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Chapitre 4

Ecoulement homogène dans


une direction
Chapitre 4 : Ecoulement
homogène dans une direction
• 4.1 Position du problème
• 4.2 Equations de Reynolds en écoulement parallèle
en moyenne
• 4.3 Etude asymptotique à grand nombre de
Reynolds
• 4.4 Propriétés de similitude
• 4.5 Raccordement de la loi de paroi et de la loi
déficitaire : Loi logarithmique
• 4.6 Profils de vitesse par zone
4.1 Position du Problème
Dans ce chapitre nous considérons l’exemple des
écoulements turbulents, parallèles en moyenne:
- écoulement en charge dans un canal de section
rectangulaire de très grande largeur,
- écoulement en charge dans une conduite cylindrique de
section circulaire,
- écoulement à surface libre dans un canal de section
rectangulaire de très grande largeur.
Loin de l'entrée, ces écoulements deviennent parallèles en
moyenne (soit u≠0, v=0, w=0) et on attend que la turbulence
soit homogène dans la direction longitudinale, ou, autrement
dit, que les champs des moments turbulents soient invariants
 ' '
suivant l'axe des x (par exemple u i u j  0 ).
x
4.1 Position du Problème
z=2h
U0
z=h
w
Vitesse débitante <U> z
u
z=0
Figure 1. Ecoulement en canal rectangulaire de grande largeur

R
U0
Vitesse débitante <U> w
z
u

Figure 2. Ecoulement en conduite circulaire


4.1 Position du Problème
z=h
U0
Vitesse débitante <U>
z=0

Figure 3. Ecoulement en canal rectangulaire de grande largeur


4.1 Position du Problème
Analyse phénoménologique

L’analyse phénoménologique est la méthode qui va être mise en application


pour étudier les écoulements. En analyse phénoménologique, l’objectif n’est
pas de rechercher une solution exacte, mais seulement l’ordre de grandeur de la
solution.

Principe de Moindre Dégénérescence PMD

Le principe dit de ”moindre dégénérescence” permet de déterminer les valeurs


critiques des données libres pour qu’il n’y ait aucune simplification, ce qui
correspond à la situation permettant d’observer simultanément le maximum de
phénomènes.
Il s’agit donc d’effectuer un classement de toutes les simplifications possibles et
de préciser les conditions que doivent vérifier les variables pour qu’un type
d’approximation ait lieu.
4.2 Equations de Reynolds en
écoulement parallèle en moyenne
En écoulement plan, (invariance de toutes les grandeurs
moyennes en y), les équations du mouvement moyen,
stationnaire, à densité volumique constante, s'écrivent :
U W (1)
 0
x z
U U 1 P  U   U 
U W    ( 
 u )  
2
 uw  (2)
x z x x x z  z 
W W 1 P  W   W 
U W    ( 
 w )  
2
 uw  (3)
x z z z z x  x 
 
En remarquant que g  (gz H ) où z H est la cote suivant l'axe
orienté suivant la verticale ascendante à la terre ; on note P la
pression moyenne "modifiée", P  p   gz H
4.2 Equations de Reynolds en
écoulement parallèle en moyenne
En écoulement parallèle (V=W=0), l'équation de continuité indique
que U ne dépend que de z et les équations (1-b) et (1-c)
s'écrivent:
1 P  U
0    (  uw ) (2)
x z z
 (3)
0   ( P   w 2 )
z
L'intégration de (3) et l'homogénéité en x de la structure
cinématique de l'écoulement entraîne :
P
P   w2  f ( x )  Pw ( x ) et d' après (2) :  Cons tan te (4)
x
4.2 Equations de Reynolds en
écoulement parallèle en moyenne
P  U
0  1  (  uw ) (2)
x z z
P
P   w  f ( x )  Pw ( x ) et d' après (2) :
2
 Cons tan te (4)
x
On en déduit dPw P
  Cons tan te
dx x
En remarquant que : - dPwSH   w L H dx
Il est possible d’exprimer le frottement à la paroi par:
dU dPw
 w    l0
dz Paroi dx
SH
Où l0 désigne le rayon hydraulique l 0 
LH
4.2 Equations de Reynolds en
écoulement parallèle en moyenne
dPw
w   l0
dx
L'échelle de longueur l0 et le frottement à la paroi sont
définis pour chacune des configurations par les relations

