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1 r
par unité de masse, et ∇p est la force de pression.
ρ
L’équation correspondante s’écrire alors :
r r C r2 r r r r r
∂C + ∇ ( ) - CΛ ( ∇Λ C) = -1 ∇ p + f (2-3)
∂t 2 ρ
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équation de conservation de l’énergie ;
Peut être obtenue en faisant le produit scalaire de l’équation de la quantité de mouvement(2-3)
r r
par le vecteur de déplacement de la particule fluide dr = C dt , ce qui donne :
∂ ( C2 ) dt + d( 2 r r
′ C ) + 1 d′( p) = C dt. f (2-4)
∂t 2 2 ρ
r
avec d ' (φ ) = C dt . ∇(φ ) exprime la variation de la grandeur φ suivant la trajectoire de la
particule fluide.
Les équations sont écrites dans un repère relatif (R) tournant autour de l’axe de la machine avec
une vitesse angulaire ω = constante .
ω
r R
r
OR
Axes relatifs
O Axes absolus
Remarques :
r
1- On remarque qu’entre les équations (2-3) et (2-6) un. Dans les cas où ω = constante,
l’équation de quantité de mouvement locale, exprimée en repère absolu ou en repère relatif,
r
∂ω r
prend la même forme ( le terme ∧ r s’annule).
∂t
2- Pour l’extension de la relation (2-6) aux écoulements compressibles, on fait apparaître les
variations de l’enthalpie h et de l’entropie S avec la pression selon le 2ème principe de la
r
∇( p ) r r
thermodynamique ; = ∇h - T∇S
ρ
et l’équation (2-6) est remplacée par :
uur
∂ R (W ) r r r r r r r r
+ ∇ HR = 2 W ∧ ω + W ∧ (∇ ∧ W) + T ∇ S + f ( 2-7)
∂t
r r
W2 ω 2r 2
où ; H R = h + - est l’enthalpie totale relative massique ou rothalpie
2 2
r
∇( ) est l’opération gradient exprimé dans le repère relatif :
• équation de conservation d’énergie ; Elle est obtenue en multipliant (2-7) scalairement par
r r
d r = W. dt ;
∂ R W2 r r r
( ) dt + d'R (H R ) = ( T ∇ S + f ). ω dt
∂t 2
r
avec d’R (φ) = W. dt ∇ R (φ) désigne la variation de Φ suivant la trajectoire de la particule fluide
dans le repère relatif.
Dans le cas d’un écoulement relatif permanent, isentropique et non visqueux, on obtient :
d' (H ) = 0 soit H = constante (2-8)
R R R
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2-1-3 Conclusion
La résolution analytique de ce système d'équations, régissant l'écoulement d'un fluide à travers
une turbomachine, est impossible dans la plupart des cas. Une approche numérique de la solution
à ce type de problème s'avère nécessaire.
C W
Cm
β∗
α β
Notons par dqm le débit massique élémentaire de fluide traversant la roue mobile de la machine ;
nous avons dans tous les cas :
r r r r
dqm = ρ C.dS=ρ.C.n.dS
r r
avec n la normale unitaire à l’élément dS , de la surface traversée par le fluide.
Notons par QvR le débit volumique de fluide traversant le rotor de la machine, nous aurons :
ρ QvR = qm
cas des pompes centrifuges ; la composante débitante de la vitesse est purement radiale (Cm
= Cr ), et l’élément de débit dQvR traversant la tranche d’aire, située à la distance r de l’axe de la
roue mobile de largeur δb, , tel que le montre la figure (2-2), s’écrit (b étant la largeur du canal
inter-aubes au rayon r) :
dQvR = Cr dS , avec dans ce cas dS = 2πr.δb(r)
W2
b2
c2
U2
R2
r
b(r)
R1
c1
W1 U1 ω
plan meridien
plan normal à l'axe de rotation
Le triangle des vitesses peut être tracé pour n’importe quel point du filet fluide à travers la roue,
et d’habitude on porte d'avantage l’attention sur l’entrée et la sortie et les triangles des vitesses
sont appelés "triangle d’entrée" et "triangle de sortie". L’indice «1» caractérisera l’entrée et
l’indice «2» la sortie de la roue mobile. Les composantes circonférentielles des vitesses relative
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et absolue sont caractérisées par l’indice «u». La composante de la vitesse absolue
perpendiculaire à la vitesse d’entraînement sera désignée par l'indice m (ex. Cm1 et Cm2 dans les
triangles d’entrée et de sortie.); c'est évidemment la composante débitante.
Cr2 étant la vitesse débitante et b2 est la largeur de l’aubage, juste à la sortie de la roue.
cas des pompes axiales ; (figure 2.3) la composante débitante de la vitesse d’écoulement est
purement axiale (:Cm = Ca ), et le débit élémentaire traversant une tranche d’aire dS = 2π.r.dr
s’écrit dans ce cas :
d QvR = Ca 2π.r.dr (à intégrer du moyeu jusqu’au corps )
dr
sortie fluide :
axiale r
ω
ω rotor
W1
U1
C3
C1
moyeu
corps
U1 W2
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2.2.2 Caractéristiques théoriques de fonctionnement d’une turbomachine:
L'écoulement théorique à travers une turbomachine sera conduit en admettant les hypothèses
suivantes (de la théorie dite unidimensionnelle):
o écoulement relatif et axisymétrique (remarquons que ceci nécessite un écoulement relatif
permanent; qui n'est possible qu'à vitesse de rotation constante),
o la roue mobile possède un nombre infiniment grand d'aubes infiniment minces,
o toute perte interne est négligée.
