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L’ensemble des nombres irrationnels est donc aussi dense dans l’ensemble
des nombres réels.
Démonstration p p
D’après 8)pil existe un nombre rationnel r tel que a 2<r <b 2.
En ajoutant
p 2 à tous
p les membres de cette double inégalité on obtient: a <
r + 2 < b. a + 2 est le nombre irrationnel recherché.
10) Pour tout nombre réel x il existe un nombre entier unique k tel que
k 1 x<k
Démonstration
Il su¢ t de prendre h = 1, dans le principe d’Archimède.
Un tel nombre k 1 est appelé partie entière de x. On la note par [x]. Le
nombre x [x] est appelé partie fractionnaire de x. On la note par fxg.
Interprétation géométrique
On considère une droite D. On cherche une relation f qui à chaque point x
de D associe un nombre réel f (x). Le nombre f (x) est appelé coordonnée du
point x. Le point de coordonnée f (x) est aussi appelé f (x). La relation f se
dé…nit en choisissant un point de coordonnée 0 et un point coordonnée 1. Le
point 0 est appelé origine et le segment d’extrémités 0 et 1 est appelé segment
unitaire. Le sens dé…ni par le vecteur d’origine 0 et d’extrémité 1 est appelé
sens positif de la droite D. Le point 1 est à droite de 0 et le point 0 est à gauche
de 1.
En translatant le point 1 vers la droite d’une longueur égale à celle du seg-
ment unitaire on obtient le point 2, à partir duquel on obtient le point 3 ainsi
de suite on obtient les points de coordonnées, des entiers positifs. De même on
obtient les points de coordonnées, des entiers négatifs. Ce qui donne la représen-
tation géométrique de l’ensemble Z. Concernant les nombres rationnels on sait
que tout nombre rationnel peut sous la forme n + pq ou n + pq avec n; p et q
des nombres entiers positifs tels que p < q. Pour représenter géométriquement
un nombre de la forme n + pq il su¢ t de compter n segments unitaires à partir
de l’origine vers la droite et de diviser le segment suivant en q parties égales
pour en prendre p. De même pour les nombres rationnels négatifs. En…n con-
cernant la représentation géométrique des nombres irratonnels, on peut montrer
uniquement son existence, mais pas la construire concrétement.
Introduisons des écritures symboliques de certains ensembles de R :
]a; b[ := fx 2 R=a < x < bg- intervalle ouvert ab
[a; b] := fx 2 R=a x bg- segment ou intervalle fermé ab
]a; b] := fx 2 R=a < x bg- intervalle semi-ouvert ab contenant l’extrémité
b
[a; b[:= fx 2 R=a x < bg- intervalle semi-ouvert ab contenant l’extrémité
a
Le nombre b a est appelé longueur de l’intervalle ou du segment ab
Les ensembles
]a; +1[ := fx 2 R=a < xg
[a; +1[ : a = fx 2 R=a xg
] 1; b[ := fx 2 R=x < bg
2
] 1; b] := fx 2 R=x bg
] 1; +1[ := R
sont dits intervalles non bornés.
Si un ensemble A n’est pas borné supérieurement, alors on écrit sup A =
+1, et s’il n’est pas borné inférieurement on écrit inf A = 1.
Un intervalle ouvert qui contient un point x 2 R est appelé voisinage de ce
point. En particulier pour > 0 l’intervalle ]x ; x + [ est un voisinage de x,
il est appelé -voisinage de x. Sa longueur est égale à 2 .
Valeur absolue
On appelle valeur absolue de x le nombbre jxj dé…ni par
8
< x si x > 0
jxj = 0 si x=0
:
x si x<0