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CPGE REDA SLAOUI AGADIR- Année scolaire: 2023-2024

Filière: 1ère année TSI


Matière: Mathématiques- Professeur: EDDIB EL MEHDI

TD5: Nombres reéls - Suites reélles et complexes.

1-Nombres réels

Exercice 1

1. Montrer que 6 est un nombre irrationnel.
2. Montrer qu’ un entier naturel q tel √ que q 2 soit un multiple de 3 est
aussi un multiple de 3. En déduire que 3 est irrationnel.√ √
3. Soient a, b et c trois entiers relatifs tels que a + b 2 + c 3 = 0.
Montrer que a = b = c = 0.

Exercice 2

1. Montrer que si x ∈ Q et y ∈/ Q, alors que x + y ∈


/ Q.
2. Montrer que si x ∈ Q\{0} et y ∈ / Q, alors que xy ∈
/ Q.
3. La somme de deux nombres irrationnels est-il toujours un nombre
irrationnel?
Même question pour le produit.

Exercice 3

Déterminer (s’ils existent) : les majorants, les minorants, la borne supérieure,


la borne inférieure, le plus grand élément, le plus petit élément des en-
sembles suivants :
A = [0, 1] ∩ Q B =]0, 1 ∩Q C = (−1)n + n12 /n ∈ N∗
 

1
Exercice 4

Soient A et B deux parties bornées de R. On note


A + B = {a + b/a ∈ A, b ∈ B}
1. Montrer que sup A + sup B est un majorant de A + B.
2. Montrer que sup(A + B) = sup A + sup B.

Exercice 5

Soient A et B deux parties bornées de R. Répondre en justifiant par Vrai


ou faux
1. A ⊂ B ⇒ sup A ≤ sup B.
2. A ⊂ B ⇒ inf A ≤ inf B.
3. sup(−A) = − inf A.
4. sup A + inf B ≤ sup(A + B).

Exercice 6

Soient a et b deux nombres réels donnés. Démontrer les équivalences :


1. a ≤ b ⇔ (∀ε > 0, a ≤ b + ε)
2. a = 0 ⇔ (∀ε > 0, |a| ≤ ε).

Exercice 7

Soit n ∈ N. √ n √
∗ ∗
1. Montrer qu’il existe (an, bn) ∈ N × N tel que (2 + 3) = an + bn 3
et 3b2n = a2n − 1. √ n
2. Montrer que la partie entière de (2 + 3) est un entier impair.

Exercice 8

1. Montrer que pour tout entier n ≥ 1 on a l’encadrement :

2
√ √ 1 √ √
2( n + 1 − n) < √ < 2( n − n − 1)
n
Pp
2. En déduire un encadrement de la somme n=1 √1n pour tout p ∈ N∗
3. Quelle est la partie entière de 1 + √12 + √13 + . . . . + √10000
1
?

Exercice 9

Montrer que
i) ∀x, y ∈ R, (x ≤ y ⇒ E(x) ≤ E(y)).
ii) ∀x ∈ R − Z, E(−x) = −E(x) − 1.
iii) ∀x ∈ R, ∀a ∈ Z, E(x + a) = E(x) + a.

Exercice 10

Soit n ∈ N∗, x ∈R. 


Montrer que : E E(nx)
n = E(x).

Exercice 11

1. Montrer que : ∀x ∈ R,
E(x) + E(−x) = −1 si x ∈
/ Z et E(x) + E(−x) = 0 si x ∈ Z.
2. En déduire que si p et q sont deux entiers naturels premier entre eux
alors :
q−1  
X kp (p − 1)(q − 1)
E =
q 2
k=1

3
2-Suites numériques

Exercice 1

Soient (un) et (vn) deux suites convergentes. Etudier la convergence de


la suite (wn) définie par wn = max (un, vn).

Exercice 2

Montrer qu’une suite d’entiers relatifs (un) converge si et seulement si elle


est stationnaire.

Exercice 3

Soit (un) une suite de réels non nuls vérifiant limn→+∞ uun+1
n
= 0. Déterminer
la limite de (un).

Exercice 4

Soit (un) une suite qui tend vers l ∈ R ou l = ±∞.


1. Montrer que si l = ±∞, alors (E (un)) tend vers l .
On suppose dans la suite que l ∈ R.
2. Montrer que si l ∈
/ Z, alors (E (un)) converge vers E(l).
3. On suppose que l ∈ Z.
a) On suppose qu’il existe n0 ∈ N tel que n ≥ n0 ⇒ un ≥ l, montrer
que (E (un)) converge vers l.
b) On suppose qu’il existe n1 ∈ N tel que n ≥ n1 ⇒ un < l, montrer
que (E (un)) converge vers l − 1.
c) On suppose que a) et b) ne sont pas réalisées, c’est à dire que pour
tout N ∈ N, il existe n0 ≥ N et n1 ≥ N tel que un0 < l et un0 ≥ l,
montrer que la suite (E (un)) est divergente.

4
Exercice 5: Moyenne de Cesaro

Soient (un) une suite réelle et (vn) la suite définie par : vn = u1+...+u
n
n

1. Montrer que si la suite (un) converge vers un réel l, la suite (vn)


converge et a pour limite l. A t’on la réciproque?
2. Montrer que si la suite (un) est bornée, la suite (vn) est bornée. A t’on
la réciproque?
3. Montrer que si la suite (un) est croissante alors la suite (vn) l’est aussi.

