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LE PREMIER PRINCIPE
• « Les phénomènes naturels, qu’ils soient
mécaniques, chimiques ou vitaux,
consistent presque entièrement en une
conversion permanente, l’une dans l’autre,
d’attraction à travers l’espace, de force
vive et de
• chaleur. » James Joule (1847)
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I - LE PREMIER PRINCIPE ET L’ÉNERGIE
INTERNE
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Le premier principe de la thermodynamique s’annonce comme suit :
Traduction mathématique :
(W + Q)échangé = 0 sur un cycle
PREMIER PRINCIPE ET
TRANSFORMATION OUVERTE
(W1+Q1)échangé (W2+Q2)échangé
(W3+Q3)échangé
1
2
Cycle 1-3 :
(W1+Q1) + (W3+Q3) = 0
Cycle 2-3 : 3
(W2+Q2) + (W3+Q3) = 0
Conséquence : (W1+Q1) = (W2+Q2)
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CONSÉQUENCE DU PREMIER PRINCIPE
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LA NOTION D’ÉNERGIE INTERNE
h
Système homogène. Masse
z ET
m. Altitude z.
Se déplace à la vitesse
0
ET = (1/2)m2 + mgz + U
Énergie Énergie
+ Énergie + Énergie
totale = cinétique potentielle interne
Fonctions d’état
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Elle réside dans l’énergie :
- de translation, de rotation, de vibration des molécules du
système,
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EXPRESSION GÉNÉRALE DU PREMIER
PRINCIPE POUR UN SYSTÈME FERMÉ
Énergie cinétique Travail mécanique
(variation nulle si échangé (pressions ou
= 0 ou = Cte) forces (pesanteur exclue))
Énergie
interne [ U + EP + EC ] = WP + WU + Q
dU = Qr + Wr = n cV dT + ( l- P) dV
Par identification :
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APPLICATION AU GAZ PARFAIT
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1 – L’EXPÉRIENCE DE JOULE ET LA LOI DE
JOULE
Isolant thermique
G. P. à T Vide Système défini
le gaz parfait
On enlève la cloison centrale
G. P. à T Q = 0 (adiabatique)
WP = 0 car Pe= 0
U = 0 U = f(T) car T = Cte
Ce postulat est connu sous le nom de loi de Joule et est posé comme vrai pour tout
gaz parfait. On peut le résumer ainsi : La température d’un gaz parfait ne varie
qu’avec son énergie interne. 14
NOUVELLE DÉFINITION D’UN GAZ
PARFAIT
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CONSÉQUENCES POUR LE GAZ PARFAIT
Si U = f (T) : et
Donc :
Dans de très nombreux cas, les termes u et pv varient de la même façon avec l’état
du fluide 1. Pour simplifier leur utilisation dans les calculs, ils sont souvent
regroupés en un seul terme. Nous nommons la somme des termes u et pv l’enthalpie,
et lui attribuons le symbole h :
Parce que nous venons de lier l’énergie interne u à la température et que le produit
pv dépend lui aussi de la température, nous pouvons désormais facilement exprimer
l’enthalpie h d’un gaz parfait en fonction de la température uniquement. En effet,
nous avons
h = u+pv
h = u + pv = cvT + RT = (cv + R)T
h = cp T
Pour tout gaz parfait, quelle que soit l’évolution (réversible ou non),
où h est l’enthalpie spécifique (J/kg) ;
T est la température (K) ;
et cp est la capacité calorifique massique à pression constante (J/kgK).
GAZ PARFAIT ET TRANSFORMATION
OUVERTE
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Transformation adiabatique réversible de n moles
d’un gaz parfait
Cas où
1 principe : dU = Qr + Wr
er
ΔEP = ΔEC = 0
Adiabatique : Qr = 0
Réversibilité : Wr = - P dV = - (n R T / V) dV
En. interne : dU = n cV dT (gaz parfait)
Donc : cV dT = - (R T / V) dV
Soit :
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cas particulier où Cp est constant
Relation de Mayer : cP - cV = R
(dT/T) = (dP/P) + (dV/V)
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LA TRANSFORMATION POLYTROPIQUE «
RÉVERSIBLE »
21
P État final 2
Transformation réelle
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CARACTÉRISTIQUES DE LA
POLYTROPIQUE (GAZ PARFAIT)
•U (gaz parfait) : dU = n cV dT
•Travail réversible : Wr = - P dV = - (n R T / V) dV
•PV = nRT : diff. (dT/T) = (dP/P) + (dV/V)
•Relation de Mayer : cP – cV = R
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D’où :
N’a d’intérêt
Coefficient (cp ck)
k (cv ck) que si k
polytropique
est constant
PVk = Cte (avec cP, cV constants)
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UNIVERSALITÉ DU MODÈLE
POLYTROPIQUE
Isotherme 1
Isochore cV
Isobare cP 0
Adiabatique 0 = c P / cV
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TRAVAIL RÉVERSIBLE (FORCES DE PRESSION)
WP 1 PEXTdV
PEXT P
1
WP
k 1
P
2 V2 P1
V1
R
c V ck
k
1
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Transformation isotherme réversible finie
Dans une transformation isotherme, sur un graphique p(V), la courbe à
température constante T est une hyperbole. Dans le cas d’une
transformation finie, nous décrivons l’arc d’hyperbole compris entre
les points A1 et A2 . On passe du point A1 (p1,V1 ,T) au point
A2(p2,V2 ,T). On a :
Le travail W ne dépend que des états initial et final. Il représente
graphiquement l’aire hachurée sous la courbe
Pour une compréhension isotherme : W>0
Pour une détente isotherme : W<0
La température étant restée constante, l’énergie interne n’a pas varié :
ΔU=W+Q=0
Donc : W=−Q
Dans une transformation isotherme réversible finie, travail et chaleur
sont égaux et de signe opposés. Le travail fourni par la compression
est perdu en chaleur.
