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PHYSIQUE Terminale industriel

Chapitre 1 : Mouvement dans un champ de pesanteur uniforme

Chapitre 2 : Solide en rotation autour d’un axe fixe

Chapitre 3 : Mouvement vibratoire

Chapitre 4 : Ondes progressives

Chapitre 5 : Superposition des ondes

Chapitre 6 : Etude des dipôles RC, LC et LR

Chapitre 7 : Effet photoélectrique

m
Chapitre 8 : Noyau atomique et réaction nucléaire

Chapitre 9 : Thermique

co
(F3 uniquement)
Chapitre 10 : Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme

Chapitre 11 : Mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique uniforme


a.
(F4 uniquement )
Chapitre 10 : Oscillateur (R,L,C) en régime forcé : résonance
ex

Chapitre 11 : Puissance en régime sinusoïdale forcé

Chapitre 12 : Systèmes triphasés équilibrés


et

CHIMIE
Chapitre 1 : Les hydrocarbures
j

Chapitre 2 : Les composés oxygénés


su

Chapitre 3 : pétrole et pétrochimie

Chapitre 4 : Constitution de quelques métaux

Chapitre 5 : Elaboration des métaux

Chapitre 6 : Les engrais

Mr.BISSECK Fils 0
Chapitre 1 : Mouvement dans un champ de pesanteur uniforme
Objectifs:
-Définir la quantité de mouvement
-Appliquer le principe d’inertie, la RFD et le Théorème de l’énergie cinétique.
1-Mouvement du centre d’inertie d’un solide
1.1-Quantité de mouvement
 
On appelle quantité de mouvement d’un objet de masse m et animé d’une vitesse V , la grandeur vectorielle P :
 
P = mV m en (kg), V en (m/s) et P en (kg.m/s).
1.2-Relation fondamentale de la dynamique (RFD)
« La dérivé par rapport au temps de la quantité de mouvement d’un système est égale à la somme des forces

dP 
extérieures appliquées à ce système : = ∑ F ext »
dt
  
  d ( mV ) dV   dV  
Or P = mV ⇒ =m = ∑ F ext et a = ⇒ ∑ F ext = ma c’est la 2ème loi de Newton.
dt dt dt

m
   
Si le système est pseudo-isolé (soumis à aucune force extérieure), ∑ F ext = 0 ⇒ P = cte .
1.3-Principe de l’inertie (1ère loi de Newton)

co
« lorsque la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un système est nulle, son centre d’inertie est :
-au repos si le système était initialement au repos
-animé d’un MRU si le système était initialement en mouvement.
1.4-Théorème de l’énergie cinétique
« la variation de l’énergie cinétique d’un système matériel entre deux instants donnés es égale à la somme
a.
algébrique des travaux de toutes les forces agissant sur le système pendant le même intervalle de temps»

∆EC = ∑ W ( F ext ) , ∆EC = ECf − ECi
-Si ∆EC ≻ 0 le travail est moteur, et le mouvement est accéléré.
ex

-Si ∆EC ≺ 0 le travail est résistant, et le mouvement est retardé.


2-Etude de quelques mouvements z
2.1-Mouvement d’un projectile (Chute libre) 
Un projectile de masse m et de centre d’inertie G est lancé d’un g 
et

 V0
point O avec une vitesse initiale V 0 faisant un angle α avec l’horizontal. S
V cos α zs
  
0
 0 
0
a=g, a 0 , V0 0 , P 0 k H
j  x
j

−g V 0 sin α −P xs P
i xd=d
su


 x = (V0 cos α )t
  y
a) Equation horaires OG  y = 0
 1
 z = − gt 2 + (V0 sin α )t
 2
b) Equation de la trajectoire (z=f(x))
x = (V0 cos α )t ⇒ t= x (1). (1) dans (3) z = − 1 ( x
) 2 + V 0 sin α (
x
)
V 0 co s α 2 V 0 co s α V 0 co s α
⇒ z=−
g
x 2 + (tan α ) x La trajectoire du projectile est une parabole.
2V co s 2 α
0
2

c) La portée
C’est la distance x=OP où P est le point d’impact du projectile avec l’horizontale. Elle est généralement
notée d abscisse du point d’ordonnée nulle.
On pose z=0 ⇒ − g ⇒ x(− g
x 2 + (tan α ) x = 0 x + (tan α )) = 0
2V cos 2 α
0
2
2V 02 co s 2 α

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s in α
2 V 02 c o s 2 α
⇒ x=0 ou x =
2 t a n α V 02 c o s 2 α
= c o s α = 2V 0 c o s α s i n α
2
or sin 2α = 2cos α sin α
g g g

V 2 s in 2 α π , V02
⇒ d = 0 lorsque s in 2 α = 1 (α = ) d = d max =
g 4 g
d) La flèche
C’est la hauteur maximale atteinte par le projectile. Elle est généralement notée H. La composante verticale
xs
de la vitesse du projectile en S est nulle: dz = zɺ = 0 ⇒ d zdx = d z xɺ = 0 or xɺ ≠ 0 ⇒ dz = z ' = 0 . S
dt d td x dx dx zs
g
xs + tan α = 0 ⇒ x s = V 0 cos α tan α = V 0 sin 2α
2 2 2
Trouvons l’abscisse xs : z ' = 0 ⇒ −
V cos α
0
2
2
g 2g
g V 2 sin 2α 2 V 2 sin 2α = V 02 sin 2 α V 02 sin 2 α
Trouvons l’ordonnée zs=H : z = − ( 0 ) + (tan α ) 0 − +
2V co s α
0
2 2
2g 2g 2g g
lorsque sin α = 1 ( α = π ), H=Hmax= V 0
2
V 02 s in 2 α
zs = H =
2g 2 2g
1 1 2
NB : Lorsque α =0, on a une chute libre verticale : z = − gt 2 + V0 t . Et si V0 = 0 , z = −

m
gt y
2 2
2.2-Mouvement sur un plan incliné
     
⇒ R 0 + P P sin α

D’après la RFD nous avons : R + P = ma = m a ma , R
− P cos α

co
R 0
⇒ 0 + P sin α = ma ⇒ a = g sin α L’accélération d’un corps en mouvement sur Px

un plan incliné ne dépend ni de la forme ni de la nature de ce corps. x


α
2.3-Oscillateur sinusoïdal en translation  Py
P
a.
Un oscillateur mécanique est un système capable de se déplacer de part et d’autre  de sa position d’équilibre stable
a) Etude du pendule élastique horizontal R
 Equilibre 
D’après la RFD nous avons à la date t :
          R
P
ex

R + P + T = ma or à l’équilibre, P + R = 0 ⇒ T = ma  T  (t=0)
Suivant x, −T = ma ⇒ −kx = ma or a = ɺɺ x

 R
T (t)
P
⇒ −kx = mxɺɺ ⇒ ɺɺx + k x = 0
x


m P
xm
L’équation différentielle donc l’une des solutions est x = xm sin(ωt + ϕ ) où :
et

xm , ω , et ϕ sont des constantes caractéristiques du mouvement.


* xm est l’amplitude du mouvement ou l’élongation maximale.
* ϕ est la phase initiale du mouvement et ω sa pulsation.
j
su

x + ω 2 x = 0 avec
En générale, l’équation différentielle d’un tel mouvement prend la forme ɺɺ ω =
k en (rad/s).
m

La période des oscillations est donnée par la relation T = 2π = 2π m . T en (s)


ω k
b) Etude du pendule élastique vertical
  
D’après la RFD nous avons à la date t: P + T = ma ⇒ P-T=ma
   A vide 
⇒ mg − k ( ∆l + x) = ma or à l’équilibre, P + Te = 0 ⇒ mg − k ∆l = 0 Te ∆l
Equilibre 
⇒ mg − k ∆l − kx = ma ⇒ −kx = mxɺɺ ⇒ ɺɺx + k x = 0 x
 m 
T
0 (t) xm
P  
NB : Que le pendule soit horizontal, vertical ou oblique, l’équation T P
différentielle reste la même et la période de ses oscillations ne dépend (t=0)

que de la masse m du solide et de la raideur du ressort. P
Exercice : Etablir l’équation différentielle du mouvement d’un pendule oblique.

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Chapitre 2: Solide en rotation autour d’un axe fixe
Objectifs :
-Définir moment d’inertie et mémoriser quelques moments d’inertie usuels
-Enoncer et appliquer La RFD des solides en rotation et le théorème de Huygens.
1-Notion de moment d’inertie
1.1-moment cinétique
On appelle moment cinétique d’un corps de masse m par rapport à un axe ∆ , le moment par rapport à cet axe de
 
ɺ 2 ɺ
sa quantité de mouvement P . σ = r.mV or V = rθ ⇒ σ = mr θ σ en (kg.m rad/s)
2 P

(∆) V
1.2-Expression du moment d’inertie par rapport à l’axe ∆
O r m
Le moment d’inertie par rapport à l’axe ∆ d’un point matériel de masse m et tournant à la distance r de l’axe de
rotation est défini par la relation : J ∆ = mr 2 J ∆ en (kg.m2)
1.3-Moments d’inertie de quelques solides.
a) Cylindre creux, circonférence pesante (cerçeau) R
J ∆ = mR 2
(∆)

m
b) Disque et cylindre plein
1 R
J∆ =mR 2
(∆)

co
2
c) Sphère pleine
2
J∆ = mR 2 R
5
a.
d) Tige homogène
(∆)
1
J ∆ = ml 2
12 ℓ
ex

1.4- Théorème de Huygens


« Le moment d’inertie d’un solide par rapport à un axe quelconque ∆ , est égale au moment d’inertie J ∆ G de ce
solide par rapport à un axe ∆ G parallèle à ∆ mais qui passe par le centre d’inertie G du solide, augmenté du
produit de la masse m du solide par le carré de la distance d entre les deux axes ∆ et ∆ G ».
et

J ∆ = J ∆G + md 2
G

Exemple
j

Le moment d’inertie d’une sphère par rapport à un axe tangent à sa périphérie est : d ∆
su

2 7 ∆
J ∆ = mR 2 + mR 2 ⇒ J ∆ = mR 2 G
5 5
2-RFD des solides en rotation
2.1-Enoncé
« la somme algébrique des moments par rapport à l’axe de rotation, des forces extérieures appliquées à un solide
en rotation est égale au produit du moment d’inertie du solide par rapport à cet axe par l’accélération angulaire du

solide ». ∑M ( Fext ) = J .θɺɺ
∆ ∆

2.2-Application : pendule de torsion 


Fil de torsion
Un fil de torsion est caractérisé par son couple de rappel Γ = −Cθ T
  θ
D’après la RFD des solides en rotations, M ∆ ( P) + M ∆ (T ) + Γ = J ∆ .θɺɺ ⇒ −Cθ = J ∆ .θɺɺ Equilibre

C C 2π J P
⇒ θɺɺ + θ = 0 ou θɺɺ + ω 2θ = 0 avec ω = ⇒T = = 2π ∆
J∆ J∆ ω C
L’une de solutions de cette équation différentielle est θ = θ m sin(ωt + ϕ ) .

