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Introduction
Partie C1 Études
Partie C2 Techniques et matériels d'exécution
Partie C3 Assurance de la qualité
Partie C
Introduction
Le GTR, dans le paragraphe 5.2. du fascicule 1, considère qu'un sol, un matériau rocheux
ou un sous-produit industriel sont aptes à constituer une couche de forme lorsqu'ils rem-
plissent les quatre conditions suivantes :
>• insensibilité à l'eau,
> granularité compatible avec les exigences de nivellement de la plate-forme,
>- résistance vis-à-vis de la circulation de chantier,
> absence de gonflement sous l'effet du gel, le cas échéant.
Dans la réalité, on constate que seule une faible proportion des matériaux provenant des
déblais ou des emprunts remplissent naturellement ces conditions. Pour les autres, il est
nécessaire d'améliorer leur comportement par une technique appropriée et, en particulier,
par un traitement avec de la chaux et/ou des liants hydrauliques.
Cette technique permet, en effet, de conférer à des matériaux qui, pour certains, ne
seraient même pas utilisables en remblai, des performances largement supérieures à
celles des matériaux granulaires naturels traditionnellement réservés à la réalisation des
couches de forme. Elle peut également être appliquée à ces derniers pour en élever les
performances et optimiser le dimensionnement d'un projet particulier.
La technique du traitement pour la réalisation des couches de forme intéresse donc la
majorité des sols et des matériaux rocheux.
Il s'agit, cependant, d'une technique beaucoup plus délicate à maîtriser que celle tradition-
nelle utilisant des matériaux granulaires non traités. Elle s'exécute, en effet, selon des
modalités plus nombreuses, plus complexes et plus contraignantes, aussi bien dans la
phase « études » que dans la phase « travaux ». Enfin, si des défauts apparaissent, les
actions correctives nécessaires sont presque toujours lourdes, ce qui justifie la mise en
place d'un système d'assurance de la qualité également plus exigeant.
Cette troisième partie du guide technique reprend le même plan que la deuxième partie
relative au traitement des sols en remblais. Toutefois, le nombre et la diversité des élé-
ments qu'il est nécessaire de développer pour chacun des aspects :
O Études,
@ Techniques et matériels d'exécution,
@ Assurance de la qualité,
justifie qu'un chapitre particulier ait été consacré à chacun d'eux.
Etudes
1. Contexte général 93
• 1,1. Progressivité des études 93
• 1.2. Caractérisation d'un gisement 93
• Pour envisager l'utilisation d'un sol traité en couche de forme, il faut en premier lieu connaître, avec une
précision suffisante, les plages de variation de ses principales caractéristiques géotechniques à l'intérieur
du gisement prévu de réserver à cet usage.
Pour ce faire, une reconnaissance géotechnique s'appuyant sur un nombre minimal de mesures, fonction
du volume de matériau et du niveau de connaissance que l'on peut éventuellement en avoir a priori, est
indispensable.
Si les plages de variation ainsi révélées dépassent certains seuils, il convient d'examiner si une technique
de tri et/ou d'homogénéisation serait en mesure de les réduire pour satisfaire les seuils proposés.
• Une fois ce problème résolu, l'étude de formulation, permettant de choisir le produit de traitement le
mieux adapté et de déterminer le dosage nécessaire pour atteindre les objectifs periormanciels visés, peut
être engagée.
Toutefois pour les chantiers de faible importance, il peut s'avérer préférable de fixer a priori, d'après l'expé-
rience, les dosages à appliquer plutôt que d'engager une étude de formulation compte tenu de son coût et
de ses délais d'exécution. Dans cette situation, les dosages à retenir doivent cependant prendre en compte
une certaine sécurité pour compenser l'absence d'étude.
Pour les autres chantiers, une étude de formulation s'impose. Son ampleur dépend de la plus ou moins
grande participation de la couche de forme dans la structure de chaussée et de l'expérience déjà disponible
sur le comportement du mélange considéré.
• Trois niveaux d'études de formulation, d'ampleur croisssante, sont ainsi proposés.
O L'étude de formulation de niveau 1 correspond à une simple vérification que la formule, choisie a priori
d'après l'expérience, permet d'atteindre le niveau de performances recherché à court et à long terme.
© Une étude de formulation de niveau 2 est à engager lorsque l'une au moins des conditions suivantes se
présente :
3^ l'étude de niveau 1 n'a pas confirmé le niveau de performances escompté a priori,
>- les interactions du matériau avec le produit de traitement ainsi que l'incidence des dispersions cou-
rantes d'exécution sur le comportement du mélange sont mal connues,
'*- une optimisation économique du dosage ainsi que du couple « classe mécanique du sol traité-épaisseur
de la couche de forme >> est recherchée.
