TP TCM2014

UNIVERSITE DE KOLWEZI
FACULTE POLYTECHNIQUE
Exercices de Théorie et Construction

des Machines
Dr Ir KISEYA TSHIKALA Flory
Année Académique 2013-2014

Exercices de Théorie et Construction des machines
I. PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX

I.1 Frottement de glissement
1. Une tige qui glisse sur les glissières A et B (voir figure) distantes l’une de l’autre de L se
meut sous l’action d’une force F distante de L de la glissière A et faisant un angle α avec
l’horizontale. Le coefficient de frottement entre la tige et les glissières est f o = 0,2.
Déterminer le plus grand angle α pour lequel le mouvement de la tige sur les glissières est
possible.
α A B
l l
F
Fy
FfA FfB
Fx
NA NB
SOLUTION
Pour qu’il y ait mouvement, il faut que la force motrice F soit supérieure ou égale à la force de
frottement F f . Si F  F f le corps est sur le point d’entrer en mouvement.
A l’équilibre on a la composante verticale Fy qui s’équilibre avec les réactions tandis que sa
composante horizontale Fx tend à provoquer le mouvement. On peut donc établir les équations
d’équilibre suivant les deux axes :

 F x  0  Fx  FfA  FfB  0 (1)
F y  0  Fy  N A  N B  0 (2)
Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 2

Or :
F fA  f0 N A
F fB  f 0 N B
Fx  F cos 
Fy  F sin 
(2)  F sin   N A  N B  0
Et la somme des moments par rapport au point A est aussi égale à zéro à l’équilibre. Soit :

M A  0  Fy  l  N B  l  0  N B  Fy  F sin  (4)
(4) dans (2) : N A   N A  F sin   2 F sin 
Le signe (-) veux dire simplement qu’il faut inverser le sens de NA.
On a :
FfA  f 0 N A  2 f 0 F sin 
FfB  f 0 N B  f 0 F sin 
D’où la condition de mouvement devient :
F cos   2 f0 F sin   f 0 F sin 

F cos   3 f 0 F sin 
Et enfin on tire :
cot g  3 f 0
Il faudra donc avoir :
  arc cotg 3 f0
  592'
Pour α >59°2’, le mouvement est impossible.
2. Un arbre vertical B se mouvant sous l’action de la force verticale Q = 400 N s’appuie par
l’intermédiaire d’une crapaudine C montée sur l’arbre par un matelas fixe K support de la
crapaudine. La crapaudine est montée sur par sa queue conique dont l’angle au sommet est 2γ
= 30°, la vitesse de rotation de l’arbre est n = 300 tours/min. Le coefficient de frottement au
repos entre la crapaudine est l’arbre est f o = 0,2, le coefficient de frottement entre le matelas
et la crapaudine est f = 0,08. Les dimensions des surfaces de contact sont indiquées sur la

figure. Déterminer les pertes de puissance dues aux frottements et expliquer s’il est possible
que la rotation de l’arbre mette en rotation la crapaudine.
3. Un coin horizontal de masse 100 kg (g = 10 m/s²) se déplace entre deux glissières

horizontales. L’angle aigu du coin est 2γ = 60°. Le coefficient de frottement de glissement
entre le coin et les glissières est f = 0,2. Déterminer la valeur de la force motrice F dirigée
parallèlement aux glissières pendant le mouvement du coin pour les cas suivant :
a) Le coin se déplace avec une vitesse constante ;

b) Le coin se déplace avec accélération de 4,9 m/s².

SOLUTION
Si la vitesse est constante, on a comme condition de mouvement uniforme :
F  Ff
Or la force de frottement est égale :
f
Ff  Nf éq  N (Sur une face de glissement)
sin 
P
Avec N 
2sin 
Et la force de frottement sur une face vaudra :
Pf
Ff 
2sin 2 
Et pour les deux faces, on a :
Pf
Ff 
sin 2 
D’où la force motrice est égale à :
Pf 100  10  0, 2
F  Ff  2
  800 N
sin  14
Lorsque le mouvement est accéléré, la condition de mouvement est :
F  F f  ma
Et la force motrice est égale à :
F  ma  F f  100  4,9  800  1290 N
4. Les pièces A et B sont assemblées par boulon. Le diamètre du boulon est d = 20 mm , le

diamètre moyen du filet est égal à 18,4 mm, le pas du filet est p = 2,5 mm, l’angle au sommet
du filet est 2β = 60°, le boulon est serré à l’aide d’une clé avec la force Po = 20 N appliquée
au manche de la clé à la distance l = 250 mm de l’axe du boulon, le coefficient de frottement
sur toutes les surfaces de glissement est f = 0,2 et le coefficient de frottement au repos f0 =
0,25. La résultante générale de forces de frottement sur toute la surface de contact de l’écrou et de la
pièce A est supposée appliquée sur une circonférence de diamètre d = 30 mm. Déterminer avec quelle
force T dirigée perpendiculairement à l’axe du boulon on peut déplacer les pièces A et B l’une par
rapport à l’autre. Quelle force faut-il appliquer sur la clé en un point distant de l = 250 mm de l’axe du
boulon pendant le démontage de l’assemblage ?

5. On considère une vis de transmission. Un couple de torsion Mt est appliqué à sa base, la charge sur
l’écrou est F. Grâce au système de guidage l’écrou n’a qu’un mouvement rectiligne lorsque la vis
tourne. On néglige le frottement dans le système de guidage de l’écrou et dans les roulements de la
butée.
a) Déterminer la charge F qui peut être soulevée lorsque le couple appliqué Mt = 40

Nm, le coefficient de frottement vis-écrou est f = 0,15. Les caractéristiques de filet
de la vis sont : de = 48 mm, p = 8 mm, L = 24 mm.
b) La charge F peut-elle descendre d’elle-même lorsque le moment de torsion est nul ?
c) Calculer la pression moyenne sur les filets de la vis et de l’écrou si, la longueur des
filets de l’écrou est Le = 50 mm.

