temps des transferts de chaleurs). Comme dans le cas de
la transformation isothermique, c'est une transformation idéale. Dans la pratique aucune
transformation ne peut être rigoureusement adiabatique.
Q = 0
dU = W
PV = nRT
40
dU = mcvdT
mcvdT = - P dV (1)
P dV + V dP = nR dT (2)
La relation (1) nous permet d'exprimer (2) en fonction des seules variables indépendantes
P et V
dV
dT P (1)
mc v
d'où la relation
nR
PdV + VdP = - P dV (2)
mc v
Pour résoudre le système nous allons introduire le rapport des chaleurs spécifiques
nR
mc v
1
VdP = - PdV
Pour intégrer cette équation il faut séparer les variables P et V ce qui donne
41
ou encore
Ln(PV) = Constante
PV = Constante
ou encore
PV = K
PV = K (1)
PV = nRT
PV
Constante (2)
T
En divisant les deux équations (1) et (2) membre à membre on obtient la formule
V-1 T = Constante
ou
V-1 T = K
Ce qui donne
PV K
P V
K'
T
42
P1- T = constante
Pour toute transformation adiabatique réversible reliant un état de cordonnées (P1, V1,
T1) à un état (P2, V2, T2) les variables des deux états sont reliées entre elles par
P1V1 = P2V2
Ces relations permettent le calcul des variables de l'état final quand ceux de l'état initial
sont connues et vice versa.
Remarque :
CP
Le rapport est toujours supérieur à 1
CV
pour l'air 1,3
Figure 35
3.2.3.1) - Calcul de Q
Par définition
Q=0
43
d'après le 1er principe on a donc :
U = W
3.4.3.2) - Calcul de W
Admettons qu'une transformation d'un état (P1,V1,T1) à un état (P2,V2,T2) soit adiabatique
et réversible . L'expression du travail échangé avec le milieu extérieur est
W = - pdV
K P1 V1 P2 V2
P
V V V
W=- K
V2 dV
V1 V
V1 - 2
V
W = - K
1 - V
1
KV21 KV11
1
W=
1
P V V1 P1V1V11
1
1 2 2 2
P2 V2 P1V1
1
1
P V P1V1
W= 2 2
1
3.4.3.3) - Calcul de U
Le calcul de U n'est pas nécessaire quand on connaît W. On peut cependant vérifier que
la formulation obtenue indépendamment pour l'énergie interne est identique à celle du travail.
C'est d'ailleurs par ce procédé plus simple qu'on calcule le travail.
on pose
mCp - mCv = nR
et
44
mc p
mc v
nR
donnent mc v
1
d'où
nR
U = (T T1 )
-1 2
n RT2 n RT1
U =
-1
P2 V2 P1 V1
U
1
FONCTION ENTHALPIE
1) - DEFINITION
Le premier principe de la thermodynamique a montré que l'énergie interne était une
fonction d'état dont la variation infinitésimale vallait :
dU = Q + W
W = -PdV = 0
Qv = dU
Qv = U
De façon générale on a
Q = dU + PdV (1)
D'autre part
45
d(PV) = PdV + VdP (2)
En posant
H = U + PV
dH = dU + d(PV) (3)
Q = dH - VdP
Qp = dH
ou encore
Qp = H
C'est cette propriété particulière qui constitue l'intérêt primordial de l'enthalpie en matière
d'énergétique. L'enthalpie représente en fin de compte la capacité d'un système à donner (ou
prendre) de la chaleur. Elle constitue la chaleur potentielle contenue dans le système. C'est ce qui
est suggéré par la relation précédente.
Considérons l'expérience suivante (figure 41) où une paroi solide poreuse est traversée
par un fluide circulant dans un tube calorifugé.
