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Théorie linéaire

• Théorie d’Airy
• Houle de Stokes (1er ordre)
• Houle irrotationnelle de
STOKES

1
• INTRODUCTION
• RAPPEL DES EQUATION DE BASE
• Équation de continuité
• Équation de quantité de mouvement
• FONCTION POTENTIELLE VITESSE ET DE COURANT
INTEGRATION DES EQUATION DU MOUVEMENT
• ETUDE THEORIQUE DE LA HOULE (THEORIE
LINEAIRE)
• Célérité, période et longueur d’onde
• Mouvements orbitaux des particules
• Variation de la pression

2
• PHENOMENE PHYSIQUES DE LA HOULE
• SUPERPOSITION DES ONDES
• ENERGIE DE LA HOULE
• TRANSFORMATION DES ONDES
• Changements graduels de géométrie
• Changements abrupts de géométrie
• DISSIPATION DE L’ENERGIE DE LA HOULE
• Réfraction des ondes
• Diffraction des ondes
• Réflexion des ondes
3
• REMONTEE, FRANCHISSEMENT ET
TRANSMISSION DES VAGUES SEICHE ET
RESSAC
• DEFERLEMENT DE LA HOUTE EN EAU
PROFONDE
• DEFERLEMENT DE LA HOULE EN EAU PEU
PROFONDE
• DEFERLEMENT DELA HOULE EN EAU PEU
PROFONDE

4
• Objectif: Définir les caractéristiques de la houle
Démarche:
• Equations de base en Mécanique des
fluides
– Equation de continuité
– Equation de quantité de mouvement
• En dimension 3 puis en dimension 2
• Systèmes d’équations avec inconnues
• Vitesse (u,v,w) dans (x, y, z)
• Vitesse (u w) dans (x, z)
• Pression p (x,z,t) 5
• Identifions les inconnues : c’est
• P la pression
• u , v, w les composantes de la vitesse
• La résolution de ces équations de Navier-
Stokes n’est pas simple. Il nous faut
utiliser une technique de résolution
basée sur des hypothèses à savoir :
• Écoulement irrotationnel
• fluide idéal ou fluide réel
6
• Mouvement d’une particule fluide
• Le mouvement d’une particule fluide
sur sa trajectoire est
mathématiquement considéré
comme la superposition de 03 types
de mouvements primaires à savoir :
• la translation
• la rotation
• la déformation angulaire et linéaire.
7
Rotations

  w  u 
W    x  
 z 
y

  u  v 
W    
  y  x 
z

  v  w 
W    
  z  y 
x

8
• FONCTIONS POTENTIELLES DE VITESSE ET DE
COURANT
• Les solutions des problèmes hydrauliques les plus
simples qu’on puisse obtenir sont celles où
l’écoulement est irrotationnel. L’existence d’une
fonction potentielle de vitesse est par exemple
un outil mathématique efficace pour la solution
de tels problèmes.
• Si on définit la fonction potentielle de vitesse
par :
 
u   et w  
x z 9
u  2
w  2
 
z zx x xz
u w

z x
c’est- à dire que si l’écoulement est
irrotationnel , une fonction potentielle de
vitesse existe.
De plus pour satisfaire l’équation de
continuité : 10
• Équation de continuité
• Équation de Laplace

u w     2 2 2
  2  2   0
x z x z
Donc cette fonction potentielle est
une solution de l’équation de
Laplace. 11
• Dans ce qui suit nous utilisons les
hypothèses:
o Ecoulement bidimensionnel V(u,w)
dans Plan (x, z)
o Ecoulement irrotationnel
o Fluide idéal  =0
• Dans les équations
• Continuité et quantité de mouvement
pour solutionner
12
Procédure de résolution
Ecoulement irrotation nel
u w

z x
Existence fonction  (x, z, t)
 
u  - w  -
x z
  2
  2

 (x, z, t) solution Laplace   0


x z2 2

13
Continuité
u w 
x

z
 0
t 
vc
 dV  
sc
 vdA  0

quantité mouvement plan XZ


1 p du u x u y u z u t
X      
 x dt x dt  y dt  z dt  t dt
1 p dw w x w y w z w t
Z      
 z dt x dt  y dt  z dt  t dt

sous une autre forme


1 p du u u u
X    u  w 
 x dt x z t
1 p dw w w w
Z    u  w 
 z dt x z t
14
Bilan dans les 2 directions Plan XZ