dPw h h
w   , l 0  pour l' écoulement en ch arg e en canal rec tan gulaire
dx 2 2
dPw R R
w   , l 0  pour l' écoulement en ch arg e en conduite circulaire ,
dx 2 2
dPw
w   h  gIh , l 0  h pour l' écoulement à surface libre , (6)
dx
dPw
est le gradient de pression (écoulement s en ch arg e), I pente du canal.
dx
4.2 Equations de Reynolds en
écoulement parallèle en moyenne
P  U
0  1  (  uw ) (2)
x z z
P dPw 
  w
x dx l0
On pose :
 w  u *2 , où u * est la vitesse de frottement
1 w  U u *2  U
0  (  uw )   (  uw ) (2-a)
l0 z z l0 z z
Il est aisé d'intégrer l'équation (2-a) :
d dU u *2 dU u *2
(  u w )     u w    z  Cte (5)
dz dz l0 dz l0
4.2 Equations de Reynolds en
écoulement parallèle en moyenne
dU u *2 dU
  u w    z  Cte àz0 Cte  
dz l0 dz

xz du z w
 u ' w '    u  (1  )
2
avec : u   (5)
 dz l0 
Notons que l'équation (5) doit vérifier les conditions aux limites
suivantes :

A la paroi, z  0, u  0 et u' w '  0 (7-a)

Sur l'axe de la conduite ou à la surface libre de l’écoulement plan


du
z  l0 ,  0 et u ' w '  0 (7-b)
dz
4.3 Etude asymptotique à grand
nombre de Reynolds
xz du z w
 u ' w '    u 2 (1  ) avec : u   (5)
 dz l0 
Exprimons sous forme non dimensionnelle l'équation (5) en
posant :
z u ul
  , u   , R e   0 (8)
l0 u 
 xz u' w' 1 du  u *l 0
 2   1  où R e  (9)
u 2
u R e d 

Quand le nombre de Reynolds est grand ( R e  ), l'équation (9)


a la forme asymptotique suivante :
u' w'
 2 1  (10)
u
4.3 Etude asymptotique à grand
nombre de Reynolds (15)

u' w'
 2 1  (10)
u
Ainsi, à grand nombre de Reynolds, les équations de Reynolds
permettent d'exprimer le profil de contrainte turbulente de
cisaillement, alors que la vitesse moyenne n'y est plus présente.
En fait la dégénérescence (10) n'est pas acceptable dans tout le
domaine car la condition (7-a)
z  0, u  0 et u' w '  0
n'est pas vérifiée à la paroi: la contrainte turbulente n’est pas
nulle. Néanmoins loin de la paroi, on doit s’attendre à une solution
générale sous la forme :
 u' w'
u  F(),   G()  1   (10-a)
u 2
4.3 Etude asymptotique à grand
nombre de Reynolds
u' w'
 2 1  (10)
u
Ainsi, à grand nombre de Reynolds, les équations de Reynolds
permettent d'exprimer le profil de contrainte turbulente de
cisaillement, alors que la vitesse moyenne n'y est plus présente.
En fait la dégénérescence (10) n'est pas acceptable dans tout le
domaine car la condition (7-a)
z  0, u  0 et u' w '  0
n'est pas vérifiée à la paroi: la contrainte turbulente n’est pas
nulle. Près de la paroi faudrait considérer que la viscosité et la
vitesse de frottement sont des grandeurs de référence . Ainsi une
échelle de longueur caractéristique est : 
lw  (11)
u
4.3 Etude asymptotique à grand
nombre de Reynolds
Une échelle de longueur caractéristique 
lw  (11)
près de la paroi est : u
 z u z
Posons donc : z   (12)
lw 
 xz du z
Et l’équation (5) s’écrit :  u ' w '    u  (1  )
2

 dz l0
u ' w ' du 
 2    1  R e1z  (13)
u dz
Lorsque R e   , la dégénérescence de l'équation (5) donne:
xz u ' w ' du 
  2   1 (14)
0 u 
2
u dz
L'équation (14) doit vérifier les conditions aux limites (7-a) ; par
contre les conditions (7-b) ne peuvent être vérifiées.
4.3 Etude asymptotique à grand
nombre de Reynolds
xz u ' w ' du 
  2   1 (14)
0 u 
2
u dz

L'équation (14) doit vérifier les conditions aux limites (7-a) ; par
contre les conditions (7-b) ne peuvent être vérifiées.