L’équilibre du fluide traversant la machine sera traité sous ces hypothèses, et les caractéristiques
obtenues auront un caractère théorique.
a) Couple théorique Cext :
Sous ces hypothèses, et sachant que le fluide ne peut échanger de l'énergie avec la machine qu'en
traversant sa roue mobile, on va appliquer le "théorème des quantités de mouvement" au fluide
traversant le rotor.
Considérons un élément du fluide traversant la roue mobile de la machine, de volume dV tel que
le montre la figure (2.4).
notons par : u, r et a les coordonnées suivant les directions circonférentielle, radiale et axiale,
respectivement.
Cext désignera le couple résultant des forces extérieures appliquées au fluide considéré, et r , ρ
eu
dV
domaine fluide
considéré
de volume total V,
axe délimité par une
de r r
o ta t surface S
ion
figure 2.4
L'équation des moments (du torseur des quantités de mouvement) appelée aussi équation des
moments cinétiques, s'écrit alors :
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d r∧c.ρdv=Cext
dt V∫
Ce qui s'écrit dans le cas de mouvement relatif permanent (dérivation matérielle effectuée dans le
repère relatif):
∫ (r ∧ C.) ∧ C.ρ.n.dS = C
S
ext (2-17)
en intégrant entre l'entrée ‘1’ et la sortie ‘2’, et sachant que le débit massique est conservé
(qm1= qm2 = qm ) , on aura:
(Cext)u = qm ( r1Ca1 - r2Ca2 ) ; composante circonférentielle
Remarques :
Æ Cext a été introduit comme étant le couple appliqué par la roue sur le fluide, il est alors négatif
dans le cas de turbine hydraulique.
Æ dans le cas de machine radiale, la projection de la vitesse absolue c sur l'axe de rotation est
nulle (Ca1= Ca2 = 0) et dans le cas de machine axiale nous avons r1 = r2 et ca1 = ca2 , ce qui nous
ramène dans tous ces cas à écrire :
Cext = ε.
qm
ω
[ ] 2
C.U 1 (2-18)
avec ε = 1 pour les pompes et ε = -1 pour les turbines.
[ ]
Pth. = ω. Cext = εq m C.U 1
2
(2-19)
[ ]
H th =ε. 1 C.U 1
g
2
(2.20)
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2.2.3 Courbes caractéristiques théoriques d’une pompe :
Ce sont les courbes exprimant l’évolution des caractéristiques Cth , Pth et Hth en fonction du débit
QvR .Ces courbes sont tracées notamment pour une vitesse de rotation N donnée de la machine.
Nous allons limiter ce paragraphe au cas de pompes centrifuges. Pour les machines axiales et
mixtes, l’étude se fait de manière analogue. Cependant l’allure des courbes change d’un type à
l’autre.
Rappelons, qu'en appliquant (2.20) à l'entrée "1" et à la sortie "2" de la roue mobile, Hth peut
s'exprimer comme suit :
1
H th = .[U 2 .Cu 2 − U1.Cu1 ]
g
avec Cu la projection circonferentielle de la vitesse absolue de l'écoulement, qui peut s’écrire :
Cu = C.cos α = U + W cos β ( siα < π / 2) = −U + W cos β ( siα > π / 2)
Nous remarquons alors que Hth est maxi pour α1 = П/2 , c'est à dire dans le cas où le fluide rentre
dans la roue suivant une direction radiale. Nous considèrerons cette hypothèse pour la suite de ce
chapitre. Et nous obtenons :
1 2 U2
H th = U2 + ( ).QvR (2.21)
g g.tg β 2 .2.π .R2 .b2
c'est à dire ;
Hth = A + B.QvR (2.22)
avec A et B deux constants ne dépendant que de la vitesse de rotation et des dimensions et
formes de la roue.
Remarque:
B < 0 pour β2 > 90° ; cas d'aubages penchées vers l'avant (voir figure 2-5),
B > 0 pour β2 < 90° ; cas d'aubages penchées vers l'arrière,
B = 0 pour β2 = 90° ; cas de roue à aubes dites rayonnantes(purement radiales)
β2 > 90° : aubes penchées vers l’arrière β2 = 90° : aubes rayonnantes β2 > 90° :aubes penchées vers l’avant
figure 2-5 : les trois possibilités de courbure de aubages des turbomachines radiales
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Hauteur d'élévation totale : Hth
Puissance théorique : Pth
β2 <90°
β2 = 90°
β2 <90° β2 = 90°
β2 >90°
β2 >90°
Q
Figure 2-6 : allures des courbes caractéristiques théoriques des pompes centrifuges.
Hth(β2<9
H(m)
Hth(β2=90°
Hth(V.
)
Hn(β2<90°)
Hth(β2>9
Hn(V.fermée)
Hn(β2=90°)
Hn(β2>90°)
Figure 2-7 : allures des courbes caractéristiques réelles et théoriques d’une pompe centrifuge.
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Les pompes centrifuges fonctionnent généralement avec des aubages penchées vers
l'arrière(β2<90°). Car dans ce cas la puissance transmise par la roue mobile, se trouve limitée
même pour les grands débits. Ceci limite les sollicitations mécaniques à la charge des aubages.
Qv(m3/s)
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Figure 2-9 : les principales courbes caractéristiques caractéristique d’une turbopompe.
Ces courbes caractéristiques peuvent êtres aussi rapportées au point de fonctionnement optimal
de la pompe.
La figure (2-10) suivante illustre trois cas à trois vitesses spécifiques différentes ( : pour trois
types de pompes ; à voir ultérieurement au chapitre Similitude).
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