L'étude de formulation de niveau 2 est constituée d'une étude de niveau 1 à laquelle s'ajoute l'étude de
l'incidence des facteurs d'influence que sont le dosage, la teneur en eau et la compacité, sur les perfor-
mances du mélange.
© Enfin, une étude de niveau 3 est à réaliser lorsqu'un dimensionnement de l'ensemble « couche de
forme-structure de chaussée » utilisant une méthode de calcul est envisagé. L'objectif est alors de détermi-
ner pour différentes formules, les caractéristiques mécaniques pouvant être introduites dans le modèle de
calcul afin de retenir celle qui conduit à une optimisation technique et économique de la chaussée. Cette
démarche est cependant réservée aux projets importants pour lesquels peuvent être satisfaites certaines
conditions spécifiques et en particulier la possibilité de disposer d'études de reconnaissance détaillées, de
délais suffisants pour les études de formulation et de moyens d'exécution performants. Il faut également
que les actions d'assurance de la qualité permettent une validation claire des résultats de l'étude de
formulation à partir notamment de mesures sur carottes et avoir prévu la possibilité éventuelle de correc-
tion du projet au vu des résultats obtenus.
•mm^y^f^ii
TABLEAU C1-I
Différents niveaux d'études géotechniques à engager dans le cas d'une couche de forme en sol traité
Collecte des données documentaires disponibles (cartes géologiques, Possibilité technique d'envisager Etude
fichiers d'éléments géotechniques et météorologiques, dossiers d'étude la réalisation de la couche de forme en sol préliminaire
de chantiers comparables, etc.) traité (quantités de matériaux suffisantes
Recueil de l'expertise locale (notamment concernant la présence possible et aptitude au traitement de ces matériaux)
d'éléments perturbateurs dans le sol et, dans l'affirmative, exécution de Mise en évidence de difficultés inhabituelles
quelques essais d'évaluation de l'aptitude du sol au traitement envisagé) éventuelles pouvant mettre en cause
Analyse et synthèse de ces éléments dans la perspective du traitement la faisabilité du traitement sur le chantier
de sol appliqué au projet de couche de forme envisagé considéré (possibilité de réaliser
le malaxage en particulier)
Caractérisation sommaire du gisement réservé à la couche de forme Confirmation de l'aptitude au traitement du Avant-projet
à partir des éléments de la reconnaissance géologique et géotechnique sol situé dans le gisement réservé
générale du tracé à la couche de forme
Si nécessaire, exécution de quelques sondages (tarière, pelle, etc.) Évaluation :
complémentaires pour une caractérisation plus fine du gisement - des volumes de sol utilisables probables
Sur les chantiers importants, exécution d'une étude de formulation - des techniques et des matériels d'exécution
utilisables
sommaire sur 1 (éventuellement 2 ou 3) échantillons représentatifs
- du (ou des) produit(s) de traitement
du (ou des) gisement(s) réservé(s) pour la couche de forme
le(s) mieux adapté(s) et des quantités néces-
Établissement d'une synthèse de l'ensemble de ces éléments saires probables
avec une précision admissible pour établir
un prédimensionnement (technique, économi-
que, délais d'exécution) de la solution
Organisation et conduite d'un chantier expérimental, par exemple, Ce niveau d'étude est spécifique Ce niveau
pour valider : aux projets pour lesquels les études d'étude peut
- le dimensionnement de l'ensemble couche de forme-chaussée de niveau inférieur n'ont pas répondu être engagé
lorsqu'il résulte d'une méthode de calcul s'appuyant sur des performances avec la précision souhaitée aux interrogations à l'un ou
déterminées en laboratoire. Dans ce cas, le chantier expérimental relatives à la faisabilité du traitement l'autre des
comportera, en plus des mesures et constatations courantes et au niveau de prise en compte de la stades
pour un chantier de couche de forme en sol traité, des mesures couche de forme traitée dans le dimension- d'avancement
de performances mécaniques sur carottes et/ou des mesures d'ovalisation nement de la chaussée alors que ces de l'étude
- l'utilisation de produit(s) de traitement innovant(s) pour lesquels aspects sont déterminants pour le projet ci-dessus
on ne dispose pas d'expérience (identification du (ou de ces) produit(s), en fonction
mesure sur carottes ou par ovalisation des performances atteintes, etc.) des enjeux
- l'emploi de matériels et de techniques d'exécution particulières des réponses
(traitement en centrale, compacteurs d'un type particulier, etc.) attendues *
- expérimentation de techniques d'exécution non confirmées
ou de matériels mal connus
- le choix de la solution « traitement » sur certains sols de comporte-
ment mal connus (par exemple : matériaux rocheux évolutifs, sols très
argileux, sols à probabilité de teneurs en éléments perturateurs, etc.)
- etc.
• En particulier, lorsque l'Importance des enjeux du traitement dans l'élaboration du projet le justifie, ce niveau d'étude peut être engagé dès le stade des
études préliminaires
Figure Cil.