Paroi poreuse
A A' B B'
46
Figure 41
U = Q + W
Q = 0
U = W
L'évolution est telle que nous pouvons considérer que la tranche A'B n'a subi aucune
transformation. Par contre la tranche AA' a disparu pendant la transformation avec
Vinitial = V1
Vfinal = 0
W1 = - P1(Vfinal - Vinitial)
W1 = P1V1
Vinitial = 0
Vfinal = V2
W2 = - P2(Vfinal - Vinitial)
W2 = -P2V2
W= W1 + W2 = P1V1 - P2V2
On en déduit
U = U2 - U1
=W
47
= P1V1 - P2V2
ce qui donne
U2 + P2V2 = U1 + P1V1
On constate que dans une telle transformation et bien qu'il n'y ait pas échange de travail ni
de chaleur avec le milieu extérieur, l'énergie interne ne se conserve pas. C'est la somme U + PV
qui se conserve.
c'est-à-dire
H2 = H1 = Constante
ou H = 0
La détente adiabatique irréversible d'un gaz comprimé à travers une paroi poreuse se fait à
enthalpie constante (ou est isenthalpique).
En effet, la relation
H = U + PV donne
H = U + (PV)
= mcvT + nRT
= (mcv+ nR) T
= mcpT
U = mcv T
cette relation est également toujours vrai dans le cas des gaz parfaits.
48
déplacement échange du travail avec le milieu extérieur. Nous admettrons également que les
parois ne sont plus isolées et que le fluide peut échanger de la chaleur avec le milieu extérieur.
P1 P2
A A' B B'
C travail moteur
Figure 42
En plus du travail P1V1 - P2V2 calculé précédemment, en considérant une paroi poreuse,
le fluide échange le travail C avec la machine.
C'est ce travail C qui se retrouve sur l'arbre moteur de la machine. Le travail total
échangé par la tranche AB du fluide quand elle est passée en A'B' est la somme
C + (P1V1 - P2V2)
W + Q = U
c'est-à-dire
C + P1V1 - P2V2 + Q = U2 - U1
C + Q = H
Dans certains cas les variations de vitesse du fluide à l'entrée et à la sortie de la machine
sont différentes. Il peut en être de même pour la hauteur par rapport à une référence quelconque
donnée.
49
Dans ces cas non seulement le fluide subit une variation d'énergie interne mais il subit
aussi des variations d'énergie cinétique et potentielle. l'expression ci-dessus devient
H + Ec +Ep = C + Q
Ec = 0
Ep = 0
on a alors
C = H
Mais en général Q ne peut être pris égal à zéro, car le moteur s'échauffe et est refroidi par
un fluide auxiliaire ce qui peut permettre d'ailleurs de déterminer Q et alors
C = H - Q
Etat 1 Etat 2
Figure 43
Dans une conduite Q 0. Les échanges de chaleur avec l'extérieur sont négligés lorsqu'on
ne s'intéresse qu'au transport d'un fluide non thermique ou frigorifique.
50
0 = H + E c + E p
1
= (H 2 H1 )
m(V22 V12 ) mg(Z2 Z1 )
2
1 1
= (H 2 mV22 mg Z2 ) ( H1 m V12 mg Z1 )
2 2
Q 0
Ep = 0
1
H 2 H1 = m(V22 V12 )
2
2
V22 (H 2 H1 ) V22
m
Q W 0
1 1
H1 m1V12 mg Z1 H 2 mV22 m g Z2
2 2
H1 1 2 H2 1 2
V g Z1 V g Z2
m 2 1 m 2 2
si on pose
H
h en Kcal / kg
m
1
On a : h + V 2 g z Constante
2
51
ENTROPIE
1) - DEFINITION
dQ rév
dS
T
Historiquement, elle a été introduite par Clausius pour expliquer le sens irréversible des
transformations naturelles. Son calcul par la physique statistique qui lui donne une explication plus
facile à comprendre est venu après.
2 dQ
On a S = S2 – S1 = 1 T
L’entropie est une fonction d’état. Sa variation ne dépend pas du chemin suivi. Elle
dépend uniquement des états initial et final de la transformation.
P A x Transformation
réversible
Transformation
irréversible xB
Figure 53
52
dQ rév
dS
T
On en déduit que
2 dQ
S = S2 – S1 > 1 T
2 dQ
S = S2 – S1 : 1T
calculé le long du chemin réversible
3) - BILAN ENTROPIQUE
3.1) - PROPRIETE DE L'ENTROPIE
L'entropie est une grandeur additive. L'entropie d'un système composé est la somme des
entropies de ses constituants. La variation d'entropie est également la somme des variations
d'Entropie des constituants.
