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- Phénomène tridimensionnel
- Dissipation
- Hypothèse du continu
Loi d’échelle de Kolmogorov
Echelles caractéristiques de la turbulence
L'intensité de la vitesse des mouvements d’échelle est définie comme la
variation typique de la vitesse turbulente sur une distance
On défini les échelles suivantes pour la turbulence
Les effets visqueux sont donc comparables aux effets inertiels et les
mouvements de tailles plus petites que cette taille sont responsables de la
dissipation de l’énergie cinétique de l’écoulement sous forme de chaleur.
L’échelle de Kolmogorov est aussi appelée échelle de dissipation.
Loi d’échelle de Kolmogorov
Deuxième hypothèse de Kolmogorov
Conséquence
Si la séparation d’échelles le permet, il existe une zone ou le mécanisme
dominant est le transfert d’énergie vers les petites structures sans qu’il y est
transformation irréversible en chaleur par viscosité C’est la notion de sous-
domaine inertiel
Loi d’échelle de Kolmogorov
Seconde hypothèse de Kolmogorov
Dispersion turbulente
1 3
Il est intéressant de noter que cette loi a été établie quinze ans avant la loi de
Kolmogorov .
Loi d’échelle de Kolmogorov
Illustrations élémentaires
Dispersion turbulente
On considère l‘évolution au cours du temps de deux particules séparées d'une
distance . La loi de Kolmogorov donne, pour ( )
0 I
1
u 3 d
e~ u ~ (e) 3
dt 2 2 1
Cette équation s'intègre pour donner 3 30 e 3 t 1 3
Le diamètre d'une tache de polluant évolue ainsi en e t 2 2
Il est intéressant de noter que cette loi a été établie quinze ans avant la loi de
Kolmogorov .
Loi d’échelle de Kolmogorov
Illustrations élémentaires
FTurb ~ r 2 u 2
On en déduit : Mg
u Turb ~
r 2
FTurb u
Le rapport ~ Re
FVisc n
Loi d’échelle de Kolmogorov
Illustrations élémentaires
I
Lorsque le nombre de Reynolds est encore plus grand, les spectres de k et de
e sont largement séparés et la zone inertielle s’élargit.
Les structures dans cette région ne font que transférer l’énergie cinétique à
dissiper, fixée par les grosses structures, vers les structures les plus fines
La cascade énergétique
Echelles caractéristiques des plus petites échelles
1 1
n
3 1
n u
1
4 2
~ u ~ (ne) 4
~ R e ~
e e n
Echelles caractéristiques des tourbillons porteurs d’énergie
1 I u I I
I u I ~ k
2 I ~ R et ~
u I n
On sait également que le taux de dissipation est fixé par les grosses structures
3
de sorte qu’on a : u
e~
I
I
Lorsque le nombre de Reynolds est encore plus grand, les spectres de k et de
e sont largement séparés et la zone inertielle s’élargit.
Les structures dans cette région ne font que transférer l’énergie cinétique à
dissiper, fixée par les grosses structures, vers les structures les plus fines
La cascade énergétique
1
n 3 4
Echelles caractéristiques des plus petites échelles ~
e 3
u 3 I k 2
Echelles caractéristiques des tourbillons porteurs d’énergie I ~ ~
4
e e
I
3 3
u 3 I I I u I I
~ ~R 4
R et ~
n 3
et
n
Remarquons, pour terminer cette section, que les lois sont assez bien vérifiées
expérimentalement. Pour obtenir des ordres de grandeurs dans un écoulement
turbulent, on peut retenir les coefficients de proportionnalité suivants :
3 1 3
u
2 I
e 10 et 10e n 4 4
I
Les coefficients numériques sont très approximatifs, et le premier est assez
variable d'un écoulement à l'autre
La cascade énergétique
E ( ) C K e
La cascade énergétique
E ( ) C K e
2 5
E ( ) C K e
3 3
CK 1.5
Spectre d’énergie
Spectre d’énergie
Le modèle tourbillonnaire et la
cascade énergétique
log E ()
injection d'énergie
2 5
E() e 3 3
transfert d'énergie
Cascade
e
dissipation
d’énergie
w= Constante si r ≤ a et w = 0 si r > a
- Fluide parfait
- les forces extérieures dérivent d’un potentiel scalaire
- et que le fluide soit barotropique, g
Dans ces conditions
d
-la circulation est constante 0
dt
quelle que soit la section de tourbillon considérée ; une dilatation ou une contraction des
induit une baisse ou une augmentation de la vitesse azimutale respectivement ;
Néanmoins dans la réalité des écoulements,
les fluides sont toujours visqueux, ce qui induit une diffusion et une dissipation
visqueuse des tourbillons,
Le modèle tourbillonnaire et la
cascade énergétique
L’évolution des structures tourbillonnaire est supposée vérifier les hypothèses
suivantes
- la masse de toute structure se conserve lors de cette déformation
- les effets de viscosité sont négligeables
x3
x3
x1 x1 x1
U
U 1 1 dl
x 1 U 1
U1 dl
x 3
x2 x2 x2
U1 U1 U1
U 1
U1 dl
x 2
Deux types d’interaction vitesse-tourbillon :
- étirement – tassement
- basculement
Le modèle tourbillonnaire et la
cascade énergétique z Tourbillon anisotrope
x y
RICHARDSON y z z x
Big whirls have little whirls
that feed on their velocity z x x x x y y z
Little whirls have lesser whirls
and so on to viscosity x yyz y z z x y z z x z x x y
Turbulence quasi-
isotrope
AVANTAGES :
- Accès à toutes les informations sur la physique de l’écoulement : structures,
transferts énergétiques, vitesses, dissipations, . . .