Exemple de présentation
d'un prctftl en long
géotechnique renseigné
pour une étude de traitement
de sol pour couche de forme.
Zonage 2a 2b
,du gisement ^ • B Wk
mi:
Ib
Moyen Dispersion * Nombre Moyen Dispersion # Nombre Moyen Dispersion * Nombre
de mesures de mesures de mesures
18 33 % 12 25 40 % 6
i pdopN (g/cm')
Moyen Dispersion • Nombre
de mesures
Moyen Dispersion * Nombre
de mesures
Moyen Dispersion * Nombre
de mesures
1,76 4,5 % 12 1,72 7 % 8 1,66 8,5 % 6
# La dispersion est exprimée par le rapport entre l'étendue des mesures, si leur nombre N est < 10 (ou à deux fois l'écart type si N > 10), et la moyenne
de ces mesures
TABLEAU C1-II
Nombre minimal d'essais nécessaires pour caractériser un gisement
Nature * 1 3 9
V < 10"
État hydrique © 2 4 16
Nature • 10 30 90
V > 10^
État hydrique O 20 40 160
* Les essais concernés ici sont ceux permettant de classer le sol suivant sa nature selon la classification
de la norme NF P 11-300
O Principalement évalué à partir de mesures de la teneur en eau naturelle supposées représentatives de
la saison des travaux. Si la période de travaux n'est pas connue et que ce facteur est influent (dans le
cas de gisement à faible profondeur ou influencé par les fluctuations annuelles d'une nappe, par exem-
ple), une réflexion appuyée autant que possible sur des mesures ou des constatations est nécessaire
pour estimer, sur un cycle annuel, les états hydriques extrêmes possibles
•0- Cette appréciation suppose être donnée par un géotechnicien ayant une bonne connaissance des for-
mations locales
TRAITEMENT DES SOLS A LA CHAUX ET/OU AUX LIANTS HYDRAULIQUES -
Dans l'affirmative, le gisement est découpé en zones et on affecte à chaque zone la moyenne
O La dispersion des valeurs
et la dispersion de chaque paramètre. Dans le cas contraire, on considère le gisement comme
de la PJOPN est
déterminée à partir : une seule zone à laquelle sont affectées les valeurs m et o de l'ensemble de l'histogramme.
- soit d"un essai « Proctor
Normal « réalisé sur ctiaque Un certain nombre d'échantillons est ensuite prélevé dans la (ou les) zone(s) ainsi identi-
éctiantillon prélevé lors de la fiée(s) (entre trois et dix suivant l'importance et l'hétérogénéité supposée des sols englobés
reconnaissance du gisement.
Le nombre de ces échantillons
dans la zone). Chaque prélèvement doit représenter une quantité suffisante pour réaliser
doit alors être suffisant pour une étude Proctor Normal.
garantir la représentativité
du gisement ;
- soit d'une corrélation existant <«- b. Mode de présentation des résultats
entre la P^OPN et un paramètre
d'identification des sols (ou une Le zonage des familles de sols est représenté sur un profil en long dans le cas des sols
combinaison de plusieurs)
choisi(s) pour la facilité de leur situés dans les déblais du tracé, ou à partir d'une cartographie assortie de coupes géotech-
saisie, tels que l'IP, la Vgg, niques dans le cas d'un emprunt. Chaque zone est repérée et renseignée comme indiqué
TES et/ou quelques seuils
granulométriques. Cette sur l'exemple de la figure C M .
corrélation peut être admise par
expérience ou établie spécifi-
quement pour le cas considéré ; • 1.2.4. Constitution des échantillons représentatifs
- soit des résultats des essais
d'identification (voire des obser-
vations visuelles et tactiles) réa-
Avant de constituer l'échantillon représentatif destiné à l'étude de traitement, il convient
lisés lors de la reconnaissance d'évaluer l'homogénéité du matériau situé dans le gisement retenu pour le traitement. Pour
géotechnique pour localiser la ce faire, on détermine la dispersion des valeurs de la P^OPN mesurées sur les différents
présence éventuelle dans le
gisement de familles de maté- prélèvements réalisés dans ce gisement O. Le tableau C1-III précise, en fonction des
riaux diifférentes et en effec- niveaux de dispersions observés, les utilisations possibles du matériau traité.
tuant, pour chaque famille, un
essai •< Proctor Normal » sur les
échantillons qui apparaissent TABLEAU C1-III
être les extrêmes au vu des Utilisations possibles des sols traités en couche de forme en fonction de leur homogénéité
résultats de ces esais d'identifi-
cation ou de ces observations.
Dispersion Utilisations possibles du matériau traité
de la PdopN*
< 4% Niveau d'homogénéité excellent mais qu'il n'est pas justifié, sauf exception, d'exiger
pour une couche de forme
< 6% Matériau homogène pouvant être utilisé après traitement dans tous types de couches de
forme et notamment dans les structures « couches de forme-assises de chaussées »
dimensionnées selon un modèle de calcul {cf. § C1-5.)
