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1 Révisions PTSI
1.1 Transformations d’un gaz parfait
Une masse m de gaz parfait occupe, sous la pression P0 = 1 bar, à la température T0 = 293 K, le volume
V0 = 0,5 m3. Les chaleurs massiques de ce gaz sont constantes : cp = 1,17 kJ.kg−1.K−1 et
cV = 0,836 kJ.kg−1.K−1.
A partir de l'état E0, qui vient d'être défini, le gaz subit 4 évolutions réversibles qui le ramènent à l'état E0 en
passant par les états E1, E2, E3.
1°) Calculer la constante massique r = R / M relative à ce gaz, le rapport des chaleurs massiques et la
masse m de gaz présente dans le cylindre.
2°) On comprime le gaz de façon adiabatique jusqu'à la pression P1 = 20 bars. Calculer le volume V1 et la
température T1.
3°) Partant de l'état E1, on échauffe le gaz à pression constante en lui fournissant la quantité de chaleur
Q = 585,2 kJ ; il se trouve alors dans l'état E2. Calculer V2 et T2.
4°) A partir de E2, on réalise une détente adiabatique jusqu'au volume initiale V0. Le gaz se trouve alors dans
l'état E3. Calculer P3 et T3.
5°) Le gaz est refroidi, à volume constant jusqu'à la température T0. Calculer la quantité de chaleur q cédée
par le gaz lors de cette transformation.
6°) Dessiner l'allure du cycle en coordonnées (P,V). Calculer le travail W fourni par le gaz au cours de ce
cycle et le rendement du cycle que l'on comparera au rendement du cycle de Carnot effectué entre les mêmes
températures extrêmes.
1.2 Mélange de gaz
Deux réservoirs A et B, aux parois indéformables, contiennent de l’azote qui se comporte comme un gaz
parfait. Les mesures de température de pression et de volume donnent :
dans A : 27°C ; 0,1 bar ; 17,8 m 3
dans B : 47°C ; 0,3 bar ; 9,5 m 3
On donne pour l’azote : M = 28 g / mol ; = 1,4 ; R = 8,31 J / K.mol
1° Calculer les masses d’azote dans A et dans B.
2° Après mise en communication des deux réservoirs, un équilibre s’instaure pour une pression P e =
0,166 bar. Calculer la température e à l’équilibre. La mise en communication se fait sans mise en jeu de
travail. Calculer le transfert thermique reçu par le gaz au cours de cette opération.
3° On renouvelle l’expérience précédente mais l’ensemble des deux réservoirs est parfaitement
calorifugé. Déterminer la nouvelle température d’équilibre. Que peut-on dire de la variation d’entropie du
gaz ?
1.3 Phénomènes irréversibles
1°) Définir ce qu'est une transformation réversible. Donner deux exemples de phénomènes à l'origine de
l'irréversibilité d'une transformation.
2°) Illustration du principe d'entropie maximale
Deux cylindres de même section S, contenant deux gaz qui peuvent être différents, sont fermés par deux
pistons étanches. Ces deux pistons sont solidaires en ce sens que leurs axes restent verticaux et sont attachés
aux bras d'un levier dont le point fixe est deux fois plus près du premier cylindre que du second, comme
indiqué sur la figure.
Les deux cylindres reposent sur une table qui conduit la chaleur (une table métallique) et a pour seul effet de
permettre les échanges de chaleur entre les deux systèmes, c'est-à-dire entre les gaz contenus dans les deux
cylindres. Le système complet formé par ces deux cylindres est isolé et n'est pas soumis à une pression
extérieure.
1.8 Climatiseur W
Un climatiseur décrivant des cycles réversibles
utilisant deux sources thermiques est installé
dans une salle de classe. La salle est à la température extérieure T ext = 303 K, on allume le climatiseur pour
obtenir une température de la salle T f = 293 K. La capacité thermique de la pièce est C = 5 000 kJ / K.
1° La puissance électrique du climatiseur est de 250 W. Calculer la durée de mise en température de
la salle de classe.
2° Après les vacances d’hiver, la température de la salle et de l’extérieur est descendue à 283 K.
Calculer la durée du chauffage pour obtenir une température de 293 K.
3° Quelle serait cette durée avec un radiateur électrique de même puissance ?
1.9 Climatisation 2
On désire refroidir une pièce dont la température initiale est To = 300 K. On utilise à cet effet un appareil à
air conditionné constitué d'une cuve contenant de l'eau servant de source chaude à une machine frigorifique,
l'atmosphère de la pièce étant considérée comme source froide. Le fluide frigorifique est mis successivement
en contact avec ces deux sources selon un cycle de Carnot. La machine est actionnée grâce à un moteur
consommant une puissance P = 120 W. On supposera le fonctionnement réversible. Il n'y a pas d'échange
thermique autrement que par l'intermédiaire du fluide frigorifique : en particulier la cuve est isolée par
rapport à la pièce, et la pièce l'est par rapport au milieu extérieur. On supposera les capacités thermiques de
la pièce et de la masse d'eau constantes et égales, soit : C = 2.106 J.K-1. Dans toute l'étude les quantités de
chaleur seront exprimées en joules.
Les deux sources étant initialement à la même température To, on met la machine en route à l'instant zéro, et
on se propose de déterminer comment varient les températures T1 et T2 de la source froide et de la source
chaude respectivement, en fonction du temps t.
Sciences Physiques PT Lycée Follereau BM exercices thermodynamique 121
1°) On utilise les variables réduites : x1 T1 T0 , x2 T2 T0 , y P t C T0
Déterminer les équations vérifiées par les x1et x2 en fonction du temps réduit y.
Tracer les graphes des températures réduites x1, et x2 en fonction du temps réduit y.