A la paroi,
z  0, u  0 et u' w '  0 (7-a)

Sur l'axe de la conduite ou à la surface libre


du (7-b)
z  l0 ,  0 et u ' w '  0
dz
4.3 Etude asymptotique à grand
nombre de Reynolds
En résumé les conclusions de l'analyse asymptotique de
l'équation (5) sont les suivantes :

Dans la zone centrale de l'écoulement ou zone externe, contrôlée


par les échelles u* et l0 :
u' w'
 2  1   quand R e  
u
Dans la zone de paroi ou zone interne, contrôlée par les échelles
u* et lw =/u* :
u ' w ' du 
 2   1 quand R e  
u dz
4.4 Propriétés de similitude
4.4.1 Bilan de Quantité de Mouvement: loi de paroi
Près de la paroi à grand nombre de Reynolds compte tenu de la
forme asymptotique du bilan de quantité de mouvement et des
conditions aux limites on cherche une solution sous la forme :

u' w'
u   f (z  ),  2
 g ( z 
) (15)
u
vérifiant l'équation différentielle et les conditions aux limites :

df (16)

 g  1 avec f (0)  0 et g(0)  0
dz
4.4 Propriétés de similitude
4.4.2 Energie cinétique turbulente
Dans la zone centrale de l'écoulement on connaît le profil de
contrainte turbulent de cisaillement mais on ne sait rien sur le
profil de vitesse moyenne. L'équation de l'ECT traduit aussi une
adaptation de la turbulence au mouvement moyen
~ '
 (k )  (k )  u  ( k u )  p ' '
u  2
( k ) u '
u '
 uj  u i' u 'j i   1   2 i i
j i
t x j x j x j x j x jx j x j x j

en écoulement parallèle, stationnaire, à masse volumique


constante, elle s'écrit :
 u k
0  u w' 1 ' '
 (kw   p w   )  
' ' (17)
z z z
4.4 Propriétés de similitude
4.4.2 Energie cinétique turbulente
u  k (17)
0  u w
' '
 (kw '  1 p ' w '   )  
z z z
(P) (T) (TP) (TV) (D)

Mesures de Laufer (1954)


4.4 Propriétés de similitude
4.4.2 Energie cinétique turbulente
 1 ' ' k ' u
0   (kw   p w   )  u w
' '

z z z

 kw '
1 p ' '
w  k u '
w '
 u l0
0  ( 3   ) 2  3 (18)
 u* u*3
u*l0 u* 
2
u*  u*
   
O (1) R e*1 O (1) O (1)

L'interaction entre gradient de vitesse moyenne et ECT via le


terme de production impose :
uw du  du  du  dF()
 (1  )  O(1) soit   O(1) (19)
u  d
2
d d d
4.4 Propriétés de similitude
4.4.3 Loi Déficitaire
L'interaction entre gradient de vitesse moyenne et ECT via le
terme de production impose :
uw du  du  du  dF()
 (1  )  O(1) soit   O(1)
u  d
2
d d d

u   F()  Cte

On en déduit que dans la zone centrale la loi de similitude de la


vitesse moyenne est de la forme "déficitaire" :
u  U0 (20)
 F()
u
où U0 est la vitesse moyenne sur l'axe de la conduite ou sur la
surface libre.
4.4 Propriétés de similitude
4.4.3 Loi Déficitaire
En conclusion dans la zone centrale les propriétés de similitude
du champ moyen de vitesse et de contrainte turbulente de
cisaillement s'expriment sous la forme :

u  U0 u' w'
 F(), et  2  1  
u u
4.5 Raccordement de la loi de paroi et
de la loi déficitaire : Loi logarithmique
Pour raccorder les deux solutions asymptotiques des équations
de Reynolds admettons qu'il existe une zone de recouvrement où
la variable  est petite alors que la variable de paroi z+ est grande.
De fait c'est toujours possible si le nombre de Reynolds est
suffisamment grand. En effet ces deux variables vérifient la
relation :


z  R e quand R e  103
, à   0.1, z  100

Adoptons une condition de raccordement sur les dérivées :


 du   du 
lim  lim quand 0  
quand Z   dz 
  ( zone int erne )  dz  ( zone externe )
du u  dF du u 2 df
Avec : Zone externe :  zone int erne :  (21)
dz l0 d dz  dz 
4.5 Raccordement de la loi de paroi et
de la loi déficitaire : Loi logarithmique