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Chapitre 3 : Mouvement vibratoires
Objectifs :
-Décrire un mouvement vibratoire et l’effet de persistance rétinienne ; -Appliquer le principe de stroboscopie
1-Phénomène périodique
Un phénomène périodique est tout phénomène qui se reproduit identiquement à lui-même pendant les intervalles
de temps égaux et réguliers. Exemple : Les battements du cœur, la rotation de la Terre.
1.1-Caractéristiques d’un phénomène périodique
-La période : C’est l’intervalle de temps au bout duquel le mouvement se reproduit identiquement à lui-même.
1
-La fréquence : C’est le nombre de période par seconde. Elle est l’inverse de la période. f = en hertz (Hz)
T

-La pulsation : ω = 2π f =
T
1.2-Grandeurs physiques associées
Un phénomène périodique est associé à une grandeur physique qui varie en fonction du temps. Exemple : Pour
un mouvement rectiligne c’est l’élongation x(t). Pour le courant alternatif c’est la tension U(t) ou l’intensité i(t).

m
1.3-Mouvement vibratoire harmonique : C’est un mouvement périodique très rapide.
2-Etude expérimentale : La stroboscopie
2.1-Persistance des impressions retienne

co
Quand l’œil observe un objet son image reste imprimée sur la rétine pendant une dixième de seconde ( 1èm e s).
10
En éclairage continu, l’œil ne peut distinguer les images qui se succède très rapidement on dit qu’il y’a
persistance des impressions rétinienne.
2.2-Principe de la stroboscopie
a.
Le principe de la stroboscopie est de substitué à un mouvement vibratoire, un mouvement apparent ou ralenti.
Un stroboscope est une source de lumière donnant de bref éclaire très intense à intervalle de temps régulier et
réglable. Si fe est la fréquence des éclaires alors Te = 1 est sa période.
ex

fe
2.3-Application
Un disque noir en rotation autour d’un axe fixe passant par son centre porte un secteur blanc. En augmentant
progressivement la fréquence des éclairs on peut observer :
et

-Un secteur blanc immobile (immobilité apparente à un aspect)


-Un mouvement ralenti dans le sens du mouvement réel ou dans le sens inverse.
-On peut observer 2, 3, 4 … secteur immobile (immobilité à k aspects)
j

a) immobilité apparente à un aspect


su

Pour qu’il y ait immobilité apparente du secteur blanc, il faut qu’entre deux éclaires consecutitifs, le disque
effectue k tours entiers ( k ∈ N * ). Cela nécessite une fréquence f = kf e où f est la fréquence du système
NB : La plus grande fréquence des éclaires pour laquelle l’immobilité est observé est la fréquence de phénomène.
Remarque : Pour n secteurs, la fréquence du phénomène est f ' = nf ⇒ nf = kf e ⇒ f = k f .
e
n
b) Ralenti apparent :
Soit fa la fréquence du mouvement apparent, par définition f a = f − kf e .
-Si f ≥ kf e ⇒ f a ≻ 0 et le mouvement apparent ralenti est direct (dans le sens du mouvement)
-Si f ≤ kf e ⇒ f a ≺ 0 et le mouvement apparent ralenti est indirect ou rétrograde.
c) immobilité apparente à k aspect :
Pour f e = kf on observe k secteur immobiles.
Exo 19 P. 129 nouveau programme

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Chapitre 4 : Les ondes progressives
Objectifs :
-Définir onde progressive, longueur d’onde, et vitesse de propagation.
-Etablir l’équation de la propagation d’une onde et déduire ses caractéristiques à partir des oscillogrammes.
1-Définition
Une onde progressive est une répétition périodique dans le temps des signaux identiques qui se propagent.
Exemple On distingue plusieurs types d’ondes progressives : les ondes mécaniques, acoustiques et lumineuses
2-Ondes progressive unidirectionnelle t0
2-1 Propagation d’un ébranlement le long d’une corde élastique O’
Dans un milieu élastique, l’ébranlement se propage à une vitesse constante. O t1
Chaque point du milieu de propagation reproduit à la distance x de la source,
O O’
le mouvement de cette dernière avec un retard de temps θ = x en (s) . t2
V O’
O
NB : La vitesse de propagation dépend des constantes physiques et mécaniques du milieu de propagation.
2.2-Célérité d’une onde le long d’une corde élastique
Elle dépend de la tension de la tension (F) de la corde et de sa masse par unité de longueur ( µ ).

m
F  F en ( N ), V en (m /s)
Son expression est : V = 
 m
µ  µ = ℓ m asse linéique en (kg/m )
P
2.3-Equation de propagation d’une onde progressive Vibreur t

co
P’
A l’instant initial, l’équation de la source s’écrit : y0 = ym sin ωt . x t’
Coton
xp’ x
L’équation de propagation d’un point P situé à une distance x de O est : yP = ym sin ωt ' avec t ' = t − θ et θ =
V
x 2π
⇒ y P = ym sin [ω (t − θ ) ] = ym sin(ωt − ωθ ) = ym sin(ωt − ω ) or ω = ⇒ y P = y m sin(ω t − 2 π x )
a.
V T TV
NB : λ = VT désigne la longueur d’onde de vibration : C’est la distance parcourue par l’onde pendant une période

temporelle T. ⇒ y P = y m sin(ω t − 2π x ) où
ex

x est la phase initiale de P


λ λ
Soit P’ un point de la corde, l’élongation y P ' au point P’ est : y P ' = y m sin(ω t − 2π x P ' )
λ
2.4-Etat vibratoire de deux points
et

L’état vibratoire des points P et P’ dépend de la différence de phase entre eux: ∆ ϕ = ϕ P − ϕ P ' = 2 π x P ' − 2π x P
λ λ
⇒ ∆ϕ 2π . xP ' − xP est la différence de marche entre les deux points P et P’.
= xP ' − xP
λ
j


* Si ∆ϕ = 2kπ , ⇒ xP ' − xP = 2 kπ ⇒ xP ' − xP = k λ les points P et P’ vibrent en phase
su

λ

* Si ∆ϕ = π + 2kπ , ⇒ xP ' − xP = π + 2kπ ⇒ x P ' − x P = λ (2 k + 1) P et P’ sont en opposition de phase.
λ 2
2.5-Double périodicité
L’élongation de P s’écrit en général : y P = y m sin( 2π t − 2π x ) .
T λ
*Si x=cste on a une sinusoïde de période temporelle T, qui donne les variations de l’élongation en un point donné.
*Si t=cst on a une sinusoïde de période spatiale λ , qui donne les variations de l’élongation à un instant donné.
2.6-Vecteur d’onde
  
C’est un vecteur noté k de même sens que la propagation tel que k = 2 π i . Son module est le nombre d’onde.
λ
3-Onde progressive circulaire
Les rides circulaires sur la surface libre de l’eau sont concentriques en O et équidistantes de λ les unes les autres.
Chaque direction de l’eau autour de O se comporte comme une corde vibrante. Il s’agit d’une onde longitudinale.

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Chapitre 5 : Superposition des ondes
Objectif :
- Décrire et expliquer les phénomènes d’interférences et d’ondes stationnaires
- Utiliser les relations donnant l’interfranche et la différence de marche
1-Addition des grandeurs sinusoïdales
1.1-Construction de Fresnel
Considérons deux fonctions sinusoïdales : y1 = a1 cos(ωt + ϕ1 ) et y2 = a2 cos(ωt + ϕ2 ) , déterminons la résultante
  
 OA1 = a1  OA 2 = a 2
Y = y1 + y2 . Associons à y1 un vecteur de Fresnel OA1 tel que OA1 et à y2 un vecteur OA 2
ϕ1 ϕ2
D’après le théorème de Fourier, Y est de la forme : Y = A cos(ω t + ϕ ) où nous A et ϕ sont à déterminer. A Y
   
 O A = A tel que OA = OA + OA .
associons un vecteur de Fresnel O 1 2
a1 A
A A2
ϕ
 ∧ a2 A
Supposons ϕ2 ≻ ϕ1 ⇒ ϕ2 − ϕ1 = (OA1 , OA2 )
ϕ2 ϕA
ϕ2

m
 ϕ1 1
OA = A = a12 + a22 + 2a1.a2 cos(ϕ 2 − ϕ1 ) et tan ϕ = a 2 sin ϕ 2 + a1 sin ϕ 1 O
a1 cos ϕ 1 + a 2 cos ϕ 2
π
Exemple: y1 = 2 cos 50π t et y2 = 3cos(50π t + ) déterminer et construire Y = y1 + y2

co
2
Solution : Y = A cos(ω t + ϕ ) où A = 2 2 + 32 + 2 x 2 x 3 co s(
π
− 0) = 13 et tan ϕ = 2 s in 0 + 3 s in ( π 2 ) = 3
2 2 co s 0 + 3 c o s ( π 2 ) 2

⇒ ϕ = 56,3° ⇒ Y = 13 cos(50π t + 56, 3°)


a.
y2 Y
2-Interférences mécanique et lumineuse ϕ
O y1
2.1-Interférence mécanique
ex

a) Expérience de la cuve à onde


Considérons le système constitué d’une cuve contenant de l’eau Vibreur Fourche
O1
et d’une fourche munie de 2 points O1 et O2 qui trempent légèrement
dans l’eau. La fourche est actionnée par un vibreur. Lorsque ce dernier O2
et

fonctionne, les points O1 et O2 constituent 2 sources secondaires de Cuve à onde


vibration sinusoïdale synchrones (même fréquence) et cohérentes (différence de phase constante).
Projetée sur un écran entre O1 et O2, On observe des rides fixes M
d1 d2
hyperboliques appelées franges d’interférences. La région où
j

apparaissent ses franges est appelée champ d’interférence. O1 O1


su

b) Interprétation
Le phénomène d’interférence résulté de la superposition en un point de plusieurs ondes progressives de même
nature et de même fréquence. y1 = y2 = a cos(ωt + ϕ )
2π 2π
Au point M, y1M = a cos(ωt + ϕ − d1 ) et y2 M = a cos(ωt + ϕ − d 2 ) , la résultante YM = y1M + y2 M est tel que :
λ λ
 2π  2π a+b a −b
YM = a cos(ωt + ϕ − d1 ) +  cos(ω t + ϕ − d 2 ) avec cos a + cos b = 2 cos cos
 λ  λ 2 2
 π π  π π
YM =  2a cos ( d 2 − d1 ) cos(ωt − (d 2 + d1 ) + ϕ )  donc A = 2a cos ( d 2 − d1 ) et ψ = − ( d 2 + d1 ) + ϕ
 λ λ  λ λ
c) Etat de vibration des points
*Points d’amplitude maximale : Ce sont les points qui vibrent en phase avec les sources O1 et O2. Ces deux
ondes ajoutent leurs effets et leur superposition conduit à des interférences constructives.

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π π π
Amax ⇒ 2a cos (d2 − d1) = ±2a ⇒ cos (d2 − d1 ) = ±1 ⇒ (d2 − d1 ) = kπ ⇒ d2 − d1 = kλ
λ λ λ
*Points d’amplitude nulle : Ce sont des points qui vibrent en opposition de phase avec O1 et O2, on dit qu’il y’a

π π π λ
interférence destructives. A=0 ⇒ cos ( d 2 − d1 ) = 0 ⇒ ( d 2 − d1 ) = + kπ ⇒ d2 − d1 = (2k +1) où
λ λ 2 2
δ = d 2 − d1 est la différence de marche.
δ
Remarque : On appelle ordre d’interférence des ondes au point M, le rapport noté P tel que P =
λ
2.2-Interférence lumineuse.
a) Expérience des fentes de Young
Considérons une source ponctuelle S émettent de la lumière qui passe à travers deux fentes F1 et F2 distant de a.
les dimensions des fentes sont de l’ordre du 10ème de millimètre (0,1mm) ceci pour que la lumière qui y passera
soit diffractée. Nous aurons également besoin d’un écran.

m
F1
Champ
S a d’interférence

co
F2

D Ecran
La partie commune aux faisceaux lumineux issu de F1 et F2 est appelée zone ou champ d’interférence. Sur un
a.
écran placé à une distance D des fentes, on observe des franges équidistantes, alternativement brillantes et
sombres. Si l’on éloigne l’écran, ces franges sont encore visibles : Elles ne sont pas localisées.
b) Position des franges x
ex

a a x d2 M
, − et M F1
F1 2 F2 2
0
−D −D
d2 et d1 sont données par les relations : S O
a
d1
et

a 2 et d 2 = a 2
d1 = D2 + (x − ) D 2 + (x + ) F2
2 2 D
ax
d 22 − d12 = 2ax or a et x ≺≺≺ D ⇒ d1 + d 2 = 2 D ; ⇒ δ = d 2 − d1 =
j

D
su

*Position des franges brillantes


Le point M appartient à une frange brillante, si la différence de marche est un multiple entier de la longueur
d’onde : δ = k λ ⇒ x = k λ D
a
*Position des franges sombres
Le point M appartient à une frange sombre si la différence de marche est un multiple impaire de la demi-longueur
λ 1 λD
d’onde (multiple entier et demi de la longueur d’onde) : δ = (2 k + 1) ⇒ x = (k + ) où k ∈ Z
2 2 a
*Interfrange i : C’est la distance qui sépare les milieux de deux franges consécutives de même nature.
λD λD
⇒ i = λD
x2
i = xk +1 − xk = (k + 1) −k en (m) x0 i
a a a
O
i