6. On se propose de calculer un vérin semblable à celui que les déménageurs de maison

utilisent. Ce vérin est actionné manuellement au moyen d’un levier de 1.0 m de longueur. Il
doit soulever une charge de 90 kN (voir figure).
Vis : acier USN G10100 LC (laminé à chaud,  él  180 MPa , padm  15 MPa ,vitesse lente et
mouvement intermittent).
diamètre à la racine dr = 60 mm.
filet simple et carré de pas = 12 mm.
diamètre au collier dc = 75 mm.
Coefficients de frottement :
f (vis/écrou) = 0,15.
f(vis/collier) = 0,15.
Bâti (écrou) : fonte ASTM 40.
Déterminer :
a) si la vis est autobloquante ;

b) la force qu’il faut appliquer à l’extrémité du levier pour soulever la charge ;
c) le facteur de sécurité relatif à la vis obtenu par l’application du critère de von Mises
sur les contraintes induites calculées au diamètre à la racine proposé (charge statique) ;
d) le nombre de filets nécessaire dans le bâti pour satisfaire au critère de l’usure sur ces
filets.

SOLUTION
a) Pour avoir une vis autobloquante, il faut que :
 fd m  L
(Filet simple)
d m  d r  p / 2  0, 066 m ; L  p  0, 012 m
Ainsi, on a : 0, 031  0, 012
b) Le couple est donné par la relation :
 d  L   fd m  f c d c 
C  Cm  Cc  F  m   
 2   d m  fL  2 
 0, 066  0, 012   (0,15) (0, 066)  (0,15) (0, 075) 
C  90 000    
 2   (0, 066)  (0,15) (0, 012)  2 
C  1129 Nm
C
D’où P   1129 m
1,0
c) La zone la plus sollicitée sera entre le collier et l’écrou :
1) Compression
F 4F 4  90000 
A     31,8 MP
Ar  d r    0, 06 2
2
2) Torsion
C v 16Cm 16(623)
 m    14, 7 MPa
J  d r   (0, 06)3
3
En utilisant le critère de Von Mises, le facteur de sécurité est donné par la relation :
 él
FS 
  3 2
2
A
180
FS   4, 4
(31,8)2  3(14, 7) 2

d) Le critère de l’usure pour trouver le nombre de filets
F /n
 padm
 2
(d  di2 )
4
4F
n
 (d  di2 ) padm
2
4 (90000)
n  4,8
  (0, 072)  (0, 06) 2  (15 10 6 )
2
Le bâti devrait donc compter 5 filets.
7. Un système de serrage simple est constitué par deux coins guidés avec frottement, les
dimensions étant données sur la figure ci-dessous. La force motrice, appliquée
horizontalement sur le coin inférieur, vaut F = 5 kN. Le coefficient de frottement de
glissement pour toutes les surfaces en contact est µ = 0,14.
Déterminez :
a. la force normale produite sur la face bombée du second coin de serrage.
b. le rendement du mécanisme au serrage.
c. les conditions de libération du coin sollicité par la force motrice de sens opposé.
d. Le résultat du calcul dépend-il des hypothèses introduites dans la répartition de la pression
sur les surfaces glissantes ?
8. Un accouplement à trois dents présente une partie gauche fixée sur l'arbre moteur et une
partie droite pouvant coulisser sur l'arbre entraîné. La puissance à transmettre vaut 5 kW à la
fréquence de rotation de 5 t/s. Toutes les surfaces en glissement possèdent un coefficient de
frottement µ = 14 %. Les diverses dimensions géométriques sont données sur la figure ci
dessus. On désire libérer l'entraînement entre l'arbre moteur gauche et l'arbre entraîné de
droite en déplaçant la partie mobile coulissant sur l'arbre.
Déterminez :
a. la force axiale Fa à produire sur l'anneau de commande pour déplacer la partie mobile vers
la droite, toutes les faces des trois dents transmettant des forces normales égales.
b. la force axiale Fa à produire si la fabrication des pièces est telle que seule une seule face
transmet entièrement le couple.
c. la condition la plus défavorable de transmission du couple entre l'arbre, sa clavette à faces
parallèles et la denture de l'accouplement.
9. Un pivot ajouré en fonte grise, appelé crapaudine, est fixé à l'extrémité d'un arbre vertical.
Les dimensions de cette butée sont : diamètre extérieur 80 mm, diamètre intérieur 50 mm. La
charge axiale vaut Fa = 3 200 N et la fréquence de rotation est 4 t/s.
Calculez :
1. la pression moyenne sur la butée et la pression maximale en supposant une répartition de
pression hyperbolique.
2. le couple de frottement pour les deux hypothèses de répartition de pression, le coefficient
de frottement valant mu = 8 %.
3. le facteur d'échauffement maximal dans les deux cas, la puissance perdue et la quantité de
chaleur dégagée par heure.
Esquissez la conception d'une butée de ce type en introduisant un appui articulé sous la butée
afin de compenser les déformations des pièces et les défauts de perpendicularité des surfaces.
I.2 Frottement de roulement
10. Soit un chariot de poids G posé sur 4 rouleaux de poids Gr chacun. La force F s’applique
sur le chariot à une distance 2R par rapport au sol. Trouver :
a) La condition de roulement sans glissement sachant que le paramètre de résistance

au roulement entre les rouleaux et la surface du chariot est δ1et le paramètre de
résistance au roulement entre rouleaux et sol est δ2.
b) Quelle est la condition de roulement avec glissement ?
c) Que deviennent ces expressions si δ1 = δ 2.
SOLUTION
a) La condition de roulement sans glissement est :