< 8% Matériau moyennement homogène pouvant être utilisé dans la majorité des couches de
forme en sol traité, à l'exception du cas évoqué ci-dessus
< 10% Matéhau relativement hétérogène dont l'emploi en couche de forme traitée est à réserver
aux chantiers moyens et petits dans lesquels la classe de plate-forme est limitée à PF3
(cf. § C1-4.)
* La dispersion est exprimée par le rapport entre l'étendue des mesures, si leur nombre N est < 10 (ou à
deux fois récart type si N > 10), et la moyenne de ces mesures
Lorsque pour l'utilisation envisagée, la plage de dispersion de la P^ORN observée est infé-
rieure à ces valeurs, l'homogénéité du gisement est donc satisfaisante, et on peut alors
considérer que le mélange des prélèvements réalisés sur l'ensemble du gisement constitue
un échantillon représentatif utilisable pour l'étude.
Si cela n'est pas le cas, mais que l'on estime qu'une homogénéisation par une technique
éprouvée [cf. § C2-2.1.) est réalisable et permettra de ramener les dispersions dans les
tolérances précitées, on considérera que l'on se retrouve dans le cas précédent. S'il apparaît
plutôt qu'un tri à l'exécution s'avère mieux adapté, il conviendra de prélever un échantillon
représentatif de chaque formation supposée obtenue après tri (et/ou élimination, le cas
échéant, des fractions que le tri sera censé écarter).
• TRAITEMENT DES SOLS EN COUCHES DE FORME - ÉTUDES
du sol au traitement
Dans l'application du traitement à la réalisation de couche de forme, la vérification de
l'aptitude du sol au traitement est à réaliser quasi systématiquement [24] [36] et ce à une
phase d'élaboration du projet d'autant plus en amont que des doutes sur ce point sont
possibles (cf. tab. C1-I) ©. Elle se fait à partir de l'essai décrit dans la norme NF P 94-100
(cf. § A-1.1.1.). Les résultats de l'essai s'interprètent comme indiqué dans le tableau CI-IV.
TABLEAU C1-IV
Critères retenus pour l'interprétation de l'essai d'aptitude d'un sol au traitement
HooUH
RB.
TABLEAU C1-V
Modalités de traitement envisageables pour les chantiers de faible importance o Désignation conforme
à la norme NF P 15-301
de 1994 (cf. annexe 2).
Classes de sols Modalités de traitement
@ Cette fraction correspond,
A, • , Bj * en général, à la totalité du sol
C,A, * , C,B5 * 1 % CaO + 7 % C32 5
dans le cas des sols
CjA, • , CjBj #
de la classe A3, mais cela
Aj, Be 1,5 % CaO + 7 % C32 5 n'est plus le cas pour les sols
C1A3 et C2A3. Pour ces
^2 2' ^ 2 6 classes, il convient d'estimer
au moins approximativement
A3, C1A3, C2A3 2 % CaO + 7 % C32 5 ou 6 % CaO la proportion de la fraction
Bi, B2, Di 6 % C32 5 + correcteur éventuel O 0/400 nm et de corriger en
w^D^, O^D2
conséquence la valeur de 6 %
donnée dans le tableau C1-V
83, B4, D2, D3 5 ^ C325 (sous peine de conduire à un
0,83, 0,64 surdosage qui, dans le cas de
2 3' ^ 2 4 la chaux, ne va pas dans le
Autres matériaux À définir sur la base d'une étude de niveau 1 sens d'un accroissement des
au minimum caractéristiques mécaniques).
• Dans le cas où ces matériaux sontpeu argileux (VBg < 0,5), le traitement à la chaux n 'est pas indispensable
0 Le choix de la nature et du dosage du correcteur éventuel doit tenir compte de l'expérience locale
H
TRAITEMENT DES SOLS A LA CHAUX ET/OU AUX LIANTS HYDRAULIQUES •
m
- TRA(TEMENT DES SOLS EN COUCHES DE FORME - ÉTUDES
TABLEAU CI-VI
Fractions granulaires et diamètres minimaux des éprouvettes soumises
aux essais de résistances mécaniques R^, R„ Rg^
Ci A,, Ci Bi 0/20 10
TABLEAU C1-VII
Modalités de confection des éprouvettes en fonction du type d'essai réalisé
m
T R A I T E M E N T D E S S O L S A LA C H A U X E T / O U A U X L I A N T S H Y D R A U L I Q U E S •
Figure Cl-2.
Logigramme définissant le niveau, de l'étude de Jormulation à engager.
. TRAITEMENT DES SOLS EN COUCHES DE FORME - ÉTUDES
Si les performances visées ne sont pas atteintes, il faut en conclure que l'expérience ayant
fixé le choix de la formule de base n'était pas suffisante et il faut alors engager une étude
de niveau 2.