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3-Ondes stationnaires
Une onde stationnaire est un cas particulier d’interférence résultant de la superposition de même amplitude et de
même fréquence se propageant en sens contraire dans un même milieu. C’est une onde qui ne se déplace pas, elle
se déforme sur place. Ex : guitare, piano, tam-tam….
3.1-Expérience de Melde
Une corde souple est fixée à un vibreur par son extrémité A. Il est tendu par une masse m fixée à l’autre extrémité
de la corde passant par une poulie. Lorsqu’on actionne le vibreur, et pour une tension convenable, la corde vibre.
3.2-Observation Ventres Nœuds
En éclairage continu, la corde vibre en présentant des fuseaux.
λ
2

3.3-Interprétation λ m

Les points de l’espace où l’amplitude de l’onde stationnaire est nulle sont les nœuds et ceux où l’amplitude est
maximale sont les ventres. La distance qui sépare deux nœuds consécutif est égale à la longueur d’un fuseau λ .
2

m
λ V F
La longueur de la partie vibrante de la corde est : ℓ = n où n=nombre de fuseaux, or λ = et V =
2 f µ
n F
⇒ ℓ=

co
2f µ
3.4-Position des ventres et des nœuds
En éclairage stroboscopique, la corde présente l’aspect d’une sinusoïde qui se déforme sur place et n’avance pas
comme dans le cas des ondes progressives d’où le nom d’ondes stationnaire.
a.
Exercice
A l’aide de deux sources S1 et S2 d’amplitude de vibration égale à 2m, on a produit des franges d’interférences à
la surface d’un liquide.
ex

1) quels sont les conditions vérifiées par S1 et S2


2) LA longueur d’onde de vibratoire est λ = 2, 4cm et leur célérité C = 1, 2m / s
a) Calculer la période et la fréquence des sources S1 et S2
b) Quel est l’état de vibration des points M et M’ tel que MS1=13cm, MS2=7cm, M’S1=6,5cm et
et

M’S2=13,7cm
Solution
1) S1 et S2 doivent être synchrones et cohérentes
λ 1
j

2) a) T = =0,02s. f = =50Hz
C T
su

5 5
b) MS 2 − MS1 = 13 − 7 = x2, 4 = λ ⇒ Le point M vibre en opposition de phase avec S1 et S2
2 2
M ' S 2 − M ' S1 = 13, 7 − 6,5 = 3x2, 4 = 3λ Le point M’ vibre en phase avec S1 et S2
⇒ M et M’ vibre en opposition de phase.

Mr.BISSECK Fils 8
Chapitre 6 : Etude des diplômes RC, LC, et LR
Objectifs :
-Etudier le comportement d’un circuit électrique
-Connaître les expression des constantes de temps et de la période des oscillations d’un circuit.
1-Montage et étude expérimentale Y1
G E
1.1-Dipôle RC C
Réalisons un circuit comportant un générateur et un dipôle RC. B A R M t
Y2
UAB E
Un oscilloscope permet d’enregistrer la tension UMB du dipôle Y2
Y1
RC ainsi que celle aux bornes du condensateur. UMB t
-Si le générateur G délivre une tension en créneaux, la tension aux bornes du condensateur se présente comme Y2
-La charge du condensateur q est égale à q=CE C en (farad F), E en (V) et q en (C)
a) La constante de temps τ
La constante de temps d’un dipôle RC notée τ est égale à : τ = RC R en ( Ω ), C en (F) et τ en (s)
Elle caractérise la rapidité avec laquelle le régime permanent est atteint. U
b) Exemple E
q( τ )=0,63CE représente la durée au bout de laquelle le

m
0,63E
condensateur est chargé à 63% de sa charge maximale. U( τ )=0,63E
τ t

co
1.2-Dipôle RL C UG
G E
R A UR=Ri t
B M UR
UAB L E
Y2 U
MB Y1
a.
t

a) La constante de temps
L
La constante de temps d’un dipôle RL est égale à : τ = L en (henry H), τ en (s)
ex

R
U
b) Exemple
La durée au bout de laquelle le courant est rétabli à E L1
et

63% de sa valeur maximale représente τ 0,63E L2


0,63E L1 ˃L2

1.3-Dipôle LC τ t
La période propre des oscillations électriques d’un circuit LC est donnée par la relation : T0 = 2π LC
j
su

2-Analogie
m 1
Oscillation mécanique T0 = 2π , Oscillation électrique T0 = 2π LC m≡L ; k ≡
k C
1 2 1 Q2
Energie potentielle EP = kx , Energie électrique Eél = Q≡x
2 2 C
3-Application
Emission d’ondes hertziennes par un oscillateur LC (onde de communication)

Mr.BISSECK Fils 9
Chapitre 7 : Effets photoélectriques
Objectifs :
-Définir l’effet photoélectrique, connaître les caractéristiques du photon
-Interpréter les échanges d’énergie entre la lumière et la matière. Calculer le rendement quantique.
1-Expérience fondamentale d’Hertz. UV -
1.1-Expérience -
- - - - - - - -
-chargeons négativement un électroscope sur lequel est placé une lame de Zn décapée.
Eclairons cette lame avec une lampe à halogène dont l’ampoule est en - -
quartz (lumière riche en UV) : l’électroscope se décharge rapidement. -- --
-Interprétons sur le trajet de la lumière, une lame de verre qui absorbe le rayonnement UV : l’électroscope ne se
décharge plus quelque soit la puissance du faisceau lumineux et le prolongement de l’illumination.
-La lame de Zn est chargée positivement puis éclairée par la lampe : l’électroscope ne se décharge pas.
1.2-Analyse de l’expérience
Lorsque la lame de zinc et le plateau de l’électroscope sont chargés négativement, ils portent un excédent
d’électrons. Quand la lame est exposée à la lumière, les électrons sont arrachés au métal : C’est l’effet

m
photoélectrique. L’électroscope se décharge, l’extraction d’électrons nécessitant l’énergie fournie par la lumière.
L’interposition de la lame de verre qui absorbe les UV montre que l’extraction des électrons n’est pas possible
avec un rayonnement de longueur d’onde quelconque. La lame de Zinc chargée positivement reprend les

co
électrons émis : La décharge n’est pas observée.
On appelle effet photoélectrique l’émission des charges négatives par un métal convenablement éclairé.
1.3-Interprétation d’Einstein
Les échanges d’énergie entre la matière et le rayonnement lumineux s’effectuent par quantités discrètes ou
paquets d’énergie (quanta d’énergie). Ces échanges sont discontinus.
a.
La lumière est constituée par un ensemble de corpuscule lumineux appelés photons, transportant chacun un
quantum d’énergie et se propageant à la vitesse de la lumière.
Pour qu’un électron soit arraché au métal, il est nécessaire que l’énergie du photon incident soit supérieur à
ex

l’énergie d’extraction de l’électron du cristal métallique. (Telle est l’interprétation de l’effet photoélectrique par la
théorie corpusculaire.)
2-Le photon
2.1-Caractéristique et quantum d’énergie
et

Le photon est une particule élémentaire associée à une onde électromagnétique de fréquence ν . Elle est
caractérisée par une masse nulle, une charge nulle et se déplace dans le vide à la vitesse de la lumière C=3x108m/s
C
L’énergie est E=hν = h h est la constante de Planck=6,62x10-34J.s et ν =fréquence de radiation en (Hz)
λ
j

La puissance d’un nombre N de photons captés par une surface en 1 seconde est : P=Nhν
su

2.2-Rendement quantique d’une cellule photoémissive


Une cellule photoémissive est une ampoule de verre transparent aux rayons ultraviolet dans lequel on fait le
vide et contient deux électrodes (une cathode C et une anode A). La cathode est éclairée par une lumière dont on
peut faire varier la fréquence ou la puissance.
UV A
Le rendement quantique noté ρ est le rapport entre le nombre d’électrons C
n mA
émis (n) et le nombre de photons (N) reçus par le métal. ρ =
N
V
It P It hν Ithν
Nous avons : Q=It=ne ⇒ n = , P= Nhν ⇒ N= ⇒ ρ= x ⇒ ρ=
e hν e P eP
2.3-Travail d’extraction W0
Le travail d’extraction correspond à l’énergie pour extraire un électron du métal. Lors de l’interaction, le
photon cède toute son énergie à l’électron. Trois cas sont envisageables.
Mr.BISSECK Fils 10
-1er Cas : hν ≺ W0 soit ν ≺ ν 0 ⇒ l’électron capte une énergie insuffisante, il reste lié au métal.
-2ème Cas : hν ≃ W0 soit ν = ν 0 l’énergie captée est juste suffisante pour libérer l’électron du métal. La fréquence
ν 0 est appelée fréquence seuil pour le métal considéré.
-3ème Cas : hν ≻ W0 soit ν ≻ ν 0 ⇒ l’électron capte l’énergie hν , une partie W0 de cette énergie sert à libérer
l’électron du réseau métallique. L’électron conserve l’excédent soit hν − W0 . L’électron possèdera à la sortie une
énergie cinétique maximale : E C = hν − W 0 = h (ν − ν 0 ) = hC ( 1 − 1 ) . ν 0 est la fréquence minimale pour extraire
λ λ0
IAC
un électron du métal.
Saturation
3-Echange d’énergie entre lumière et matière IS
3.1-Courant photoélectrique : Caractéristique I AC = f (U AC ) I’
On fixe la puissance P et la fréquence ν de la lumière arrivant -U O US
0 UAC
sur la cathode C. Nous obtenons la courbe ci-dessous :
-Pour U AC = 0 ; I=I’ les électrons émis par le métal arrivent à l’anode avec une EC=0.

m
-Pour U AC ≻ 0 , nous notons que le nombre d’électrons arrivant sur l’anode augmente jusqu’à ce que tous les
électrons arrivent sur l’anode.
On dit qu’il y’a saturation si : I = I S (intensité de saturation) ; I S = ne n=nombre d’e- émis par seconde.

co
-Pour U AC ≺ 0 , les électrons émis par la cathode sont repoussés par l’anode.
-Pour I=I0, UAC=-U0 U0=potentiel d’arrêt. Le potentiel d’arrêt est la tension qui permet d’annuler le courant
photoélectrique.
3.2-Les courbes de Millikan
a.
Millikan eût l’ide d’étudier la relation entre le potentiel d’arrêt U0 et la fréquence ν du rayonnement incident.
Pour chaque métal, il obtient une droite affine. U0 M1
M2
L’équation de telles droites affine s’écrit : U 0 = aν + b M3
ex

∆U
avec a = pente de la droite. U0=0 pour ν = ν 0 ⇒ b = − aν 0
∆ν
ν 0 est la fréquence du rayonnement correspondant à une tension d’arrêt nulle.
O ν 01 ν 02 ν 03 ν
C’est le point d’intersection de la courbe avec l’axe de l’abscisse.
et

L’équation de la droite peut encore s’écrire : U 0 = a (ν −ν 0 ) or ECmax=eU0 énergie cinétique maximale


⇒ ECmax=e a (ν −ν 0 ) or ECmax=h (ν −ν 0 ) d’après Einstein.
⇒ par identification, ⇒ h=ea. Les courbes de Millikan permettent de déterminer la constante de Planck h.
j

4-Illustration de l’aspect corpusculaire de la lumière


su

4.1-Effet Compton
Lors de l’interaction d’un faisceau de rayon X avec la matière, on observe un rayonnement diffusé de
fréquence inférieure à celle du faisceau incident. L’effet Compton ne s’interprète que par la collision entre
électron et une autre particule : photon Photon diffuse
θ
-
e au repos
4.2-Quelques applications de l’effet photoélectrique
e- après collision
-En chimie et biochimie : les réactions photochimiques
-En photographie
Exercice
Un laser à dioxyde de carbone, utilisé en chirurgie émet un rayonnement de puissance 50W et de longueur d’onde
λ0 = 10, 6µ m . Calculer l’énergie du photon émis par le Laser puis déterminer le nombre N de photon en 1s.