Système A Système A
Entropie SA1 Entropie SA2
Système B
Système B Entropie SB2
transformation quelconque
Entropie SB1
Etat 1 Etat 2
Figure 54
53
On peut commencer par calculer la variation d'entropie de chacun des deux corps et
ensuite faire la somme des variations entropie
On peut également calculer au départ les entropies de l'ensemble formé par la somme des
systèmes A et B dans chacun des deux états et et faire ensuite la différence.
Q
Chauffage par apport de travail W Chauffage par apport de chaleur Q
Figure 55
Considérons un récipient contenant de l'eau que nous pouvons chauffer soit par un apport
de chaleur soit par un apport de travail. L'eau peut être chauffée d'une température T1 à une
température T2 par l'un ou l'autre des deux procédés. Connaissant l'état initial et l'état final nous
pouvons par un chemin réversible calculer la variation d'Entropie.
dQ = mc dT
54
dT
dS = mc
T
c'est à dire
S2 S1 m c
T2 dT
T1 T
T
mc Ln 2
T1
S2 S1 m c
T2 dT
T1 T
T
mc Ln 2
T1
Cependant dQ = 0 puisqu'il n'y pas de chaleur échangée avec l'extérieur. On dit qu'il y a
création interne d'Entropie. Cette méthode de calcul constitue tout le secret du calcul des entropies.
dQ = 0
S = 0
L'entropie d'un système dans une transformation adiabatique réversible est constante. Une
telle transformation est dite isentropique.
55
S = eS + iS
1
2 dQ
S > = 0
T
on en déduit
S > 0
L'entropie d'un système dans une transformation adiabatique irréversible croît. On dit que
l’entropie d’unsystème isolé ne peut que croître, ou l’entropie de l’univers augmente.
56
THERMODYNAMIQUE APPLIQUEE
S3>S2
P C
P
C
S2 v1
S1 v 2 v1
Tc
H H
(a) (b)
La figure 20 (a) et (b) donne l’allure des différentes courbes figurant sur le diagramme
de Mollier H–log P. On notera (voir Annexe 4) que le logarithme de la pression est en
base décimale.
Comme pour les diagrammes de Clayperon (P, V) ou de Mollier (H, S), le diagramme
H–log P présente une courbe de saturation pour chaque fluide avec à un point critique
C positionné au sommet de la courbe. L’isotherme critique T c passe par le point C
comme indiqué par la figure 20a. Les propriétés du fluide vues en diagramme (P -V) ou
(H – S) sont directement transposables en diagramme H – log P c’est à dire :
57
Un changement de phase liquide vapeur n’est possible que lorsque le fluide évolue en
restant en dessous de l’isotherme critique T c.
On remarque que les diagrammes H – log P ne comportent des courbes que dans la
zone vapeur saturante ou sèche. L’intérêt de ces courbes dans la zone liquide est
faible, la plus part des paramètres variant peut pour les liquides.
H = + Q
c = H
= Hf - Hi
QP = H
= Hf - Hi
Ces deux expressions montrent tout l’intérêt du diagramme de Mollier H-log P pour les
calculs frigorifiques. La connaissance des points de début et fin de transformation
permet le calcul soit de la chaleur soit du travail au cours du cycle frigorifique ainsi que
nous le verrons plus loin.
B
C
condenseur
détendeur compresseur
D A
évaporateur
58
Figure 21 : Organes principaux d’un cycle frigorifique à compression
Une machine frigorifique à compression comprend 4 éléments essentiels grâce
auxquels le cycle frigorifique est réalisé. Ce sont :
– Le compresseur
– Le condenseur
– Le détendeur
– L’évaporateur
Ces quatre éléments sont placés comme l’indique le schéma de la figure 21.
Le cycle correspondant pour une fluide frigorigène qui circule en circuit fermé en
passant par ces quatre organes est schématisé en diagramme P-V par la figure 22.
