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Travaux dirigés

Université Denis SASSOU-N’GUESSO Année Académique 2023-2024


Faculté des Sciences Appliquées

UE : Thermodynamique
ECUE : PRINCIPES DE LA THERMODYNAMIQUE

Parcours : Physique (PHY)


Niveau : Licence 1/S2
TD n◦ 2 : Premier principe de la thermodynamique

Données utiles pour les applications numériques :

• Nombre d’Avogadro : NA = 6, 02 × 1023 mol −1

• Constante de Boltzmann : k B = 1, 38 × 10−23 J.K −1

• Constante des gaz parfaits : R = 8, 32 J.K −1 .mol −1

• Accélération de la pésanteur : g = 9, 81 m.s−2

I. Compression adiabatique d’un gaz parfait (⋆ )


On comprime de manière adiabatique, quasi statique une mole de gaz parfait diatomique (γ = 1, 4),
de 1 bar à 10 bar.
Le voulme initial a pour valeur V1 = 5 L.
1) Déterminer le volume final V2 et la température finale T2 .
2) Déterminer le travail reçu par le gaz lors de cette compression.

II. Transformation adiabatique d’un gaz parfait (⋆ )


Un gaz parfait passe d’un état ( p1 , V1 , T1 ) à un état ( p2 , V2 , T2 ) suivant une transformation adiabatique.
On suppose que dans le domaine de température ( T1 , T2 ) les capacités thermiques sont constantes
Cp nR
et on pose γ = ce qui conduit à CV = .
CV γ−1
1. Montrer que, s’il existe une suite continue d’états d’équilibre thermodynamique interne au
cours de la transformation, la pression p et le volume V du gaz sont reliés par pV γ = cste
pendant toute la transformation.

2. Le gaz est comprimé et passe de la pression p1 à la pression p2 = 2p1 .


Calculer le travail W échangé par le gaz et le milieu extérieur, la chaleur échangé Q ainsi que
la variation de l’énergie interne ∆U en fonction de p1 V1 et γ.

3. On se place dans le cas limite inverse où la pression exercée par le piston au cours de la
compression est constante égale à p2 . Calculer le travail W ′ échangé par le gaz et le milieu
extérieur en fonction de p1 V1 et γ.
On donne : p1 = 1 bar, V1 = 1 L et γ = 1.4

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III. Compression isotherme d’un gaz de Van der Waals (⋆ )


On comprime de façon isotherme et reversible une mole de gaz d’un volume V1 à un volume V2 .
L’équation d’état de Van der Waals s’applique à cette mole de gaz :
 a 
p + 2 .(V − b) = RT
V
Exprimer le travail reçu par le gaz lors de cette compression.

IV. Calorimétrie pratique


On veut remplir une baignoire de 1000 litres d’eau à 32 ◦ C. On dispose pour cela de deux sources,
l’une d’eau froide à 18 ◦ C, l’autre d’eau chaude à 60 ◦ C.
Si on néglige la capacité thermique de la baignoire et les diverses pertes thermiques, quel volume
doit-on préléver à chaune des deux sources ?
Donnée : masse volumique de l’eau ρ = 1000 kg.m−3 .