Exercice 6

Soit (un) une suite de réels strictement positifs. On suppose que:


un+1
lim =l
n→+∞ un

1. Montrer que si l < 1 alors limn→+∞ un = 0.


2. Montrer que si l > 1 alors limn→+∞ un = +∞
3. Montrer que si l = 1, On ne peut rien conclure.

Exercice 7

Déterminer
p si elle√ existent
√ les limites des √ suites suivantes:

a) un = n + n − n b) un = n, c) un = n n!n
n n
d) un = 33n−(−2)
+(−2)n
sin n
e) un = n+(−1) n+1 .

Exercice 8

Etudier laP
convergence des suites (u
√ n ) définies par :
n n n
i) un = k=1 k1 , ii) un = k=1 k, iii) un = k=1 n2+k 1
P P
2.

Exercice 9

Soit θ un réel de l’intervalle ]0, π2 [


Montrer que les suites (un) et (vn) définies par :

5
θ θ
un = 2n+1 sin v n = 2n+1
tan
2n 2n
sont adjacentes. Calculer leur limite.

Exercice 10: Moyenne arithmico-géometrique

Soit (a, b) ∈ (R∗+)2 tel que a > b, on pose:


an + bn p
a0 = a, b0 = b, an+1 = , bn+1 = anbn
2
1. Montrer que ces suites sont bien définies.
2. Montrer qu’elles sont adjacentes, on note par M (a, b) leur limite com-
mune s’appelle moyenne arithmico - géométrique de a et b.
3. Calculer M (a, a) et M (a, 0).
4. Montrer que M (λa, λb) = λM (a, b) pour λ ∈ R+.

Exercice 11

Soit (un) une suite telle que (u2n) , (u2n+1) , (u3n) convergent.
Montrer que (u2n) et (u2n+1) convergent vers la même limite.
En déduire que (un) converge.

Exercice 12

Justifier que la suite (un) définie par un = sin n diverge.

Exercice 13

Soit (un) une suite de réels décroissante et de limite nulle.


Pour tout n ∈ N, on pose:
n
X
Sn = (−1)k uk
k=0

6
.
Montrer que les suites extraites (S2n) et (S2n+1) sont adjacentes et en
déduire que (Sn) converge.

Exercice 14
Pn Pn
Soient un = k=0 k!1 et vn = k=0 k!1 + n×n! 1
.
1. Montrer que les suites (un) et (vn) sont strictement monotones et
adjacentes.
On admet que leur limite commune est e. On désire montrer que e ∈ / Q.
p
Pour cela on raisonne par l’absurde en supposant e = q avec p ∈ Z; q ∈ N.
2. Montrer que uq < e < vq et en déduire une contradiction.

Exercice 15
Pn
Soit Hn = k=1 k1
1. En utilisant une intégrale, montrer que pour tout n > 0:
1 1
≤ ln(n + 1) − ln(n) ≤
n+1 n
.
2. En déduire que:
ln(n + 1) ≤ Hn ≤ ln(n) + 1
.
3. Déterminer la limite de (Hn).
4. Montrer que la suite (un) définie par un = Hn − ln(n) est décroissante.
5 . En déduire que la suite (un) est convergente.

Exercice 16

Soit q un entier au moins égal à 2. Pour tout n ∈ N, on pose un = cos 2nπ


q .
1. Montrer que un+q = un pour tout n ∈ N.
2. Calculer unq et unq+1. En déduire que la suite (un) n’a pas de limite.

7
Exercice 17

Soit a > 0. On définit la suite (un) par u0 > 0 et par la relation


 
1 a
un+1 = un +
2 un

On se propose de montrer que (un) tend vers a.
2
2 (u2n−a)
1. Montrer que un+1 − a = 4u2 .
n √
2. Montrer que si n ≥ 1 alors un ≥ a puis que la suite (un) est
décroissante. √
3. En déduire que la suite (un) converge vers √ a. √
2
4. En utilisant la relation u
√ n+1 − a = (u n − √a) (un + a) donner une
majoration de un+1 − √a en fonction de un − a.
5. Supposons que u1 − a ≤ k, montrer que pour n ≥ 1 :
2n−1
√ √

k
un − a ≤ 2 a √
2 a

6. Application : Calculer 10 avec une précision de 8 chiffres après la
virgule, en prenant u0 = 3.

Exercice 18

Soient a et b deux réels, a < b. On considère la fonction f : [a, b] → [a, b]


supposée continue et une suite récurrente (un) définie par :

u0 ∈ [a, b] et
un+1 = f (un) pour tout n ∈ N.
1. On suppose ici que f est croissante. Montrer que (un) est monotone
et en déduire sa convergence vers une solution de l’équation f (x) = x.
2. Application. Calculer la limite de la suite définie par :

u0 = 4 et
un+1 = 4u n +5
un +3 pour tout n ∈ N.

8
3. On suppose maintenant que f est décroissante. Montrer que les suites
(u2n) et (u2n+1) sont monotones et convergentes.
4. Application. Soit (un) la suite définie par:

u0 = 21 et


un+1 = (1 − un)2 pour tout n ∈ N.


Calculer les limites des suites (u2n) et (u2n+1).

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