G  G
F  2R  4 1  4  Gr    2
4  4
 G
G1  4  Gr    2
 4
F
2R
b) La condition de roulement avec glissement est :
 G
G1  4  Gr    2
 4
F
2R
G (1   2 )  4Gr 2
F
2R
c) Si 1   2  
 (2G  4Gr )
F
2R
 (2G  4Gr )
F
2R
11. On veut déplacer une masse de 100 kg en utilisant des rouleaux cylindriques de rayon 10
cm et de masse chacun 2 kg. On donne l’excentricité δ12 =0,2 cm (masse – rouleaux) et δ23 =
2 cm (rouleaux – sol).
a) Déterminer la force minimale pour déplacer cette charge sur les rouleaux.
b) On remplace le système à rouleau par un système à essieux ; on donne le

coefficient de frottement au glissement f = 0,05. Trouver la force minimale pour
déplace la masse.
12. Un transporteur porte une charge ; la masse du transporteur + la charge égale 100 kg.
1er cas 2 ème cas
Masse des rouleaux 20 kg 10 kg
Diamètre des rouleaux 60 cm 30 cm
δ rouleau-transporteur 0,5 cm 0,5 cm
δ rouleau-sol 0,02 cm 0,02 cm

Quelle est la puissance qu’il faut donner au rouleau moteur pour maintenir la vitesse à v = 0,9
m/s ?

II. ORGANES DE TRANSMISSION DE PUISSANCE
1. Un arbre transmet une puissance maximale de la poulie vers un accouplement, l’arbre

tourne 900trs/min. la poulie a un diamètre de 400mm, la courroie est en cuire dont les
brins sont horizontaux. Les caractéristiques de la courroie sont :
ρ = 970kgm-3
La contrainte admissible en traction est 2MPa
Largeur b=50mm
Épaisseur e=6mm
fc=0,3(entre courroie et poulie)
On demande de déterminer dans l’arbre et sur le palier A, le moment de torsion, le
moment fléchissant.
Le moment de flexion, c’est par rapport à l’appui A, on aura :
M f  (T  t ).OA
d
M t  (T  t ).
2
d
(T  t )r  (T  t )
2
T T
 adm   s : sec tion courroie
S b.e
 adm  2 MPa  2.106 Pa  2.106 Nm 2
T  b.e adm  50.10 3.6.103 2.106  600 N

T  ms v 2
2
 e fc
t  ms v
T  ms v 2 T  ms v 2
t  ms .v 2 
f c
 t  f c
 ms v 2
e e
d 2. N .d  Nd
v     18,84m / s
2 60.2 60
ms  ?
m m m
     S  mS   .b.e  978.6.103.50.103  0, 291kg
V S .L S
600  0, 291.(18,84) 2
t 0,3.
 0, 291.18,842  296,84 N
e
d 0, 4
Mt  (T  t )  (600  296,84).  60, 6 Nm
2 2
Mf  (T  t ).OA  (600  296,84).0, 25  224, 21Nm
2. Une courroie croisée doit transmettre une puissance de 7,5 kW à 1000 trs/min, vitesse de
rotation de la petite poulie ; celle-ci a un diamètre de 250 mm. Le rapport de vitesses de
rotation est 2 et l’entraxe 1,25 m. On désire utiliser à cet effet une courroie plate en cuir de
caractéristiques suivantes :
Epaisseur : 6 mm, σmax adm =1,7 MPa, ρ = 970 kg/m3, coefficient de frottement avec les
poulies : 0,3.
Déterminer :
a) la longueur de la courroie en m ;
b) la largeur de la courroie en mm.
3. Pour la figure ci-dessous on donne les nombres de dents des différentes roues :
ZA=12
Zc=15, ZB=20
ZD=35
ZE=12

ZF=38
La vis a un filet à droite de pas égal à 3 mm. On demande de trouver :
a) La vitesse de l’écrou
b) Le sens de rotation au moteur si l’écrou droit s’élever.
SOLUTION
La raison de ce train d’engrenages à axes fixes est :
nF Z A  ZC  Z E
i 
nA Z B  Z D  Z F
Z A  ZC  Z E
nF  nA 
ZB  ZD  ZF
1150 12 15 12
nF   93,38 trs / min
20  35  38
60
1 tour  sec  3mm
93,38
0, 003  93,38
vécrou   4, 7 103 m / s
60

4. n1=1150tr/min
ECD= EEF320 mm
ØA = 250 mm ; ØB = 375 mm ; ØI = 300 mm
Zc = 32
ZE = 40
ZH = 100
ZG = 1 filet à gauche
mC = mE = 5
On demande de trouver :
a) ZD et ZF
b) la vitesse de la charge en m/s
c) le sens de rotation du moteur pour que la charge descende
d) ZD et ZF si le moteur est remplacé par un moteur de 1750 trs/min (ECD identique).