1 p u u u
X  u  w
 x t x z
1 p w w w
Z  u  w
 z t x z
15
 u   2
u  et 
X Z X Z
 W  
2
w et 
Z X X Z
1 p du u u u
X    u  w 
 x dt x z t
1 p dw w w w
Z    u  w 
 z dt x z t
16
 u   2
u   et  
X Z X Z
 W  
2
w   et  
Z X X Z
 u  
2
 
 t  X  t
 W  2

 
 t  X  t
17
u w u
 
 2
SUBSTITUTION  t X t
z x

1 p du u u u
X   u w
 x dt x z t
1 p dw w w w
Z   u w
 z dt x z t

u w W  2

 t Xt
z x 18
u w u
 
 2
SUBSTITUTION  t X t
z x

1 p du u w u
X   u w
 x dt x x t
1 p dw u w w
Z   u w
 z dt z z t
u w W 
2
 
z x t Xt
19
SUBSTITUTION
 u w
2 2
u w
 u w
x x x
 u w
2 2
u w
 u w
z z z
20
SUBSTITUTION
1 p du u u u
X   u w
 x dt x z t
1 p dw w w w
Z   u w
 z dt x z t
21
Écoulement irrotationnel

 
 ( x, z, t) u   w  
x z
1 p  
2
u w
   u  w
 x xt x x
 ( gz ) 1 p   2
u w
    u  w
z  z zt z z

22
Écoulement irrotationnel
1 p   u
2
w
  u  w
 x xt x x
(gz) 1 p   u
2
w
   u  w
z  z zt z z

23
Écoulement irrotationnel
u w

z x
Fonction potentiell e de vitesse
 
 (x, z,t) u   w  
x z
1 p 2
  u w
   u  w
 x xt x x
 ( gz ) 1 p 2
  u w
    u  w
z  z zt z z
24
Écoulement irrotationnel

 
 ( x, z, t) u   w  
x z
1 p  
2
u w
   u  w
 x xt x x
 ( gz ) 1 p   2
u w
    u  w
z  z zt z z

25
SUBSTITUTION
 u w
2 2
u w
 u w
x x x
 u w
2 2
u w
 u w
z z z
26
   1 2 P
  u  w 2
   0
x  t 2 

   1 2 P 
  u  w   gz  0
2

z  t 2  

27
 1 2
 u  w   F1  z, t 
p
 2

t 2 
 1 2 2 p
  u  w   gz  F2 x,t
t 2 

gz F2 x t F1 z t
28
• Donc le système devient
• Bernouilli en régime permanent
 1 2
  u  w   gz  F2 t 
2 P
t 2 
Cas permanent et irrotationnel


 0 et F2 t  cte
t 29
• Ceci nous conduit à l’équation de Bernoulli

1 2 p
u  w   gz  cte
2

2 
Pour un écoulement irrotationnel non permanent, F2 (t) peut
être incorporée dans la fonction Ф(t) ce qui donne
l’équation de Bernoulli en régime non permanent

 1 2 P
  u  w   gz  0
2

t 2  30
Pour un écoulement irrotationnel non permanent,
F2 peut être incorporée dans la fonction ce qui
donne « l’équation de Bernoulli en régime non
permanent »

 1 2 2 P
  u  w   gz  0
t 2 
31
• Ici on identifie les inconnues P, u, w et Φ qui
peuvent se résumer à 2 inconnues Pet Φ
étant donné que u et w sont liés à Φ
(condition irrotationnel)
• En conclusion la condition d’écoulement
irrotationnel appliquée à l’équation de
quantité de mouvement conduit à une seule
équation en régime non permanent (ou à
l’équation de Bernoulli).
• Cette équation sera utilisée pour solutionner
le problème de la houle.
32
  p  1 2 
    (u  w )  0
2
x   t 2 
  p  1 2 
   gz   (u  w )  0
2
z   t 2 
 p  1 2 
     t  2 ( u  w )   F1 ( z , t )
2

 
 p  1 
     t  2 ( u  w )  gz   F 2 ( x , t )
2 2

 

33
• Bernoulli en régime non permanent

2

1 2 p

u  w   gz 
2



t
0

1        p 
2 2

        gz  0
2  x   z    t
HYPOTHESE
• NEGLIGERECINETIQUE U ET W
•SURFACE LIBRE on a Patm = 0
•SURFACE LIBRE Z = 0  Z =  34
• Bernoulli en régime non permanent


