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R
U0
Vitesse débitante <U> w
z
u
dPw h h
w , l 0 pour l' écoulement en ch arg e en canal rec tan gulaire
dx 2 2
dPw R R
w , l 0 pour l' écoulement en ch arg e en conduite circulaire ,
dx 2 2
dPw
w h gIh , l 0 h pour l' écoulement à surface libre , (6)
dx
dPw
est le gradient de pression (écoulement s en ch arg e), I pente du canal.
dx
4.2 Equations de Reynolds en
écoulement parallèle en moyenne
P U
0 1 ( uw ) (2)
x z z
P dPw
w
x dx l0
On pose :
w u *2 , où u * est la vitesse de frottement
1 w U u *2 U
0 ( uw ) ( uw ) (2-a)
l0 z z l0 z z
Il est aisé d'intégrer l'équation (2-a) :
d dU u *2 dU u *2
( u w ) u w z Cte (5)
dz dz l0 dz l0
4.2 Equations de Reynolds en
écoulement parallèle en moyenne
dU u *2 dU
u w z Cte àz0 Cte
dz l0 dz
xz du z w
u ' w ' u (1 )
2
avec : u (5)
dz l0
Notons que l'équation (5) doit vérifier les conditions aux limites
suivantes :
u' w'
2 1 (10)
u
Ainsi, à grand nombre de Reynolds, les équations de Reynolds
permettent d'exprimer le profil de contrainte turbulente de
cisaillement, alors que la vitesse moyenne n'y est plus présente.
En fait la dégénérescence (10) n'est pas acceptable dans tout le
domaine car la condition (7-a)
z 0, u 0 et u' w ' 0
n'est pas vérifiée à la paroi: la contrainte turbulente n’est pas
nulle. Néanmoins loin de la paroi, on doit s’attendre à une solution
générale sous la forme :
u' w'
u F(), G() 1 (10-a)
u 2
4.3 Etude asymptotique à grand
nombre de Reynolds
u' w'
2 1 (10)
u
Ainsi, à grand nombre de Reynolds, les équations de Reynolds
permettent d'exprimer le profil de contrainte turbulente de
cisaillement, alors que la vitesse moyenne n'y est plus présente.
En fait la dégénérescence (10) n'est pas acceptable dans tout le
domaine car la condition (7-a)
z 0, u 0 et u' w ' 0
n'est pas vérifiée à la paroi: la contrainte turbulente n’est pas
nulle. Près de la paroi faudrait considérer que la viscosité et la
vitesse de frottement sont des grandeurs de référence . Ainsi une
échelle de longueur caractéristique est :
lw (11)
u
4.3 Etude asymptotique à grand
nombre de Reynolds
Une échelle de longueur caractéristique
lw (11)
près de la paroi est : u
z u z
Posons donc : z (12)
lw
xz du z
Et l’équation (5) s’écrit : u ' w ' u (1 )
2
dz l0
u ' w ' du
2 1 R e1z (13)
u dz
Lorsque R e , la dégénérescence de l'équation (5) donne:
xz u ' w ' du
2 1 (14)
0 u
2
u dz
L'équation (14) doit vérifier les conditions aux limites (7-a) ; par
contre les conditions (7-b) ne peuvent être vérifiées.
4.3 Etude asymptotique à grand
nombre de Reynolds
xz u ' w ' du
2 1 (14)
0 u
2
u dz
L'équation (14) doit vérifier les conditions aux limites (7-a) ; par
contre les conditions (7-b) ne peuvent être vérifiées.
A la paroi,
z 0, u 0 et u' w ' 0 (7-a)
u' w'
u f (z ), 2
g ( z
) (15)
u
vérifiant l'équation différentielle et les conditions aux limites :
df (16)
g 1 avec f (0) 0 et g(0) 0
dz
4.4 Propriétés de similitude
4.4.2 Energie cinétique turbulente
Dans la zone centrale de l'écoulement on connaît le profil de
contrainte turbulent de cisaillement mais on ne sait rien sur le
profil de vitesse moyenne. L'équation de l'ECT traduit aussi une
adaptation de la turbulence au mouvement moyen
~ '
(k ) (k ) u ( k u ) p ' '
u 2
( k ) u '
u '
uj u i' u 'j i 1 2 i i
j i
t x j x j x j x j x jx j x j x j
u F() Cte
u U0 u' w'
F(), et 2 1
u u
4.5 Raccordement de la loi de paroi et
de la loi déficitaire : Loi logarithmique
Pour raccorder les deux solutions asymptotiques des équations
de Reynolds admettons qu'il existe une zone de recouvrement où
la variable est petite alors que la variable de paroi z+ est grande.