C B’ B
P2
A
P1
D
1.2.1 – La compression AB
On suppose ici que le fluide frigorigène arrivant de l’évaporateur est saturant au point
A. Il est aspiré par le compresseur à l’état saturé et comprimé de façon isentropique de
A à B. La pression passe de P1 (pression à l’évaporateur) à P2 (pression au
condenseur). On constate que le fluide sortant du compresseur au point B est à l’état
de vapeur surchauffé. C’est toujours le cas pour la compression isentropique.
1.2.2 – Condensation BC
59
1.2.3 – Détente CD
H = + Q
Avec
1.2.4 – Evaporation DA
c = H
= HB - HA
60
– L’évaporateur a lieu de D à A. la chaleur Q2 échangée est :
Q2 = Q P
= H
= HA – HD
Q1 = Q P
= H
= Hc – HB
P (bars)
C B’
P2 B
P1 A
D
H (kJ/kg)
Q2
COP
c
HA - H D
COP
HB - HA
Dans tout ce qui précède nous avons supposé que le fluide frigorigène en A et en C
était à saturation, les points correspondants étant sur la courbe de saturation. Dans la
61
pratique la vapeur sortant de l’évaporateur est surchauffé de A à A’ afin d’éviter la
présence de gouttelettes liquide dans le compresseur, celles-ci étant préjudiciables à la
durée de vie de ce dernier.
On appelle surchauffe l’écart de température (TA’ –TA). Elle doit être en fonctionnement
normal de 3 à 7°C.
P (bars)
C’ C B’
B
P2
A
P1 A’
D
H (kJ/kg)
Pf = m Hévapo
62
Pf
On en déduit m
He
qv = m
D2
= V
4
On en déduit
1
4 Pf 2
D
V H e
Les diamètres des tubes sont donnés en pouce avec la progression ci-après.
’ ¼’ ½’ …
1
8
Il y a quelques années, avant le protocole de Montréal signé en 1987 les fluides les
plus utilisés étaient au nombre de quatre et sont :
Le fréon 12, le fréon 22, le fréon 502 et l’ammoniac. Tous ces fluides sont connus sous
l’appellation Rxyz. L’ammoniac se distingue des autres fluides par sa formule (NH 3).
Les fréons ont quant à eux la formule chimique
Ils contiennent tous du chlore qui libéré par le fréon dans les hautes couches
atmosphériques a la propriété de détruire la couche d’ozone O 3 qui protège notre
planète des rayons . C’est pourquoi le protocole de Montréal signé par la quasi totalité
63
des pays à décrété une réglementation liée à la fabrication, l’utilisation et l’élimination
progressive de toutes les molécules destructrices de la couche d’ozone. On a pu à
partir de mesures réaliser que les CFC (chlorofluorocarbures) étaient les molécules les
plus nocives vis à vis de la couche d’ozone. Les HCFC (hydrochlorofluorocarbures)
sont quant à elles moins destructives. Ces fluides frigorigènes naguère prisés pour
leurs coûts faibles et leurs performances bonnes doivent aujourd’hui être éliminés et
remplacés sous peine de détruire une partie de la couche d’ozone.
La suite de ce chapitre explique quel fluide est incriminé et lequel ne l’est pas à partir
des formules chimiques ci-après,
Tous les CFC comme le R12, sont aujourd’hui bannis de la surface du globe. Les HCFC
comme le R22 ont un sursis d’une vingtaine d’années avant d’être interdis comme les
CFC. Tous les HFC comme le R134 sont inoffensifs.
– le R22 a pour formule chimique CH Cl F2. C’est un HCFC qui doit être
éliminé progressivement de la surface du globe d’ici l’horizon 2020.
– sa température d’ébullition à une atmosphère T e ( 1 atm) = - 40,8°C
– sa température critique Tc = 96°C
64
– sa chaleur latente de vaporisation à 1 atm, L ev = 51,20 kcal/kg
– Son rapport des chaleurs spécifiques = 1,184
– il est non toxique et peu cher
Le R22 continue à être largement utilisé surtout en Afrique où les moyens manquent
pour l’achat des nouveaux fluides.
65
Les fluides frigorigènes sont caractérisés par différents paramètres environnementaux.