1
u  w    gz 
2
p 2
 0
2  t
substituio n
       
2 2
1 p
   x     z      gz   t  0
2     
1. Négliger terme cinétique devant la pression
2. A la surface libre règne la pression atmosphérique =Patm

3. Surface libre c’est Z=0.0 Z= η(x,z,t)

35
Conséquences
 1 P
  u  w    g(z )  0
2 2 atm

t 2 

  g *  0
t
 
2 2

  0 Laplace
Rappel continuité eq

x z
2 2
36
 
2 2

 0
Conditions x z 2 2

frontières


CF 1 w    0 à z  -h
z
1 
CF2  à z  0
g t 37
• Bernoulli en régime non permanent
Négliger u et w et Surface libre Z = 0  Z = et
P= Patm
surface libre P  0 et Z  

g  0
t

2
    
2 2

 g  0; w  ;   0 .0
t 2
t t z x z
2 2


CF 1 w   0 à z  -h
z Conditions
1  frontières
CF2  à z  0
g t
38
• Ici on identifie les inconnues P, u, w et Φ qui
peuvent se résumer à 2 inconnues P et Φ
étant donné que u et w sont liés à Φ
(condition irrotationnel)
• En conclusion la condition d’écoulement
irrotationnel appliquée à l’équation de
quantité de mouvement conduit à une seule
équation en régime non permanent (ou à
l’équation de Bernoulli).
• Cette équation sera utilisée pour
solutionner le problème de la houle.
39
Conditions
 
2 2

frontières  0
x z
2 2


CF 1 w    0 à z  -h
z
1 
CF2  à z  0
g t

40
Z  Profil de surface (x,z,t)

Patm =0 surface libre

Z 
W=0 au fond

41
42
43
DEGRES ETATS DE LA MER HAUTEUR EN METRES

0 Plate 0
1 Ridée 0 à 0,1
2 Belle 0,1 à 0,5
3 Peu agitée 0,5 à 1,25
4 Agitée 1,25 à 2,5
5 Forte 2,5 à 4
6 Très forte 4à6
7 Grosse 6à9
8 Très grosse 9 à 14
9 Enorme Plus de 14 44
• Hyp A la surface libre Patm règne
(ie P = 0)
• CF1 Au fond de l’eau vitesse w =0
• CF2 Profil de surface décrit par 
au niveau Z=0
• Acceptable si amplitude faible
(ondulation ou déformation
surface libre
45
• Longueur d’onde L, la Période T, la Célérité C
• Amplitude a, Hauteur d’onde H = 2 a
• Profondeur d’eau h, nombre d’onde K
• Fréquence angulaire et le profil de surface 

2  x, z, t
k
L 2

T 46
• Selon la théorie d’AIRY (théorie linéaire de
STOKES 1er ordre), La solution la plus simple
est obtenue pour les ondes de faibles
amplitudes, c'est-à-dire pour un rapport H/L <
1/100
• Dans ce cas, l’écoulement est considéré
irrotationnel ; cette théorie est aussi appelée
théorie linéaire.
H
 0.01ou 1 / 100
L
A ce stade résolution du problème
47
Séparation des variables
 ( x , z , t )  X ( x ) Z ( z )T ( t )
1ère EQ

Eq Laplace X ZT  XZ T  0
" "

 1   2

  w   à z  0
t g t 2
z
2ème EQ

1   
2

  0 pour z  0
g t 2
z
48
Traitons d’abord LAPLACE  
2 2

 0
X " ZT  XZ"T  0 x z
2 2

1ère EQ

X" Z" X" Z"


    k 2

X Z X Z

Z"k Z  0 X "k X  0
2 2

49
• Dont les solutions sont respectivement pour
X(x) Z (z) :

X  A cos Kx  B sin kx
 kz
Z  Ce  D ekz

Afin d’obtenir une solution pour


T (t), on peut utiliser la seconde
condition aux limites qui, une
fois dérivée par rapport à t,
s’écrit : 50
Traitons maintenant la 2ème EQ

 1   
2 2ème EQ

  w   à Z  0
t g t 2
Z
• d’ où l’on tire :