Mr.BISSECK Fils 11
Chapitre 8 : Noyau atomique et les réactions nucléaires
Objectifs :
-Interpréter l’émission spontanée des particules par des noyaux radioactifs
-Connaître les applications et les dangers de la radioactivité
1-Composition du noyau atomique
1.1-Définitions
-L’atome : C’est la plus petite entité qui constitue la matière. Il est constitué essentiellement d’un noyau autour
duquel gravitent les électrons. Le noyau est constitué des protons et des neutrons.
-Un nucléide est un ensemble d’atome ayant le même nombre de charge et le même nombre de neutron. Il est
représenté par ZA X où A est le nombre de masse (de nucléons) et Z est le nombre de charge (de protons).
A=Z+N où N est le nombre de neutron
-Les isotopes sont les atomes ayant le même nombre de charge et de nombre de masse différent.
Exemple : l’hydrogène a trois isotopes 11H ; 12 H et 13 H . Le carbone a aussi trois isotopes 126C ; 136C et 14
6 C.
2-Réactions nucléaires spontanées
2.1-Définition de la radioactivité

m
La radioactivité est la transformation spontanée de certains éléments en d’autres éléments par désintégration
avec émission des particules, accompagnées d’un rayonnement électromagnétique.
2.2-Différents types de radioactivité

co
On distingue trois types :
a) La radioactivité α
Les noyaux radioactifs α émettent les particules α (noyau d’hélium 42 H e )
A− 4
L’équation traduisant cette radioactivité est : A
X → 42 H e + Y (X noyau père et Y noyau fils)
a.
Z Z −2

Ex : le radium 226
88 Ra est radioactif α . Le noyau fils est le radon 222
86 Rn .
b)-la radioactivité β−
ex

X → Y+
0 A A 0
C’est l’émission d’électrons −1 e par certain noyaux. Son équation est : Z Z +1 −1 e
Ex : le carbone 14 est radioactif β − . Le noyau fils est l’azote 14. 14
6 C → 14
7 N + 0
−1 e
c)- La radioactivité β+

La radioactivité β + est l’émission de positrons +10 e par certain noyaux.


A
X → Z −A1Y + +10e Ex : 1530 P → 1430 Si + +10 e
et

d)-Le rayonnement γ
La formation de noyaux fils est généralement accompagnée de l’émission d’un rayonnement
électromagnétique appelé rayonnement γ .
A
Y * → ZAY + γ∼
j

Z
su

3-Réactions nucléaire provoqués


3.1-la fusion nucléaire
C’est la fusion de deux noyaux légers conduisant à un noyau plus lourd. Ex : 338
92 U + 82 00 2 H g  
→ 509
172 X + 1
0 n
3.2-la fission nucléaire
C’est la division d’un noyau lourd en d’autres noyaux plus légers. Ex : 11
5 B + 01n 
→ 24 H e + 37 Li + 01n
4-Activité et période radioactive
4 .1-Activité
a) Définition
C’est le nombre de désintégration par unité de temps. Elle s’exprime en becquerel (Bq) qui correspond à une
désintégration par seconde. A = λ N où N est le nombre de noyau et λ est la constante radioactive
b) Loi de décroissance radioactive
Si N0 est le nombre de noyau initial , le nombre de noyau restant à l’instant t est donnée par:
N = N 0 e − λt ⇒ A = λ N = λ N 0 e − λt = A0 e − λt ⇒ A = A0 e − λ t

Mr.BISSECK Fils 12
4.2-Demi-vie
La période ou demi-vie, est la durée T au bout de laquelle la moitié de l’échantillon de nucléide s’est désintégrée.
A t=T, on a N 0 = N 0 e − λ T ⇒ − ln 2 = −λT ⇒ T = ln 2 N0
2 λ
N0
N
Si à t=0 on a N0 alors à t=T on a N
N= 0 et à t=nT on a N = n0 . 2
2 2 t
T
5-Dangers du rayonnement radioactif et radioprotection
5.1-Dangers de la radioactivité
Les particules produites par les désintégrations radioactives et le rayonnement γ pénètrent les tissus en
provoquant de graves anomalies : irradiation, contamination (cancers de la peau)
5.2- Radioprotection
On peut se protéger de particules radioactives en portant des vêtements ayant une teneur élevée en plomb. La
radioprotection est utilisée pour : -la datation au carbone 14 ; - la radiothérapie ; - la modification des gènes de
certaines plantes pour une meilleur adaptation.
Exercice

m
Un atome d’azote percute un neutron. Il se transforme en atome de carbone 14 et en atome d’hydrogène. Les
organismes vivants fixent le carbone 14 et le carbone 12 de l’atmosphère dans les proportions bien définies.
Après la mort de l’organisme, le carbone 12 (le plus stable) reste inchangé, alors que le carbone 14

co
(radioactif) voit sa quantité diminuée de moitié tous les 5570 ans. On détermine l’âge d’un fossile en comparant
les quantités restantes des deux isotopes.
1) Quelle différence y’a-til entre l’évolution de la quantité de carbone 12 et celle du carbone 14 dans le temps
2) En déduire l’âge d’un fossile qui contient 5fois moins de carbone 14 qu’un organisme vivant.
a.
Solution
1- Le carbone 12 n’est pas radioactif, sa quantité reste fixé dans le temps. Le carbone 14 est radioactif, sa
quantité est divisée par deux chaque demi-vie.
2- (Appliquer la loi de décroissance radioactive en faisant le rapport entre N à une date t et N0 à t=0)
ex

Depuis la mort de l’organisme où le nombre de noyaux de carbone 14 était N0, le nombre de noyaux
radioactifs a été divisé par 5, ce qui conduit à :
N 1 N 0 e − λt ln 2 ln 2 ln 5
= = = e − λt ⇒ − ln 5 = −λt or λ = ⇒ − ln 5 = − t⇒ t= T
et

N0 5 N0 T T ln 2
ln 5
AN : t = x5570 ⇒ t=12933ans
ln 2
j
su

Mr.BISSECK Fils 13
Chapitre 9 : La thermique
Objectifs :
-Connaître les différentes échelles de température et les modes de transfert de chaleurs.
-Enoncé la loi de joule et établir un bilan thermique.
1-Transfert de chaleur
1.1-Echelles de températures
On distingue l’échelle de Fahrenheit (F) qui a été définie à partir du thermomètre alcool, ses bornes sont
marquées à partir de la température de fusion de l’eau qui est de 32°F.
32°F 212°F
- L’échelle Celsius, a été choisi sur le même principe et ses bornes sont 0°C pour la fusion de l’eau et
100°C pour son ébullition.
0°C 100°C
La relation qui lie les degrés Fahrenheit au degré Celsius est : θ (° F ) = 1,8θ (°C ) + 32

m
- L’échelle thermodynamique ou absolue, ou encore Kelvin (K) est tel que : θ ( K ) = θ (°C ) + 273,15

1.2-Mode de transfert de chaleur

co
On distingue trois modes de transferts :
a) La conduction
Ici, la chaleur est transmise de proche en proche de la partie chaude vers la partie froide sans mouvement des
particules dans le métal conducteur de chaleur.
a.
b) La convexion
Ici, la chaleur est transmise par les particules en mouvement. Ce mode de propagation de chaleur a lieu dans les
ex

fluides et est utilisé dans de nombreux principe de chauffage (radiateurs, convecteur électrique)
c) Le rayonnement
Ici, la chaleur est transmise par des rayons lumineux.
et

2-Bilan d’énergie
On appelle capacité thermique notée K, le produit de la masse m d’un corps par sa chaleur massique. K = mC

La quantité de chaleur Q est donnée par la relation : Q = mC (θ f − θ i ) ⇒ Q = K (θ f − θi ) en (J)


j
su

θi température initiale, θ f température finale, m masse du corps (kg) et C chaleur massique en (J/kg.K)

Mr.BISSECK Fils 14
Chapitre 10 F3 : Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme
Objectifs :
-Connaître le principe d’un canon à électrons et celui de l’oscilloscope.
-Etudier analytiquement le mouvement d’une particule dans un champ électrique uniforme

1-Particule dans un champ E

Une particule chargée de masse m et de charge q, placée dans un champ électrique E , est soumise à une force
   
électrique F = qE . Le poids étant négligeable devant cette force, le théorème du centre d’inertie donne : F = ma
   q 
⇒ qE = ma ⇒ a= E
m

Lorsque le champ électrique est constante et indépendante du temps, le vecteur a est constant.
Remarque :
  
-Si q ≻ 0 ⇒ a , F et E ont même direction et même sens
     
-Si q ≺ 0 ⇒ a , F et E ont même direction mais a et F sont de sens opposés à celui de E
y

m
2-Canon à électron D=AA’
 
Etudions le mouvement d’un électron dans un champ électrique E . A
  P + + + + + + + + + + V S α
D’après le théorème du centre d’inertie, nous avons : F = qE yS F H

α S

co
0 O V 0 A’ x
 ɺɺ  xS
 q   e  x e  I
⇒ a = E or q=-e ⇒ a = − E ⇒ a = − E e E
m m ɺɺ
y m + E P’
m - -- - -- - - - - --

 ɺɺ
x = 0 
  0
a.
V0 L
d’où a e or à t=0, V et OM ,
y=+ E
ɺɺ 0 0
m

 x = V0  x = V0t
ɺ
ex

Un tel mouvement est dit plan, car il s’effectue dans


⇒ à t quelconque, V e ⇒ OM 1 eE 2 un seul plan. L’évolution suivant z étant constante.
yɺ = Et y= t
m 2 m
L’équation cartésienne de la trajectoire s’obtient par élimination du paramètre t dans les équations horaires :
x 1 eE 2
et

x = V0t ⇒ t = (1) et y = t (2)


V0 2 m
1 eE 2
(1) dans (2) ⇒ y = x c’est une équation d’une parabole de sommet O
2 mV02
j
su

3-Déflexion électrique des électrons


3.1-Dispositif expérimental
Le dispositif de déflexion ou de déviation est constitué de deux plaques P et P’ parallèles et horizontales entre
lesquelles est appliquée une tension électrique constante U PP ' ≻ 0 .
Les électrons, lancés avec la vitesse V0 acquise à la sortie du canon, arrivent suivant l’axe du dispositif.
3.2-Etude du mouvement
1 eEℓ 2
A la sortie des plaques, le point S a pour coordonnées : xS = ℓ et ys =
2 mV02
xɺ = V0
ℓ  S
En ce point, à l’instant t = , la vitesse de l’électron est : V S eE ℓ
V0 yɺ S =
mV0

On admet que le prolongement de la tangente à la trajectoire passe par le point I milieu de la plaque OI =
2

Mr.BISSECK Fils 15
AA ' y yS ℓ ℓ 2eEℓ 2 ℓ eEℓ
tan α = = S ⇒ AA ' = (L − ) = (L − ) ⇒ AA ' = ( L − )
ℓ ℓ ℓ 2 2 2ℓmV0 2
2 mV02
L−
2 2 2
U ℓ eℓ
Comme E = (d distance entre les armatures) ⇒ D = ( L − ) U ⇒ D = kU La déviation est
d 2 mdV02
proportionnelle à la tension U appliquée entre les plaques.
3.3-Déflexion électrique
On appelle déflexion ou déviation, la distance D entre le point d’impact A’ en l’absence de champ et le point
d’impact A lorsqu’une tension U est appliquée entre les plaques.
4-Principe de l’oscilloscope
Dans un oscilloscope, il y’a deux paires de plaques.
Une tension appliquée entre les plaques horizontales Y et Y’ provoque une déviation verticale du faisceau
d’électrons ; le spot se déplace sur yy’ d’une hauteur y proportionnelle à la valeur algébrique de la tension
appliquée Y=kUyy’.

m
De même une tension Uxx’ appliquée entre les bornes X et X’ des plaques verticales provoque un déplacement
horizontal. X=kUxx’ . la tension Uxx’ est proportionnelle au temps.
L’oscilloscope permet de visualiser la tension d’un courant électrique et d’en déduire la valeur maximale et la

co
période. A
Exercice d 2
V0
Deux plaques métalliques carrées (notée A et B) de côté ℓ , sont placées horizontalement
et parallèlement l’une de l’autre dans une enceinte où règne un vide poussé. La distance B

a.
entre les deux plaques est d. Un faisceau homocinétique de protons pénètre entre A et B,

au point O avec une vitesse initiale V 0 horizontale. Soient e la charge et m la masse d’un proton.

1) Donner la direction et le sens du vecteur champ E créé entre les deux plaques pour que le faisceau
ex

homocinétique de protons soit dévié vers le haut (Point S du schéma)


2) Quel est alors le signe de tension UAB établie entre les plaques A et B ?
3) La trajectoire d’un point entre O et S se trouve dans le plan contenant le repère. Etablir dans ce repère,
l’équation de cette trajectoire. Quelle est sa nature ?
et

4) Les protons sortent du champ au point S et sont reçus en I sur un écran placé perpendiculairement à l’axe
(OX). Quelle est la nature de leur mouvement entre S et I

L−
5) Montrer que l’expression littérale donnant la distance D=O’I s’écrit : D = eE ℓ 2
j

mV02
su

6) Calculer la valeur de la dérivation D.


