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SYNTHÈSES - TUYAUX - QUESTIONS D’EXAMENS
ET BIEN PLUS ENCORE
Chap. 1 : Atomes et molécules.
Définitions :
Matière : ce qui occupe un espace et qui a une masse.
Substance : forme de matière avec une composition définie et des propriétés distinctes.
Mélange : combinaison de plusieurs substances.
Élément : substance indivisible sur base de ses propriétés chimiques.
Composé chimique (molécule) : substance faite d’atomes de plusieurs éléments, liés
chimiquement.
Nombre atomique : nombre de protons (Z)
Nombre de masse (nucléons) : nombre de protons + nombre de neutrons (A)
Isotopes : atomes d’un même élément qui diffèrent par leurs nombres de neutrons.
Liaisons chimiques : forces électriques qui assurent la cohésion des atomes d’une molécule.
Isotopes :
Des isotopes différents ont des masses différentes car on ajoute ou retire des neutrons qui ont une
masse non négligeable. Les masses molaires dans le tableau périodique sont des moyennes
pondérées (selon l’abondance de chaque isotope) des masses des isotopes d’un même élément.
Expérience sur les fentes de Young : On obtient des ventres et des nœuds de lumière sur l’écran
lorsque qu’on éclaire deux fentes.
Amplitude d’une onde définit son intensité et la longueur d’onde (ou la fréquence) définit la couleur
de la source lumineuse.
Les spectres :
1 1 1
'
=R( 2 − 2 )
longueur d onde 2 n
RYDBERG :
Il existe aussi des raies dans les parties non-visibles du spectre (IR, UV…). Modification de l’équation.
1 1 1
'
=R( 2 − 2 )
longueur d onde m n
Les transitions se font de n vers m car il y a libération d’énergie pour que les raies soient visibles.
PLANCK et EINSTEIN :
Introduisent les propriétés corpusculaires des radiations électromagnétiques. Et ils définissent les
PHOTONS comme des quanta (paquets) d’énergie.
E = h.v (v : fréquence)
BROGLIE (1924) :
Propriété ondulatoire de la matière.
c
E=h.
longueur d ' onde
h
Longueur d ' onde=
m. v
BOHR :
Dualité onde-corpuscule
CONCLUSION :
1
longueur d ' onde
=
−1,09.10 7 1 1
m
−
( )
4 n2 n = 3, 4, 5…
SCHRÖDINGER :
Assemble les deux théories contradictoires (BOHR et HEISENBERG) et dit que l’électron se trouve
dans une zone de probabilité de présence.
Nombres quantiques :
Nb quantique Nb quantique Nb quantique Nb quantique de spin
principal azimutal magnétique (PAULI)
Définit le volume Définit la forme Définit l’orientation Définit le sens dans
d’espace occupé par orbitale spatiale de l’orbitale lequel tourne
les électrons l’électron par rapport
à son axe.
n L m ms
1 K 0 (1s) 0 -1/2, +1/2
2 L 0 (2s) 0 Idem
1 (2p) -1, 0, +1
3 M 0 (3s) 0 Idem
1 (3p) -1, 0, +1
2 (3d) -2, -1, 0, +1, +2
4 N 0 (4s) 0 Idem
1 (4p) -1, 0, +1
2 (4d) -2, -1, 0, +1, +2
3 (4f) -3, -2, -1, 0 +1, +2, +3
Règles :
1) Principe d’exclusion de PAULI
Une orbitale déterminée ne peut contenir plus de 2 électrons de spin différents (antiparallèles).
1s 3p
Si deux électrons dans une même orbitale : électrons appariés = paire électronique
Orbitale saturée
3) Règle de HUND
La distance optimale entre les noyaux = longueur de liaison où les Fattractives > Frépulsives = 10-12m
∆ H °=somme des énergies de liaison des produits−somme des énergies de liaison des réactifs
Plus on augmente la multiplicité (simple, double, triple) des liaisons, plus on gagne d’énergie.
Electrons de valence : les électrons des couches externes, ils sont impliqués dans les liaisons.
Types de liaisons :
Définitions :
- Energie d’ionisation (Ei) : énergie requise pour arracher l’électron.
- Affinité électronique (Eae) : Variation d’énergie lorsqu’on ajoute des électrons pour former un
anion.
Ei > 0 : processus endothermique (toujours)
Eae négatives : processus exothermique car libération d’énergie lorsqu’un atome capte un
électron. Plus Eae est négative plus l’affinité pour l’électron est grande et plus l’anion est
stable.
Règle de l’octet :
Un atome tend à former des liaisons jusqu’à ce qu’il soit entouré de 8 électrons.
Les modèles :
1) Structure de LEWIS :
Il nous donne l’info sur la connectivité des atomes mais pas sur la structure (linéaire…)
COMMENT FAIRE ?
ASTUCES :
- Les H sont des atomes terminaux
- Les atomes centraux ont la plus petite EN
- C est un atome central
- Les structures sont compactes et symétriques
Les liaisons multiples (doubles, triples) sont plus courtes et plus fortes.
Les molécules qui contiennent des liaisons polaires peuvent être polaires ou non polaires (=apolaire),
en fonction de la résultante vectorielle. Cela fait intervenir la forme géométrique des molécules que
le modèle de LEWIS n’explique pas.
Nuage de charge = groupe d’électrons dans une liaison ou dans une paire libre.
NOMENCLATURE :
A Xn En
A : Atome central
CAS :
PROBLEME :
Le nombre d’orbitales hybrides est le même que le nombre d’orbitales atomiques combinées.
HYBRIDATION sp³
L’énergie libérée par la formation des 4 liaisons C-H compense l’énergie nécessaire pour obtenir le
C excité.
n = numéro de l’orbitale
HYBRIDATION sp²
HYBRIDATION sp
1 σ + 2 π = 1 triple liaison
1 : liaison simple
2 : liaison double
3 : liaison triple
PARAMAGNETISME : les molécules contenant des électrons non appariés sont attirées par les champs
magnétiques. (ex : oxygène)
DIAMAGNETISME : les molécules dont tous les électrons sont appariés sont repoussées par les
champs magnétiques. (ex : azote)
Chap. 4 : Etats d’agrégation de la
matière (gaz et équilibre de phases).
RAPPELS :
Les atomes sont animés de mouvements incessants (translation, rotation, vibration) qui leur
confèrent une énergie cinétique (Ec). Cette énergie est libérée sous forme de chaleur qui se mesure
en KELVIN => 0 K = -273.15 °C
Augmenter la température :
- Accroît l’énergie
- Augmente la vitesse des molécules car les particules vont être excitées.