De fait c'est toujours possible si le nombre de Reynolds est
suffisamment grand. En effet ces deux variables vérifient la
relation :
z R e quand R e 103
, à 0.1, z 100
1 u U0 1
u f (z ) Lnz a
F() Ln b
u
4.6 Profils de vitesse par zone
Région interne ou de paroi
5 à 10 z 30
4.6 Profils de vitesse par zone
La région logarithmique : profil de vitesse
A l’extérieur de la sous-couche visqueuse, le frottement est
essentiellement dû au cisaillement turbulent (et reste constant)
w u*2 u ' w '
La zone logarithmique est une zone de raccordement entre la
région interne (commune à tous les écoulements) et la région
externe (zone inertielle spécifique).
Le domaine logarithmique est limité à h/10 en conduite
Les valeurs des constantes sont données expérimentalement:
Const de Van Karman 0,41 Paroi lisse a 5
4.6 Profils de vitesse par zone
La région logarithmique : Condition aux limites
de paroi
Dans la zone logarithmique le frottement constant
w u*2 u ' w '
Et la turbulence est en équilibre Production=Dissipastion
1
u Lnz a
u 1 u *z u *3
Ln a
u* k2 z
t C
u *2
k
u u* C
z z
4.6 Profils de vitesse par zone
La région externe
Cette région est spécifique à chaque écoulement. Le profil de
vitesse est donné par la loi déficitaire
u U0 1
Ln b
u
On utilise parfois pour la couche externe la loi de Coles dite de
sillage
u U0 1
Ln 1,84(1 cos())
u
Les études des régions internes et externes donnent 2 loi
différentes indépendantes.
dp 1
U PP
2
Écoulement turbulent
dx d 2
dp d 1 410 3 R e 105
P c f U 2
dx 4 2 Blasius : 0.3164R 0.25
e
(courbe 2)
cf R e 10 5
8
1
Prandtl: 2log(R e ) 0.8 (courbe 3)
Résultats expérimentaux illustrant
la transition à la turbulence
Ecoulement en conduite
1 Laminaire
1
2
3 } Turbulent
100
Re
4.6 Profils de vitesse par zone
Frottement turbulent rugueux
La paroi d’un obstacle peut avoir des aspérités de taille k qui
peuvent être de même ordre de grandeur (ou supérieures) à
l’épaisseur de la sous couche laminaire
1 w
w u*2 f u u*
2
2
1 2 D 2
L 1 2 D 2
f u DL P u
2 4 D2 4
0.0791
f 1/ 4
(formule de Blasuis )
4 Re
Exemple :turbulence en conduite
Q = 12 m3/s
Épaisseur de
la sous- D=1m
couche kg 5 kg u D 4Q
air 1 3 air 10 Re 1.53 106
laminaire m ms D
dans une f 0.003
conduite de
w 0.003 2
ventilation f donc w u
1 v2 2
2
0.0791 4Q 0.003
f u 15. 27 donc w 233 0.345Pa
Re 1/ 4 D 2
2
u* w 0.59 m / sec
yu* 5 1105
donc 5 en y 8.47 105 m ou 85 microns
0.59
Exemple :turbulence en conduite
<u> = 10 m/s
Épaisseur de
la sous- D = 1 cm
couche
kg 3 kg
laminaire eau 1000 3 eau 10
dans une m m s
conduite u D 1000 10 0.01
Re 1 10 5
d’eau 103
0.0791 f 0.0045 0.0045
f donc w 1000 10 22.5Pa
Re1 / 4 2
w
u* 0.15 m / sec
yu* 5 1106
donc 5 en y 3.33 105 m ou 33 microns
0.15
Exemple :turbulence en conduite
Donc pour les deux cas
précédents, l’épaisseur de la
sous-couche laminaire est de
87 microns et de 33 microns
respectivement.
yv *
y 5