V. Calorimétrie (⋆ )
La calorimétrie est le domaine de la thermodynamique consacré à la mesure des transferts thermiques. Ces
échanges de chaleur s’effectuent à l’intérieur d’une enceinte adiabatique constituant le calorimètre sous la pres-
sion atmosphérique. Une expérience préliminaire est nécessaire afin de déterminer la valeur en eau du vase
calorimétrique et de ses accessoires.
La capacité thermique (ou calorifique) massique de l’eau est ceau = 4, 18 J.K −1 .g−1 .
Sa masse volumique est ρeau = 1000 kg.m−3 .
On désire mesurer la capacité thermique massique du verre par une expérience de calorimétrie à
pression constante.
1) Quelle est la fonction d’état à utiliser dans cette situation ?
2) Les fuites thermiques sont négligées. Le calorimètre en équilibre thermique contient une masse
d’eau m1 = 100 g à la température t1 = 20 ◦ C. On ajoute une masse d’eau m2 = 60 g à la température
t2 = 50 ◦ C. Quelle serait la température d’équilibre t F si l’on pouvait négliger la capacité thermique
du calorimètre ?
3) La température d’équilibre obtenue expérimentalement est en fait teq = 30 ◦ C. Calculer la masse
équivalente en eau m0 du calorimètre et sa capacité thermique Ccal .
4) On place n = 40 petites billes de verre identiques dans un four maintenant une température
t0 = 80 ◦ C. Chaque petite bille a un diamètre D = 1 cm. La densité du verre est d = 2, 5. Ces
petites billes sont plongées dans le calorimètre précédent contenant une masse m1 = 100 g d’eau
à la température t1 = 20 ◦ C. La température du mélange à l’équilibre est teq = 25 ◦ C. En déduire
l’expression littérale et la valeur numérique de la capacité massique cverre du verre.

VI. Evolutions reversible et irreversible (⋆ )


Un récipient cylindrique fermé par un piston de masse négligeable contient de l’air, supposé être
un gaz parfait diatomique (γ = 1, 4). Les parois et le piston sont parfaitement calorifugés. Dans
l’état initial, le volume d’air contenu dans le cylndre est V = 5 L, la température est T = 298 K et la
pression est p = 1 bar.
1) On comprime l’air contenu dans le récipient adiabatiquement, quasi statique, jusqu’à la pression
p′ = 10 bar. Déterminer le volume V ′ et la température T ′ à l’état final.
2) A partir du même état initial qu’à la question précédente, on amène la pression brusquement à
la valeur p′′ = p′ = 10 bar, en posant une masse M sur le piston. Déterminer le volume V ′′ et la
température T” à l’ètat final.

VII. Transformation couplée d’un gaz parfait (⋆ )

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Un cylindre horizontal adiabatique et de volume 2V0 fixe est séparé en deux compartiments (1) et
(2) par une paroi adiabatique mobile sans frottement. Dans l’état initial, chaque compartiment de
volume V0 contient une mole d’un gaz parfait de coefficient γ constant, sous la pression P0 et à la
température T0 .
A partir de l’instant t = 0, le compartiment (1) est chauffé lentement par effet Joule à l’aide d’un
conducteur ohmique de résistance R parcouru par un courant électrique jusqu’à ce que la pression
finale dans le compartiment (1) soit égale à P1 = 5P0 . La paroi séparatrice est alors à l’équilibre.
Le chauffage est suffisamment lent pour supposer les évolutions quasi-statiques dans les deux com-
partiments.
Le schéma du dispositif est le suivant :
Les variables d’état des compartiments (1) et (2) seront indicées respectivement par 1 et 2. P0 , V0

et T0 sont les données du problème.


1) Déterminer la pression P2 . Écrire une relation simple entre V1 , V2 et V0 .
2) La loi de Laplace s’applique-t-elle dans le compartiment (2) ? dans le compartiment (1) ? En
déduire V1 et V2 .
3) Exprimer les températures finales T1 et T2 .
4) En appliquant le premier principe de la thermodynamique, déterminer successivement en fonc-
tion de T0 , R et γ :

• ∆U2 : la variation d’énergie interne du gaz du compartiment (2) ;

• Q2 : la quantité de chaleur reçue par le gaz du compartiment (2) ;

• W2 : le travail des forces pressantes reçu par le gaz du compartiment (2) ;

• ∆U1 : la variation d’énergie interne du gaz du compartiment (1) ;

• Q1 : la quantité de chaleur reçue par le gaz du compartiment (1) ;

• W1 : le travail des forces pressantes reçu par le gaz du compartiment (1).