Données : U=4kV ; ℓ = d = 6cm ; L=0,6m ; m=1,67x10-27kg ; V0=1000km/s et e=1,6x10-19C
Solution

1) Si le proton est dévié vers le haut, A est chargé négativement. E est perpendiculaire aux deux plaques et
orienté de B vers A.
2) UAB=VA-VB˂0 car VA˂VB
   e  U  x = V0t 1 eU 2
3) F = ma ⇒ a = + E or E = ⇒ OM 1 eU 2 ⇒ y = x c’est une parabole de sommet O
m d y= t 2 mdV02
2 dm
4) Le mouvement entre S et I est rectiligne et uniformément accéléré.
ℓ eℓ
5) Cours : D = ( L − ) U
2 mdV02
6) AN : D=9,7cm
Mr.BISSECK Fils 16
Chapitre 11 F3 : Mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique uniforme
Objectifs :
-Connaître l’expression de la force de Lorentz.
-Connaître les principes de spectromètre de masse et du cyclotron

1-Action de B sur une particule chargée
1.1-Relation de Lorentz

L’expression de la force exercée sur un porteur de charge q, animé d’une vitesse V et soumis à un champ
   
magnétique B a pour expression : F = qV ∧ B appelée force de Lorentz.
Le poids m des particules étant négligeable devant la force magnétique de Lorentz, le théorème du centre d’inertie
 
      V0 ∧ B   
implique : F = ma ⇒ qV0 ∧ B = ma ⇒ a=q a est orthogonale à V 0 et B
m

m
2-Etude du mouvement
2 .1-Accélération
   dV  V 2 

co
Dans le repère de Freinet, les coordonnées du vecteur accélération s’écrivent : a = a t + a n = t+ n où R est
dt R
dV V2
le rayon de courbure de la trajectoire curviligne. Pour un mouvement circulaire uniforme, =0 ⇒ = cte
dt R
a.
  
Donc a = a n = cst
2.2-Trajectoire
 
ex

   ∧  π  V0 ∧ B q
Supposons que le champ magnétique B ⊥ à V 0 ⇒ (V 0 , B ) = , a=q ⇒ a = V0 B sin α or sin α = 1
2 m m
q V02 V2 q mV0
a= V0 B or a = ⇒ 0 = V0 B ⇒ R=
m R R m qB
et

La trajectoire curviligne possédant un rayon de courbure constant est donc un cercle.


V0 q B
-la vitesse angulaire ω = =
j

R m
su

2π 2π m
-La période T = =
ω qB

2.3-Energie
Le théorème d’énergie cinétique permet de prévoir que l’énergie cinétique de la particule reste constante.
⇒ V0 = cte

3-Applications
-téléviseurs
-le spectromètre de masse : qui permet de nombreuses recherches en biologie e archéologie
-le cyclotron : permet la recherche en physique nucléaire, en radiothérapie en médecine.
-Piégeage des particules cosmiques.

Mr.BISSECK Fils 17
Chapitre 10 F4 : Oscillateur (RLC) en régime forcé-Résonance
Objectifs :
-Connaître es relations entre valeur maximale et valeur efficace.
-Connaître les caractéristiques du vecteur de Fresnel
1-Courant alternatif
1.1-Généralités
Le courant alternatif est essentiellement variable l’intensité est modifié par les phénomènes d’induction que
produisent l’inductance.
1 .2-Valeur maximale et efficace
L’intensité et la tension sont des fonctions sinusoïdales du temps :
i (t ) = I max cos(ωt + ϕ ) ; u (t ) = U max cos(ωt + ϕ ) avec ω = 2π f = 2π
T
L’intensité efficace Ieff d’un courant alternatif est l’intensité d’un courant continu ; I eff = I m ax
2
Par analogie la tension efficace Ueff est définie par : U max
U eff =
2

m
2-Dipôle (R, L,C) série
r
2.1-Schéma B
Soit une série comprenant : A

co
-Un condensateur de capacité C ; S D
E (L, rL)
-une bobine (L, rL) ;
-un résistor de résistance r.
r, C et (L, rL) sont montées en série et branchées aux bornes d’une source alternative. R=r+rL
a.
2.2-Tension aux bornes du dipôle
u AE = u AB + u BD + u DE si i = I max cos ωt nous avons: u AB = ri = rI max cos ωt , , u DE = rLi − e
q I π I car q=Cu= ∫ idt ⇒ u A E = rI m a x co s ω t + I m ax sin ω t + rL i − e
u BD = = m a x co s(ω t − ) = m a x sin ω t
ex

C Cω 2 Cω Cω
⇒ I
u AE = rI max cos ω t + max sin ω t + rL I max cos ω t − e ⇒ u A E = R I m ax co s ω t +
I m ax
sin ω t − e
Cω Cω
3-Notion d’impédance-construction de Fresnel
3.1-Construction de Fresnel UC −π
et

2
Fresnel représente une tension alternative par un vecteur donc la norme est
UL
représente la tension maximale et l’inclinaison par rapport à l’horizontal U
ϕ π
Représente la phase initiale. 2
j

3.2-Impédance (Z) U R
su

L’impédance noté Z d’un circuit est le quotient de la tension UAE par l’intensité efficace. Elle est toujours
1 2
supérieure à la résistance du circuit et est définie par : Z = R 2 + ( Lω − ) en (Ω).

U
Nous avons U=ZI ⇒ Z = . La différence de phase ou déphasage ϕ entre la tension et l’intensité du
I
1
Lω − R
courant est telle que : tan ϕ = Cω et cos ϕ = R ou cos ϕ =
R 1 2 Z
R 2 + ( Lω − )

4-Etude de la résonance
1
Lorsque la tension et l’intensité de courant sont en phase nous avons : ϕ = 0 ⇒ tan ϕ = 0 ⇒ Lω − =0

LCω 2 = 1 ⇒ ω = 1 On dit dans ce cas qu’il y’a résonance d’intensité.
LC
Mr.BISSECK Fils 18
NB: A la résonance, la fréquence de la tension imposée est égale à la fréquence propre du circuit f = f 0 = 1 1
2π LC
I
4.1-Courbe de résonance r
B Imax
On fait varier la fréquence f la tension u restant
A
constante. A chaque valeur de f, on relève la valeur D
S V I max
du courant I mesuré par l’ampèremètre. E (L, rL) 2

4.2-Bande passante A
La différence ∆f est la largeur de bande passante à 3Décibel (3Db): ∆f = f 2 − f1
f
NB : Plus la bande passante est étroite, plus l’oscillateur est sélectif. f1 f0 f2
4.3-Facteur de qualité
ω0 f
Le facteur de qualité noté Q d’un dipôle R,L,C est le rapport : Q = = 0 (sans unité)
∆ω ∆f 1
Plus le facteur de qualité est grand, plus la résonance est aiguë.

m
-Si Q˃1 la résonance est aiguë, on dit que le circuit est sélectif.
-Si Q ≤ 1 la résonance est floue, on dit que le circuit est non sélectif.
4.4-Application : Réception des ondes radiodiffusion

co
Pour transmettre les informations, on utilise les signaux radioélectrique (onde porteuse de fréquence très
élevées)
-Ondes FM : 80 à 120 MHz
-Ondes moyenne : 0,3 à 3 MHz
a.
-Grandes ondes : 0,1 MHz à 0,3MHz
ex
j et
su

Mr.BISSECK Fils 19
Chapitre 11 F4 : Puissance en régime sinusoïdal forcé
Objectifs :
-Définir la puissance instantanée, moyenne, réactive et apparente.
-Définir le facteur de puissance ; -Enoncer le théorème de Boucherot
1-Puissance moyenne consommée
1.1-Puissance instantanée
La puissance instantanée P consommée ou fournie par un dipôle est égale au produit de la tension instantanée aux
bornes du dipôle par l’intensité instantanée du courant qui le traverse. P = ui = UI cos ϕ − UI cos(2ωt − ϕ )1

ϕ est la différence dep hase entre u et i appelée encore déphasage de i par rapport à u.
1.2-Puissance active
La puissance active est par définition, la valeur moyenne de P. P = UI cos ϕ en watt (W)

m
1.3-Puissance réactive
La puissance réactive est par définition Q = UI sin ϕ en voltampères réactifs (VAR)

co
1.4-Puissance apparente
La puissance apparente a pour expression S = UI en voltampères (VA)
1.5-Facteur de puissance
a.
On appelle facteur de puissance k, d’un circuit en régime sinusoïdale, le rapport entre la puissance active P et la

P
puissance apparente S. k = = cos ϕ , k ≤ 1
ex

S
2-Théorème de Boucherot
« Les puissances active et réactive absorbées par un groupement de dipôles sont respectivement égales à la
somme des puissances actives et réactives absorbées par chaque élément du groupement. »
et

P=P1+P2+……….+Pn
Q=Q1+Q2+……...+Qn
j
su

Mr.BISSECK Fils 20
Chapitre 12 F4 : Système triphasé équilibré
Objectifs :
-Distinguer les tensions simples et les tensions composées, les couplages étoiles et les couplages triangulaires.
-Calculer les puissances, faire la représentation de Fresnel des tensions, -Câbler un circuit électrique triphasé.
1-Système triphasé
1.1-introduction
Considérons trois générateurs monophasés identiques G1, G2 et G3 produisant des tensions sinusoïdales de même
valeur efficace et de même fréquence, mais déphasées consécutivement de 2 π .
3 i1
1.2-Définitions G 1 V1 Phase 1
On appelle : i 2

-Générateur triphasé équilibré : l’ensemble de trois générateurs monophasés. G 2 V2 Phase 2


i3
-fils de ligne : les conducteurs reliant ces générateurs aux récepteurs.
G3 V3 Phase 3
-ligne triphasé : l’ensemble des fils de ligne
-Phase : G1, G2 et G3 sont appelés respectivement phase 1, phase 2, phase 3 du Générateur triphasé
NB : Un générateur triphasé est encore appelé générateur sans précision.

m
1.3-Ordre des phases
On distingue deux types de systèmes triphasés :
-Le système dont l’ordre des phases est direct

co

-Le système dont l’ordre des phases est inverse V3
a) Ordre des phases direct
Les tensions ont pour expression :
Phase 1 : ϑ1 = V 2 sin ωt 
a.
V1

Phase 2 : ϑ2 = V 2 sin(ωt − )
3


Phase 3 : ϑ3 = V 2 sin(ωt − ) V
ex

3 Représentation de Fresnel
  
L’ordre des phase est dit « direct » parce que V 1 , V 2 et V 3 apparaissent dans le sens horaire, un observateur les
voyant défiler à la vitesse angulaire ω dans l’ordre 1, 2, 3. 
V2
b) Ordre de phases inverse
et

Les tensions ont pour expressions :


Phase 1 : ϑ1 = V 2 sin ωt 
V1

Phase 2 : ϑ2 = V 2 sin(ωt + )
j

3

su


Phase 3 : ϑ3 = V 2 sin(ωt + ) V3
3 Représentation de Fresnel
  
L’ordre V 1 , V 2 et V 3 dans le sens antihoraire et défile dans le l’ordre 1, 3, 2
2-Intérêt du triphasé
-En triphasé, le volume de fer utilisé dans les transformateurs est la moitié du volume de fer dans les
transformateurs, de même puissance utilisés en monophasé.
-En distribution d’énergie, le triphasé présente un intérêt économique de 30% par rapport au système monophasé.
3-Couplage étoile : Tension simples et tensions composées Phase 1 I1
(Lorsque la longueur de la ligne entre le générateur et le récepteur est
U12 V1 z
importante, son coût est élevé. Le système à phase séparées ne présente IN
aucun avantage % au monophasé. Les couplages étoile et triangle permettent Neutre
V2 z z
de réduire ce coût en diminuant le nombre de fils.) I2 U31
Phase 2
On a à chaque instant, I N = I1 + I 2 + I 3 = 0 U23 V3
Phase 3

Mr.BISSECK Fils 21
Par définition les tensions V1, V2 et V3 sont appelées tensions simples et les tensions U12, U23 et U31 sont appelées
        
tensions composées. Ces relations sont valables en écriture vectorielle. U12 =V1 −V 2 ; U23 = V 2 −V 3 ; U31 =V3 −V1 .
        