Le remplacement des CFC doit faire l’objet d’une approche globale prenant en compte
l’efficacité énergétique des fluides frigorigènes. Deux types de remplacement des CFC
sont opérés :
Les fluides frigorigènes nouveaux arrivent aujourd’hui par dizaines sur le marché. Il est
impossible de faire leur inventaire dans le cadre de ce cours. Nous citerons ici 4 fluides
qui comptent parmi les plus utilisés à ce jour. Ce sont :
Les deux fluides R404A et R410A sont utilisés en remplacement du R502 et du R22 pour les
basses températures.
67
2 – L’AIR HUMIDE
2.1 - Définitions
L’air atmosphérique ou air humide est donc composé d’air sec et de vapeur d’eau. Sa
pression totale P est la somme de la pression partielle de la vapeur d’eau P v et de celle
de l’air sec Pa. Selon la loi de Dalton,
P = Pv + P a
Tout volume V d’air atmosphérique ou d’air humide est relié aux pressions partielles
des deux constituants par les équations.
mv
Pv V RT
Mv
ma
Pa V RT
Ma
De la même façon que les fluides purs peuvent être à l’état de saturation, l’air peut
aussi être saturé (de vapeur d’eau).
On dit que l’air est saturé à une température T donnée quand la pression partielle P v de
la vapeur d’eau de cet air est égale à la pression de saturation P s(T) de la vapeur
d’eau. Si mvmax est la masse de vapeur d’eau de l’air saturé ou masse maximale de
vapeur d’eau que peut contenir cet air, on pose pour tout air à saturation,
Pv = Ps(T)
mv = mvmax
Remarque : Ps(T) peut être calculé pour la vapeur d’eau à partir de la loi d’Antoine.
B
Ln Ps (T) = A -
T-C
68
A = 11,68 ; B = 3816 K ; C = 46,13 K
mv
e
mvmax
mv
Pv V RT
Mv
Pv
e
Ps (T)
- mv = 0
- Pv = 0
-e =0
On a pu constaté qu’un tel air n’existe nul part à la surface du globe. Même dans les
déserts les plus arides on trouve toujours des traces d’eau.
L’humidité absolue ou teneur en vapeur d’eau x d’un air humide est définie comme le
rapport de la masse de vapeur d’eau continue dans un volume de cet air à la masse
d’air sec contenue dans le même volume.
mv
x
m a kg par kg d’air sec
L’unité de x est notée kg/kgAS signifiant kg de vapeur d’eau par kg d’Air Sec.
69
Ces relations permettent de déterminer l’un quand l’autre est donné. On pose les
relations des pressions partielles Pv et Pa sous la forme :
mv
PvV RT
Mv
ma
Pa V RT
Ma
Pv mv M
x a
Pa ma Mv
en remarquant que :
m
x= v
ma
Mv 18
d= d est la densité de la vapeur d' eau égale à
Ma 29
Pa = P - Pv
On tire l’équation
d Pv
x
P - Py
xP
et Pv
xd
Ces deux relations sont très utilisées dans les calculs relatifs à l’air humide.
En posant
Pv
e et donc Pv e Ps
Ps
On aboutit à
xP
e
(x d) Ps
2.1.5 – Enthalpie de l’air humide h (x, t)
x = 0 kg/kgAS
t = 0°C
h = 0 kcal
70
Par convention l’enthalpie d’un air parfaitement sec et ramené à 0°C est nulle.
A partir de cet état appelé état de référence on considère 1 kg d’air sec chauffé de 0 à
t°C. La chaleur absorbée par cet air à pression constante une atmosphère est égale à
sa variation d’enthalpie
h = Cp (t – 0°)
= Cpt kcal pour 1 kgAS
On suppose ensuite qu’on évapore x kg d’eau initialement à 0°C dans cet air pour
l’amener à x kg/kgAS de vapeur d’eau à t°C. La chaleur correspondante est encore
égale à la variation d’enthalpie de l’eau.
L’enthalpie résultante pour 1 kg d’air sec et x kg de vapeur d’eau est la somme des
deux enthalpies calculées.