SOLUTION
1
ECD  m  ZC  Z D 
2
2E
Z D  CD  ZC
m
Z C  96
2 EEF
ZF   ZE
m
Z F  88
nB  A

nA  B
n A   A 1150.0, 25
nB    766, 7 trs / min
B 0,375
nI Z C .Z E .Z G

nB Z D .Z F .Z H
766, 7.32.40.1
nI   1,16 tr / min
96.88.100
 I .nI 3,14.0, 3.1,16
vI    0, 018 m / s
60 60
Le sens de rotation est anti-horlogique.
Pour n = 1750 tr/min, on aura :
 nF ZC .Z E .Z G
 n  Z .Z .Z
B D F H

 E  m ZC  Z D
 CD 2
Z C  Z D  128
1750.0, 25
nB   1166, 66 tr / min
0,375
nI  1,16
Z D nB .Z E .Z G 1166, 66.40.1
 
Z C nI .Z F .Z H 1,16.88.100
Z D  105
Z C  23

5. Déterminer n12 (sens et grandeur) pour la figure ci-dessous.
6. a) Si 4 est fixe et si n5 = 200trs/min (sens horlogique), on demande nA (sens et grandeur)
b) Si 1 et 4 tournent dans le même sens à raison de n1 = 100 trs/min et n4 = 101 trs/min, on

demande de trouver la vitesse du châssis (sens et grandeur).
7. Pour le train d’engrenages ci-dessous, on demande de trouver n4 et Z4 et de tracer la fonction nA =

f(nB). Commenter ce graphique en ce qui concerne le sens de rotation de B par rapport à celui de A.

8. Trouver iC4 si 1 est fixe et iC1 si 4 est fixe.
9. Trouver la combinaison des vitesses (nI et nII) qui permet de faire tourner l’arbre III dans le même
sens à 300 trs/min. Même module pour toutes les roues.

10. Pour ce train différentiel, on demande de déterminer la vitesse et le sens de rotation de l’arbre II s i
l’arbre I tourne à 5tr/min.
11. AVANT-PROJET DE CALCUL D’UN REDUCTEUR DE VITESSE
Soit un moteur asynchrone de puissance 8 kW tournant à 1450 tours/min. Ce moteur est

destiné à entrainer une cisaille à 200 tours/min.
On demande de dimensionner le réducteur de vitesse à placer entre le moteur et la cisaille en
faisant l’hypothèse de rapport de réduction par étage constant.
Calculer les éléments de taillage des engrenages si la contrainte admissible est de 80 MPa.

SOLUTION
Le rapport de réduction étant constant, nous aurons :
N 6 200
i16    0,14
N1 1450
i16  k12  k34  k56 ; k12  k34  k56
k12  (i16 )1/ 3  0, 52
2 d1
k12    0,52 (*)
1 d 2
d  d2
O1O2  1  10cm (**)
2
d1  6,85cm
d 2  13,15cm
d1 8000.2
M t  T .r1  T . T   1541, 2 N
2 6,85.10 2
Le module normalisé est donné par la relation :
T
m  2,34
k . adm
où k est le coefficient de sécurité dépendant de la qualité des engrenages.
En nous plaçant dans les conditions défavorables (souvent recommandé dans les études de
dimensionnement), nous avons opté pour k =10.
1541, 2
D’où m  2,34  3, 24 mm
10.80.106
En consultant le catalogue, on choisit le module immédiatement supérieur ; soit m = 3,5 mm.

Calcul des nombres de dents :
D1
Z1   20 dents
m
D
Z 2  2  38 dents
m
L’entraxe est à modifier.
Calcul des diamètres primitifs
Calcul des éléments de taillage
Eléments de taillage Pignon Roue
Saillie = m
Creux = 1,25 m
h = 2,25 m
De = Dp+ 2 saillie
Dp = mZ
Di = Dp – 2 creux
11. Etude Cinématique d’un train épicycloïdal
Un train épicycloïdal (voir la figure suivante) est constitué d’un pignon

central 1 appelé "planétaire", d'un (ou trois) pignon 3 appelé "satellite"
en liaison pivot en A avec le "porte-satellite" 2 et d’une couronne 4.
Pour obtenir un rapport de vitesse, il faut qu'un arbre (1, 2 ou 4) soit
moteur, un arbre soit récepteur et un arbre soit bloqué lié au bâti. Dans
cette partie on considérera que toutes les pièces sont en rotation autour

de z0 .
On rappelle que le diamètre d d'un engrenage est défini par d = m Z, où Z est le nombre
de dents et m est le module identique pour tous les engrenages.

y0 y0
K
K
3
A A
J
J
z0 x0
1 2
0 0
Questions :
1. Ecrire les conditions de roulement sans glissement en J et K.

2. Ecrire les vecteurs rotations de chaque pièce.
(On notera i, la vitesse de rotation de la pièce i par rapport au bâti 0)

3. Déterminer V A,2/0  .
 
4. Déterminer V J,1/0  et V J,3/0  , en déduire une relation entre 1, 2 et 3.
 
5. Déterminer V K,4/0  et V K,3/0  , en déduire une relation entre 4, 2 et 3.
6. A l’aide de ces deux relations, montrer que l’on peut écrire
4  2 Z
 1
1   2 Z4
Cette relation est une expression de la " formule de Willis ".
12. Etude Cinématique d’une roue d'engin

Un réducteur de vitesse est souvent intégré dans le moyeu de roue des engins de travaux
publics. L'utilisation de deux trains épicycloïdaux permet d'obtenir une solution très
compacte.