Pour construire ces vecteurs, utilisons les relations suivantes : V 1 = U 12 + V 2 ; V 2 = U 23 + V 3 ; V 3 = U 31 + V 1
Relation en V et U. Soient V la valeur efficace commune aux trois tensions simples et U celle des trois
tensions composés. Nous avons : U = 3V
Remarque :
-En triphasé, quand on parle de tension sans préciser, il s’agit toujours de la tension composée.
-AES Sonel distribue le courant triphasé par des 380V
Phase 1 I1
4-Couplage triangle : Courants de ligne et phases J12
U12
Par définition, les courants I1, I2, et I3 sont appelés courants
U31 z z
de ligne et courant J1, J2 et J3 sont des courants de phase. J31
      I
Phase 2 2 z
- Nous avons : I 1 = J 12 − J 31 ⇒ J 12 = I 1 + J 31 ; U23 J23

m
      Phase 3
de même I 2 + J 12 = J 23 et J 23 + I 3 = J 31 I3
- Relation entre J et I

co
Soient I la valeur efficace commune aux trois courants de ligne et J celle des trois courants de phase, nous
avons : I = 3 J
5- Puissance en triphasé
5.1-Puissance active
a.
Quelque soit le couplage, la puissance active est : P=P1+P2+P3 or P1=P2=P3 ⇒ P=3P1 or P1 = VI cos ϕ
U U
⇒ P = 3VI cos ϕ or V = ⇒ P =3 I cos ϕ
3 3
ex

⇒ P = UI 3 cos ϕ P en watt (W); cos ϕ est le facteur de puissance


5.2-Puissance réactive
Quelque soit le couplage, la puissance réactive est : Q=Q1+Q2+Q3=3Q1 or Q1 = VI sin ϕ ⇒ Q = 3VI sin ϕ
et

⇒ Q = UI 3 sin ϕ en (V.A.R)
5.3-Puissance apparente
On peut toujours définir une puissance apparente S telle que: S = P 2 + Q 2 = UI 3 ⇒ S = UI 3 en (V.A)
j
su

6-Facteur de puissance
P
Le facteur de puissance noté k est défini par le rapport k = = cos ϕ .
S
P
Pour un utilisateur consommant une puissance P = UI cos ϕ ⇒ I =
U cos ϕ
L’intensité de ligne dépend du facteur de puissance. Soit R la résistance de ligne de transport, la puissance
P
dissipée par effet joule est : P = RI 2 = R ( )2 charge de l’AES Sonel.
UCosϕ
La puissance perdue est minimale lorsque : Cosϕ = 1 , pour éviter d’énorme perte, le facteur de puissance doit être
compris entre 0,8 et 0,9 et la résistance R de l’installation doit être petite.

Mr.BISSECK Fils 22
Chapitre 1 : Les Hydrocarbures saturés, insaturés et aromatiques
1-Définition
On appelle hydrocarbure, tout composé constitué uniquement de carbone (C) et d’hydrogène (H).
Les hydrocarbures sont regroupés en quatre grandes classes : les alcanes caractérisés par les liaisons de covalence
simples ( C − C ), les alcènes ( C = C ), les alcynes ( C ≡ C ) et composés aromatique (possède un noyau
benzénique).
2-Formule générale
2.1-alcanes
Les alcanes sont des hydrocarbures saturés de formule générale CnH2n+2 avec n ∈ N * .
2.2-alcènes
Les alcènes sont des hydrocarbures ayant au moins une double liaison (C=C) dans leur chaîne carbonée.
Leur formule générale est CnH2n avec n ≥ 2 .
2.3-alcynes
Les alcynes sont des hydrocarbures ayant au moins une triple liaison ( C ≡ C ) dans leur chaîne carbonée.
Leur formule générale est CnH2n-2 avec n ≥ 2 .

m
2.4-composés aromatiques
Ils ont des propriétés particulières en raison de leur structure. Le plus simple est le benzène (C6H6)
3-Nomenclature

co
3.1-Cas des alcanes
Le nom d’un alcane s’obtient en associant le suffixe –ane au préfixe désignant sa chaîne carbonée la plus longue.
n 1 2 3 4 5 6 7 8 9
préfixe méth- éth- prop- but- pent- hex- hept- oct- nan-
Exemple : méthane CH4 ; éthane … CH 3 − CH 2 − CH 3 (méthylpropane);CH 3 − CH 2 − CH 2 − CH 2 (2-méthylbutane)
a.
| |
3.2- Cas des alcènes et des alcynes CH 3 CH 3
Comme pour les alcanes, on utilise le suffixe-ène pour les alcènes et –yne pour les alcynes. Le préfixe est
fonction du nombre d’atomes de carbone.
ex

La démarche à suivre est la suivante : -Déterminer la chaîne carbonée la plus longue contenant la liaison multiple.
-Repérer la position de la liaison multiple et des ramifications. On considèrera le sens de numérotation qui donne
la plus petite position à la chaîne multiple. 1 2 3 4
1 2 3 4
Exemple : a) C H 3 − C H = C H − C H 3 C
(but-2-ène) ; b) 4 2 3H = C H − C H 2 − C H 3 (but-1-ène)
2 1
et

4 3 2 1
CH 3 − CH − CH 3
a) C H ≡ C − C H 2 − C H 3 (but-1-yne), d) || (méthylpropène)
CH 2
Remarque: Le nom usuel de l’éthène est l’éthylène et celui des alcynes est l’acétylène
3.3-Le groupe alkyle
j

C’est un alcane qui a perdu un atome d’hydrogène. Le nom de l’alkyle correspondant à un alcane s’obtient en
su

remplaçant le suffixe « ane » par « yne ». Ex : C 2 H 5 − (éthyl)


Lorsque plusieurs groupes alkyle de même nature sont fixés sur la chaîne carbonée la plus longue d’un
hydrocarbure, le nom de cet hydrocarbure sera précédé du préfixe correspondant au nombre de fois que ce même
groupe alkyle apparaît suivi directement du nom de cet alkyle. 2-(di), 3-(tri), 4-(tétra) ……
3.4-Isomérie
On appelle isomères, les molécules ayant la même formule bute mais des formules semi-développées différentes
Exemple:- isomérie de chaîne du butane CH 3 − CH 2 − CH 2 − CH 3 et C H 3 − C |H 2 − C H 3
CH
-Isomérie de position du butène C H 3 − C H = C H − C H 3 (but-2-ène) ; etC H 2 = C H3 − C H 2 − C H 3 (but-1-ène)
-Isomérie de configuration : elle se rencontre chez les alcènes. Ces isomères ne diffèrent que de la position des
atomes dans l’espace. On distingue deux isomères de configuration Z-(ensemble) et E-(à l’opposé)
CH3 CH3 CH 3 H
\ / \ /
Exemple du butène : C = C (Z)- but-2-ène ; C = C (E)- but-2-ène
/ \ / \
H H H CH3

Mr.BISSECK Fils 23
3-Propriétés chimiques
3.1-Réaction de combustion
a) cas des alcanes
La combustion complète des alcanes dans du dioxygène conduit au dioxyde de carbone et de l’eau.
3n + 1 Exemple : C 4 H 1 0 + 1 3 O 2 → 4 C O 2 + 5 H 2 O
C n H 2n+2 + O 2 → n C O 2 + ( n + 1) H 2 O
2 2
b) cas des alcènes et des alcynes
Les alcènes et les alcynes brûlent dans le dioxygène pour donner le dioxyde de carbone et de l’eau lorsque la
combustion est complète. Les équation traduisant cette réaction sont :
O 2 → n C O 2 + n H 2 O Ex : C2 H 4 + 3O2  → 2CO2 + 2 H 2O
- Combustion des alcènes 3n
C n H 2n +
2
3n − 1 5
- Combustion des alcynes Cn H 2 n − 2 + O2 → nCO2 + ( n − 1) H 2O Ex : C 2 H 2 + O 2  
→ 2C O 2 + H 2O
2 2
3.2-Réaction de substitution
Une réaction de substitution est une réaction au cours de la quelle un atome d’hydrogène est remplacé(s) par un
autre atome ou groupe d’atome monovalent. Exemple de la chloration du méthane

m
La chloration du méthane est la réaction de substitution du chlore sur le méthane en présence de la lumière.
C’est une réaction photochimique qui conduit à 4 principaux produits selon les équations :
CH 4 + Cl2 
ցցց
→ CH 3Cl + HCl ; CH 3Cl chlorométhane est un solvant

co
CH 3Cl + Cl2 
ցցց
→ CH 2Cl2 + HCl ; CH 2Cl2 dichlorométhane solvant
CH 2Cl2 + Cl2 
ցցց
→ CH Cl3 + HCl ; CHCl3 trichlorométhane ou chloroforme est un anesthésique
CH Cl3 + Cl2 
ցցց
→ CCl4 + HCl ; CCl4 tétrachlorométhane est la composition des fréons.
a.
La lumière dans cette réaction est un catalyseur. Un catalyseur est une entité chimique apportée à une réaction
pour l’accélérer sans toute fois y participer.
3.3-Réaction d’addition
ex

Une réaction d’addition est une réaction au cours de laquelle de nouveaux atomes se fixent sur une molécule
insaturée après la rupture de ses liaisons faibles.
a) Hydrogénation
L’hydrogénation est l’addition du dihydrogène.
-En présence du nickel, l’hydrogénation d’un alcène conduit à un alcane : Cn H 2 n + H 2 
Ni
→ Cn H 2 n + 2
et

Ex : CH 2 = CH 2 + H 2  Ni
→ CH 3 − CH 3
-En présence d’un catalyseur fort, l’hydrogénation d’un alcyne conduit à un alcène puis à un alcane :
Cn H 2 n − 2 + H 2 
Ni
→ Cn H 2 n + H 2 
Ni
→ Cn H 2 n + 2
j

Ex : CH ≡ CH + H 2  Pd
→ CH 2 = CH 2 puis CH 2 = CH 2 + H 2  Ni
→ CH 3 − CH 3
su

b) Addition du chlorure d’hydrogène


-l’addition du chlorure d’hydrogène sur l’éthène conduit au chlorométhane : CH 2 = CH 2 + HCl 
→ CH 3 − CH 2Cl
-l’addition du HCl sur l’acétylène conduit au chloroéthylène ou chlorure de vinyle CH ≡ CH + HCl  →CH2 = CHCl
-Règle de Markovnikov : lors de l’addition d’un composé hydrogéné sur un alcène dissymétrique (groupe
d’atomes de part et d’autre de la double liaison sont différents) l’hydrogène se fixe de préférence sur le carbone
le plus hydrogéné.
c) Hydratation (addition de l’eau)
-l’addition de l’eau sur l’éthylène conduit à l’éthanol :
CH2 = CH2 + H2O  H2SO4
→CH3 −CH2 −OH

-l’addition de l’eau sur l’acétylène conduit à l’éthanal : CH ≡ CH + H − OH  → CH 3 − C − H
H 2 SO4
∆ ||
D’une manière générale, l’hydratation d’un alcène conduit O
à un alcool, caractérisé par le groupe −OH , et l’addition de l’eau sur les alcynes conduit à des aldéhydes ou à des
/
cétones caractérisé par le groupe carbonyle : − C (chapitre suivant)
\\
O
Mr.BISSECK Fils 24
4-Polymérisation
4.1-Polymérisation
C’est une réaction d’addition de plusieurs molécules insaturées et identiques. nM 
→Mn où M le est monomère
masse M n
Mn le polymère et n l’indice de polymérisation n = . Le groupe d’atome qui se répète identiquement à
masse M
lui-même dans le polymère est le motif du polymère.
a) Cas de l’acétylène : n(CH 2 = CH 2 ) 
→( −CH 2 − CH 2 −) n
b) Cas de l’acétylène : n(CH ≡ CH )  →(−CH = CH −)n
4.2-Exemple
a) -le polyéthylène (PE), n(CH 2 = CH 2 ) 
→( −CH 2 − CH 2 −) n
c) -le polychlorure de vinyle (PVC), n(CH 2 = CHCl ) 
→( −CH 2 − CHCl −) n
d) -le polystyrène (PS), n(CH 2 = C − H) 
→(−CH 2 − CHCl−) n
|
C6 H 5
5-Préparation au laboratoire

m
5.1-méthane
Le méthane est obtenu par action de l’eau sur le carbure d’aluminium Al4C3 selon l’équation.
A l4 C 3 + 1 2 H 2 O → 4 A l (O H ) 3 + 3C H 4

co
5.2-éthylène
CH 3 − CH 2 − OH → CH 2 = CH 2 + H 2O
H SO
2 4
La déshydratation de l’éthanol conduit à l’éthylène 180°C
a.
5.3-acétylène
L’acétylène s’obtient au laboratoire par action de l’eau sur le carbure de calcium : CaC2 + 2 H 2O 
→ C 2 H 2 + Ca (OH )2
Exercice
ex

L’hydratation d’un hydrocarbure A conduit à un alcool de masse molaire moléculaire 60g/mol.