Il existe essentiellement deux diagrammes qui sont les plus utilisés. Ce sont les
diagrammes de Mollier (h, x) et les diagrammes de Carrier (t, x). Dans les applications
de froid on préfère utiliser le diagramme de Carrier (t, x). C’est ce dernier diagramme
que nous allons décrire et utiliser tout au long de ce chapitre. On trouvera en annexe 5
une copie de chacun de ces deux diagrammes.
71
– L’enthalpie h représentée par un faisceau de droites obliques repéré par la
valeur de l’isenthalpe en kcak/kg AS ou kJ/kgAS
– Les droites de volume massique en m3/kgAS utiles dans les calculs des
quantités d’air sec contenues dans l’air humide.
Lorsque le point figuratif M d’un air a été placé sur le diagramme, toutes les propriétés
de cet air telles que hM, xM, tM, eM … sont déterminées ou calculables
x (g/kgAS)
h en kal/kgAS
8
6 D
4 C
2
0 E
B A
t (° C )
72
augmente) et son humidité relative décroît alors que son humidité absolue reste
constante.
T r < th < ts
2.3 - Applications
Il existe essentiellement deux méthodes. La plus répandue est la mesure directe par
psychromètre électronique qui est un appareil formé d’une tige au bout de laquelle est
fixée une sonde capacitive qui convertie les variations d’humidité en variation de
résistance capacitive transmises à un boîtier électronique. Cette information est
reconvertie en humidité relative qui s’affiche sur un écran. Les mesures sont souvent
fluctuantes et les valeurs peu fiables. De plus la sonde vieillie vite et doit être changée
souvent ou alors étalonnée.
Le thermomètre humide indique la température d’un air qui a été saturé après son
passage sur le bulbe humide(point B). De plus la transformation de l’air est
isenthalpique. Le schéma de détermination de l’humidité est alors le suivant :
73
x (g/kgAS)
B
t h= constante x
xA
th ts
t (°C)
On place le point B sur la courbe de saturation comme indiqué par la figure 32. On
recherche ensuite le point A comme intersection des deux droites h = constante et t s =
constante. Le point A ainsi obtenu représente l’état de l’air ambiant.
Les mesures sont en général fiables. La méthode peut être appliquée indifféremment à
des thermomètres à mercure comme à deux thermocouples. Pour obtenir des mesures
les plus fiables possibles on préconise une circulation de l’air autour du thermomètre à
bulbe humide. Une simple ventilation pour obtenir une vitesse d’air de l’ordre de 2 m/s
suffit.
L’air traité pour la climatisation passe sur un échangeur de chaleur (évaporateur, CTA,
ventiloconvecteur…) pour être refroidi.
Lorsque la surface de la batterie froide n’est pas suffisamment froide pour amener l’air
à saturation on obtient la transformation A-B de la figure 33. Si la température de la
batterie froide est suffisamment basse l’air peut atteindre et dépasser son point de
rosée C. On a alors les transformations AD.
74
x (g/kgAS)
C B A
* *
TES
D *
E
t (°C) tes tr ts
Remarque : En pratique, on constate que l’air n’est jamais à l’état de saturation exacte
(point D) après passage sur une batterie froide. Le point qui figure l’état de l’air à sa
sortie de la batterie sera le point E et la transformation de l’air est AE. Dans tous les
cas, on évalue la quantité de chaleur à retirer à l’air pour le refroidir en posant
Q = h (kcal/kgAS)
= h E – hA
Dans le cas ou l’air est suppose saturé on posera :
Q = h (kcal/kgAS)
= h D – hA
Pour obtenir cette chaleur sous forme de puissance frigorifique il faut multiplier Q par le
débit d’air sec
qv
ma kgAS/h
A
Pf = ma h frigories/heure ou kcal/h
75
3 - LE MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
Ce sont tous les moteurs à essence et les moteurs Diesel. Tous ces moteurs
fonctionnent suivant un même principe. Ils utilisent un combustible le plus souvent
liquide (carburant) pour provoquer une explosion dans un cylindre muni d’un piston.