• 3.2. Identification
des composants du mélange
L'échantillon représentatif du sol à traiter est préparé selon les modalités définies au § C1-1.4.
et identifié selon les paramètres de nature et d'état hydrique utilisés pour le classement du sol
selon la norme NF P 11-300, complétés, si justifié, par la mesure de la fragmentabilité et de
l'abrasivité {cf. § A-1.1.).
La chaux et/ou le ciment sont identifiés et évalués sur la base des critères définis dans les
normes correspondantes. Pour les LSR, l'identification est établie sur la base des caracté-
ristiques principales figurant dans l'avis technique ou, à défaut, dans la fiche technique du
producteur (cf § A-1.2. et A-1.3.).
L'eau introduite doit satisfaire la norme NF P 98-100 type 1 (ou type 2, après justification
par une étude spécifique) [cf § A-1.3.).
On rappelle, par ailleurs (cf § A-3.2.2.), que le dosage en produit(s) de traitement est
exprimé par le rapport entre la masse de produit de traitement et la masse des constituants
solides du mélange (y compris le produit de traitement).
TRAITEMENT DES SOLS A LA CHAUX ET/OU AUX LIANTS HYDRAULIQUES •
Ces échantillons sont mélangés avec les produits de traitement aux dosages définis précé-
demment, selon les modalités décrites dans la norme NF P 94-093.
Après avoir réalisé le compactage Procter et l'essai de poinçonnement immédiat, la teneur
en eau finale w, et la masse volumique apparente sèche de chaque éprouvette sont déter-
minées.
Les résultats de l'étude sont présentés comme indiqué sur la figure C1-3.
Les caractéristiques de mise en œuvre des mélanges à respecter sur le chantier doivent
satisfaire les deux conditions suivantes.
A3 - C1A3 10
A2 - C^Ag - Bg - CiBg 15
A, - B5 - C,A, - 0,65 20
Si la plage des w^ prévisible à l'exécution ne permet pas de satisfaire ces conditions pour
une part importante du sol à traiter, il convient d'envisager la nécessité de procéder soit à
une humidification du matériau dans sa masse, soit inversement à une aération ou un
traitement à la chaux vive (ou à une élévation du dosage en chaux dans le cas d'un
traitement mixte). Ces éventualités devront être évaluées aux plans technique et écono-
mique ; elles peuvent conduire à l'abandon de la solution du traitement.
H
. TRAITEMENT DES SOLS EN COUCHES DE FORME - ÉTUDES
— pd OPN
Figure Cl-3.
Exemple de représentation d'une étude Proctor Normal-IPI à réaliser pour la
détermination des caractéristiques de mise en œuvre des sols traités pour couche
de J'arme (cas d'un sol A^ traité à 1 % de CaO + 4 % CPJ-CKM n/A 32.5).
n
TRAITEMENT DES SOLS A LA CHAUX ET/OU AUX LIANTS HYDRAULIQUES -
0 À déterminer à partir
Actuellement, ce type de traitement n'est à envisager que pour les sols fins moyennement
des données statistiques à fortement argileux (Ip > 20 ) et dans les régions non ou peu concernées par le gel. Par
des services de la ailleurs, l'expérience actuelle n'autorise pas, avec ce type de traitement, de dépasser la
Météorologie nationale
[38], [39] et [40].
classe de plate-forme PF3.
À défaut et en première
approche, on pourra s'inspirer
des éléments présentés •^ a. Étude des caractéristiques mécaniques
dans la note technique LCPC
« Engazonnement des L'évolution des performances mécaniques étant trop lente pour pouvoir fixer des valeurs de
emprises routières - R, ou de R,b représentatives du long terme, il faut se référer :
Détermination
des périodes d'interdiction i-i Pour l'étude du comportement sous trafic
d'engazonnement »
(octobre 1974). à des valeurs IP! et ICBR après 4 j d'immersion réalisés sur deux échantillons de sol traité
compacté à l'énergie Procter Normal et aux deux valeurs de teneurs en eau délimitant la
plage des teneurs en eau autorisant sa mise en œuvre correcte (cf. § C1-3.4.).