La condition de raccordement s'exprime ainsi sous la forme :


u  dF u 2 df 
 
quand   0 et z 
l0 d  dz
Où encore
dF df 1
  z    Cons tan te  quand   0 et z    (22)
d dz 
La condition de raccordement s'exprime ainsi sous la forme :

1 u  U0 1
u  f (z )  Lnz  a
   F()  Ln  b
 u 
4.6 Profils de vitesse par zone
Région interne ou de paroi

La région interne est une région commune à tous les écoulements


de paroi

Elle comprend trois parties qu’on distingue selon le degré


d’influence de la viscosité

Le frottement à la paroi s’écrit:


dU dP
 w     w l0
dz Paroi dx
Le frottement total est constant dans toute la région interne :
dU
 xz   w    u ' w '
dz
4.6 Profils de vitesse par zone
La sous couche laminaire (où linéaire)

Très près de la paroi où les effets de viscosité sont prépondérants


devant les termes turbulents le frottement total (constant) s’écrit:
dU w
 w   avec U  0 àz0 U(z)  z
dz Paroi,z 0 
U( z)
 w  u 2
*
 u   z
u*
On admet en accord avec la plus part des résultats
expérimentaux que la sous couche linéaire (ou laminaire) s’étend
pour
0  z   5 à 10
Ce qui représente une distance très faible
4.6 Profils de vitesse par zone
La sous couche visqueuse (où zone tampon)

Il s’agit d’une zone intermédiaire dans laquelle les effets visqueux


sont importants mais diminuent lorsque z augmente.

Dans cette région, la viscosité s’applique à des tourbillons plus


gros porteurs d’énergie

Cette zone s’étend pour :

5 à 10  z   30
4.6 Profils de vitesse par zone
La région logarithmique : profil de vitesse
A l’extérieur de la sous-couche visqueuse, le frottement est
essentiellement dû au cisaillement turbulent (et reste constant)
w  u*2  u ' w '
La zone logarithmique est une zone de raccordement entre la
région interne (commune à tous les écoulements) et la région
externe (zone inertielle spécifique).
Le domaine logarithmique est limité à h/10 en conduite

Le profil logarithmique est donné par : 1


u  Lnz   a


Les valeurs des constantes sont données expérimentalement:
Const de Van Karman   0,41 Paroi lisse a  5
4.6 Profils de vitesse par zone
La région logarithmique : Condition aux limites
de paroi
Dans la zone logarithmique le frottement constant
w  u*2  u ' w '
Et la turbulence est en équilibre Production=Dissipastion

1
u  Lnz   a

Const de Van Karman   0,41 Paroi lisse a  5


4.6 Profils de vitesse par zone
La région logarithmique : Condition aux limites
de paroi
Et la turbulence est en équilibre Production=Dissipation
2
u 2 u
 u 
P  u w
' '
 u*   t    
z z  z 

u 1 u *z u *3
 Ln a 
u*   k2 z
 t  C
 u *2
k
u u* C

z z
4.6 Profils de vitesse par zone
La région externe
Cette région est spécifique à chaque écoulement. Le profil de
vitesse est donné par la loi déficitaire
u  U0 1
 Ln  b
u 
On utilise parfois pour la couche externe la loi de Coles dite de
sillage
u  U0 1
 Ln  1,84(1  cos())
u 
Les études des régions internes et externes donnent 2 loi
différentes indépendantes.

