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1. Énoncer la propriété d’Archimède dans l’ensemble R des nombres réels. (0.5 point)
√
2. Montrer que le nombre 2 n’est pas rationnel. (0.5 point)
4. Montrer que toute suite croissante et majorée de nombres réels est convergente. (1
point)
7. Donner la caractérisation de la densité d’une partie de R par les suites. (0.5 point)
Correction
Méthodologie
1. Soient (un ) et (vn ) deux suites réelles qui convergent respectivement vers ` et `0 . On
suppose que ` < `0 . Montrer qu’il existe un entier n0 tel que un ≤ vn , pour tout n ≥ n0 .
(0.5 point)
1 1 1
w0 = 1, w1 = et wn+2 = wn+1 + wn , ∀n ∈ N.
2 2 2
(a) Donner l’expression de wn en fonction n. (01 point)
(b) La suite (wn ) est-elle convergente ? Le cas échéant, déterminer sa limite. (0.5
point)
Correction
2
1. Pour tout entier n, posons wn = vn −un . Alors la suite (wn ) converge vers l0 −l. Comme
par hypothèse l0 − l > 0, en utilisant la définition de la convergence d’une suite, on a :
pour = l0 − l, il existe un entier naturel n0 tel que ∀n > n0 , |wn − (l0 − l)|< (l0 − l).
On a alors, ∀n > n0 , 0 ≤ vn − un < 2(l0 − l). D’où le résultat.
1 1
2. Soit r2 = r + , l’équation caractéristique associée à la suite récurrente. Comme son
2 2
9
discriminant ∆ = > 0, il existe alors deux réels, λ1 et λ2 tel que wn = λ1 r1n + λ2 r2n
4
1
où r1 = − et r2 = 1 sont les solutions de l’équation caractéristique. En utilisant le
2
1
fait que w0 = 1 et w1 = , on a :
2
n
1 1 2
wn = − + .
3 2 3
1 n
3. La suite de terme général − est une suite géométrique de raison q avec |q|< 1,
2
2
donc elle converge vers 0. Par conséquent, la suite (wn ) converge et lim wn = .
n→+∞ 3
n 3(n + 2)
un+1 = un + .
2(n + 1) 2(n + 1)
Correction
1 9
1. D’après la formule de récurrence on a : u2 = u1 + = 2.
4 4
2. Considérons la propriété Pn : ∀n > 1, un 6 3. Montrons par récurrence que la propriété
est vraie.
4. La suite (un ) est croissante et majorée, donc elle converge vers sa borne supérieure.
2. En déduire que pour tout réel x et tout entier n, E(x + n) = E(x) + n. (0.5 point)
3. On pose f (x) = E(x) + (x − E(x))2 , pour tout x ∈ R. Montrer que pour tout x ∈ R,
f (x + 1) = f (x) + 1. (0.75 point)
Correction
Rappel
2. Soit x un nombre réel fixé. Alors pour tout entier n > 0, E(x) 6 x < E(x) + 1 ⇒
E(x) + n 6 x + n < E(x) + n + 1, et puisque E(x) + n ∈ Z, par unicité de la partie
entière, on a : E(x + n) = E(x) + n.
D’où le résultat.
4
Correction
Rappel
1 1
1. Comme x > 1 et y > 1, alors on a , 0 < + < 2. L’ensemble A est donc borné.
x y
2. Soit n ∈ N∗ .
1 1 2
Alors an = + = est une suite d’éléments de A qui converge vers 0. Donc, pour
n n n
tout > 0, il existe un entier naturel n0 tel que ∀n > max(1, n0 ), 0 < an < . Ainsi,
d’après le théorème de la caractérisation de la borne inférieure, inf(A) = 0.
1 1 2
De même, bn = 1+ 1 = 1 est une suite d’éléments de A qui converge vers
1+ 1+ 1+
n n n
2. Donc pour tout > 0, il existe un entier naturel n0 tel que ∀n > n0 , 2 − < bn < 2.
Ainsi, le théorème de la caractérisation de la borne supérieure affirme que sup(A) = 2.
Correction
Soit x ∈ R, fixé.
5
Correction
Rappel
d) • Méthode 1 :
Supposons u0 ∈ [0, 1] et considérons la propriété p(n) : ∀n > 1, un ∈ [ 34 , 1].
– Par définition, u1 = u20 − u0 + 1 = u0 (u0 − 1) + 1, donc u1 − 1 = u0 (u0 − 1), et
2
comme 0 6 u0 6 1, u1 −1 6 0. D’où u1 6 1. De même, u1 − 34 = u0 − 21 > 0,
donc u1 > 34 . La propriété est vraie à l’ordre 1.
– Supposons la propriété est vraie jusqu’à l’ordre n :
La fonction f (x) = x2 − x + 1 est dérivable sur R, et f 0 (x) = 2x − 1. Pour
tout 34 6 x 6 1, la fonction f est alors strictement croissante. Ainsi,
3 3
6 un 6 1 ⇒ f 6 f (un ) 6 f (1),
4 4
et puisque f (1) = 1 et f 43 = 16 29
> 43 , la propriété est donc vraie au rang
n + 1. Par récurrence, si u0 ∈ [0, 1] alors pour tout entier n > 1, un ∈ [ 34 , 1].
• Méthode 2 :
La fonction f (x) = x2 −x+1 est dérivable sur R de fonction dérivée f 0 (x) = 2x−1.
1
Il est clair que f 0 s’annule au point x = et sa table de variation est donnée par :
2
1
x −∞ 0 1 +∞
2
f 0 (x) − 0 +
+∞ +∞
f (x)
3
4
Puisque f (0) = 1 et f (1) = 1, on a, pour tout x ∈ [0, 1], f (x) ∈ [ 34 , 1]. Ainsi,
si u0 ∈ [0, 1] alors u1 ∈ [ 34 , 1]. De plus, comme la fonction f est croissante sur
l’intervalle [ 34 , 1] et qu’on a f ( 43 ) ≥ 34 (voir question a)) et f (1) = 1, on en déduit
alors que ∀n ≥ 1, un ∈ [ 34 , 1].
e) La suite (un ) est croissante et majorée, donc elle est convergente sur R. D’après la
question c), sa limite ` = 1.
f) Supposons que u0 > 1. Alors comme la fonction f est strictement croissante pour tout
x > 1, et que f (1) = 1, on peut en déduire que pour tout n > 0, un > 1. De plus
comme la suite (un ) est croissante, alors elle converge vers sa borne supérieure, dans
R. On a deux cas possibles : soit sup(un ) = ` ∈ R ou sup(un ) = +∞. Dans le cas où
n n
sup(un ) = `, alors d’après la question c), ` = 1. Ainsi, 1 est la borne supérieure de la
n
suite (un ) : ce qui est absurde car un > 1. Donc le seul cas possible est sup(un ) = +∞.
n
Par conséquent, lim un = +∞.
n→∞