 1   2
  0 pour Z  0
Z g t 2

Ф(x,z,t) = X(x) Z (z) T(t) avec les variables séparées,


on en déduit
51
2ème EQ
 ( X , Z , T )  X ( x).Z ( z).T (t )
 1   2
  0 pour Z  0
Z g t 2

gZ' XT  XZT' '  0


T" Z'
 g   2
pour z  0
T Z
52
• Séparation des variables
2ème EQ

T" Z'
 g   2
pour z  0
T Z
On obtient comme solution pour T (t) la valeur :

T (t )  E cost  F sint
Avec les valeurs de X(x), Z (z) et T(t) la solution
générale de

(x,z,t) devient
53
x, z,t   A cosk x  B sinkx Ce  De
kz kz

E cost  F sint 

1  A1 Ce  De
kz  kz
cos kx cost
2  A2 Ce  De
kz  kz
 sin kx cost
3  A3 Ce  De  cos kx sin t
kz  kz

4  A4 Ce  De  sin kx sint


kz  kz

54
• Comme nous avons une équation
différentielle du second ordre à deux
variables indépendantes, il nous faut alors
quatre constantes, ce qui peut être obtenu en
choisissant deux de ces quatre équations.
• Une autre façon de résoudre le problème est
d’appliquer les conditions aux limites à
chacune des solutions élémentaires et de les
combiner deux à deux après avoir déterminé
les constantes.
• Les conditions aux limites à la première
solution élémentaire donne :

55
Les 2 Conditions Frontières

CF 1 w    0 à z  -h
z
1 
CF2  à z  0
g t

56
1  A1 Ce  De kz kz
coskx cost
Les conditions aux limites à la première solution élémentaire donne :

 1 
 Z   k A1 coskx cost Ce  De  0
kh kh
 
  zh

C  De2kh
1  2 A1 De cosh k h  z  coskx cost
kh

57
De la seconde condition aux limites :

 1    2  A1
   De coshk h cosk x sint
kh

 g t  z0 g

et pour que la valeur maximale de
soit égale à a lorsque cos kx cos t  1,

 2  A1
max  D e coshk h  a
kh

g Oû a est l’amplitude de l’onde


=H/2
58
ag
2 A1 D e kh

 cosh k h
a g cosh k h  z 
1   coskx cost
 coshk h
a g cosh k h  z 
2   sin kx sint
 coshk h
a g cosh k h  z  Idem 2 CF pour les
3  sin kx cost autres fonctions Ф
 cosh k h
a g cosh k h  z 
4   cos kx sint
 cosh k h 59
Les autres fonctions potentielles Ф
a g cosh k h  z 
2   sin kx sint
 coshk h
a g cosh k h  z 
3   sin kx cost
 coshk h
a g cosh k h  z 
4   cos kx sint
 coshk h
60
• Afin d’obtenir la fonction potentielle de vitesse
d’une onde progressive voyageant dans la
direction positive des X, il s’agit de soustraire la
deuxième solution élémentaire de la première :

a g cosh k h  z 
   2  1  cos( k x   t
 cosh k h
Une fois la fonction potentielle de vitesse
connue, il est alors facile de déduire les
caractéristiques de l’écoulement à l’aide des
équations précédentes. Par exemple, le profil
de surface est donné par : 61
Solution cherchée pour la fonction résultante Ф

a g cosh k h  z 
   2  1  cos( k x  t
 cosh k h
 1  
    a sin( kx   t )
 g t  z 0
 1   H
     sin( kx   t )
 g  t  z0 2
62
Profil de surface
 1  
    a sin( kx   t )
 g t  z0
 1   H
     sin( kx   t )
 g t  z0
2

Ce qui est une fonction périodique de X et


T.
Ceci nous permet de déterminer les
caractéristiques de la houle.
63
Fonctions hyperboliques rappel

x
e e x
Cosh ( x ) 
2
x
e e
x
Sinh ( x ) 
2
64
Caractéristiques de la houle
• Célérité (C)
• Longueur d’onde (L)
• Période de l’onde (T)
2 2
k
L
 xzt
T
65
• CELERITE PERIODE ET LONGUEUR D’ONDE
Pour obtenir la célérité, on peut faire appel à la seconde condition aux limites
transformée comme suit

 
2
   Wà z 
g t 2
z
  gk tanh kh
2
 k c2 2 2

66
• La célérité C
g gL 2 h
C tanh .kh  tanh .
k 2 L
Longueur d’onde L
gT 2
2 h
L  CT  tanh
2 L
Période T
2 L 1
T 
g 2 h
tanh
L
67
• Ce qu’il faut retenir en ce qui
concerne la période T, c’est la
seule caractéristique de
l’onde qui demeure
constante en eau de
profondeur variable.