Il existe une température minimale qui correspond à une Ec nulle => Le zéro absolu (impossible à
atteindre selon le principe d’incertitude d’Heisenberg).
Etats d’agrégation :
SOLIDE LIQUIDE GAZ
Trajet des Volume et forme Volume déterminé mais Ni volume, ni forme fixe
particules déterminés adopte la forme du
récipient
Compressible non peu très
Vocabulaire Réseau : arrangement Viscosité : résistance d’un Pression atmosphérique :
régulier des atomes liquide à couler dépend de l’altitude, de la
température et de la
Mailles : unités d’un Tension superficielle : météo
réseau élasticité de la surface
des liquides (=tension de P interne < P externe
vapeur) (bouteilles en plastiques
qui s’écrasent)
Illustrations Capillarité pour l’eau si
tube fin :
Eau : F cohésion (entre les
molécules) < F adhésion
(avec le tube)
sourire
Mercure : F cohésion > F
adhésion
râle
masse
masse volume
Masse volumique (p) = volume Densité = masse
eau
volume
Lois des gaz PARFAITS :
1) Loi de BOYLE :
Le V d’un gaz est inversement proportionnel à sa pression (à n et T cste).
2) Loi de CHARLES :
Le V d’un gaz est directement proportionnel à la température (à n et P cste).
3) Loi d’AVOGADRO :
Le V d’un gaz est directement proportionnel à sa quantité molaire (à T et P cste).
4) Conditions standards :
Condition standard de température et de pression (CSTP)
PV = nRT
P1 P 2
=
T1 T 2
6) Loi de DALTON :
La pression totale = somme des pressions partielles (Pt = P1 + P2 + P3…)
1
( m . v´² )=C .T La T° est une mesure de l’énergie cinétique moyenne des molécules
2
et un index du mouvement aléatoire des molécules.
Plus la T° est élevée plus l’énergie cinétique est grande et puis la vitesse moyenne des
particules est grande.
Vitesse moyenne : car toutes les particules ne se déplacent pas à la même vitesse.
La vitesse la plus probable augmente quand la T° augmente. Il y aura de plus en plus de particules
rapides.
Ou u ( quadr )=
√ 3 RT
M R [J/mol.K] M (masse molaire du gaz) [kg/mol]
Vocabulaire :
EFFUSION : le passage des molécules d’un gaz à travers un petit orifice pratiqué dans le
récipient qui le contient.
2) Déviation :
Plus la T° du gaz est proche de son point de liquéfaction, plus la déviation par rapport au cas idéal
sera importante.
1) Le volume propre des molécules n’est plus négligeable (V du récipient – V propre des molécules)
2) Les molécules ne transfèrent pas toutes leurs énergies lorsqu’elles heurtent les parois, elles en
cèdent une partie aux molécules voisines qui les attirent. => P (gaz réel) < P (gaz parfait).
3) Equation de VAN DER WAALS :
nRT n2 a
P= − 2 (nb : correction pour le volume. 2ème terme : pour les attractions)
V −nb V
Equilibre de phases :
Fusion : enthalpie de fusion (∆Hfus) = énergie à fournir pour faire fondre une mole de solide.
Ex : la tension de vapeur de l’ether > eau. Pq ? Car l’eau a des liaisons H et donc il y a besoin de plus
d’énergie pour les casser, ce qui prend plus de temps et donc l’équilibre dynamique est plus faible.
Pf = Xi . Pi
Le point d’ébullition :
La T° à laquelle la tension de vapeur devient égale à la pression extérieure.
Solution insaturée : contient moins de soluté que la quantité maximale qui peut être dissoute.
Solution saturée : contient la quantité maximale de soluté qui peut être dissoute.
L’eau est nécessaire pour maintenir la vie des organismes. La plupart des réactions chimiques ont lieu
dans l’eau.
Liaisons hydrogène :
Liaison entre un atome H lié à un atome de forte électronégativité et un atome possédant des paires
d’électrons libres.
Propriétés de l’eau :
L’état solide est moins dense que l’état liquide ! (opposé des autres substances)
Dans le solide il y a plus de liaisons H et celles-ci forment des trous entre les molécules car les
molécules d’eau devront s’écarter un peu plus pour laisser place aux liaisons, c’est donc plus léger
(moins dense).
Cette chaleur spécifique élevée de l’eau fait chuter efficacement la température du corps (exemple :
transpiration)
Définitions :
Solvatation : l’eau sépare les ions du composé en créant des interactions eau-ion. Le solvant
piège les particules du soluté => Très favorable énergétiquement.
Electrolyte : solution ionique qui conduit le courant électrique. (dans un solide : les charges
ne savent pas se déplacer et donc le courant ne passe pas).
Non-électrolyte : composés covalents qui contiennent des liaisons polaires qui se dissolvent
dans l’eau mais ne se dissocient pas en ions et donc ne conduisent pas le courant.
Il faut des liaisons polaires pour se dissoudre dans l’eau !
Types d’interactions en solution :
1. Ion-dipôle (exemple : Na+ entouré par des molécules polaires comme H2O) => Très
énergétique.
2. Dipôle-dipôle (exemple : delta + attiré par delta - )
3. Liaison H : plus il y a de liaisons H plus c’est dur de faire passer de l’état liquide à l’état solide
car il faut plus d’énergie pour casser les liaisons => T° d’ébullition plus élevée.
4. Ion-dipôle induit (dipôle induit = molécule non polaire à la base mais qui a un moment
dipolaire induit lorsqu’on approche un électron) => Faible énergie
5. Dispersion : deux molécules se polarisent à un moment (très faible énergie).
Solubilité :
Remarque : la solubilité de la fonction alcool diminue lorsqu’on augmente la taille de la chaîne
polarisée (groupements OH).
Les colloïdes :
Solution Colloïdes Suspension
Emulsion :
Unités de concentration :
nombre de moles de soluté ( n )
Molarité ( M )=concentration ( C )= [mol /l ]
Volume de la solution ( V )
Indépendante de la température.
Indépendant de T°.
nombre de moles de soluté
Molalité ( m )= [mol /kg ]
masse de solvant
Indépendant de T°.
Propriétés colligatives :
Dépendent du rapport entre le nombre de particules de soluté et le nombre de particules de solvant.
Les molécules de soluté à la surface du solvant réduisent la surface d’évaporation et donc la vitesse.
Cet ‘empêchement’ à l’évaporation entraîne une diminution de la tension de vapeur (P).