La pièce 7 est liée à l'engin et constitue le bâti fixe. L'arbre d'entrée 1 est entraînée en
rotation par un moteur hydraulique (non représenté). La roue est fixée sur la pièce 12.
y0
5
2
B
A
z0 7 4
1
0
12
Caractéristiques des engrenages :
Train 1 : pièces 1, 2, 4, 12
m=2
Z1 = 21 ; Z2 = 51 ; Z12a = 123
Train 2 : pièces 4, 5, 7, 12
m=3

Z4 = 23 ; Z5 = 34 ; Z12b = 91
Questions :
1. Appliquer la formule de Willis au premier train épicycloïdal (pièces 1, 2, 4, 12).

2. Appliquer la formule de Willis au deuxième train épicycloïdal (pièces 4, 5, 7, 12).

3. En déduire le rapport de réduction total   12 .
1
.13. Une transmission par friction se compose principalement d'une roue motrice 1, diamètre
extérieur 40 mm, montée sur un arbre guidé dans des paliers à roulements, d'une roue
intermédiaire 2, diamètre extérieur 60 mm, coulissant dans un guidage à levier BC et d'une
roue cloche montée sur l'arbre de sortie, diamètre intérieur 150 mm. La largeur de contact
vaut 20 mm pour tous les contacts de roues cylindriques.
La puissance transmise par la roue motrice 1 vaut 300 W, la fréquence de rotation étant 29 t/s.
Le coefficient de frottement entre les roues vaut µ = 18 % et le coefficient de sécurité au
glissement doit être au moins 1,4.
Déterminez :
1. les couples sur chacune des roues.
2. l'équilibre de la roue 1.
3. l'équilibre de la roue intermédiaire 2 et la tension axiale dans le ressort Fres afin d'assurer
correctement les conditions de transmission.
4. l'équilibre de la roue cloche 3.
5. la pression superficielle entre les diverses roues sur les deux lignes de contact si E1 = E3 =
21.104 N/mm2 et E2 = 11.104 N/mm2.

III. INTERFACES MECANIQUES
1. Le frein à sabot illustré ci-dessous, possède un sabot d’une largeur de 45 mm. La garniture
peut subir une pression maximale de 550 kPa avec un coefficient de frottement égal à 0,24.
Déterminer :
a) La force maximale F qui peut être appliquée ;
b) Le couple maximal de freinage.
SOLUTION
a) Force maximale possible
C’est un freinage à sabot long, donc l’usure sera proportionnelle à la pression.
Déterminons la distance OA d’après la figure.
OA  2002  1502  250 mm  a
Dans le triangle AOC de la figure, on a :

150
  tg 1  37
200
  90    53
D’où l’on tire :
1    45  8
 2  90  1  98
 a  90
Le moment causé par la force normale est donné par la relation :

p br a
Mn  a  2( 2  1 )  sin 2 2  sin 21 
4 sin  a
M n  857 Nm

Le moment causé par la force de frottement est donné par la relation :
f pa b r a
Mf   2r (cos 1   2 )  a (sin 2  2  sin 2 1 
2 sin  a 
M f  44 Nm
Pour ce qui est d’une rotation du tambour dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, le
moment des forces de frottement est inversé et est égal à :
M M f 857  44
F n   1630 N
c (200  300)103
b) Le couple de freinage maximal
cos 1  cos  2
C f  fpa br 2
sin  a
 cos8  cos 98 
C f  0, 24.550.103 .45.103 (150.103 ) 2  
 sin 90 
C f  151 Nm
2. On exerce une force F de 200 N sur le levier qui actionne un frein à bande représenté sur la
figure ci-dessous. Sachant que la largeur de la bande est de 10 mm, le coefficient de
frottement de 0,25 et l’énergie cinétique du système de 3140 J ; calculer :
a) Le diamètre que doit avoir le tambour pour s’immobiliser en 5 secondes lorsque la
vitesse initiale est de 300 tours/min dans le sens contraire des aiguilles d’une montre ;
b) La pression maximale qui s’exerce sur la bande.
3. On désire construire le frein à bande illustré ci-dessous.

a) Expliquer l’équation du couple de freinage en fonction de F, pour les deux sens de
rotation et retrouver la valeur que doit avoir le rapport c/b pour que le couple de
freinage soit le même dans ces deux sens.
b) Trouver la valeur du coefficient de frottement nécessaire sachant que θ = 270°, a =
400 mm, b = 75 mm, D = 500 N et Mf = 225 Nm.

4. La figure ci-dessous illustre un frein à mâchoires externes. Sachant que le coefficient de

frottement est de 0,3 et la pression maximale permise sur la garniture de 1 Mpa,
calculer :
a) La largeur des garnitures (les deux garnitures ayant la même largeur), pour une force
appliquée F de 1800 N ;
b) Le couple de freinage maximal que ce frein peut appliquer (pour le sens de rotation
indiqué).
5. On veut concevoir le système de freinage d’une automobile à partir des données et objectifs
suivants :
 Tambours à freins symétriques ;
 Masse de 15 000 N ;
 Distance d’arrêt de 80 m pour une vitesse de 100 km/h ;
 Diamètres des pneus de 0,75 m ;
a) Calculer le couple moyen de freinage que les freins peuvent appliquer ;
b) On suppose que l’énergie dissipée est momentanément emmagasinée dans les 4
tambours en acier dont la masse totale est de 220 N. Calculer l’élévation de
température de ces tambours.
6. Un frein à sabot est constitué par un levier rectiligne, articulé au point C, équipé d'un sabot
appliqué sur un tambour en fonte grise. Le coefficient de frottement de glissement entre le
sabot et le tambour est mu, la force active sur le levier F . Le poids du levier est négligeable
vis à vis des efforts donnés.
Calculez :
a. le couple de frottement sur le tambour lorsque le sens de rotation est dans le sens horaire.

b. le couple de frottement sur le tambour lorsque le sens de rotation est dans le sens
antihoraire.
b. la position à imposer à l'articulation C pour obtenir même couple de freinage dans les deux
sens de rotation.
Application numérique :
Dimensions : a = 920 mm, b = 160 mm, c = 180 mm, d = 250 mm.
Force appliquée F = 200 N et coefficient de frottement de glissement µ = 32 %.
7. Un frein à sabot est constitué par un levier coudé, articulé au point C, équipé d'un sabot
appliqué sur un tambour en fonte grise. Le coefficient de frottement de glissement entre le
sabot et le tambour vaut mu, le coefficient de frottement d'adhérence mu0. Le poids total de la
partie mobile articulée sans frottement sur le point C vaut G, la ligne d'action de cette force
passant exactement par le centre de rotation du tambour.