1) A quelle famille appartient cet hydrocarbure
2) Déterminer la formule brute de A sachant que la formule générale des alcools est CnH2n+1OH.
Solution
et

1) Alcène
M=12n+2n+1 +16 +1=14n+18=60 ⇒ n=3 ⇒ C3H6 propène.
j
su

Mr.BISSECK Fils 25
Chapitre 2 : Les composés oxygénés
Objectifs :
-Donner les formules générales des différents composés oxygénés; les nommer et les identifier par des tests précis
- Donner leurs propriétés chimiques.
1-Formules générales
Les principaux composés oxygénés sont : les alcools, les aldéhydes, les cétones, et les acides carboxyliques
Composés Alcools Aldéhydes Cétones Acide carboxylique
Formule générale O O
// // ou R-COOH
R − OH R− C R −C−R' R− C
\ || \
H O OH

R et R’ sont des groupes Alkyles (CnH2n+1-)


2-Nomenclature
2.1-Les alcools
Un alcool se nomme en prenant pour chaîne principale la chaîne comportant le groupe hydroxyle –OH. On

m
remplace le « e » final de l’alcane correspondant par le suffixe « –ol » en indiquant si possible sa position(la plus
petite). L’atome de carbone lié au groupe –OH est le carbone fonctionnel.
On distingue trois classes d’alcool : les alcools primaires, secondaires et tertiaires.
Un alcool est dit primaire, secondaire ou tertiaire selon que le carbone fonctionnel porte respectivement 1, 2 ou 3

co
groupes alkyles. Leurs formules générales respectives sont :
H R' R'
Alcool primaire : R − C| − O H ; Alcool secondaire : R − C| − O H ; Alcool tertiaire : R − C| − O H
| | |
H H R ''
a.
CH3
Exemple : CH3 − CH2 − CH2 − OH(propan-1-ol) ; CH3 − CH2 −CH3 (propan-2-ol) ; CH3 − C| − OH (2-méthylpropan-2-ol)
|
|
OH
CH3
ex

2.2-Les aldéhydes
H
Ils sont caractérisés par le groupe fonctionnel − C/ Le nom d’un Aldéhyde s’obtient en remplaçant le « e »
\\
et

O
final de l’alcane correspondant par le suffixe « -al ».
H H
Exemple : / (Propanal) ; / (butanal)
CH3 − CH 2 − C CH 3 − CH 2 − CH 2 − C
j

\\ \\
O O
su

2.3-Les cétones
Elles sont caractérisées par le groupe fonctionnel − C − . Le nom d’une cétone s’obtient en remplaçant le « e »
||
O
final de l’alcane correspondant par le suffixe «-one»
Exemple : CH 3 − C − CH 3 (propanone ou acétone), CH3 − CH 2 − CH 2 − C − CH3 (pentan-2-one)
|| ||
O O
2.4-Les acides carboxyliques
OH
Ils sont caractérisés par le groupe fonctionnel − C/ ou -COOH. Le nom d’un acide carboxylique s’obtient
\\
O
en remplaçant le « e » final de l’alcane correspondant par le suffixe « -oïque », et faisant précédé le mot acide au
nom obtenu.

Mr.BISSECK Fils 26
OH
Exemple : C H − C H − C/ (Acide propanoïque) ; CH3COOH (acide éthanoïque)
3 2
\\
O
3-Propriétés chimiques
3.1-Les alcools
3n
a) Combustion Cn H 2n +1OH + O 2 
→ nCO 2 +(n+1)H 2 O
2
Exemple : CH 3 − CH 2 OH +3O 2 → nCO 2 + ( n + 1)H 2 O

b) Oxydation du métal sodium (Na) R − OH + Na  → RO − + Na + + H 2 . L’ion RO- obtenu est l’ion alcoolate.
2
1
Exemple : CH 3 − CH 2 OH + Na  →(CH 3 − CH 2 O − , Na + ) + H 2
éthanolate de sodium 2
c) Déshydratation
-Intramoléculaire : CH3 − CH 2OH  H 2 SO4
→ H 2 O + CH 2 =CH 2
180°C Ether oxyde

m
-Intermoléculaire CH 3 − CH 2 OH + HO − CH 2 − CH 2 − CH 3  → CH 3 − CH 2 − O − CH 2 − CH 2 − CH 3 + H 2 O
d) Oxydation ménagée des alcools Ethanoate de propyle
Le produit de l’oxydation ménagée est fonction de la classe d’alcool :

co
O
-Alcool primaire: 1 // . L’alcool primaire conduit à un aldéhyde. Lorsque l’air
R − O H + O 2  C 
u / Pt
→R− C + H 2O
2 \
H
O
est en excès, l’alcool primaire conduit à l’acide carboxylique : //
a.
R − C H 2 − O H + O 2  C → R −
u / Pt
C + H 2O
\
OH
1
-Alcool secondaire : R − CH − R' + O 2  
Cu / Pt
→ R − C − R' + H 2 O . L’alcool secondaire conduit à une cétone
ex

| 2 ||
OH O
R'
-Alcool tertiaire : | 1
R − C − OH + Cu / Pt
O 2   → R i e n
| 2
R ''
3.2-Aldéhydes et cétones
et

a) Oxydation ménagée
O O
L’oxydation ménagée des aldéhydes conduit aux acides carboxyliques. // 1 //
R − C + O 2   → R −
Cu /Pt
C
\ 2 \
j

H OH
L’oxydation ménagée des cétones est impossible. 1
R − C − R'+ O 2  C → R ie n
su

u /Pt

|| 2
O
4-Préparation
4.1-Aldéhyde
Un aldéhyde peut être obtenu par oxydation ménagée d’un alcool primaire.
4.2-Cétone
Une cétone s’obtient par oxydation ménagée d’un alcool secondaire.
4.3-Propriétés commune
Les aldéhydes et les cétones donnent un précipité jaune en présence de la 2,4 dinitrophénylhydrazine(2,4-DNPH).
4.4-Tests d’identification des cétones et des aldéhydes
a) Test au réactif de shift : L’aldéhyde rosit en présence du réactif de shift.
b) Test à la liqueur de Fehling: Avec la liqueur de Fehling, les aldéhydes donnent une coloration rouge vive.
Exercice d’application
L’hydratation d’un hydrocarbure A de masse molaire 42g.mol conduit à la formation de deux alcool B et C.
l’oxydation de B conduit à un aldéhyde D et celle de C à une cétone E. Déterminer A, B, C, D et E.
Mr.BISSECK Fils 27
Chapitre 3 : Pétrole et pétrochimie
Objectif :
-Définir craquage, le reformage, la distillation, la polymérisation et la polycondensation
-Connaître : les problèmes écologiques liés à l’industrie du pétrole, les tests d’identification des polymères.
1-Origine et extraction des pétroles et gaz naturels.
1.1-Origine
Les pétroles et gaz naturels proviennent de la décomposition des matières organiques enfouies dans le sol.
-Entre 1000 et 4000m de profondeur, ces matières organiques se transforment en pétrole.
-Entre 4000 et 5000m, les conditions géothermiques transforment ces matières organiques en gaz naturel.
1.2-Technique d’extraction
Le pétrole est extrait des profondeurs du sol par des forages. Le pétrole extrait par forage est traité par divers
techniques pour donner de multiples dérivés.
1.3-Dérivés du pétrole
Les dérivés ou coupes du pétrole sont : l’essence, le fuel, le kérosène, le pétrole lampant, le gasoil, le bitume.
Une coupe de pétrole est l’ensemble des constituants du pétrole ayant la température d’évolution voisine.

m
2-Constituants du pétrole et des gaz
2.1-Pétrole
Les pétroles sont des liquides visqueux de couleur brune ou noire. Ce sont des mélanges d’alcanes, de cyclanes et

co
d’hydrocarbures aromatiques.
2.2-Gaz naturel
Les gaz naturels contiennent toujours de l’eau, les alcanes et d’autres constituants comme le sulfure d’hydrogène.
Les opérations de traitement des gaz naturels comportent au moins trois étapes : Le séchage, la désulfuration et la
a.
distillation fractionnée.
3-Raffinage
3.1-Définition
ex

Le raffinage est l’ensemble des opérations de traitement du pétrole brut. Il comporte deux étapes : la distillation,
les opérations de craquage et de reformage.
3.2-Distillation
C’est le procédé de séparation des différents constituants d’un mélange homogène liquide-liquide. Elle consiste à
et

chauffer le mélange jusqu’à vaporisation et les premières vapeurs recueillies sont condensées à l’aide d’un
réfrigérant. Il existe deux types de distillation : la distillation simple et la distillation fractionnée (distillation du
distillat)
3.3-Craquage
j

C’est une opération chimique qui transforme les hydrocarbures lourds en hydrocarbures légers.
su

Exemple : CH 3 − (CH 2 )2 − CH 3  → CH 3 − CH 3 + CH 2 = CH 2
3.4-Le reformage
C’est une opération qui consiste à modifier la structure d’un hydrocarbure sans modifier son nombre d’atomes de
carbone afin d’améliorer son indice d’octane.
CH 3
|
Exemple: CH − (CH ) − CH 
→ CH 3 − CH − CH 2 − C − CH 3
3 2 6 3
| |
CH3 CH 3
On appelle indice d’octane, le degré de résistance d’un carburant à l’auto inflammation.
3.5-Vapocraquage
C’est un craquage qui se fait en présence des vapeurs d’eau sans catalyseur vers 800°C. Son intérêt est d’obtenir
majoritairement des alcènes qui sont utilisés dans la synthèse des matières plastiques.
Exemple : CH 3 − (CH 2 )2 − CH 3  → 2CH 2 = CH 2 + H 2

Mr.BISSECK Fils 28
4-Transformation des produits pétroliers.
4.1-Consommation
Les produits pétroliers sont utilisés comme source d’énergie et engrais
-production d’électricité : centrales à fuel
-les transports : voitures, train, avion, route bitumée
-cuisson des aliments : four à gaz, réchaud à pétrole
-Engrais chimique.
4.2-Problème de pollutions liées au traitement et à l’industrie
L’utilisation du pétrole est responsable de plusieurs types de pollution :
-La pollution atmosphérique : combustion, effet de serre dû à l’augmentation du taux de dioxyde de carbone dans
l’atmosphère, pollution acide due aux oxydes de carbones, de soufre et d’azote.
-La pollution des eaux : les marées noires dû aux accidents des pétroliers dans les océans.
5-Les matières plastiques
5.1-Synthèse
Les matières plastiques s’obtiennent par association des adjuvants à certains polymères. On les classe en trois

m
catégories : les matières thermoplastiques, les matières thermodurcissables, les élastomères. Les plus courant sont
-le polyéthylène (PE), de motif (-CH2-CH2-), est utilisé pour les emballages. Il peut être de basse densité (PEBD)
ou de haute densité (PEHD).

co
-le polyéthylène téréphtalate (PET). Il est utilisé pour les bouteilles de boissons gazeuses.
-le polychlorure de vinyle (PVC), de motif (-CH2-CHCl-) est utilisé en tuyauterie. Il peut être simple ou rigide.
-le polystyrène (PS), de motif (-CH2-CHC6H5-) est utilisé pour les objets comme la règle transparente, boîtes
rigide. Sous sa forme expansée (PSE) est utilisée pour les emballages des appareils électroniques.
5.2-Tests d’identification
a.
Pour distinguer les matières plastiques, on peut utiliser les tests suivants :
-Test de densité : Seul le polyéthylène flotte sur l’eau
-Test au chauffage : PE, PVC, PS, et PET se ramollissent à chaud. Seul le PVC donne une flamme verte.
ex

-Test de solubilité : le PS et le PVC sont solubles dans l’acétone alors que PE et PET ne le sont pas.
j et
su