Loi de RAOULT pour les solutions IDEALES (=solution pour laquelle cette loi est applicable à toutes
concentrations. Les interactions entre une molécule A et une molécule B sont les même que celles
entre deux molécules de A ou deux molécules de B) :
P(solution) = X(solvant).P(solvant)
P(solution) sera toujours comprise entre P(solvant le plus volatile) et P(solvant le moins volatile).
Distillation fractionnée : En partant de 50% de composé volatil et de 50% de l’autre composé volatil,
si la vapeur est condensée, puis réévaporée, la vapeur qui en résulte sera encore plus riche en
composé le plus volatil (= qui a envie à l’évaporation).
- Si les déviations sont supérieures aux droites des cas idéaux (pression en fonction de la
fraction molaire) alors P sera plus grande.
- Si les déviations sont inférieures aux droites des cas idéaux alors P sera plus petite car il sera
plus difficile de les envoyer en phase gazeuse.
Variation de T° ébullition :
La pression osmotique :
Osmose : passage des molécules de solvant au travers d’une membrane poreuse (=semi-perméable)
depuis une solution diluée vers une solution plus concentrée.
Exemple : NaCl : i = 2
CaCl2 : i = 3
Pression osmotique π =i M R T
La cinétique chimique est l’étude des vitesses de réactions, càd le changement de concentrations de
réactifs et de produits au cours du temps.
- Des concentrations
- De la t°
- De la surface de contact
changement de concentration
Vitesse=
temps
ATTENTION :
∆C
Quand formation (augmentation de la concentration en produits) : v=
∆t
−∆C
Quand décomposition (diminution de la concentration des réactifs) : v= car ce n’est
∆t
pas possible d’avoir une vitesse négative.
1) La vitesse varie en fonction des coefficients stœchiométriques donc pour avoir un seul chiffre pour
toute la réaction, il faut diviser les vitesses des réactifs et des produits par leur coefficient
2) Il faut spécifier le temps auquel la vitesse est mesurée car elle change au cours de la réaction. La
vitesse diminue au cours du temps car il y a de moins en moins de réactifs. À l’infini, v = 0 car on aura
atteint un état d’équilibre.
ln [A] = ln [A]0 – kt
Le graphique est une droite de pente –k (pente = ∆y/∆x) et d’ordonnée à l’origine ln [A] 0.
Définition : temps requis pour que la concentration d’un réactif diminue de moitié.
ln ( 2 ) 0,6931
temps de demi−vie= =
k k
Remarque :
Plus k est grande, plus la demi-vie est courte et plus la réaction est rapide.
1
=kt+1/[ A] ₀
[ A]
1
Temps de demi-vie = k [ A]₀
[ A ]=[ A ] ₀−kt
[ A] ₀
Temps de demie vie = 2k
La datation au 14C :
La décroissance radioactive du carbone 14 obéit à une cinétique du premier ordre.
Les plantes assimilent le 14CO2 mélangé au 12CO2 de l’air et sont mangées par les animaux. À la mort
d’un organisme, tout échange avec le milieu extérieur cesse mais du radiocarbone reste piégé et sa
quantité se met à diminuer exponentiellement selon le processus de la décroissance radioactive : ceci
permet de savoir depuis combien de temps l’organisme est mort.
Réaction élémentaire :
La réaction est plus complexe qu’une simple collision entre une molécule de NO2 et une molécule de
CO, il y a en fait plusieurs étapes et chacune porte le nom de réaction élémentaire. Quand on
combine les réactions élémentaires, on obtient l’équation globale. La série de processus qui
s’additionnent pour donner la réaction est appelée mécanisme réactionnel.
Prendre l’étape la plus lente et la modifier pour faire apparaître uniquement les réactifs et les
produits (pas les intermédiaires).
Ex 2.10 p 98.
La fréquence des collisions (ZAB) est proportionnelle à [A]x[B] et donc la vitesse aussi.
Mais la fréquence n’est pas le seul facteur à intervenir sinon toutes les réactions seraient
instantanées. Il y a d’autres facteurs de limitation :
Facteur stérique :
Vitesse === p ZAB
Facteur énergétique :
Il faut une énergie minimale pour avoir une réaction = énergie d’activation (concept introduit pas
ARRHENIUS).
Chaque courbe correspond à une T° différente, et les aires après l’énergie d’activation correspondent
raction de molécules qui ont une Ec donnée.
Co
aux
urbnombres de particules qui pourront faire une réaction.
es
Energie cinétique
Facteur de BOLTZMANN :
− Ea
RT
f =e Vitesse proportionnelle à ce facteur
T = température absolue en K
Energie libre des collisions
Ea
Fraction de collisions
La barrière d’activation est plus haute pour passer des produits aux réactifs que pour passer des
réactifs aux produits.
L’état de transition est instable (il peut être plus haut ou plus bas) : ce n’est pas un intermédiaire car
on ne peut pas l’isoler (on ne sait pas ce qui est formé à cet endroit).
L’équation d’ARRHENIUS :
− Ea
Vitesse === p Z AB e RT
[ A ] [ B]
V = k [A][B]
−Ea
RT
k = p Z AB e Constante de vitesse
−Ea
RT
k=Ae La constante de vitesse varie exponentiellement avec la température.
La catalyse :
Catalyseur : augmente la vitesse de réaction sans être consommé. Dans la plupart des cas il agit en
diminuant l’Ea (=barrière d’activation).
La catalyse enzymatique :
Enzymes + Substrat ES E + produit
2. La concentration en enzymes :
Ordre 1 : v=k[E]
3. pH :
Enzymes = protéines = acides aminés = COOH (fonction acide) et NH2 (fonction amine), on
peut stopper une activité enzymatique en ajustant le pH.
4. Température :
Si il fait trop chaud ou trop froid les enzymes ne fonctionnent plus bien, il y a une T° optimale
(=37°C)
Chap. 7 : L’équilibre chimique
L’équilibre chimique :
Réactifs produits Réaction complète
[ C ][ D ]
Kc= Réaction directe
[ A] [ B ]
Si Qc = Kc : à l’équilibre
Calculer les concentrations à l’équilibre :
Il faut avoir Kc et toutes les concentrations à l’équilibre sauf une.
L’équilibre dynamique :
Il y a des réactions en continu (le système n’est pas à l’arrêt).
Equilibres hétérogènes :
Les réactifs et les produits sont dans des phases différentes.
ATTENTION : il ne faut pas tenir compte des concentrations des solides purs (s) et des liquides purs (l)
dans Kc ou Kp ! Seulement les gaz (g) et les solutés en solution (aq).
