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C’est la vitesse à laquelle tout rayonnement électromagnétique se propage dans le vide. Les
deux ondes de la figure 2 se déplacent à la même vitesse, soit : C = 3 x 108 m/s
Figure 2 : Ondes
III.1.3 Fréquence, (υ : nu)
C’est le nombre de longueurs d’onde (ou cycles) passant en un point repère à chaque seconde. L’unité de
fréquence est le hertz (Hz), 1 Hz = 1 cycle/s = 1 s-1.
L’expression mathématique qui relie ces trois paramètres est :
𝑪
𝝀=
𝝂
III.2. Effet photoélectrique.
Cet effet a été découvert par le physicien allemand HERTZ vers 1885. On irradie par une lumière
monochromatique, de fréquence υ croissante, une plaque métallique reliée à un électromètre à cadran,
déchargé à l’instant initial. L’électromètre commence à se charger au-delà d’une fréquence υ0. Les deux
branches de l’électromètre s’écartent, signe de la présence d’électricité de même nature dans les plaques.
Lorsqu' on éclaire une plaque métallique et qu’on procède à un balayage en fréquence pour la lumière on
obtient une émission d’électrons à partir d’une fréquence-seuil υ0 qui est caractéristique du métal utilisé. C’est
EINSTEIN qui a apporté cette explication à l’expérience de HERTZ. Il s’était écoulé environ 20 ans entre les
deux événements....
Si l’on éclaire une plaque métallique avec une lumière monochromatique de fréquence ν supérieure à la
fréquence-seuil ν0, le surcroît d’énergie par rapport au travail d’extraction W0, tel que :
W0 = h.ν0
est dissipé sous forme d' énergie cinétique prise par les électrons:
L’effet photoélectrique est très utilisé dans les systèmes d’alarme qui équipent bon nombre d’établissements
en contact avec le public. Le passage d’une personne là "où il ne faut pas" déclenche toutes les alarmes....
𝑬=𝒉𝝂
La quantité d’énergie qui peut être transférée est toujours un multiple entier de hυ, 1hυ , 2hυ, 3hυ …etc. On
dit alors que l’énergie est quantifiée, c’est-à-dire qu’elle ne peut être échangée en n’importe quelle quantité.
En 1905, Albert Einstein suggéra que l’énergie lumineuse est également quantifiée. Elle est formée d'un flux
de « particules », appelées photons, dont l'énergie est :
𝑪
𝑬𝒑𝒉𝒐𝒕𝒐𝒏𝒔 = 𝒉
𝝀
Par conséquent, on peut calculer l’énergie d’un photon de lumière aussi bien à partir de sa fréquence que de
sa longueur d’onde. Les travaux d’Einstein montrent que la lumière, à laquelle on n’accordait que des
propriétés ondulatoires est également dotée de caractéristiques corpusculaires. C’est pourquoi on parle de la
double nature de la lumière.
En comparant le spectre du rayonnement thermique émis par les corps denses (Soleil ; arc électrique ; ...) et
le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène, on constate que :
a) Le spectre du rayonnement thermique est continu ce qui veut dire que toutes les couleurs, c.-à-d. les
longueurs d’ondes correspondantes, y sont représentées.
b) Le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène est discontinu. On ne peut distinguer que quelques raies
colorées auxquelles correspondent des longueurs d’ondes discrètes que l’on peut mesurer à l’aide d’un
spectromètre adéquat.
En 1885, Johann Jacob Balmer publia une formule empirique permettant de calculer les longueurs d’onde
du spectre de l’atome d’hydrogène. Cette formule, que Johannes Robert Rydberg généralisa en 1890, peut
s’écrire pour la partie visible du spectre de l’atome H :
Formule de Balmer-Rydberg :
𝟏 𝟏 𝟏
= 𝑹𝑯 ( 𝟐 − 𝟐 )
𝝀 𝟐 𝒏
Ce modèle est basé sur l'existence du noyau dans lequel est pratiquement concentrée toute la masse de l'atome
et autour duquel gravitent des électrons.
𝒌.𝒒𝟏 .𝒒𝟐
❖ Force d'attraction de coulomb : ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒂 =
𝒓𝟐
1
avec 𝑘 = 4𝜋𝜀 = 9.10 (SI) est constante, et ε0 : permittivité du vide= 8,854.1012 F.m-1,
9
0
r : rayon de la trajectoire (supposée circulaire)
𝒎.𝒗𝟐
❖ Force centrifuge (répulsion) : ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒄 = 𝒓
𝟐 𝒎.𝒗𝟐
Le système est en équilibre si : |𝑭 ⃗⃗⃗⃗𝒄 | c’est-à-dire : 𝒆
⃗⃗⃗⃗𝒂 | = |𝑭 =
4𝜋𝜀 0 .𝒓𝟐 𝒓
𝒆𝟐
= m. v 2 Équation (1)
4𝜋𝜀0 .𝒓
𝒆𝟐
𝒓=
4𝜋𝜀0 . m. v 2
L'avantage de ce modèle c'est qu'il ne fait appel qu'aux lois de la mécanique classique.
Conclusion : D’après la théorie classique, tous les rayons sont permis car il n’existe aucune condition
limitant les valeurs possibles de v. Par contre, il présente des inconvénients :
• La théorie électromagnétique exige que l'électron rayonne des ondes électromagnétiques, donc il va perdre
de l'énergie et finirait par tomber sur le noyau.