-Pas de modèles à mettre en œuvre, on se concentre sur la physique des
phénomènes étudiés.
MAIS :
Limitations très rapide au niveau des moyens de calcul (rapidité et la taille mémoire).
3
I
4
I 3 3 3 9
u I I
~ I
~R 4
N d ~ R et4
n
et
3
1
1
n I n I I
2 1
2
~ ~ 3 I ~ N t ~ R et2
.
e u I u I
Simulation numérique directe
La capacité de calcul devrait augmenter proportionnellement à
11
N d N t ~ R ~ R 3et
4
et
Conséquences pratiques:
Pour simuler numériquement de façon directe le même écoulement turbulent avec un
nombre de Reynolds 10 fois supérieur, il faut disposer d’un temps de calcul 1000 fois
plus grand.
Quelques valeurs caractéristiques:
• 1mm pour un écoulement atmosphérique 0.1mm pour une turbulence
de grille obtenue en laboratoire
• Pour la simulation d’un tourbillon anticyclonique de I 4000 km le maillage
nécessaire demanderait un nombre de points de grille N d ~ 1030
• Pour une simulation directe d’un jet turbulent environ 107 points de grille pour un
Reynolds de 1000 (assez faible). Le temps de calcul sur une machine (2,2 G-Flops) est
de 50 h avec une occupation de la mémoire vive de 1 G0
Ecoulements libres :
expériences de jets
Simulation numérique directe
Pour une simulation directe d’un jet turbulent environ 107 points de grille pour un
Reynolds de 1000 (assez faible). Le temps de calcul sur une machine (2,2 G-Flops) est
de 50 h avec une occupation de la mémoire vive de 1 G0.
Dans les applications les plus courantes, les jets ont des nombres de Reynolds 1000
fois plus grands. Il faut 5,62 1013 points de grille, 106 Go de mémoire vive et 50 milliard
d’heures de calcul sur la même machine !
Observations.
- GS anisotropes - instationnaires - ...
- GS responsables du transport convectif.
Principe du modèle LES.
- PS comportement auto-similaire - ...
Simulation ‘exacte’ de l’effet des GS.
- PS responsables de la dissipation
Modélisation de l’effet des PS.
moyenne - fluctuation-filtrage
Modélisation et Simulation de la
turbulence
Simulation des Grandes Echelles de Turbulence (LES).
Avantages
- Prise en compte des instabilités dues aux GS.
- Résultat moins sensible au modèle.
- Augmentation de la précision statistique.
Inconvénients
- Contraintes numériques (schéma-maillage)
- Temps calcul.
Espace Spectral
Coupure du spectre.
e
dissipation
d’énergie
m log
fréquence de coupure
Simulation des Grandes Echelles de la
turbulence (LES)
Les échelles les plus petites, non résolues par le calcul, peuvent être modélisées en
estimant qu’elles ont un comportement quasi-isotrope et/ou auto-similaire
Modèle de sous-maille :
- rôle structurel : modélisation de la dissipation non assurée par les échelles résolues
- rôle fonctionnel : modélisation de l’interaction entre les échelles non résolues et
résolues autour de la fréquence de coupure
Small scale
t
Tube de Pitot
y
Expériences d ’écoulement turbulent
à bulles en micro-gravité
Chahed J., Colin C., Masbernat L., (2002), "Turbulence and phase distribution in
bubbly pipe flow under micro-gravity condition", Journal of Fluids Engineering,
Vol.124, pp. 951-956
50° 50°
y
Signal en écoulement turbulent
gaz-liquide
Exemple
On réalise maintenant un écoulement à bulles en micro-gravité avec une vitesse du
liquide égale 2 m/s. le diamètre de la conduite est de 10 cm. Notons qu ’en micro-
gravité, le glissement des bulles est nul et on suppose que la turbulence est
quasiment monophasique.
9. En admettant que les échelles de la conduites correspondent aux échelles
porteuses d'énergie, donner une évaluation des ordres de grandeurs des échelles
dissipatrices
10. Quel doit être dans ce cas la fréquence d'acquisition si on veut capter les plus
petites échelles de la turbulence
NB. On prend : viscosité cinématique de l'air (1,5 10-5 m2/s) viscosité cinématique de
l'eau (10-6 m2/s)