[Réactif] [Produit]
Augmenter Vers la droite (il faut les Vers la gauche
consommer en formant plus
de produits)
Diminuer Vers la gauche (il faut en Vers la droite
reformer en consommant les
produits)
ATTENTION : pour un solide, sa concentration ne change pas si on en ajoute, l’équilibre n’est pas
perturbé.
Si augmentation de la pression (et donc diminution du volume car PV = nRT), le système va diminuer
la pression càd en diminuant le nombre de moles de gaz, de la gauche (1+3) vers la droite (2).
Si diminution de pression, il faut augmenter le nombre de moles de gaz, de la droite (2) vers la gauche
(4).
ATTENTION :
Les changements de pression sont ignorés pour les solides et les liquides.
Si on garde le volume constante et qu’on augmente la pression en ajoutant un gaz inerte, les
pressions partielles ne varient pas (la pression totale oui) donc pas d’influence sur le Kp.
Changements de température :
Une variation de température CHANGE la valeur de Kc donc l’équilibre va rester là où on l’a déplacé !
kd [ C ] [ D ]
Donc = =Kc
ki [ A ][ B ]
−Ea
RT
Grâce à la relation d’Arrhenius : k=Ae
Si k(d) <<< k(i) Kc est grand La réaction directe est complète càd irréversible
Equilibres de solubilité :
S = la solubilité
ATTENTION :
p Kps=−log Kps
[A] = x.S
[B] = y.S
Diminution de la solubilité
Influence du pH :
Influence de l’acidité (pH) : si l’anion composé peu soluble est impliqué dans un équilibre acide-base.
Constante de dissociation Kd :
La formation de complexes hydrosolubles permet d’augmenter la solubilité des solides ioniques.
Chap. 8 : Les équilibres acides-bases.
Définitions :
Un acide = donneur de protons (d’H+)
L’autoprotolyse de l’eau :
H2O + H2O H3O+ + OH-
+¿
H 3O¿
¿
−¿
¿
OH
¿
¿
Kc=¿
[H3O+]=[OH-]=10-7M
pH des solutions :
Solution NEUTRE : [H3O+]=[OH-] pH = 7
pH = - log[H3O+]
pH + pOH = 14
Acides et bases :
Ils sont complètement dissociés en solution aqueuse Electrolytes forts
Acides forts :
pH =−log Ca
Si les concentrations en AF et BF sont faibles (< 10 -7M), on ne peut négliger les concentrations en H+
et en OH- venant de la dissociation dans l’eau.
H
¿
+¿
¿¿
OH −¿
¿
¿X¿
¿
Ca+¿
¿
Bases fortes :
pH =14+log Cb
−¿
OH ¿
H +¿
¿
[ ¿¿H 2 O ) X ¿
Cb+¿
¿
Acides faibles :
Càd qui est que partiellement dissocié.
pKa = -logKa
Calcul du pH :
CONDITIONS :
Ca
pKa−log ¿
1
pH = ¿
2
Bases faibles :
Constante de basicité.
pKb = -logKb
pKa + pKb = 14
Calcul du pH :
1
pH =14− ( pKb−log Cb )
2
CONDITIONS :
- Cb > 100Kb
- Cb > 10-12/Ka
1 1
pH =7+ pKa+ log Cb
2 2
Acides polyprotiques :
Acides qui contiennent plus d’un proton dissociable.
Les cstes de dissociation des acides polyprotiques diminuent d’un facteur 10 4 à 106.
Car il est plus difficile de retirer un H+ d’une espèce chargée négativement que d’une espèce non-
chargée.
Si Ka1 >> Ka2 alors le pH est basé sur la première dissociation uniquement.
Exemple :
Si on augmente la concentration en Ac-, la réaction va consommer les Ac- pour les diminuer et elle va
aussi consommer des H3O+ afin de former des produits.
Solutions tampon :
= Solution d’ion commun.
A SAVOIR :
Lorsqu’il y a égalité des concentrations en base (/acide) et en acide conjugué (/base conjuguée)
alors :
pH = pKa
La capacité dépend de :
- Du volume de la solution
Plus le volume est important plus la capacité est grande, à concentrations égales.
[ base ]
pH = pKa+log
[ acide ]
COMMENT FAIRE ?
Il faut sélectionner un acide faible de pKa proche de la valeur de pH désirée et ajuster les rapports de
concentrations dans l’équation.
Détermination du pH :
Grâce à :
Chromophores : molécule qui a une certaine couleur et celle-ci peut changer en fonction de la
présence d’un groupement protéiné (N-H) ou déprotéiné (N).
Constante d’équilibre :
H +¿
¿
¿−¿
¿
¿
K=¿
¿−¿
¿
¿
Si [
HIn ]
¿
Zone de virage
Courbes de titrages :
Vocabulaire :
Titrimétrie ou titrage : technique de dosage utilisée en chimie analytique pour déterminer la
concentration d’une espèce chimique en solution à l’aide d’une solution de concentration
connue qui est ajoutée graduellement jusqu’à ce que la réaction chimique entre les deux
solutions soit complète.
Courbe de titrage : pH en fonction du volume de solution connue ajoutée.
Titrant : solution connue
Point équivalent : quand la réaction est complète
Indicateur coloré : substance qui change de couleur au point équivalent.
Après le point équivalent, c’est l’excès de base forte qui fixe le pH.
pKa 1+ pKa 2
pH =
2
Pour un acide aminé, la valeur de pH (ampholyte) est appelée le point isoélectrique. Les
concentrations en [H2A+] et [A-] sont minimales et égales.
Le pourcentage de dissociation :
espèce déprotonée
%age de dissociation= X 100
espèce protonée
Le pH n’affecte pas la solubilité des sels qui contiennent des anions d’acides forts (HCl Cl-)
Exemple :
L’enthalpie (∆H) :
- Energie thermique : forme d’énergie cinétique associée au mvt des
molécules.
- Température
- Chaleur : quantité d’énergie dans un corps
- Energie chimique : énergie potentielle dans les liaisons chimiques.