VIII. Comparaison d’évolutions de deux états


Un récipient de volume VA = 5 L fermé par un piston contient n = 0, 5 mol de gaz parfait, initiale-
ment à la température TA = 287 K. On porte de façon quasi statique le volume du gaz à une valeur
VB = 20 L, à la température TB = 350 K.
On donne pour ce gaz le coefficient γ = 1, 4.
Le passage de l’état A à l’état B s’effectue de deux manières :
(a) chauffage isochore de 287 K à 350 K, puis détente isotherme de VA à VB à la température de
350 K ;
(b) Détente isotherme de VA à VB à la température de 287 K, puis chauffage isochore de 287 K à
350 K.
1) Représenter les deux évolutions précédentes en coordonnées de Clapeyron.

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2) Exprimer puis calculer le travail W1 et le transfert thermique Q1 reçus par le gaz ainsi la variation
dénergie interne ∆U1 du gaz lors du premier “ trajet ”.
3) Exprimer puis calculer le travail W2 et le transfert thermique Q2 reçus par le gaz ainsi la variation
dénergie interne ∆U2 du gaz lors du second “ trajet ”.
4) Comparer les deux possibilités d’évolution de A à B.

IX. Equilibre mécanique entre deux gaz (⋆ )


Un récipient parfaitement calorifugé est séparé en deux parties par une cloison mobile, également
calorifugé, initialement bloquée. La partie A, de volume initial VA = 1 L contient 0, 3 mol d’un gaz
parfait diatomique (γ = 1, 4) à la température TA = 293 K, et la partie B, de volume initial VB = 2 L
contient 0, 1 mol du même gaz parfait diatomique à la température TB = TA .
1) Déterminer les pressions initiales dans chacun des deux compartiments.
2) On libère la paroi mobile. Calculer la pression finale dans les deux compartiments, les tempéra-
tures finales et les volumes correspondants.
On admettra que les déplacements de la cloison sont quasi statiques.

X. Etude d’un cycle moteur (⋆ )


On considère le cycle suivant décrit par deux moles de gaz parfait (γ = 1, 4) :
• Une compression isotherme, quasi stastique, de A à B de la pression p A = 1 bar à la pression
p B , à la température TA = TB = 298 K,
• Un échauffement isobare, quasi statique, de B à C jusqu’à la température TC = 400 K,
• Une évolution de C à A par une détente adiabatique, quasi statique.
1) Représenter le cycle en coordonnées de Clapeyron.
2) Déterminer les coordonnées des point A, B et C dans ce diagramme.
3) Exprimer puis calculer les travaux et transferts thermiques reçu par le gaz lors des différentes
transformations.

XI. Etude d’un cycle résistant


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Une mole de gaz parfait monoatomique (γ = ) subit successivement les évolutions quasi statique
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suivantes :
• Une compression adiabatique de l’état A (TA = 300 K) à l’état B (TA = 360 K ),
• Une évolution isobare amenant à l’état C tel que TC = TA = 300 K,
• Une détente isotherme ramenant à l’état A.
1) Représenter les diverses évolutions en coordonnées de Clapeyron.
2) Exprimer puis calculer les grandeurs W, Q et ∆U pour les évolutions AB, BC et CA, et pour
l’ensemble du cycle obtenu. Discuter le signe de Wcycle .

XII. Succession d’évolutions isotherme et adiabatique (⋆ )


Une mole de gaz parfait diatomique (γ = 1, 4) est à la température θ = 20 ◦ C sous la pression
p1 = 1 bar. On comprime ce gaz de façon isotherme, quasi statique, jusqu’à une pression p2 = 50 bar
puis on le ramène à la pression p1 par une une détente adiabatique, quasi statique.
1) Représenter ces deux évolutions en coordonnées de Clapeyron.
2) Calculer la température T ′ après les deux évolutions.
3) Exprimer le travail total W reçu par le gaz pour les deux évolutions.

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