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Étape 2 – On sélectionne les lignes attachées aux colonnes sélectionnées. Pour séparer des
îlots éventuellement rattachés entre eux par une machine, on ne prend dans un îlot que les
pièces qui ont au moins 50 % des machines déjà rattachées à celui-ci.
Ainsi, on intègre la pièce P7 (1 machine sur 2) et évidemment P5 (2 sur 2), mais pas la pièce
P3 (1 machine sur 3).
Étape 4 – On arrête lorsque la ligne (ou la colonne) ne comporte plus d’éléments. Dans le
tableau ci-après, on ne regroupe pas M4 car cette machine concerne 1 pièce de cet îlot pour
2 pièces hors îlot.
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Le premier regroupement est alors réalisé (M2, M3, M5)
La machine M4 doit être dédoublée si on veut rendre les îlots indépendants. Bien sûr, le
critère de choix pour ce dédoublement reste la charge de cette machine.
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B- Méthode King :
La méthode de King est plus rigoureuse que la méthode de Kuziack. Appliquons la
méthode de King sur le même exemple, vu précédemment.
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Étape 3 – On recommence le même processus sur les lignes.
On ordonne M5, M2, M3, M4, M6, M1, M7, ce qui donne le tableau suivant :
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On arrête le processus lorsqu’il n’y a plus d’inversion à faire. On retrouve ici le même
regroupement que celui donné par la méthode de Kuziack. Cependant, les regroupements
occasionnés par les deux méthodes ne sont pas toujours identiques.
Définitions et abréviations :
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Comment implanter une zone de réception ou d’expédition
ÉTAPES MOYENS
3. Sélectionner les produits les plus Méthode ABC avec comme critère les
représentatifs. indices de trafic total.
Remarque : il faut que sur l’ensemble
des produits retenus, tous les postes
soient utilisés.
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Application
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Le tableau représente pour chaque produit étudié les postes de travail à implanter, les
indices de trafic (par chaînon et total).
Cette phase est rendue nécessaire quand le nombre de produits à étudier est important (voir
Méthode ABC). Par contre, dans le cas présent, la procédure est inutile car le nombre de
produits est peu important.
Il s’agit de créer une matrice à double entrée. C’est un tableau qui comporte :
- On totalise dans chaque case les It. (ici : à l’intersection de la ligne 3 et de la colonne 5 : 40
+ 35 = 75).
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- Dans la partie supérieure des cases grisées on calcule le nombre total de liaisons entre le
poste concerné et les autres postes. (ici : pour la case grisée du poste 3 : nous avons des
liaisons 2 → 3 et 4 → 3 sur la colonne et des liaisons 3 → 5 sur la ligne, ce qui fait 3 liaisons).
- Dans la partie inférieure des cases grisées on indique le trafic total du poste concerné en
entrée et en sortie (ici : toujours pour le poste 3 : nous avons un trafic de 40 en provenance
du poste 2, de 35 en provenance du poste 4 sur la colonne et de 75 vers le poste 5 sur la
ligne ci qui fait 40 + 35 + 75 = 150).
En fonction des résultats obtenus, on classe les postes de travail suivant les clés ci-dessous :
- Positionnez autour les différents postes qui sont en relation avec celui-ci, et représentez les
liaisons par des flèches.
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Remarques :
1. Un poste ne peut être représenté qu’une seule fois ; il faut éviter au maximum les
croisements entre les flèches.
2. Différents types de flèches pourront être utilisés pour symboliser l’importance des indices
de trafic.
Étape 1 – On établit le tableau des antériorités. Pour établir ce tableau, on place dans
chaque colonne l’ensemble des machines qui interviennent dans une gamme avant la
machine considérée.
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Étape 3 – La machine M5 n’a plus d’antériorité. On raye M5 et on place cette machine après
M1, M3.
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Lorsqu’il y a une boucle dans le tableau, par exemple
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Le tableau est alors classé dans l’ordre croissant des rangs moyens. On note sur ce tableau
les points de rebroussement par une flèche (ordre des machines ne respectant pas l’ordre
des opérations d’une gamme).
Les points de rebroussement sont éliminés d’une manière empirique lorsque cela est possible par
inversion des machines. Quand ce n’est pas possible (comme dans notre exemple), on peut
éventuellement les supprimer en multipliant les machines si les ressources existent, ou procéder à
l’implantation en parallèle.
Dans le cas de l’exemple simple que nous avons pris, la méthode des rangs moyens donne
immédiatement la bonne gamme fictive. La gamme fictive représente la suite des machines telle que
les gammes de fabrications des produits soient un sous-ensemble avec un minimum de points de
rebroussement.
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