UNIVERS = ENVIRONNEMENT + SYSTÈME
L’entropie (S) :
BERTHELOT : « toutes les réactions spontanées sont exothermiques »
Faux car NaCl (s) Na+ (aq) + Cl- (aq) ∆H0 (réaction) = +6KJ
Càd réaction ENDOTHERMIQUE
GIBBS : la spontanéité d’une réaction ne dépend pas que des variations d’énergie
La réaction est spontanée car il y a une augmentation du désordre
moléculaire dans le système = ENTROPIE
∆S = S (Anale) – S (initiale)
- Si ∆S > 0 Le désordre augmente
- Si ∆S < 0 Le désordre diminue
Entropie et température :
L’entropie est associée à :
- La distribution des molécules dans l’espace
- Aux mouvements moléculaires
Si T° augmente, les mvts moléculaires augmentent et l’énergie
cinétique augmente
S augmente avec T°
−∆ H ( système )
∆ S ( environnement )=
T ( environnement )
∆ H ( système )
∆ S ( univers )=∆ S ( système )−
T ( environnement )
∆H ∆S ∆G Résultat
- + - Spontané à toutes
les températures
- - - Spontané à basse
température
+ Non spontané à
haute
température
+ + - Spontané à haute
température
+ Non spontané à
basse
température
+ - + Non spontané à
toutes les
températures
Variation d’énergie libre standard (∆G0) :
∆G0 = ∆H0 – T.∆S0
∆G et équilibre chimique :
Problèmes :
- On est rarement dans les conditions standards
- Les pressions partielles et les concentrations peuvent changer au cours de
la réaction
aA + bB cC + dD
c d
[C ] . [ D ]
Le quotient réactionnel (Q) = a b
[ A ] . [ B]
∆G = ∆G0 + R.T.ln Q
Si à l’équilibre : Q=K et ∆G = 0 :
0 = ∆G0 + R.T.ln K
∆G0 = -R.T.ln K
K > 1 : vers les produits, K < 1 : vers les réactifs, K = 1 : même quantité
de chaque ()
InQuence de T sur K et ∆G :
Equation de Van’t Hof :
∆ S° ∆ H° 1
ln K= − .
R R T
y = b + a x
K 2 −∆ H ° 1 1
ln = ( − )
K1 R T2 T1
Utile pour déterminer K2 ou pour calculer ∆H0.
Les réactions couplées :
Une des réactions n’est pas assez exothermique et donc elle va être couplée avec
une réaction très exothermique pour compenser. La somme des deux ∆G < 0 et
donc la réaction couplée sera spontanée.
Chap. 10 : Les réactions d’oxydo-
réduction et l’électrochimie
Rappels :
- Oxydation = perte d’électrons (NO augmente)
- Réduction = gain d’électrons (NO diminue)
NO (nombre d’oxydation) : REGLES :
1. Atomes à l’état élémentaire : NO = 0
5. NO de l’hydrogène = +1
SAUF pour si c’est un hydrure
NaH : Na =+1 et H = -1
6. NO de l’oxygène = -2
SAUF pour si c’est un peroxide
H2O2 : H = +1 et O = -1
Equilibrer une équation rédox : ETAPES :
Cr2O72- + Cl- Cr3+ + Cl2
1) Ecrire les demi-réactions :
Cr2O72- Cr3+
Cl- Cl2
2) Equilibrer les demi-réactions (en commençant par les atomes autres
que H et O) :
Cr2O72- + 14H+ 2Cr3+ + 7H2O
2Cl- Cl2
3) Equilibrer pour les charges (en ajoutant des électrons) :
Cr2O72- + 14H+ + 6e- 2Cr3+ + 7H2O
(2Cl- Cl2 + 2e-) X 3
4) Recombiner les demi-réactions :
Cr2O72- + 14H+ + 6Cl- 3Cl2 + 2Cr3+ + 7H2O
Convention d’écriture :
Anode cathode
Pont salin
Exemple :
Zn(s) Zn2+(aq) Fe3+(aq), Fe2+(aq) Pt(s)
1 barre verticale signale un changement d’état d’agrégation.
1 virgule : on reste dans le même état MAIS il faut toujours avoir une électrode
solide donc on ajoute du platine (Pt).
Convention : formule :
E0 = E0 (cathode) – E0 (anode) = E0 (+) – E0 (-)
L’équation de NERNST :
Il tient compte de l’inKuence des concentrations des électrolytes sur la fem. (çàd
si les concentrations sont diCérentes de 1M).
Selon LE CHATELIER :
Si on augmente la [réactifs] : diminuer cette [ ] former plus de produits fem
augmente
Si on augmente la [produits] : diminuer cette [ ] former moins de produits
fem diminue
Exemple de fem qui diminue : l’intensité d’une lampe de poche diminue.
Equation de NERNST :
E ( réaction ) =E° ( réaction )−( RT
nF )
lnQ
Q : quotient réactionnel.
Utilisation du log en base 10 au lieu de ln :
H +¿
¿
[ ¿ 2¿ )
1
¿
¿
0,0592
E=0− log ¿
2
OH −¿
¿
[ ¿ −14 )
10
¿
0,0592
E= . 2 . log ¿
2
OH −¿
¿
¿
E=−0,0592 log ¿
En milieu basique :
OH −¿ ²
¿
0,0592
E=−0,83− log ¿
2
Ag+¿
¿
2
[ NH 3 ]
¿
Constante de dissociation (Kd) = NH 3+¿
Ag ( ¿2 ]
¿
¿
¿
Ag+ ¿
1
[ ¿¿ )
¿
E ( réaction ) =E° ( réaction )−0,0592 log ¿
Pour 1M en Ag+ si ajout de NH3, Ag+ diminue et le couple sera moins oxydant
donc E va diminuer.
NH 3
¿
+¿
¿¿
[ NH 3 ]
¿
¿2
¿
¿
Ag ¿
¿
¿
Kd ¿
¿
1
¿
E ( réaction ) =0,80−0,0592 log ¿
NH 3
¿
+¿
¿
Ag ¿ [NH3] = 1M, Kd = 4.10-8 M²
¿
2
[ NH 3 ]
E=0,80−0,0592 log +0,0592 log ¿
Kd
+¿
¿
NH 3
Ag ¿
¿
E=0,80−0,44 +0,0592 log ¿
E = 0,36 + 0,0592….
Rappels :
Liaison chimique :
Structure de LEWIS (structure avec les points) et de KEKULE (structure avec les
liaisons).
Le nombre de liaison dépend du nombre d’électrons de valence requis pour
atteindre l’octet.
- H (1s1) : besoin d’un électron pour devenir 1s²
- N (2s²2p³) : besoin de 3 électrons pour devenir 2s²2p 6
- C (2s²2p²) : besoin de 4 électrons pour devenir 2s²2p 6
Les paires d’électrons libres peuvent agir comme :
- Nucléophile : qui est chargée négativement et attire les charges
positives
- Electrophile : qui est chargée + et attire les charges –
Acides et bases :
ACIDE : accepteur de paire électronique (orbitale vide)
BASE : donneur de paire électronique
Forme de résonnance :
CH3-C=0-CH2-C=0-CH3 CH3-C=0-CH-C=0-CH3
Le C a une paire libre et porte une charge négative = carbanion. Normalement
instable mais il est stabilisé par e:et de résonnance.