2°) Les valeurs trop grandes de x2 et trop faibles de x1 n'ont évidemment aucun sens pratique (on ne va pas
jusqu’à vaporiser l'eau de la cuve, ni liquéfier l'air de la pièce!). On arrête en fait la machine lorsque
T1 = 290 K. Quelle est la valeur de T2 ?
Calculer le temps pendant lequel la machine a dû fonctionner.
3°) Pour éviter à la source chaude de chauffer, on renouvelle perpétuellement l'eau de la cuve par de l'eau
courante à température T0, avec un débit suffisant pour que T2 reste constamment égal à T0.
Trouver la nouvelle relation entre x1 et y.
Quel est le temps ' nécessaire pour que T1, initialement égal à T0., atteigne 290 K? Comparer avec la valeur
de la question précédente. Commenter.
4°)On tient compte maintenant des fuites thermiques de la pièce. La quantité de chaleur qu'elle du milieu
extérieur pendant la durée dt est de la forme : aC T0 T1 dt , T1 étant la température de la pièce à l'instant t,
et a une constante. T2 est toujours égal à T0.
a) T1 valant 290 K, on arrête la machine. Il faut alors attendre 6930 s pour que T1 atteigne 295 K. Calculer
numériquement a.
b) La pièce étant initialement à la température T0 on met la machine en route. Expliquer pourquoi on atteint
une température limite. Que vaut cette température limite?
Le séparateur est un réservoir calorifugé d’où sortent, par deux voies distinctes, le liquide saturant à la partie
inférieure, la vapeur saturante sèche à la partie supérieure (la pression y est constante). Le détendeur ne
comporte pas de parties mobiles et permet d’adapter la pression à une valeur imposée. On suppose que
l’évolution du fluide y est adiabatique. Le surchauffeur est un échangeur permettant un transfert thermique
de la vapeur saturante sèche provenant du séparateur S1 vers la vapeur saturante sèche provenant du
séparateur S2. On supposera que les évolutions du fluide y sont isobares.
Sciences Physiques PT Lycée Follereau BM exercices thermodynamique 128
- Présentation de l’installation :
la vapeur humide provenant du forage (titre de vapeur égal à 0,25) est admise dans le séparateur S1 où règne
une pression P1 = 7 bars ? De S1, il sort d’une part de la vapeur d’eau sèche qui est dirigée vers le
surchauffeur ou la turbine T1, et d’autre part, le liquide saturant. Ce liquide saturant, après passage dans le
détendeur, est envoyé dans S2 où règne une pression P5 = 1 bar. De S2, il sort d’une part la vapeur saturante
sèche vers 6 et dirigée vers le surchauffeur puis la turbine T2, et d’autre part le liquide saturant rejeté vers
l’extérieur. Dans le surchauffeur, la vapeur saturante sèche arrivant en 6 est surchauffée jusqu’à la
température T7 = 413 K grâce à la condensation totale de la vapeur saturante sèche de débit (M5). Le liquide
saturant sortant du surchauffeur en 4 est réintroduit dans S2 après passage dans le détendeur. Après la
traversée de T1 et T2, la vapeur humide arrive au condenseur où la pression est maintenue à 0,1 bar. Le
liquide saturant issu du condenseur est rejeté vers l’extérieur. On note Pu la puissance utile disponible sur
l’arbre commun aux deux turbines.
- Hypothèses :
Les détentes dans T1 et T2 sont supposées adiabatiques réversibles.
On néglige les pertes mécaniques dans les turbines.
On néglige les variations d’énergie potentielle et cinétique du fluide.
Données pour les vapeurs saturées
P (bar) en °C hl en kJ.kg−1 hv en kJ.kg−1 sl en kJ.kg−1.K−1 sv en kJ.kg−1.K−1
7 165 697 2675 1,99 6,71
1 99,6 418 2675 1,30 7,36
0,1 45,8 192 2585 0,65 8,15
Au point 7, sous 1 bar et 140°C, h7 = 2756 kJ.kg−1 et s7 = 7,56 kJ.kg−1.K−1
1°) Calculer le travail massique indiqué pour la turbine T1 et préciser l’état du fluide au point 3.
2°) Montrer que l’évolution dans le détendeur est isenthalpique.
3°) Déterminer l’état du fluide au point 4, puis en 5.
4°) Préciser l’état du fluide en 8 et le travail massique de la turbine T2.
Pour la suite, on notera les débits Mi ou Ri comme indiqué sur la figure. On donne M1 = 250 kg.s−1.
5°) Calculer les débits massiques M2 et M3, puis M4 et M5 et enfin R1 et R2.
6°) Calculer Pu.
7°) Comparer la puissance mécanique utile obtenue précédemment avec celle disponible sur l’arbre de la
turbine, lors de l’étude de l’installation simplifiée comportant uniquement S1 alimentant en vapeur saturée
T1.
4.9 Liquéfaction de l’azote
La figure ci-dessus représente le
schéma de principe du procédé
Linde-Hampson utilisé pour
produire de l'azote liquide (état 5).
L'azote entre dans le compresseur
C dans l'état 1.
(P1= 1 bar ; T1 = 290 K).
1 2 compression isotherme
réversible jusqu’à P2 = 200 bars.
2 3 refroidissement à pression
constante (P3 = P2) dans
l'échangeur E,
3 4 détente dans le détendeur D jusqu'à la pression atmosphérique (P4 = P5 = P6 = P1 = 1 bar).
L'azote liquide est extrait du séparateur S; la vapeur saturée sèche d'azote (état 6) est utilisée pour refroidir
l'azote dans l'échangeur E; on admettra que cette vapeur d'azote est ramenée à l'état 1 à la sortie de
l'échangeur E.