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1. Soit p un nombre premier. Montrer que le polynôme X 2 − p où X est l’indéterminé n’admet
pas de racine rationnelle.
Réponse: Supposons par l’absurde que le polynôme admet une racine rationnelle r = ab où a
2
et b sont des entiers premiers entre eux. Ainsi, p = ab2 , i.e, a2 = pb2 . Donc, p divise a2 . Comme
p est premier, on a p divise a. Ainsi, il existe un entier k tel que a = pk. Alors: b2 = pk 2 ,
i.e, p divise aussi b. Comme p divise a et b, alors p divise pgcd(a, b). Or, par hypothèse,
pgcd(a, b) = 1. D’où p divise 1 : C’est qui est absurde car p est un nombre premier et un
nombre premier est supérieur ou égal à 2.
2. L’ensemble NN des suites à valeurs entiers positifs est-il dénombrable? Justifier votre réponse.
f : NN → ]0, 1[
(an )n∈N 7→ 0.a0 a1 a2 · · · an · · · .
Soit x ∈ ]0, 1[ . Considérons un écriture décimale 0.x1 x2 · · · de x. Soit (an )n∈N une suite
tels pour tout n ∈ N, on a an = xn+1 . Comme tout les xn sont des entiers compris entre
0 et 9, la suite (an ) ainsi définit est une suites à valeurs dans N, i.e, (an ) ∈ NN . Et, on a:
f ((an )n∈N ) = x. D’où, l’application f est surjective. Comme f est surjective, il existe un sous
ensemble de NN qui est équipotent à ]0, 1[ . Or, on sait que ]0, 1[ n’est pas dénombrable. D’où,
NN n’est pas dénombrable.
Attention: L’application f n’est pas injective.
3. Soient a et b deux nombres réels tels que a < b. Montrer que les intervalles [a, b[ et ]a, b[ sont
équipotents.
1
Réponse:
1 0 0 1 2 3
A = −2 1 0 0 2 3 .
1 2 1 0 0 3
5. Notons par CN0 l’ensemble des suites à valeurs réels qui tendent vers 0. Considérons la relation
binaire R sur CN0 définie par:
2
t 1
En posant x = t, on a: X ∈ N si seulement↔ X = 0 = t 0 où t ∈ R. D’où, N
−t −1
1
est engendré par le vecteur v1 = 0 . Bien sur, tout multiple de v1 est un générateur
−1
de N. D’où, N =< v1 > .
1 1 1
On a: AT = 0 2 −1 . Or, C est par définition l’espace colonne de AT . Posons
1 1 1
1 1
v2 = 0 et v3 = 2 . On montre que v2 et v3 sont linéairement indépendants sur R.
1 1
1
On remarque que −1 = 3v2 − 2v3 . D’où C =< v2 , v3 > . Bien sur, n’importe quelle
1
combinaison de deux vecteurs parmi les trois vecteurs colonnes de AT est un système de
générateur de C.
3. Pour chacun des sous-espaces N et C, trouver une équation dans le repère orthonormé (usuel)
de R3 et déterminer sa nature (Un point, une droite, un plan ou l’espace R3 tout entier).
Le sous espace
N est une droite passant par l’origine et le point (1, 0, −1). D’où l’équation
x = t
(
x+z =0
de N est: y = 0 où t ∈ R. Une réponse alternative est aussi: N : .
y=0
z = −t
N ⊕ C = R3 .
3
Réponse: (2 pts). Soient X ∈ N et Y ∈ C. D’après la deuxième question, on a: X = av1 et
Y = bv2 + cv3 où a, b et c sont des nombres réels. Ainsi:
X T Y = abv1 T v2 + acv1 T v3 .