Calculez :
a. le couple à produire sur l'arbre de commande du tambour lorsque le sens de rotation est
dans le sens horaire.
b. le couple à produire sur l'arbre de commande du tambour lorsque le sens de rotation est
dans le sens antihoraire.
c. les conditions géométriques et mécaniques à remplir par ce mécanisme pour que la rotation
dans le sens antihoraire soit rendue impossible.
Dimensions : a = 750 mm, b = 180 mm, d = 280 mm, poids de la partie mobile G = 120 N,
coefficient de frottement de glissement mu = 34 %, coefficient de frottement d'adhérence
µo = 40 %.
Quelles sont alors les couples sur le tambour dans le deux sens de rotation et pour les deux
coefficients de frottement ?
8. Un frein à disque peut se représenter schématiquement par les pièces de la figure ci-après.
Il se compose essentiellement d'un disque monté sur l'arbre moteur tournant à la fréquence de
rotation de 18 t/s, d'une tringlerie articulée sans frottement sur des appuis intermédiaires, de
deux frotteurs équipés de garniture au coefficient de frottement de glissement µ = 32 %, d'un
vérin hydraulique, diamètre 32 mm, alimenté en huile sous la pression de 90 bars, le
rendement du vérin étant estimé à
90 % par suite des pertes dans les joints et les racleurs.
Calculez :
1. l'effort normal sur les frotteurs.
2. le couple de freinage.
3. la puissance freinée.
4. l'énergie calorifique dégagée en admettAnt une décélération constante jusqu'à l'arrêt
complet, le temps de freinage étant 1,35 seconde.
. 9. Un frein à tambour est constitué par un tambour au diamètre intérieur d, de deux

mâchoires appuyées sans frottement sur les articulations fixes C1 et C2, équipées de garniture
antifriction au coefficient de frottement de glissement mu. Un système mécanique, non

représenté sur la figure, produit sur les extrémités libres des mâchoires des forces F d'intensité
égale, mais de sens opposés.
Calculez :
1. le couple de frottement sur le tambour.
2. l'effort sur chacun des points fixes C1 et C2.
Dimensions : d = 300 mm, a = 115 mm, b = 105 mm, mu = 34 % et force produite F = 1000
N.
Indiquez si le couple de frottement dépend du sens de rotation du tambour. Si c'est le cas,
donnez les deux expressions du couple de frottement en fonction des grandeurs connues.
10. La puissance produite par un moteur électrique peut se mesurer en freinant une poulie,
diamètre 200 mm, montée sur l'arbre du moteur, au moyen d'une corde supposée parfaitement
souple, mais rugueuse. Cette corde est fixée à l'une de ses extrémités à un dynamomètre
indiquant une tension supérieure de 22 N, la partie inférieure étant équipée d'un plateau et
d'une masse totale mtot = 19 kg. La fréquence de rotation pendant la mesure est 23,6 t/s.
L'instrument électrique de mesure de la puissance indique 3 160 W.
Calculez :
1. le coefficient de frottement entre la corde et la poulie.
4. le rendement du moteur électrique.

11. Un frein à tambour, type à deux joues sur une articulation fixe commune en C, est équipé
de deux garnitures antifriction. Ces revêtements possèdent un coefficient de frottement de
34%. La pression sur les joues est obtenue par un câble tendu par une force de traction F =
200 N. Un levier intermédiaire articulé sans frottement sur l'appui B transmet l'effort sur deux
biellettes C1D1 et C2D2 selon figure de principe.
Les dimensions des diverses pièces sont données en mm.
Déterminez :
1. l'équilibre du levier de commande.
2. les tensions dans les deux biellettes C1D1 et C2D2.
3. l'équilibre des deux joues articulées sur le point C.
4. le couple de freinage sur le tambour à surface frottante intérieure.
5. la puissance freinée à 25 tours par seconde.
12. Un frein à tambour cylindrique, représenté schématiquement sur la figure à la page

précédente, se compose principalement :
- d'un tambour, diamètre extérieur de = 320 mm,
- de deux leviers parallèles B1C1, B2C2, équipés de sabots et garniture au coefficient de
frottement de 34%,

- de deux biellettes C1D1, C2D2, articulées sur un levier en forme de croix, EF, appuyé en E
et sollicité par une force vers le bas F = 180 N.
Le tambour tourne à la fréquence de rotation de 8 tours par seconde.
Déterminez :
1. l'équilibre des leviers verticaux B1C1 et B2C2, le sens de rotation du tambour étant à
droite.
2. l'équilibre des biellettes C1D1 et C2D2.
3. l'équilibre du levier en croix EF : force au point E.