Application :
Pour l’air, on mesure cp(air) = 1005 J/kg K, cv(air) = 718 J/kg K, Rair = 287 J/kg K. Une
masse de 2,5 kg d’air dans un réservoir est à pression de 2 bar et température de 800 °C. On
souhaite lui fournir 100 kJ de chaleur sans modifier sa température. Quel doit être le transfert
de travail ? Quels seront le volume et la pression au final ?
Transformation isochore. V = Cte, P et T varient
Pour l’air, on mesure cp(air) = 1005 J/kg K, cv(air) = 718 J/kg K, Rair = 287 J/kg K.
Dans un cylindre de moteur à essence, de l’air se trouve à pression de 17 bar avec une masse
volumique de 9;4 kg/m3. La combustion du carburant (si rapide que le volume n’a pas le
temps de varier) se traduit par l’apport de 1450 kJ/kg de chaleur. Quelles valeurs atteignent la
température et la pression ?
Transformation isobare. P = Cte, V et T varient
Pour l’air, on mesure cp(air) = 1005 J/kg K, cv(air) = 718 J/kg K, Rair = 287 J/kg K. Combien
faut-il d’énergie pour chauffer l’air dans un appartement de 30 m2 depuis 10 °C jusqu’à 20
°C ?
Le réchauffement se fera à pression constante, qui vaut 1 bar et une hauteur de plafond de
2,5m.
92.29*1005*(20-10) = 927514,5 J
Transformation adiabatique réversible (dQ= 0)
Soit un gaz supposé parfait qui subit une transformation adiabatique (isentropique)
c'est-à-dire sans changement de quantité de chaleur.
Pour l’air, on mesure cp(air) = 1005 J/kg K, cv(air) = 718 J/kg K, Rair = 287 J/kg K, et γair =
1,4. Un réservoir d’air comprimé de 50 L contient de l’air à 40 bar et 50 °C. L’atmosphère
ambiante est à 1 bar. Quelle est la quantité maximale de travail que l’on peut extraire de l’air
comprimé sans lui fournir de chaleur ?
Application 1 :
Un mélange (air-essence) subit une transformation de l’état (1) à l’état (2) suivant
trois chemins différents (a, b et c) avec :
La 1ére transformation est isochore puis isobare (chemin a), la 2éme est isobare puis
isochore (chemin b) et la 3éme est telle que PV=cste (chemin c).
Etat (1) : P1 = 1 bar ; V1= 3 l
Etat (2) : P1 = 3 bar ; V1= 1 l
1) Représenter les trois transformations en coordonnées de Clapeyron.
2) Calculer ΔU entre l’état (1) et l’état (2).
3) Calculer le travail dans les trois cas et déduisez les chaleurs échangées?
Application 2 :
Un piston parfaitement calorifugé contient un gaz parfait à la température T0=20°C,
P0=1 bar et V0=10l. On augmente progressivement la pression jusqu'à atteindre le
volume V1=V0/10.
Calculer V1, T1, P1 et les énergies échangées au cours de cette transformation.
Application 3 :
On comprime d’une façon isotherme 1m3 d’air de 1 à 200atm . On suppose que
l’air se comporte comme un gaz parfait. Calculer le travail de compression, et la
quantité de chaleur cédé par le gaz au milieu extérieur, ainsi que le volume final.
Remarque :
D’après cet exercice, on prouve qu’effectivement la variation de l’énergie interne est une
fonction d’état qui ne dépend que de l’état initial et l’état final, par contre le travail et la
quantité de chaleur ne sont pas des fonctions d’état qui dépend réellement du chemin suivi.
Solution 2:
Parfaitement calorifugé=adiabatique réversible