• L'énergie lumineuse émise varie de façon continue.
Ces deux conclusions sont en contradiction avec l'expérience.
ET = Ec + Ep
L’énergie cinétique de cet électron est donnée par :
1
Ec = . mv 2
2
𝐞𝟐
De l’équation (1) on a 𝐦. 𝐯 𝟐 = 4πε
0 .𝐫
1 𝒆𝟐
𝑬𝒄 = 2 . 4𝜋𝜀
0 .𝒓
D’autre part le terme de l’énergie potentielle est d’origine électrostatique
On a donc :
1 −𝒆𝟐
𝑬𝒑 = ∫ ⃗⃗⃗⃗ ⃗ =
𝑭𝒂 . 𝒅𝒓 .
4𝜋𝜀0 𝒓
Ainsi on obtient :
1 𝒆𝟐 1 −𝒆𝟐
𝑬𝑻 = . + .
2 4𝜋𝜀0 . 𝒓 4𝜋𝜀0 𝒓
1 𝟏 𝒆𝟐
𝑬𝑻 = − . .
2 4𝜋𝜀0 . 𝒓
𝒆𝟐 1
𝑬𝑻 = −k 𝟐𝒓 Avec k = 4𝜋𝜀 . Equation (2)
0
b) Rayon de l’orbite
nh
D’après le quatrième postulat de Bohr (m. v. r = 2π), on peut noter :
𝐧𝟐 𝐡𝟐
mv 2 = Équation (3)
4π2 m.𝐫 𝟐
Si on combine l’équation (1) et (3), on obtient le rayon de l’orbite où se trouve l’électron, il est quantifié :
𝐧𝟐 .𝐡𝟐
𝑟𝑛 = − 4π2k.m.𝐞𝟐 Équation (4)
c)Expression de l’énergie
On remplace par le rayon 𝑟𝑛 de l’équation (4) dans l’équation (2), on obtient l’énergie totale quantifiée ou
discrète d’un électron :
2π2 m.k2 .e4
𝐸𝑛 = Équation (5)
n2 .h2
Ainsi pour :
➢ n = 1 (état fondamental), l’électron occupe une orbite de rayon r1 = 0,53 Ǻ et d’énergie E1 = -13,6
eV.
➢ n = 2 (premier état excité), r2 = 4 r1 = 2,116 Ǻ et E2 = E1/4 = -3,4 eV.
➢ n = 3 (deuxième état excité), r3 = 9 r1 = 4,761 Ǻ et E3 = E1/9 = -1,51 eV
➢ pour la nième orbite : rn = 0,53.n2, (Ǻ) En = -13,6/n2 (eV)
À retenir :
- Plus n augmente, plus rn augmente et moins l’électron est lié au noyau. A la limite, si n→∞,
l’électron est expulsé de l’atome. Ce dernier est alors ionisé.
- Si n augmente, les niveaux énergétiques se rapprochent de plus en plus.
- Le niveau d’énergie le plus bas correspond à n = 1. C’est l’état fondamental l’atome Si n > 1,
l’atome se trouve dans un état excité.
- L’énergie d’ionisation Eioni (= E∞) de l’atome d’hydrogène est l’énergie minimale qu’il faut lui
fournir pour arracher l’électron à partir de l’état fondamental.
𝐂 𝟏 ν
et ν = 𝝀 => ν̅ = 𝝀 = c avec c : vitesse de la lumière ; ν̅ :nombre d’ondes
donc : ∆𝐸 = h. ν = ℎ. 𝑐.̅ν
On aura :
∆𝐸 2π2 m. e4 . k 2 1 1
ν̅ = = [ − ]
𝑐. ℎ 𝑐. h3 𝑛𝑖 2 𝑛𝑓 2
En posant :
2π2 m.e4 .k2
𝑅𝐻 = = 1.097. 107 m−1 (Constante de Rydberg)
𝑐.h3
On obtient :
1 1
ν̅ = 𝑅𝐻 [𝑛 2 − 𝑛 2 ]
𝑖 𝑓
Cette relation permet de calculer les différentes longueurs d’ondes correspondantes aux
transitions électroniques de l’hydrogène entre deux niveaux d’énergie. En général, on trouve
plusieurs séries de spectre selon l’état ou se trouve l’électron. Chaque groupe de raies est
nommé série et porte le nom du savant qui l’a découvert. On distingue plusieurs séries de raies :
Niveau
Série Domaine
n1 n2
Lyman 1 2……∞ Ultraviolet lointain
Balmer 2 3……∞ Visible et Ultraviolet
Paschen 3 4……∞ Infra rouge proche
Brachett 4 5……∞ Infra rouge proche
Pfund 5 6……∞ Infra rouge lointain
Spectre d’émission de l’atome d’hydrogène
Remarque :
- La première raie : correspond à la transition n1 = n → n2 = n+1.
- La raie limite : correspond à la transition n1 = n → n2 = ∞
- Lorsque l’électron est amené de son état fondamental vers ∞, on parle de l’ionisation de
l’atome et l’énergie mise en jeu est dite énergie d’ionisation : Eioni = E = E∞ - E1 = 13,6 eV.
- Le spectre de l’ensemble des radiations peut se présenter de la façon suivante :