68
• Démarche
Fonction potentiell e  ( x , z , t )
zd
cosh 2
HgT L cos( Kx   t )
 ( x, z, t) 
4 cosh 2
d
L
Conditions frontières
surface libre p  0 à z  
Vitesses négligeabl es
1 
Profil   (pour z  0.0 ou z   )
g t
H 2 2
  sin( Kx   t ) sinusoïde K   
2 L T
69
• Paramètres de la houle
2
gT d L gT d
L tanh(2 ) C  tanh(2 )
2 L T 2 L
1/ 2
 
 2L 
1/ 2
 gL d 
C   tanh(2 ) T
 2 L d 
 g tanh(2 ) 
 L 
Pr ofil de surface
H 2 2
  sin( x  t )  2a sin(Kx  t )
2 L T

70
• Ces formules donnant les
caractéristiques de la houle
seront simplifiées seront
l’argument des fonctions
circulaires et donc selon la
gamme de profondeurs

71
Classement des profondeurs
• Eau peu profonde d/L < 1/20
• Formules simplifiées
• Eau de transition 1/20 < d/L < 1/2
• Formules tel quel
• Eau profonde d/L > 1/2
• Formules simplifiées
• indice o (paramètres L T C )
72
Simplifications des formules
• Faibles profondeurs d/L < 0.050
–tanh(2d/L) sinh(2d/L)  2d/L
–et cosh 1.0
• Profondeurs intermédiaires
–Formules ne changent pas
• Grandes profondeurs d/L > 0.50
–tanh(2d/L) 1.0 sinh( 2d/L )
73
Simplification des formules
hyperboliques

74
Tanh(2h/L
Classification h/L 2h/L
)
Eau profonde > 1/2 >  1
Transition 1/20<h/L<1/2 ¼ à  Tanh(2h/L)

Eau Peu
profonde h/L<1/20 < 1/4 (2h/L)
75
76
Eau peu profonde d/L < 1/20
Paramètres L C T

L
C   gd
T
L  T gd  CT
77
Profondeur intermédiaire (transition)
1/20 < d/L < 1/2
• Paramètres L C T
gT 2
2 d 2 d
L  Tanh ( )  LoTanh ( )
2 L L
gT 2 d 2 d
C  Tanh ( )  CoTanh ( )
2 L L
1/ 2
 
 2 L 
T   
2 d
 gTanh 
 L  78
Eau profonde Indice O d/L > 1/2

•Lo = gT /2
2 = 1.56T= Cte
2

•Co = Lo/T = gT/2 = 1.56T = Cte


•T = Cte
•Rque: seulement fonction
de T la période
79
80
81
82
Mouvement orbital et Trajectoires
• La fonction potentielle est connue:
On peut avoir
• Les vitesses u et w
• Les accélérations ax et az
• Les déplacements horizontal et
vertical
• La trajectoire des particules
83
Fonction potentielle  xzt
 
u w
x z
zd
cosh 2
HgT L sin( Kx   t )
 ( x, z, t ) 
4 cosh 2
d
L
84
H gT cosh2 z  d / L
u cos
2 L cosh2d / L
H gT sinh2 z  d  / L
w sin
2 L cosh2d / L
gH cosh2 z  d / L
ax  sin
L cosh2d / L

gH sinh2  z  d  / L
az   cos
L cosh2d / L
85
Eau peu profonde d 1

h  d

L 20
H g H  z 
u cos  w  T 1  d  sin 
2 d  
d 1
Eau profonde 
L 2
H 2z
H 2z
u e L
cos w  e L
sin 
T T
86
Mouvement orbital et Trajectoires
Vitesses,
déplacemen
ts, trajectoi
res
 
u   ;w 
x z
z d z d
H cosh2 L H sinh2 L
u cos(Kxt); w   sin(Kxt)
T sinh2 d T sinh2 d
L L
T T
  udt;    wdt
0 0