Q Premier critère
On doit vérifier, pour les deux teneurs en eau considérées et les dosages en chaux corres-
pondants, le respect simultané des deux conditions suivantes :
'CBR
U„
'GBR > 20 et >1
IPT
a Second critère
S'il y a un risque de pénétration du gel dans la couche de forme, il faut que la résistance
en compression du sol traité à l'âge correspondant à la date probable d'apparition du gel
sur le chantier considéré respecte la condition :
R, > 2, 5 MPa
• TRAITEMENT DES SOLS EN COUCHES DE FORME - ÉTUDES
Remarque. Cette valeur est à retenir dans l'état actuel des connaissances. Le traitement à
la chaux seule n'est cependant pas à conseiller en général lorsque, à la date d'apparition
possible du gel, l'âge du sol traité est inférieur à trois mois (90 j). La raison justifiant
qu 'une résistance à la compression simple ait été retenue pour les mélanges sols-chaux (de
préférence à une résistance en compression diamétrale) s'explique par la rigidité relative-
ment faible à court et moyen terme de ces matériaux, qui ne permet pas une interprétation
correcte d'un essai de compression diamétrale. Si l'on dispose toutefois de résultats d'une
étude de gonflement au gel spécifique, s'appuyant notamment sur des essais de gonflement
au gel réalisés selon la norme NF P 98-234-2, ceux-ci prévalent par rapport à la valeur de
résistance indiquée. Enfin, il faut également tenir compte du fait que les risques de gonfle-
ment par cryo-succion ne sont véritablement significatifs que lorsque les matériaux ont la
possibilité de se trouver dans un état saturé au moment du gel (couche de forme mise en
œuvre en déblai avec probabilité de nappe affleurant l'arase notamment).
Mesure de la résistance
en compression simple
(sur éprouvettes d'élance-
ment 2) pour caractériser
le comportement à court
terme.
1 1 1'
m
H •wjii^jLitfiii ^
iJHi Mesure de la
en compression
pour caractériser
dimensionner la
résistance
diamétrale
et du module en traction
le com-
portement à long terme et
structure.
T R A I T E M E N T D E S S O L S À LA C H A U X E T / O U AUX L I A N T S H Y D R A U L I Q U E S -
L'étude est réalisée sur des éprouvettes dont les dimensions et les modalités de compac-
tage sont données dans les tableaux C1-VI et C1-VII et pour une teneur en eau w ^WQPN
(du mélange).
TABLEAU CI-IX
E x i g e n c e s requises pour les caractéristiques m é c a n i q u e s d'un sol traité a v e c un liant hydraulique
d a n s le c a s d ' u n e é t u d e d e niveau 1
ou
> 0,60 O
^C60
Résistance au gel R, ou R,[, mesurée à l'âge du sol La résistance au gel est jugée satisfai-
traité correspondant à la date sante si la R^ à l'âge correspondant à la
probable d'apparition du gel première apparition statistique possible
sur le chantier considéré • du gel est supérieure à 0,25 MPa [13] •
Toutes les valeurs des caractéristiques énoncées ci-dessus sont la moyenne d'au moins trois mesures
Cette valeur constitue un objectif à rechercher dans le cas de chantier moyen. Des valeurs légèrement supérieures
ou inférieures pouvant cependant être mieux adaptées à certains contextes particuliers
À déterminer à partir des données statistiques des services de la Météorologie hiationale [38] [39] [40]. En première
approche, on pourra s'inspirer des éléments présentés dans la note d'information technique » Engazonnement des
emprises routières - Détermination des périodes d'interdiction d'engazonnement >> (octobre 1974)
Cette valeurs est à retenir dans l'état des connaissances actuelles. Elle peut être considérée comme une valeur
enveloppe garantissant un bon comportement au gel (vis-à-vis du gonflement et de la gélifraction) des matériaux
traités (à l'exception des craies pour lesquelles elle doit encore être confirmée). Si l'on dispose toutefois des
résultats d'une étude de gonflement au gel spécifique, s'appuyant notamment sur des essais de gonflement au gel
réalisés selon la norme NF P 98-234-2, ceux-ci prévalent par rapport à la valeur de résistance indiquée. Enfin, il faut
également tenir compte du fait que les risques de gonflement par cryo-succion sont d'autant plus grands que les
conditions climatiques sont favorables et qu'une possibilité d'alimentation en eau du matériau de couche de forme
existe ((zone en déblai, mal drainée en particulier). Pour ces raisons, la valeur de 0,25 MPa peut éventuellement
être renforcée (0,3 MPa par exemple), soit au contraire ne pas être prise en considération (probabilité suffisamment
faible d'apparition de gel ou sol naturel non gélif)
Il s'agit de la classe mécanique considérée dans les tableaux de dimensionnement des couches de forme du GTR
-TRAITEMENT DES SOLS EN COUCHES DE FORME • ÉTUDES
Figure Cl-4.
Zones de classement
^ R,(MPa)* du matériau en fonc-
i tion de sa résistance
en traction R,
et de son module
élastique E.
2
Zone 1
1
'
^
Zone 2
0,5
Zone 3
Zone 4
0,2
Zone 5'
0,1
10^ 2 5 iC 2 E(MPa)"
(*) Lorsque l'étude a été réalisée à partir d'essais de compression diamétrale, R, est évalué à partir
de la relation : R, = 0,8 R,t,. (La valeur du coefficient (0,8) a été modifiée par rapport à celle figurant
dans le GTR (0,9) pour être en cohérence avec le Guide technique « Conception et dimensionne-
ment des structures de chaussées, SETRA-LCPC, 1994 »).