Projection de CRAM :
Visualisation 3D.
En avant du plan
En arrière du plan
Alcène
Alcyne
(Alkyle)
Arène
Haloalcanes
(halogénure
d’alkyle)
Alcool
Ether
Phosphate
Amine
Thiol
Sulfure
Disulfure
Liaisons C=0 :
Aldéhyde
Cétone
Acide
carboxylique
Ester
Thioester
(ester
sulfurique)
Amide
Chlorure
d’acyle
CH3-R
Plus la chaîne est longue, plus les forces de liaisons (forces de van der Waals)
augmentent et donc plus la Température d’ébullition et de fusion augmentent.
Chap. 12 : Types de réactions
organiques
4 types de réactions de base :
1. Réaction d’addition : A + B C
2. Réaction d’élimination (groupe partant) : A B + C (ex : CH3CH2OH
CH2CH2 + H2O)
3. Réaction de substitution : AB + CD AC + BD
4. Réaction de réarrangement (des liaisons ou atomes) : A B
Augmente la stabilité
Réactions à connaître :
Alcool Lithium d’alkyle
(organo-lycien)
Alcène Carbonyle
Halogénure Acide
d’alkyle carboxylique
Ether Aldéhyde
Nitrile Ester
Thiol Cétone
DIAGRAMME :
Règle de MARKOVNIKOV :
L’addition de HX à un alcène : le H s’attache au C avec le moins de groupes
alkyles et le X au C avec le plus de groupes alkyles.
STABILITE
EXEMPLE :
Formation d’halohydrine :
Réaction d’un alcène avec un dihalogène (X2) en présence d’eau :
ETAPES :
1. L’électron de la liaison π de C=C attaque un X
Formation d’un ion X intermédiaire (qu’on ne peut isoler)
2. H2O (nucléophile) donne une paire et ouvre l’ion X
Formation d’une liaison C-O
La charge + sur le produit d’addition (O)
3. H2O agit comme une base et arrache un H+ du produit d’addition
Formation du produit &nal
EXEMPLE :
Formation d’un alcool halogéné
Chap. 14 : Composés
aromatiques
Composés à connaître :
Benzène Propylbenzèn Méta-
e diméthylbenzèn
e
(1 C entre les 2
groupes)
Benzaldéhy Groupe Para-
de phényle Chlorobenzaldé
hyde
(2 C entre les 2
groupes)
Toluène 2- 4-Bromo-1,2-
phénylhepta Diméthylbenzèn
ne e
Type de réaction :
Réaction de substitution plutôt qu’une réaction d’addition.
Car pour une réaction d’addition on perd une double liaison et on perd donc une
fonction d’un noyau aromatique.
Hétérocycle : quand il y a d’autres composés que seulement du carbone dans le
cycle.
Règle de HUCKEL :
4n+2 électrons π
Il faut compter les électrons dé localisables (on les voit en représentant les
orbitales atomiques/nuages de charges) si ils correspondent à 2, 6, 10, 14… alors
la molécule est un noyau aromatique.
Il faut que n soit une valeur entière.
AROMATIQUE ?
- Y a-t-il un courant d’électrons ?
BASIQUE ?
- Est-ce qu’une paire libre n’est pas délocalisée (çàd est localisée = qui ne
fait pas partie du courant d’électrons) ? Si oui la molécule sera basique car
la paire libre contient des électrons disponibles.
Composés polycycliques :
Quand il y a un grand nombre de cycles, il se peut qu’il y ait des exceptions à la
règle de Huckel çàd qu’il y ait un nombre de C délocalisés diGérent de
2,6,10,14… et que la molécule soit aromatique.
Réactivité :
Réactions de substitution électrophile :
EN GENERAL :
Halogénation :
Du Cl2 en présence de catalyseur FeCl3 pour activer Cl2
Du Br2 en présence de catalyseur FeBr3 pour activer le Br2
I2 en présence de catalyseur CuCl2 pour activer I2
Nitration :
Acide nitrique (HNO3) en présence d’acide sulfurique (H2SO4)
Sufonation :
Trioxyde de soufre (SO3) en présence d’acide sulfurique (H2SO4)
Hydroxylation :
Oxygène pour donner un aromatique de type phénol
Alkylation :
= Réaction de Friedel-Crafts
Chlorure d’alkyle en présence de catalyseur (FeCl3 ou AlCl3)
Acylation :
Chlorure d’acide en présence de catalyseur (FeCL3 ou AlCl3)
Orientation de la réaction de SE :
Orientation en ortho et para :
4 formes de
résonance
3 formes de résonance
4 formes de
résonance
Le phénol est activant par résonance car il a des paires libres qu’il peut donner
au cycle.
Les 4 formes de résonances sont des intermédiaires, le produit Pnal se fera avec
la perte de la liaison H et la double liaison C=C qui revient.
Plus on a des formes de résonance plus l’intermédiaire est stable.
Orientation en méta :
Le moins stable car
δ+ sur le C de la
liaison C=O et le + du
carbocation se
repoussent.
La charge + n’est
jamais au pied du
CO => forme la
plus stable.
EXCEPTIONS
(halogènes)
Chap. 15 : L’isomérie
Histoire :
En 1828 : F. WOEHLER a été le premier à synthétiser un composé organique :
l’urée (NH2)2C=O.
Naissance de la chimie organique.
Dé*nitions :
Isomères : molécules qui ont les mêmes formules mais des structures
di-érentes.
Deux types :
o Isomères constitutionnels : même nombre et type d’atomes mais
ils sont di-érents dans la façon où les atomes sont connectés.
o Stéréoisomères : même nombre et types d’atomes qui sont
connectés de la même façon mais qui ont des structures 3D
di-érentes.
Stéréochimie : branche de la chimie qui étudie les aspects 3D des
molécules.
Isomères constitutionnels :
1. Di-érents squelettes carbonés (alcanes) :
- Chaînes droites
- Chaînes plus ou moins rami*ées
2. Di-érents groupes fonctionnels :
Stéréoisomères :
Conformation des alcanes :
Les liaisons σ C-C permettent des rotations.
Liaisons C-H :
Projection de Newman :
Forme décalée (les H sont des opposés) : forme la plus stable.
Forme éclipsée (les H sont du même côté) : forme la moins stable car la
répulsion entre les H est plus grande que lorsqu’ils sont décalés.
Autres alcanes :
Le propane :
Le butane :
Rotate 60°
EN GENERAL :
La conformation la plus favorable pour les alcanes est celle dans laquelle les
liaisons C-C sont décalées, avec le gros substituant en anti.