C’est l’explosion du carburant qui génère le travail fourni au milieu extérieur. Par
opposition au moteur à vapeur, le moteur à combustion interne fonctionne suivant un
cycle ouvert. C’est à dire que les produits de la combustion qu’est le système sont
rejetés à la fin du cycle pour être remplacés par un produit frais et prêt pour une
nouvelle combustion.
3.1.1 – Description
La culasse reçoit la bougie d’allumage des gaz brûlés et les soupapes d’admission et
de refoulement des gaz (figure 9). On trouvera en annexe 3 divers croquis expliquant le
fonctionnement d’un moteur à 4 temps.
Echappement Admission
76
Les opérations comprennent (figure 10) :
Ces opérations s’effectuent pour chaque cycle en 2 aller retour du piston. Chaque
course du piston correspondant à un temps. Le cycle comprend 4 temps.
P 3
0
1
V
PMH PMB
V
v
Le piston passe de la position haute appelée point mort haut (PMH) à la position basse,
le point mort bas (PMB). Il crée une dépression dans l’espace compris entre la partie
supérieure du piston et le fond de la culasse. La soupape d’admission s’ouvre, le
mélange carburant est aspiré dans le cylindre.
77
Quand le piston arrive au point mort bas la pression dans le cylindre est toujours
inférieure à la pression atmosphérique. La transformation est représentée par la
branche 01 sur la figure 10.
Lorsque le piston atteint le point mort haut, une étincelle jaillit de la bougie et enflamme
le mélange carburant comprimé. Il en résulte une explosion qui porte
approximativement la température des gaz à 1800°C et la pression à 60 atm. En
supposant que pendant la durée très faible de l’explosion, le piston n’a pas le temps de
se déplacer, la combustion se fait à volume constant branche 2-3.
Le piston est ensuite chassé violemment vers le point mort bas, évolution
correspondant à une transformation adiabatique : branche 3-4. C’est la seule phase
motrice du cycle.
3.1.3 - Définitions
Course
La distance qui sépare les deux positions extrêmes du piston représente la course C
du piston.
Cylindrée
La cylindrée d’un moteur est égale au volume V engendré par le déplacement d’un
piston dans son cylindre multiplié par le nombre N de cylindres. Si S est la section
droite de chaque cylindre, la cylindrée vaut
V=SxCxN
78
3
Elle est exprimée en litres ou cm
Chambre de combustion
Rapport volumétrique
V v
a
v
Q41
Le calcul théorique donne 1 -
Q32
Où Q41 et Q23 sont les chaleurs échangées avec le milieu extérieur suivant les
transformations 4-1 et 2-3. Q23 est la chaleur apportée par le combustible.
1 1
1 - 1
= 1 -
V v a -1
v
a 4 6 8 10
36,7 % 44,6 % 49,6 % 53,2 %
79
La croissance du rendement avec le rapport volumétrique a pousser les constructeurs
de moteurs à augmenter inlassablement ce dernier depuis l’invention du moteur à
combustion interne. On est cependant limité dans l’augmentation des rapports
volumétriques des moteurs à essence à cause de l’auto-inflammation du mélange
avant la fin de la compression, phénomène préjudiciable à leur bonne marche.
Le diagramme réel du cycle est donc différent de celui que nous venons de décrire
(figure 11).
x
AA
AOE
x
AOA
x
x x RFA
RFE
PMH PMB V
80
Le but visé par un moteur diesel par comparaison avec le moteur à essence est
l’augmentation du rendement du moteur par augmentation du rapport volumétrique a.
L’inflammation spontanée qui limite le rapport volumétrique des moteurs à essence à
10, est évitée ici en injectant le carburant directement dans la chambre de combustion
à la fin de la compression de l’air. On supprime du coup le carburateur. La température
de fin de compression de l’air, supérieure à la température d’inflammation du carburant
provoque la combustion de celui-ci sans l’aide d’une bougie.
Le cycle théorique d’un moteur Diesel est représenté par le diagramme de la figure 12.
La soupape d’admission s’ouvre et l’air est aspiré dans le cylindre à pression inférieure
à la pression atmosphérique pendant que le piston passe du point mort haut au point
mort bas : phase 0-1.