(**) Le module E est déterminé soit à partir d'un essai de traction directe (norme NF P 98 232-2), soit à
partir d'un essai de compression diamétrale (norme NF P 98 232-3) en utilisant dans toute la mesure
du possible le dispositif de mesure de la déformation diamétrale décrit dans l'article référencé [22].
TABLEAU C1-X
Détermination de la classe mécanique d'un matériau traité
en fonction de ses caractéristiques et de son mode de fabrication
Zone 1 1
Zone 2 Zone 1 2
Zone 3 Zone 2 3
Zone 4 Zone 3 4
Zone 5 Zone 4 5
• Ce mode d'élaboration ne peut être envisagé que si l'on est assuré que les matériaux peuvent s'écouler
correctement dans les différents organes des centrales (sols des classes B, D, et certains sols de la classe A
prétraités à la chaux)
H
TRAITEMENT DES SOLS A LA CHAUX ET/OU AUX LIANTS HYDRAULIQUES •
4. Etude de formulation
de niveau 2
4.1. Objectif
L'objectif d'une étude de formulation de niveau 2 est :
>• de déterminer le dosage en produit de traitement conduisant à un matériau dont les
caractéristiques mécaniques permettent, pour la classe d'arasé considérée et l'épaisseur
de couche de forme envisagée, d'atteindre les classes de plates-formes proposées dans le
tableau C1-XI,
> d'appréhender l'incidence des dispersions normales d'exécution sur les caractéristiques
mécaniques du matériau traité et de définir les modalités d'ajustement du dosage en liant
permettant de les corriger,
>- d'optimiser le(ou les) dosage(s) en produit(s) de traitement.
TABLEAU CI-XI
Classe de PF en fonction de la classe d'AR, des performances mécaniques du matériau
traité et de l'épaisseur de la couche de forme
Classe 3 • 30 cm 40 cm 25 cm 30 cm
Classe 4 30 cm 35 cm 45 cm © 30 cm 35 cm
Classe 5 35 cm 50 cm O 55 cm © 35 cm 45 cm O
• En raison de l'importance du contraste des moduies, ia réaiisation d'une couctie de forme en matériau traité de
ciasse mécanique 3, sur une arase AR„ n 'est pas autorisée en dessous d'une épaisseur de 30 centimètres
© L'obtention de ia compacité rectierctiée en fond de couche conduira généraiement une mise en œuvra
en deux couciies
• 4.2. Consistance
L'étude de niveau 2 comporte les cinq volets suivants.
m
- TRAITEMENT DES SOLS EN COUCHES DE FORME - ÉTUDES
plus fréquent et seul décrit ici), on peut n'exécuter qu'une seule étude Proctor-IPI O qui est
alors réalisée sur le mélange dosé à la valeur pouvant être considérée comme la plus
probable pour le sol, le liant et le niveau de performance considérés.
Les valeurs des dosages choisies doivent encadrer assez largement la valeur supposée
atteindre les performances visées (balayage d'au moins la totalité de la zone du dia-
gramme de la figure C1-4 dans laquelle on cherche à se situer). Lorsque l'on dispose
d'une bonne connaissance des interactions du sol avec le liant, on peut se limiter à deux
valeurs de dosage seulement, mais si ce n'est pas le cas, il y a le plus souvent avantage à
considérer trois valeurs de dosage (voire plus) afin de réduire les risques d'un mauvais
choix de départ. En effet, la qualité du choix de départ ne pouvant s'évaluer en principe
qu'au bout d'un temps relativement long (90 j , voire 180 j pour les liants à prise lente),
l'accroissement du volume de l'étude auquel on est ainsi conduit n'est le plus souvent pas
en rapport avec les problèmes inhérents aux délais nécessaires à une reprise éventuelle,
même partielle, de l'étude.
Elle est menée sur la formule retenue pour l'étude Proctor-IPI (cf. § C1-4.2.2.).
On mesure la R,(, (ou la R,) à 90 j (ou à 180 j dans le cas des liants à prise lente) obtenue sur des
éprouvettes de mêmes dimensions que celles utilisées pour l'étude définie au § C1-3.6.2. et
confectionnées selon les modalités indiquées dans le tableau CI-XII.
T R A I T E M E N T D E S S O L S A LA C H A U X E T / O U A U X L I A N T S H Y D R A U L I Q U E S -
TABLEAU C1-XII
Modalités de confection des éprouvettes pour l'étude de sensibilité
aux paramètres d'Influence
Remarques.