2 substituants :
CIS : les deux substituants sont du même côté de la C=C.
TRANS : les deux substituants sont sur les côtés opposés de la C=C.
Enantiomérie et chiralité :
Quand une molécule est l’image de l’autre dans un miroir.
Les deux molécules
sont superposables
quand on les fait
pivoter.
Chiralité :
Carbone chiral (centre chiral) = carbone asymétrique on le note *.
Activité optique :
Les composés chiraux font tourner le plan de polarisation de la lumière d’un
angle α.
Si un faisceau de lumière passe dans un polariseur : un seul plan de propagation
de l’onde est sélectionné. La lumière est dite plane polarisée.
Dextrogyres (+) : molécules qui font tourner le plan de polarisation vers
la droite (dans le sens horloger)
Lévogyres (-) : molécules qui font tourner le plan de polarisation vers la
gauche (dans le sens anti-horloger)
Diastéréoisomères et chiralité :
Les molécules à un centre stéréogénique (1 atome de C chiral) donnent lieu à 2
stéréosiomères (énantionmères).
Projection de FISHER :
REGLES :
1. Une projection peut être tournée à 180° sur la page sans changer la
con*guration de la molécule (90° et 270° changent la con*guration).
2. Deux permutations ne changent pas la con*guration. (meilleure
technique).
Composés méso :
Composé qui comporte deux centre chiraux de con*guration opposées et un axe
de symétries. Il s’agit d’un composé achiral.
Une rotation de 180° du 2R, 3S donne 2S, 3R Identiques.
Résumé :
Chap. 16 : Halogénoalcanes
Dé4nitions :
Dérivés halogénés = haloalcanes = C, H, X
X = halogène (F, Cl, Br, I) lié à un C.
Stéréochimie :
Inversion de con4guration.
Paramètres d’inAuence d’une SN2 :
L’eBet stérique : plus le R-X sera encombré, plus il sera diCcile au Nu- de
s’approcher, rendant la formation de la liaison Nu-C diCcile.
La nucléophilicité : plus les bases sont fortes mieux c’est.
Le groupe partant : il est chargé négativement et il est d’autant meilleur
qu’il stabilise bien les charges négatives, c’est le cas des bases faibles.
Le solvant : aprotique (contenant des groupes –OH ou –NH) = capable de
donner des protons pour stabiliser la charge du Nu- (solvatation de
charge) et cela réduit la vitesse de réaction.
Utilisation de solvants polaires aprotiques !
DMSO : diméthylsulfoxyde
Ou DMF : diméthylformamide
D’ordre 1 :
La cinétique (vitesse de réaction) d’ordre 1 n’est pas fonction du Nu-, seule la
[RX] (concentration en dérivé halogéné) intervient.
Vitesse de réaction = k x [RX]
Réaction :
- En deux étapes (avec un intermédiaire)
- Unimoléculaire : les deux molécules prennent part à deux étapes
diBérents : RX à l’étape déterminante de la vitesse de réaction (çàd l’étape
lente) et Nu- à la réaction rapide.
Mécanisme :
ETAPE 1 : Dissociation spontanée du RX = réaction lente.
Formation d’un carbocation intermédiaire.
ETAPE 2 : Le carbocation réagit avec l’eau (Nu-) = réaction rapide (pour
augmenter la vitesse de réaction il faut un carbocation plus stable
çàd tertiaire).
Formation de l’alcool protoné.
ETAPE 3 : Perte d’un proton et formation de l’alcool.
Stéréochimie :
RACEMISATION : 50 % de S et 50 % de R. Car le Nu- peut attaquer du même côté
que le substrat chiral qui est parti ou du côté opposé.
Règle de ZAITSEV :
Lors de l’élimination du HX d’un dérivé halogéné, l’alcène le plus substitué (avec
le plus de groupes alkyles) et formé préférentiellement.
D’ordre 2 :
Les liaisons C-H et C-X se brisent en même temps et formation d’un alcène (sans
passer par un intermédiaire).
Réaction :
- Bimoléculaire, une seule étape.
Vitesse = k x [RX] x [base]
- Périplanaire anti : les 4 atomes (1H, 2C, 1X) sont dans le même plan (car
les orbitales sp³ redeviennent des p et doivent se recouvrir pour former
des liaisons π) et anti car H et X sont sur des côtés opposés.
Mécanisme :
ETAPE 1 : La base attaque un H voisin et commence à enlever le H en même
temps que la double liaison C=C se forme et que le X part avec la
paire d’électrons de la C-X.
ETAPE 2 : Un alcène neutre est produit. On ne forme qu’un isomère Z ou E.
D’ordre 1 :
La liaison C-H se brisent formation d’un carbocation intermédiaire
enlèvement d’un proton par une base forte formation d’un alcène.
Réaction :
- Unimoléculaire : 2 étapes
Vitesse de réaction = k x [RX]
Mécanisme :
ETAPE 1 : Dissociation spontanée d’un dérivé halogéné = réaction lente.
Formation d’un carbocation intermédiaire.
ETAPE 2 : Perte du H+ voisin = réaction rapide.
Formation d’un alcène Z et E.
Chap. 17 : Alcools, éthers et
amines
Dé8nitions :
Alcools = 1H est remplacé par un groupe alkyle.
Ether = les 2H sont remplacés par des groupes alkyles.
Alcools : -OH lié à un C sp³
Énols : -OH lié à un C sp²
Phénol : -OH lié à un noyau aromatique
Les alcools :
Méthanol CH3OH :
- Précurseur d’acide acétique
- Solvant
- Toxique
Ethanol CH3CH2OH :
- Fermentation
- Puri8cation par distillation
- Consommation de boissons
Phénols :
- Présents dans les organismes vivants
- Désinfectant
Nomenclature :
Alcool primaire
Alcool secondaire
Alcool tertiaire
Propriétés :
Liaisons hydrogènes intermoléculaires. Donc plus la chaîne
hydrogénacarbonée est longue plus la température d’ébullition sera élevée
car il y a aura plus de liaisons H à briser.
Rappel : une liaison H est une interaction attractive entre un atome H lié à
un atome très électronégatif (O, N, F) et une paire d’électron non partagée
sur un autre atome.
Propriétés acide-base :
- Bf : protonation réversible par les AF pour former l’ion oxonium (= ion
hydronium H3O+ avec l’eau).
- Af : dissociation partielle en solution aqueuse pour former l’ion alkoxyde
(= ion hydroxyde OH-)
Les phénols sont plus acides que les alcools car l’anion phénoxyde est
stabilisé par résonance, la charge négative est en position ortho et para.