- 2ème temps : compression
81
2 3
P
0
1
V
PMH PMB
V
v
Les transformations 2-3 et 4-1 ne sont pas vraiment isobares et isochores parce que
les masses de fluide sont en variation pendant ces transformations. Cependant,
pendant la phase 2-3 la masse de combustible injecté ne dépasse pas 3 à 4 % du
mélange formé. On assimile malgré tout le cycle à celui d’un gaz parfait qui prend la
chaleur Q23 à la source chaude et restitue la chaleur Q41 à la source froide.
Q41
1-
Q23
82
V1 V1
Si on pose a = et b =
V2 V3
On démontre que
1 b - - a -
1 -
b-1 - a -1
V3
On peut également exprimer en fonction du rapport d’injection c
V2
1 C -1
On trouve alors 1 -
a - 1 C - 1
Comme dans le cas du cycle le Beau des Rochas le cycle pratique du moteur diesel
diffère notablement du cycle théorique pour les mêmes raisons. En réalité dans la plus
part des moteurs diesels, le cycle est mixte, c’est à dire que l’injection commence à
volume constant et fini à pression constante. On retrouve à peu de choses près la
forme de la figure 11
Dans un moteur diesel l’un des paramètres les plus importants est la température
d’auto-inflammation du combustible en général entre 350°C et 500°C. Cette
température doit être inférieure à la température atteinte à la fin de la compression
adiabatique pour permettre l’auto inflammation. Pour les moteurs lents on utilise les
huiles lourdes tels que les fuel-oils. Pour les moteurs rapides, on utilise exclusivement
du gas-oil. L’emploie de combustibles gazeux dans le diesel est plus difficile du fait de
leur temps d’inflammation élevée. Pour cette raison on utilise généralement un peu de
combustible liquide pour déclencher l’inflammation. Le gaz est soit injecté en même
temps que le liquide soit introduit avec l’air à l’admission. La quantité de liquide
introduite représente 10 à 25 % du combustible nécessaire pour la marche en liquide
seul. En dessous de ces valeurs il faut procéder à des modifications sur le moteur.
83
th x i x m
Wth
On a th où W th est le travail moteur du cycle théorique.
Q1
Wi
i
Wth
ηi est le rendement indiqué (ou interne) qui tient compte du fait que le travail réel du
cycle diffère du travail théorique.
Weff
- Enfin m
Wi
ηm est le rendement mécanique et W eff est le travail effectif recueilli sur l’arbre moteur
W eff est obtenue en absorbant le travail du moteur par un frein spécial (frein de Pony,
frein du Froude ou dynamo-frein).
Le rendement des moteurs de voiture dépasse difficilement 25 %. La répartition des
calories dissipées est donnée pour un moteur à essence par le schéma ci-dessous.
Echappement
Refroidissement Frottement
39%
Carburant 27% 9%
25%
Travail effectif
84
On calcule la puissance du moteur à partir de la valeur du travail moteur sur un cycle.
n
Si la vitesse de rotation du moteur est de n tr/mn c’est à dire tr/s le travail déployé
60
par un cylindre pendant une seconde est
n 1
P Weff x x
60 2
nN
P Weff
120
Remarque : La puissance fiscale en CV qui est portée sur la carte grise des véhicules
est totalement fictive et ne correspond pas à la puissance réelle du véhicule. C’est cette
puissance (variant de 2 à 20 CV) appelée aussi puissance administrative qui sert à
établir les valeurs de l’assurance de la vignette etc. La puissance réelle quand à elle
varie de 45 ch pour les petites voitures à 500 ch pour les tracteurs ou 300 ch pour les
voitures de sport.
Pour améliorer le rendement d’un moteur, il faut augmenter m et th ce qui est parfois
contradictoire. Nous donnons ci dessous les principales opérations qui doivent retenir
l’attention pour l’amélioration de l’un ou l’autre des deux rendements cités ci-dessus.
Pour accroître m il faut :
- améliorer le refroidissement du moteur pour avoir un bon remplissage (mais contradiction avec
l’adiabaticité compromis)
- diminuer la durée de contact par une vitesse de rotation élevée (mais on diminue
le taux de remplissage artifices pour le remplissage)
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