^ Lorsque les enjeux du traitement sont importants (gros ciiantier forte participation de ia couciie
de forme dans ia structure de chaussée, etc.), ii est recommandé d'effectuer i'étude de la sensibilité
du comportement mécanique vis-à-vis des dispersions d'exécution en faisant varier séparément
chaque paramètre d'influence, toutes choses égales par ailleurs. L'alourdissement de l'étude résul-
tant de cette procédure est largement compensé, pour ces types de chantiers, par l'accroissement
de précision apporté, en particulier pour définir la nature des dispositions à prendre en cas d'anoma-
lies constatées en cours de chantier.
>- Les valeurs des dispersions considérées dans le tableau CI-XII sont indicatives et s'appuient sur
les constatations réalisées sur des chantiers bien suivis. Si l'on a des raisons de penser qu'elles
seront différentes, il conviendra de considérer des valeurs plus représentatives.
3^ L'examen du tableau C1-XII montre qu'il n'a pas étéjugé réaliste de considérer la situation corres-
pondant à la conjonction de toutes les dispersions ayant une incidence défavorable sur le comporte-
ment mécanique du sol traité, bien que la probabilité d'apparition d'une telle situation ne soitpas nulle.
4.3. Interprétation
• 4.3.1. Les caractéristiques de mise en œuvre
L'évaluation des effets des dispersions d'exécution sur les performances du matériau, ainsi
que la manière pour les compenser par l'ajustement du dosage en liant, ou pour optimiser
le dosage en liant, sont étudiées à partir du diagramme (E - R,) de la figure C1-4 et selon
une méthode graphique développée dans l'annexe 7.
Le dosage à retenir est celui qui permet de satisfaire le couple classe mécanique-épaisseur
cherché dans le cas où l'effet des dispersions d'exécution se révèle être le plus défavorable [cf.
annexe 7).
^^IÇT"-
• T R A I T E M E N T D E S S O L S E N C O U C H E S DE F O R M E - É T U D E S
Remarque. // est souhaitable que le point représentatif du couple E-R^ (ou E-R^f,), correspon-
dant au dosage choisi a priori pour réaliser l'étude de sensibilité, se trouve dans la zone du
diagramme E, R, correspondant à la classe mécanique visée (ce qui traduit une bonne
connaissance a priori du comportement du mélange), mais si cela n 'est pas le cas, la méthode
graphique proposée en annexe 7 pour ajuster le dosage reste néanmoins applicable.
5. Etude de formulation
de niveau 3
•Waaai^^HMaMIIIIMaMIMMMMaMMIlMBlBM
5.1. Objectif
Une étude de niveau 3 est à réaliser, comme indiqué sur la figure C1-2, lorsqu'un dimen-
sionnement de l'ensemble « couche de forme-structure de chaussée », utilisant une
méthode de calcul (modèle « Alizé », par exemple), est envisagé.
L'objectif de l'étude est alors de déterminer, pour différentes formules, les caractéristiques
mécaniques E, et R, pouvant être introduites dans le modèle de calcul, afin de retenir celles
conduisant à une optimisation technique et économique de la chaussée.
L'intérêt d'une telle démarche n'existe véritablement que pour des chantiers importants
pour lesquels on peut justifier :
> d'études de reconnaissance géotechnique et de formulation suffisamment fines pour
évaluer de manière fiable les valeurs du module du sol support à entrer dans le modèle de
calcul et le niveau des performances mécaniques visé pour le matériau de couche de
forme,
>• d'une vérification de la cohérence des conditions d'exécution avec le niveau des disper-
sions pris en compte dans l'étude, sur la base d'une épreuve de convenance spécifique-
ment conçue et rigoureusement exécutée,
>• d'une exécution du chantier conforme aux conclusions de l'épreuve de convenance,
> de la mise en place d'un système d'assurance de la qualité prévoyant notamment un
contrôle des caractéristiques mécaniques obtenues sur le chantier, réalisées sur carottes et/ou
par mesures d'ovalisation et représentant une population statistiquement représentative,
>• de la possibilité de corriger par des dispositions constructives 5û'Ace (modification des
épaisseurs et/ou des caractéristiques des matériaux des couches sus-jacentes, etc.), les
éventuelles anomalies détectées par les contrôles.
• 5.2. Consistance
Une étude de niveau 3 comprend les quatre volets suivants.
m
TRAITEMENT DES SOLS A LA CHAUX ET/OU AUX LIANTS HYDRAULIQUES .
5.3. Interprétation
Pour chacune des formules étudiées dans le volet 4, les valeurs des couples (E,-R,) à
introduire dans le modèle de calcul sont celles qui se sont révélées les plus défavorables à
l'issue de l'étude de sensibilité aux dispersions d'exécution.
Ces valeurs doivent, par ailleurs, être obtenues pour des dosages garantissant un bon
comportement à la mise en oeuvre, ainsi qu'à l'immersion et au gel tel que défini au § CI-3.6.
ou que l'on puisse admettre qu'ils le seront en adoptant au moment du chantier des disposi-
tions particulières éprouvées et validées par l'épreuve de convenance.
li