Trajectoir
eselliptique
s,circulaire
s
87
Mouvement orbital
  HgT cosh k ( h  z )
u  cos( kx   t )
x 2L cosh kh
  HgT sinh k ( h  z )
w  sin( kx   t )
z 2L cosh kh
HgT cosh k ( h  zo )
2
   udt  sin( kxo   t )
2 L cosh kh
HgT sinh k ( h  zo )
2
   wdt  cos( kxo   t )
2 L cosh kh
2 2
k  
L T 88
Mouvement orbital
 HgT cosh k ( h  z )
u  cos( kx   t )
x 2L cosh kh
 HgT sinh k ( h  z )
w  sin( kx   t )
z 2L cosh kh
H cosh k ( h  zo )
   udt  sin( kxo   t )
2 sinh kh
H sinh k ( h  zo )
   wdt  cos( kxo   t )
2 sinh kh
 2
k 2

2
 2 1 ellipse trajectoi re fermées
A B 89
90
Valeurs des déplacements
• Valeurs A et B axes ellipses
H zd d
A  cosh2 / sinh2
2 L L
H zd d
B  sinh2 / sinh2
2 L L
A max  2 A Bmax  2B
91
Déplacements eau Peu Profonde
• h/L < 1/20
• A = a/Kh = H/[2Kh] avec K = 2/L
• A = est constant
• B = aK(h+z0)/(Kh) B varie suivant Z
• Ellipse
92
Eau peu
profonde
Transition

93
Déplacements eau Profonde
• h/L > 1/2
• A = ae = (H/2)e avec K = 2/L
KZ0 KZ0

• B = A = cercle
• A et B varient suivant Z
• Cercle
94
Eau
profonde
Eau profonde

95
Phénomène de
surface
96
97
Eau peu
profonde
Transition

98
99
100
• En théorie linéaire nous avons vu :
• que la houle est un mouvement orbital avec les
particules liquides décrivant des trajectoires
fermées.
• qu’à un instant donné, les vitesses des points
d’une même verticale ont une intensité qui
décroît avec la profondeur.
• que les orbites sont soit circulaires (eau
profonde) soit elliptiques (eau peu profonde).
• que l’agitation des particules est superficielle

101
Variation de la pression p(x,z,t)


1
u  w    gz   0
2
p
2

2  t
p 
 z 0
g gt

102
Variation de la pression
• Équation de base
P 1 
 z   0 .0
g g t
d  z
cosh 2
P L
 R  z avec R 
 cosh 2 
d
L
R  facteur réponse - Z pression hydrostati que
P
Sous crête  R   z  et z signes opposés

P
Sous creux  R   z  et z même signe

P
est max, min quand  est max, min.

103
p
 R  Z Crête ˃0 et Creux

 dynamique hydrostatique

R(z) ˃0
2
cosh (z  d )
R(z)  L
2 d
Facteur de réponse à la
pression effet cosh( )
dynamique L 104
2
k
L

cosh k h  z 
R
coshkh

105
cosh k h  z 
R
coshkh

  a sin kx  t   sin kx  t 


H
106
2
Phénomènes physiques de la houle
• La houle est produite par l’action du vent à la surface
de l’eau. Durant le processus, la mer présente un
aspect qui passe d’un état désordonné (agitation à 3
dimensions) à un état d’agitation à 2 dimensions en
donnant une houle cylindrique ; les vagues formées à
ce stade du processus progressent « en rouleaux »
(houle cylindrique) dans la direction où souffle le
vent.
• Ces ondulations régulières sont pratiquement
symétriques par rapport au plan vertical passant à
mi-distance de 2 crêtes.
• Cette houle subit certaines transformations au cours
de sa propagation
107
Réfraction : C’est le phénomène observé lorsque la houle se
propage par des profondeurs variables.
Clapotis : Lorsque la houle atteint une paroi verticale, il se forme
un système d’ondes stationnaires qui prend le nom de
clapotis.
Gaufrage : Lorsque la houle aborde la paroi sous un certain
angle.
Diffraction : Lorsque la vague traverse une passe ou lorsqu’elle
aborde une digue, il se produit une rotation des crêtes et une
réduction de l’amplitude par diffraction.
Déferlement : Dans certaines conditions de propagation, on peut
obtenir l’effondrement de la vague (déferlement). Cet
effondrement s’accompagne d’une brutale libération d’énergie
qui a d’importantes conséquences pour la tenue des ouvrages
maritimes. 108
Seiche et Ressac
• Oscillations lentes:
• Période 1 mn < T < 10 mn
• L onde = centaine de mètres
• Hauteur = 2a = quelques décimètres
• Ondes non diffractées
• Origine mal connue
• Ressac = Seiche
• Éviter le phénomène de résonance
dans les bassins 109 109

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