IV. ARBRES ET PALIERS
1. Une poulie B de 600 mm de diamètre, de masse 120 kg est entrainée par une courroie
horizontale. La puissance est transmise à un pignon de diamètre 262 mm et de masse
négligeable. Avec les données de la figure, déterminer le diamètre de l’arbre (Cf = 2 et Ct =
1,5), σa = 40 MN/m2.
Poulie 1500 N
Roue dentée
3000 N
A
0,225 0,375 B 0,250 5000 N 8000 N
SOLUTION
a) Charge verticale
1270 N
1200 N
5530 N
8000 N
b) Moment fléchissant vertical

c) Charge horizontale
d) Moment résultant
2 2
M f max  1244    926   1551 Nm
e) Moment de torsion
dB
M t max  T  t 
2
0, 6
M t max   5000  1500   1050 Nm
2
f) Diamètre de l’arbre
16 2 2
d3   2 1551  1,5 1050
 40.106
d  76, 2 mm
2. Un arbre de 2 m de long porte à son milieu une poulie de 100 kg de masse. L’arbre est
supporté par des roulements A et B. Juste après le roulement B, l’arbre reçoit une puissance
de 30 kW à 150 tr/min. la somme des tensions horizontales T+t = 8000 N. On demande de
calculer le diamètre de l’arbre ainsi que la déformation de torsion entre la poulie A et B
sachant que le module de cisaillement G = 80 GN/m² ; σa = 40 MN/m2.

3. Un arbre tournant à 2000 trs/min est supporté par des roulements. Le roulement le plus sollicité est
soumis aux conditions ci-après :
- Charge radiale : 1000 N
- Charge axiale 300 N
- Durée de vie : 3ans à raison de 8 h/jour pendant 300 jours ouvrables par an
- Fiabilité : 90%
a) Choisir le roulement le plus adéquat et calculer le taux de charge dynamique pour
trouver les dimensions du roulement.
b) Supposons que l’on veut augmenter la productivité de cette machine en portant la
vitesse à 3000 tours/min, quelle sera alors la fiabilité dans ce roulement à cette vitesse.
V = 1 ; x = 0,5 et y = 1,4
SOLUTION
a) comme l’arbre est en rotation, la bague intérieure tourne. La figure ci-dessous est utilisée avec Fa/Fr
= 0,3. Elle indique, pour ce qui est de ce chargement, qu’un roulement à billes à gorges profondes est
plus adéquat. Dans ce cas l’équation du taux de charge dynamique est :
Qéq1  xvQr  yQa

Qéq1  0,5  1000  1, 4  300  920 N
Qéq 2  vQr  1000 N
Qéq  max 1000,920   1000 N
1/ 3
 n.H10 
C  Qéq  
 33.1/ 3.500 
8h 300
H10    3 ans  7200 h
j an
1/ 3
 2000  3  7200 
C  1000  
 33  500 
C  9,52 kN
b) En supposant que le taux de charge dynamique du roulement choisi est C = 9,52 kN, on peut
évaluer la nouvelle durée anticipée pour une fiabilité de 90% par l’équation :
 C  500  33 1/ 3
H10   
 Qéq  n
 
 9,52  500  33 1/ 3
H10   
 1  3000
H10  4800 h
La durée totale d’utilisation est toujours de 7200 h (HR). Cependant, la fiabilité R du roulement à cette
vitesse est obtenue de l’équation :

1,17
  H  
R
R  exp     
  6,84 H10  
  7200 1,17 
R  exp     
  6,84  4800  
R  0,84  84% 
Ainsi, on augmente de 50% la vitesse de rotation de la machine et la fiabilité du roulement diminue de

6% par rapport à son choix initial.
4. Un arbre de 2 m de long porte à son milieu une poulie de 100 kg. L’arbre est supporté par des
roulements A et B. Juste après le roulement B, l’arbre reçoit une puissance de 30 kW à 1500 trs/min.
la somme des tensions horizontales T+t = 8000 N. On demande de calculer la diamètre de l’arbre ainsi
que la déformation de torsion entre la poulie A et B sachant que le module de cisaillement G = 80
GN/m² et σa = 40 MN/m². Ct = 1,5 et Cf = 1,5.
5. Une poulie de masse 120 kg reçoit une puissance de 20 Kw à 1500tr/min transmise à un

accouplement placé juste après le palier droit, l’effort tangentiel sollicitant l’arbre est
T+t=6000 N, la courroie étant plate, et que les coefficients de charge sont
Ct = Cf = 1,5
a) Dimensionner l’arbre
b) Calculer la déformation de torsion sachant que G=80 MPa et que la contrainte

admissible est  a =40MPa
c) Calculer la flèche max et la vitesse critique de l’arbre.
6. Soit un roulement à rouleau supportant une charge radiale de 6KN, la durée de

fonctionnement est de 1200 heures, la fiabilité est de 90%, le nombre de tours : 600trs/min
a) Calculer la capacité dynamique des charges
b) Trouver C si la fiabilité est de 95 %.