Il es possible de déterminer une région de recouvrement entre


ces deux zones où les deux lois sont valables
4.6 Profils de vitesse par zone
Zone de recouvrement. La loi de frottement
Il est possible de déterminer une région de recouvrement entre
ces deux zones où les deux lois sont valables
U0 1  1
 Lnz  a  Ln  b
u  
En utilisant la définition du coefficient de frottement et de la
vitesse de frottement
U 2 U0 2
u *  Cf 
2 0
il vient 
2 u Cf
1 1
On obtient  ' Ln (R l0 Cf )  a '
Cf 
U 0l0
Où R l0 

Résultats expérimentaux illustrant
la transition à la turbulence
Ecoulement en conduite
Écoulement laminaire
- - P R e  2300

Q=<U > A -P


x Poiseuille :   64R 1
e
(courbe 1)

dp  1 
    U  PP
2
Écoulement turbulent
dx d 2
dp d 1 410 3  R e  105
P    c f   U 2
dx 4 2 Blasius :   0.3164R 0.25
e
(courbe 2)

cf  R e  10 5
8
1
Prandtl:  2log(R e  )  0.8 (courbe 3)

Résultats expérimentaux illustrant
la transition à la turbulence
Ecoulement en conduite

1 Laminaire
1
2
3 } Turbulent

100

Re
4.6 Profils de vitesse par zone
Frottement turbulent rugueux
La paroi d’un obstacle peut avoir des aspérités de taille k qui
peuvent être de même ordre de grandeur (ou supérieures) à
l’épaisseur de la sous couche laminaire

-Si k est petite devant la taille de la sous couche visqueuse, la


rugosité ne crée pas de perturbations majeures. Le régime est dit
hydrodynamiquement lisse.

- Si k est de même ordre de grandeur ou supérieure à la taille de


la sous couche laminaire, les rugosités engendrent des
perturbations de sillage. La viscosité moléculaire n’intervient plus.
La sous couche laminaire devient elle-même turbulente on parle
alors de frottement rugueux
4.6 Profils de vitesse par zone
Frottement turbulent rugueux
Les critères de passage du régime lisse au régime rugueux sont:
u *k
  5 hydrodynamiquement lisse

u *k
 5  70 régime mixte

u *k
  70 Frottement rugueux

4.6 Profils de vitesse par zone
Lois empiriques e frottement
Les critères de passage du régime lisse au régime rugueux sont:
u *k
  5 hydrodynamiquement lisse

u *k
 5  70 régime mixte

u *k
  70 Frottement rugueux

Exemple :turbulence en conduite

y est la distance à partir de la paroi


u* est la vitesse de friction
 est la viscosité cinématique /
yu*
est un groupe sans dimensions

qui représente la distance à la paroi

Couche inertielle (turbulente)


yu*/  30 Couche tampon

Sous-couche laminaire yu*/  5


Exemple :turbulence en conduite
Exemple :turbulence en conduite

1 w
w  u*2  f   u   u* 
2
2 

1 2 D 2
L 1 2 D 2
f  u DL  P  u
2 4 D2 4

 0.0791
f  1/ 4
(formule de Blasuis )
4 Re
Exemple :turbulence en conduite
Q = 12 m3/s
Épaisseur de
la sous- D=1m

couche kg 5 kg  u D 4Q
air  1 3 air  10  Re    1.53  106
laminaire m ms  D
dans une f  0.003
conduite de
w 0.003 2
ventilation f donc  w   u
1 v2 2
2
0.0791 4Q 0.003
 f u   15. 27 donc  w  233  0.345Pa
Re 1/ 4 D 2
2

u*  w  0.59 m / sec

yu* 5 1105
donc  5 en y   8.47 105 m ou 85 microns
 0.59
Exemple :turbulence en conduite
<u> = 10 m/s
Épaisseur de
la sous- D = 1 cm

couche
kg 3 kg
laminaire eau  1000 3  eau  10
dans une m m s
conduite  u D 1000  10  0.01
 Re    1  10 5
d’eau  103
0.0791 f  0.0045 0.0045
 f donc w  1000 10  22.5Pa
Re1 / 4 2
w
u*   0.15 m / sec

yu* 5 1106
donc  5 en y   3.33 105 m ou 33 microns
 0.15
Exemple :turbulence en conduite
Donc pour les deux cas
précédents, l’épaisseur de la
sous-couche laminaire est de
87 microns et de 33 microns
respectivement.

 yv *
y  5

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