Mr.BISSECK Fils 29
Chapitre 4 : Constituant de Quelques métaux
Objectif :
-Exploiter le diagramme de solidification d’un alliage binaire,
-Citer des exemples et l’intérêt de quelques matériaux composé
1-Structure des métaux aux échelles atomiques et macroscopiques
Selon l’échelle d’observation, les métaux possèdent deux structures différentes
-A l’échelle atomique, nous avons les structures cristallines (les atomes ne sont pas disposés au hasard les uns par
rapport aux autres, mais sont repartis régulièrement dans l’espace)
-A l’échelle macroscopique, la structure macrographique (vue à l’œil nu) n’est pas différente
Le métal est un corps simple doué d’un état particulier, bon conducteur de chaleur et d’électricité.
Exemple: Fe, Zn, Sn, Pb, Cu, Au, Ag
Le plus souvent, les métaux existent dans la nature à l’état combiné.

m
Exemple: -Hydroxydes : Cu(OH2)2 ; Fe(OH)2 ;
-Oxyde : CuO (oxyde de cuivre) ; Fe2O3 (oxyde de fer) ; Al2O3 (oxyde d’aluminium)

co
-Halogénures : Kcl ; NaCl ; MgCl2 ;
-Sulfures : ZnS ; FeS ;
-Sulfates : BaSO4 ; CaSO4.
On trouve ces formes combinés dans des minerais
a.
2-Intérêt des traitements thermiques
Les traitements thermiques ont pour but de changer à dessein la structure micrographique d’un alliage afin de
ex

lui faire acquérir de nouvelles propriétés mécaniques. (Un alliage est un ensemble constitué d’au moins deux
métaux purs)
j et
su

Mr.BISSECK Fils 30
Chapitre 5 : Elaboration des métaux
Objectifs :
-Connaître les principes de la sidérurgie et de l’électrométallurgie de l’aluminium
1-Méthode générales d’élaboration d’un métal
1.1-Définition
-Un minerai est une roche à partir e laquelle on peut extraire économiquement un métal.
-La sidérurgie est l’ensemble des techniques de fabrication du fer et ses alliages (fontes et aciers)
1.2-Préparation du minerai
Les métaux se trouvent dans le sol sous forme de minerais (mélange métaux et impuretés ou gangues).
Les minerais sont d’abord soumis à des traitements mécaniques qui ont pour but d’éliminer le plus de gangue
possible : ils sont triés, broyés, lavés ou flottés, ou triés magnétiquement.

Minerai Partie métallique Traitement mécanique minerai Partie métallique


naturel Partie terreuse enrichi Gangue résiduelle

m
Les minerais subissent ensuite un traitement chimique afin d’en extraire le métal.

Minerai enrichi Traitement 1°) oxyde métallique


et traitement chimique Chimique 2°) Groupe résiduelle

co
2-Application à la sidérurgie et à l’électrométallurgie de l’aluminium
2.1-Cas de l’aluminium
a) Source
L’aluminium est abondant dans la nature a l’état combiné. La forme la plus rencontrée est la bauxite (Al2O3).
a.
Al2O3,3H2O est l’oxyde d’aluminium hydraté
b) Extraction de l’aluminium
On extrait d’abord la bauxite par la solution de soude( NaOH) pou éliminer les impuretés, ensuite on la
ex

ր
déshydrate. Al2O3 ,3H 2O 
→ Al2O3 + 3 H 2O
L’alumine doit être soumise à l’électrolyse (décomposition d’un corps par le courant électrique). Sa
température de fusion étant très élevée 2000°C, on y ajoute un fondant appelé cryolithe qui fait baisser la
température de fusion vers 900°C. Al2O3  → 2 Al + 3O 2 − (Équation de la fusion de l’alumine)
et

Les réactions aux électrodes sont les suivantes :


Anode (+) : ( 2O 2−  → O2 + 4e − ) x 3
Cathode (-) : ( Al 3+ + 3e − 
→ Al ) x 4
j
su

Bilan : 6O 2 − + 4 Al 3+ 
→ 3O2 + 4 Al
c) Loi de Faraday
La quantité de matière déposée à la cathode est proportionnelle à la quantité d’électricité reçue : m = It = V
M xF V0
m en (g), M en (g/mol), I en (A), t en (s), V en (L) et Vm en (L/mol)
MIt Vm It F=Ne=96500C le Faraday
m= ou V =
xF xF X le degré d’oxydation du métal (nombre d’électron échangés)
A la température de l’expérience, l’aluminium formé de liquide descend au fond de la cuve pour être recueillit
d) Importance
L’aluminium sert à la fabrication des tôles, des casseroles, cuillères, fourchette, …
2.2-Sidérurgie
Tous les minerais de fer sont en majorité des oxydes de fer en particulier la magnétite Fe2O3. Pour obtenir le fer,
il suffit donc de les réduire par l’oxyde de carbone. Fe2O3 + 3CO → 3CO2 + 2 Fe .

Mr.BISSECK Fils 31
Chapitre 6 : Les engrais
Objectifs :
-Montrer l’importance des engrais et leurs utilisations spécifiques dans l’agriculture moderne
-Montrer les risques de pollution des sols et des eaux qui en découlent.
1-Etude chimique des sols
Le sol est la partie supérieure de l’écorce terrestre. Elle est constitué essentiellement de l’air à 25% , de l’eau à
25% , des matières minérales 47% et des matières organiques 3%.
1.1-Matières minérales
Elles proviennent de la décomposition des roches. Elles sont constituées surtout de sable (contient la silice
SiO2), d’argile (renferment des ions SiO42-, K+, Al3+, Fe3+, Mg2+,Ca2+ etc…) et de calcaire (CaCO3).
Il existe deux types de terres :
-Les terres calcaires dont les matières minérales renferment plus 13% en volume de calcaire (légèrement basique
PH˃7)
-Les terres argileuses dont les matières minérales contiennent plus de 30% en volume d’argile (légèrement acide
PH˂7)

m
Remarque : suivant la valeur du P, une terre peut être adaptée à une culture donnée.
1.2-Matières organiques
Elles sont encore appelées humus. Elles résultent de la transformation des déchets animaux et végétaux sous

co
l’action de microorganisme du sol. (la couleur sombre de la terre est due à l’humus).
1.3-Complexe argilo-humique (CAH)
C’est une association de particules d’argile et d’humus. Il attire et fixe des cations du sol (Ca2+, K+, NH4 ….)
Les anions ne sont pas attirés par le CAH.
Le rôle du CAH est donc de fixer les cations qui sont ainsi mis en réserve dans le sol.
a.
+
Anion RCOO- +
- - + Cation du sol
- + +
+ -
ex

CAH Solution du sol


2- +
+ SiO 4 + Cation du sol +
- + + -
- + +
a) Formation du CAH b) Fixation des cations
et

Les échanges d’ions entre le CAH et la solution du sol permettent la nutrition des plantes.
2-Les besoins es plantes
2.1-Composition des végétaux (plantes)
j

La teneur en eau des végétaux étant très variable (de 10 à 90%), nous étudions la composition des végétaux secs
su

en pourcentage massique.
-Eléments essentiels : C (40 à 50%) ; O (42 à 45%) ; H (6 à7%) et N (1 à 3%)
-Eléments secondaires : Ca (0,5 à 3%) ; K (0,3 à 2% ; P (0,1 à 1%) et quelques autres (Cl, Na, Mg, Si)
-Oligo-éléments : Ce sont les éléments que l’on rencontre en très faible quantité tels que Cu, Fe, Mn, Zn par
exemple. Chacun de ces éléments se trouve sous forme d’ions polyatomiques et joue un rôle bien précis.

Exemple : éléments C, H et O constituent les tissus végétaux. La réaction nCO2 + nH 2O 


ցցց
→(CH 2O)n + nO
se produit en présence de la lumière : C’est la photosynthèse.
-élément azote est indispensable à leur croissance. L’azote se trouve sous forme d’ions NO3- et NH4+
-élément phosphore P favorise la fructification et permet les échanges d’énergies à l’intérieur des cellules et est
prélevé sous forme d’ions phosphate PO43-, HPO42-(hydrogénophosphate) et H2PO4- (dihydrogénophosphate)

Mr.BISSECK Fils 32
-élément potassium K active la photosynthèse et améliore la résistance. Il est prélevé dans le sol sous forme
d’ions K+.
-élément soufre S augmente la vitesse de croissance des plantes et es fourni aux plantes sous forme d’ions SO42-
-Les oligoéléments sont absorbés sous forme de leurs ions respectifs.
2.2-Nécessité d’un apport extérieur
Les sols s’épuisent à cause des cultures, des lessivages, d’où la nécessité de les fertiliser. Les engrais
apportent les éléments nutritifs indispensables à la vie de la plante.
3-Nécessité des engrais
3.1-Définition
Un engrais est un composé naturel ou chimique apporté au sol pour sa fertilisation. Il existe des engrais
organiques et des engrais minéraux.
3.2-Engrais organiques

m
Ils sont obtenus à partir des produits animaux ou végétaux. Grâce aux microorganismes du sol ces produits
sont transformés en ions assimilables par les plantes.

co
Exemple: -les fumiers et les lisiers
-le compost (engrais fabriqué à base d’ordures ménagères)
-les résidus de récoltes
-l’urée CO(NH2)2 (seul engrais organique synthétisable)
a.
3.3-Engrais minéraux
Ce sont les engrais les plus importants. Ils sont caractérisés par les éléments fertilisants qu’ils contiennent : azote
ex

(N), phosphore (P), potassium (K). Si un engrais ne contient qu’un seul élément fertilisant, c’est un engrais
simple ; dans le cas contraire, il s’agit d’un engrais composé.
a) Les engrais simples
et

-Les engrais azotés : Ce sont des engrais qui fournissent au sol, l’élément azote. Exemple: NaNO3 (nitrate de
sodium) ; Ca(NO3)2 (nitrate de calcium) ; Mg(NO3)2 nitrate de magnésium, (NH4)2SO4 (sulfate d’ammonium),
l’urée CO(NH2)2 et nitrate d’ammonium NH4NO3.
j

La richesse d’un engrais en azote est évaluée par sa teneur en azote. C'est-à-dire la masse d’azote contenue
su

dans un échantillon de 100 kg d’engrais.


-Les engrais potassiques : Ces engrais apportent l’élément potassium sous forme d’ions K+ contenu dans le
chlorure de potassium KCl. On évalue la richesse d’un en potassium par sa teneur en oxyde de potassium K2O
c'est-à-dire la masse de K2O contenu dans un échantillon de 100kg d’engrais.
-Les engrais phosphatés : Ils apportent du phosphore sous forme d’ions phosphate issus pour l’essentiel des
gisements naturels de phosphate de calcium Ca3(PO4)2. Ce phosphate de calcium est transformé en
dihydrogénophosphate de calcium Ca(H2PO4)2 plus soluble dans l’eau.
La richesse en phosphate d’un engrais est évaluée par sa teneur en oxyde de phosphore P2O5 c'est-à-dire la
masse de P2O5 contenu dans un échantillon de 100kg d’engrais.
b) Les engrais composés
Un engrais composé est une substance qui apporte au moins deux éléments fertilisants N, P ou K.
Mr.BISSECK Fils 33
-Les engrais binaires contiennent deux éléments fertilisants NP ; PK ; ou NK Exemple: KNO3
-Les engrais ternaires contiennent les trois NPK
Exemple: le mélange d’engrais simples {NH4NO3, Ca(H2PO4)2 et KCl}
c) formule commerciale des engrais
La formule d’un engrais composé est un assemblage de trois nombres qui indiquent, en kg et dans l’ordre :
-la masse d’azote N
-la masse d’oxyde phosphorique P2O2
-la masse d’oxyde de potassium K2O contenue dans 100kg d’engrais.
Exemple : Pour un engrais de formule 17-9-10, un échantillon de 100kg contient 17kg d’azote N, 9kg de P2O5 et
10kg de K2O.
4-Problèmes liés à l’utilisation des engrais
La surabondance d’azote et de phosphore dans les eaux de surface entraine une prolifération d’algues et

m
d’autres plantes aquatiques. Ce processus est appelé l’eutrophisation. Ces engrais entrainent aussi la
désoxygénation progressive des eaux conduisant à la disparition de la faune (poisson, grenouilles, …) ce

co
phénomène est l’eutrophisation des eaux.
L’enrichissement en nitrate de certaines nappes souterraines risque de compromettre la potabilité de l’eau.
L’absorption à forte dose d’ions nitrate par l’homme ou l’animal provoque des maladies et des troubles. Aussi, la
dose journalière admissible (seuil sécurité) fixée par l’OMS est de 250mg de nitrates par jours.
a.
ex
j et
su

Mr.BISSECK Fils 34

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