SOLUTION
Qr  6 kN , R  90%, n  600 trs / min

1/ a
 60n 
C  Q  6  H10 
 10 
h  1200 h  H10
1/ 3,33
 60.600.1200 
C  6.    18, 59 kN
 106 
1

H  1 1,17
H10  5  ln 
6,84  k 
1

H  1  1,17
1200  5  ln
6,84  0, 95 
H 5  2221, 45 h
1/ 3,33
 60.600.2221, 45 
C  6.    22,37 kN
 106 
7. Un palier lisse cylindrique radial, équipé d'une butée axiale, est sollicité par une force
oblique dont les composantes rectangulaires sont :
- composante radiale : Fr = 4200 N,
- composante axiale : Fa = 850 N.
Les dimensions adoptées pour ce palier sont : diamètre D = 50 mm, longueur portante B = 40
mm, celles de la butée étant : diamètre extérieur 72 mm, diamètre intérieur 56 mm. En
admettant un coefficient de frottement µ = 6 % pour toutes les surfaces portantes.
Calculez :
1. les pressions moyennes dans le palier cylindrique et sur la butée plane,
2. les couples de frottement dans les deux appuis et le couple total,
3. la puissance perdue pour une fréquence de rotation 3,5 t/s,

V. ASSEMBLAGES
1. Un cylindre en fonte ASTM no 40 (E = 120 GPa) de 0,9 m de diamètre intérieur est fermé
au moyen d’un couvercle en acier à basse teneur de carbone (E = 207 GPa) tenu en place
grâce à 36 boulons M 10  1,5 de classe 10.9 (At = 58,0 mm2 selon le tableau ci-dessous). Ces
boulons doivent être serrés à une précharge de 60 % de la limite d’élasticité (  él ). Le cylindre
est soumis à une pression variant de 0 à 550 kPa. Quel est le facteur de sécurité en fatigue si
on désire obtenir une vie avec une fiabilité de 90 % ?
Diamètre et pas nominal Surface de tension At [mm2]
M 1,6  0,35 1,27
M2  0,4 2,07
M 2,5  0,45 3,39
M3  0,5 5,03
M 3,5  0,6 6,78
M4  0,7 8,78
M5  0,8 14,2
M6 1 20,1
M 8  1,25 36,6
M 10  1,5 58,0
M 12  1,75 84,3
M 14 2 115
M 16 2 157
M 20  2,5 245
M 24 3 353
M 30  3,5 561
M 36  2,5 817

2. Pour boulonner un couvercle en acier sur un réservoir sous pression également en acier, on
utilise 24 boulons M8  1,25. La pression varie de 0 à 700 kPa. Déterminer la classe des
boulons pour que le facteur de sécurité soit égal à 1,8 (force de préserrage Fo = 0,6  él At). En
vous référant à la figure de l’exercice précédent, prenez C = 700 mm, B = 600 mm, A = 500 mm, les
épaisseurs du réservoir et de son couvercle sont respectivement de 35 mm et 20 mm).
3. Un joint (boulon usiné) est soumis à une charge de tension variant de 0 à 50 kN.
Calculer :
a) La limite d’endurance du boulon, pour une fiabilité de 50 % ;

b) Le facteur de sécurité pour que la vie du boulon soit infinie lorsque la charge de
présserrage est de 40 kN.

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UNIVERSITE DE KOLWEZI

Exercices de Théorie et Construction

Dr Ir KISEYA TSHIKALA Flory

Année Académique 2013-2014

I. PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 2

(4) dans (2) : N A   N A  F sin   2 F sin 

D’où la condition de mouvement devient :

F cos   2 f0 F sin   f 0 F sin 

Il faudra donc avoir :

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 3

3. Un coin horizontal de masse 100 kg (g = 10 m/s²) se déplace entre deux glissières

a) Le coin se déplace avec une vitesse constante ;

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 4

Et pour les deux faces, on a :

4. Les pièces A et B sont assemblées par boulon. Le diamètre du boulon est d = 20 mm , le

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 5

a) Déterminer la charge F qui peut être soulevée lorsque le couple appliqué Mt = 40

b) La charge F peut-elle descendre d’elle-même lorsque le moment de torsion est nul ?

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 6

6. On se propose de calculer un vérin semblable à celui que les déménageurs de maison

diamètre à la racine dr = 60 mm.

filet simple et carré de pas = 12 mm.

diamètre au collier dc = 75 mm.

Bâti (écrou) : fonte ASTM 40.

a) si la vis est autobloquante ;

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 7

a) Pour avoir une vis autobloquante, il faut que :

Ainsi, on a : 0, 031  0, 012

b) Le couple est donné par la relation :

c) La zone la plus sollicitée sera entre le collier et l’écrou :

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 8

d) Le critère de l’usure pour trouver le nombre de filets

Le bâti devrait donc compter 5 filets.

I.2 Frottement de roulement

a) La condition de roulement sans glissement sachant que le paramètre de résistance

b) Quelle est la condition de roulement avec glissement ?

c) Que deviennent ces expressions si δ1 = δ 2.

a) La condition de roulement sans glissement est :

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 10

b) La condition de roulement avec glissement est :

b) On remplace le système à rouleau par un système à essieux ; on donne le

1er cas 2 ème cas

Masse des rouleaux 20 kg 10 kg

Diamètre des rouleaux 60 cm 30 cm

δ rouleau-transporteur 0,5 cm 0,5 cm

δ rouleau-sol 0,02 cm 0,02 cm

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 11

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 12

II. ORGANES DE TRANSMISSION DE PUISSANCE

1. Un arbre transmet une puissance maximale de la poulie vers un accouplement, l’arbre

Le moment de flexion, c’est par rapport à l’appui A, on aura :

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 13

b) la largeur de la courroie en mm.

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 14

La vis a un filet à droite de pas égal à 3 mm. On demande de trouver :

b) Le sens de rotation au moteur si l’écrou droit s’élever.

La raison de ce train d’engrenages à axes fixes est :

Dr Ir Flory KISEYA TSHIKALA Page 15

ØA = 250 mm ; ØB = 375 mm ; ØI = 300 mm

b) la vitesse de la charge en m/s

c) le sens de rotation du moteur pour que la charge descende

d) ZD et ZF si le moteur est remplacé par un moteur de 1750 trs/min (ECD identique).