Les phénols substitués sont encore plus acides que les simples phénols car
encore plus de formes de résonances ce qui rend la base conjuguée plus
stable.
Exemples de réactions :
- Réaction du formaldéhyde avec l’organomagnésien alcool primaire
- Aldéhyde + organomagnésien alcool secondaire
- Cétone + organomagnésien alcool tertiaire (car il existe déjà deux
groupes alkyles sur la cétone et on ajoute le carbanion).
Rupture de la C-O :
Quand on protone un alcool, formation d’un carbocation (C+).
ROH + H+ R+ + H2O
Plus l’alcool est substitué (à des groupes alkyles) plus la réaction a lieu car un
carbocation tertiaire est plus stable.
Les éthers :
On remplace les H de H2O par des groupes alkyles.
Les éthers ne font pas de liaisons H.
Problèmes de l’éther :
- Volatile (odeurs)
- InLammable
Nomenclature :
Les amines :
Ce sont des dérivés organiques de l’ammoniaque.
Exemples :
- Cocaïne
- Nicotine
Nomenclature :
Basicité :
Elles sont basiques et nucléophiles car elles ont une paire d’électrons libre sur
l’azote (N). L’amine sera plus basique quand elle sera primaire car la paire libre
est plus accessible.
ATTENTION : amines diOérentes d’amides. Les amides sont non-basiques car la
paire libre n’est pas sur le N mais sur l’O.
Chap. 18 : Fonctions avec un
groupe carbonyle
Types de groupes carbonyles :
Fonction carbonyle : C-O
Groupe acyle : R-C=O.
Aldéhyde Ester
Cétone Lactone
(ester
cyclique)
Acide Thioester
carboxyliq
ue
Halogénur Amide
e
d’acide/ac
yle
Anhydride Lactam
d’acide (amide
cyclique)
Réactions :
RAPPEL : le nucléophile attaque l’électrophile.
Addition nucléophile :
Avec des aldéhydes (RCH=O) et des cétones (R2C=O) pour former des acides
carboxyliques.
Nomenclature des aldéhydes (la liaison C=O est à l’extrémité de la chaîne) :
- Le C de la C=O est le premier C de la chaîne
- On remplace la terminaison –e par –al
Agents réducteurs :
- NaBH4 (agent réducteur doux) ne permet pas de faire la réduction d’un
ester.
- LiAlH4 (agent réducteur fort) mais n’est pas assez puissant pour réduire les
ester en aldéhydes. Car l’ester possède deux paires libres sur le O lié à la
C=O qui vont vouloir donner leurs électrons au C et donc il sera moins δ+
moins électrophile moins réactif au Nu- il faudra des agents
réducteurs très forts.
- DIBAH = idrure de diisobutal d’aluminium
Remarque : toutes les étapes sont équilibrées dons si on rajoute de l’eau acide
(H3O+), l’équilibre se déplacera dans le sens de façon à diminuer la
concentration en eau acide et donc dans le sens de la formation des réactifs
(selon Le Chatelier).
Ajout d’un diol (les deux fonctions alcools sont sur le même C) :
Substitution nucléophile sur le groupe acyle :
Pour former des acides carboxyliques et des dérivés.
Remplacer le –e par –oïque
Placer –COOH en première position
Les acides carboxyliques forment des dimères (par couples) car des
liaisons H très fortes se forment entre eux haute température
d’ébullition.
Ils sont acides : pKa = 5 (pour les alcools, pKa = 15). Ils stabilisent l’ion
acétate par la délocalisation de la charge = formes de résonances ce qui
fait que le proton (H+) aura moins envie de partir.
Exemples :
- Acide formiques (fourmis)
- Acide acétique (vinaigre)
- Acide butanoïque (beurre rance)
- Acide hexanoïque (odeur de chèvre)
Enolate :
Tautométrie céto-énolique :
Un groupe carboxylique avec un H en position alpha est en équilibre rapide
avec sa forme énol. Le H en alpha est acide car le charge négative est
stabilisée.
Tautomères = isomères constitutionnels
La plupart des groupes carbonyles existent exclusivement sous la forme
céto et en minorité sous la forme énol. Mais le forme énol est plus réactive
que le forme céto.
Céto : C=O
Enol : OHC=C
REACTIVITE DES ENOLS :
La C=C est nucléophile.
Condensation carbonyle :
= substitution alpha + addition Nu
= Réaction Aldol (contient la fonction aldéhyde et alcool).
Déshydratation du produit aldol :
Les bêta-hydroxydes des cétones ou aldéhydes formés lors de la réaction aldol
peuvent facilement perdre une molécule d’eau en réagissant avec un H+ ou un
OH- pour former des produits α,β-insaturés (car la double liaison se trouve entre
le C alpha et le C bêta).
Réaction de CLAISEN :
= réaction aldol sur un ester avec un H en alpha.
- Addition Nu d’un ion ester énolate sur la C=O de l’autre ester.
- Pas de protonation de l’intermédiaire pour former l’alcool. On dispose d’un
bon groupe partant (l’alcoxyde).
- Formation d’un β-cétoester.
Classi+cation :
Sucres simples : monosaccharides
Sucres complexes : polysaccharides
Aldose : fonction aldéhyde
Cétose : fonction cétone
Stéréochimie :
Glycéraldéhyde = aldose le plus simple.
- R ou S
- Dextrogyres ou lévogyres
- D ou L
Sucres et vaccins :
On pourrait imaginer des vaccins anti-cancer qui pourraient mobiliser le système
immunitaire contre les cellules tumorales.
COMMENT ?
En marquant les cellules tumorales avec des sucres et puis il suCra de
développer une molécule (vaccin) capable de reconnaître ces sucres et d’éliminer
les cellules auxquelles ils sont attachés.
Chap. 20 Biomolécules : acides
aminés et protéines
Les acides aminés :
Ils sont di fonctionnels :
- Un groupe amine basique
- Un groupe acide carboxylique
Ils peuvent de lier et former des peptides (< 50 aa) et des protéines (> 50
aa).
Ils peuvent réagir comme des acides ou des bases :
o pH acide : l’aa est protoné et est cationique
o pH basique : l’aa est déprotoné et est anionique
o pH neutre : on a la forme ZWITTERIONIQUE (point isoélectrique)
pKa1+ pKa 2
pI =
2
Comment déterminer les pKa à utiliser quand il y a plus de deux fonctions
ionisables ?
Réactivité :
Formation d’un amide (la liaison amide est appelée liaison peptidique), il y
a élimination d’eau.
On peut avoir plusieurs combinaisons possibles :
et