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SYNTHÈSES - TUYAUX - QUESTIONS D’EXAMENS 

ET BIEN PLUS ENCORE
Chap. 1 : Atomes et molécules.
Définitions :
 Matière : ce qui occupe un espace et qui a une masse.
 Substance : forme de matière avec une composition définie et des propriétés distinctes.
 Mélange : combinaison de plusieurs substances.
 Élément : substance indivisible sur base de ses propriétés chimiques.
 Composé chimique (molécule) : substance faite d’atomes de plusieurs éléments, liés
chimiquement.
 Nombre atomique : nombre de protons (Z)
 Nombre de masse (nucléons) : nombre de protons + nombre de neutrons (A)
 Isotopes : atomes d’un même élément qui diffèrent par leurs nombres de neutrons.
 Liaisons chimiques : forces électriques qui assurent la cohésion des atomes d’une molécule.

Loi de conservation des masses :


Masse des réactifs = masse des produits

Isotopes :
Des isotopes différents ont des masses différentes car on ajoute ou retire des neutrons qui ont une
masse non négligeable. Les masses molaires dans le tableau périodique sont des moyennes
pondérées (selon l’abondance de chaque isotope) des masses des isotopes d’un même élément.

Origine des composés organiques (de la vie) :


Théorie de Urey-Miller :

REPRENDRE EXPLICATION DU COURS DE 6e !!!


Chap. 2 : La structure électronique des
atomes.
RAPPEL sur les ondes :

Spectroscopie atomique = interaction entre la lumière et les atomes.

Onde électromagnétique : composante électrique et magnétique perpendiculaires. L’énergie est


propagée sous forme de radiation électromagnétique.

Expérience sur les fentes de Young : On obtient des ventres et des nœuds de lumière sur l’écran
lorsque qu’on éclaire deux fentes.

Vitesse de la lumière : 3.108 m/s

Amplitude d’une onde définit son intensité et la longueur d’onde (ou la fréquence) définit la couleur
de la source lumineuse.

Les spectres :

- CONTINU : lorsque toutes les longueurs d’onde sont présentes.


- SPECTRE DE RAIES ou DISCONTINU : seulement certaines longueurs d’onde sont présentes.

Pourquoi existe-t-il des spectres discontinus ?


BALMER (1885) :
Invente une équation sur base d’observation.

1 1 1
'
=R( 2 − 2 )
longueur d onde 2 n

R = 1,097.10-2 n/m = constante de Rydberg

RYDBERG :
Il existe aussi des raies dans les parties non-visibles du spectre (IR, UV…). Modification de l’équation.

1 1 1
'
=R( 2 − 2 )
longueur d onde m n

Si m = 1 : série de raies de LYMAN dans l’UV.

Si m = 2 : série de BALMER dans le visible.

Si m = 3 : série de PASCHEN dans l’IR.

Les transitions se font de n vers m car il y a libération d’énergie pour que les raies soient visibles.
PLANCK et EINSTEIN :
Introduisent les propriétés corpusculaires des radiations électromagnétiques. Et ils définissent les
PHOTONS comme des quanta (paquets) d’énergie.

E = h.v (v : fréquence)

h = constante de PLANCK = 6,6.10-34 Js

BROGLIE (1924) :
Propriété ondulatoire de la matière.

Il utilise l’équation d’EINSTEIN


E = m.c²
Et l’équation de PLANCK

c
E=h.
longueur d ' onde

 Pour un électron, on remplace c par v (vitesse de l’électron) :

h
Longueur d ' onde=
m. v

BOHR :
Dualité onde-corpuscule

- L’électron ne peut décrire qu’un certain nombre d’orbites autour du noyau :


2 πr =n . ( longueur d ' onde ) avec n = 1,2,3…
- Explication du spectre de raie discontinu par le MODELE DE BOHR pour l’atome H : Chaque
transition en orbite correspond à une raie, en se déplaçant l’électron capte ou libère de
l’énergie.
- Nomenclature :
État stationnaire = niveau d’énergie permis
État fondamental = état stationnaire dont l’énergie est la plus basse (n=1)
État excité = niveau permis de plus haute énergie

CONCLUSION :
1
longueur d ' onde
=
−1,09.10 7 1 1
m

( )
4 n2 n = 3, 4, 5…

MAIS HEISENBERG (1926)


Invoque le principe d’incertitude : il est impossible de connaître précisément la position et la
trajectoire et la trajectoire d’un électron.
h
( ∆ x )( ∆ mv ) ≥

h
¿ produit de l ' incertitude ≥

SCHRÖDINGER :
Assemble les deux théories contradictoires (BOHR et HEISENBERG) et dit que l’électron se trouve
dans une zone de probabilité de présence.

Probabilité de présence : densité électronique = orbitale atomique. Sa fonction d’onde ᴪ (psi)


contient 4 variables appelées nombres quantiques (n, l, m, ms).

Nombres quantiques :
Nb quantique Nb quantique Nb quantique Nb quantique de spin
principal azimutal magnétique (PAULI)
Définit le volume Définit la forme Définit l’orientation Définit le sens dans
d’espace occupé par orbitale spatiale de l’orbitale lequel tourne
les électrons l’électron par rapport
à son axe.
n L m ms
1 K 0 (1s) 0 -1/2, +1/2
2 L 0 (2s) 0 Idem
1 (2p) -1, 0, +1
3 M 0 (3s) 0 Idem
1 (3p) -1, 0, +1
2 (3d) -2, -1, 0, +1, +2
4 N 0 (4s) 0 Idem
1 (4p) -1, 0, +1
2 (4d) -2, -1, 0, +1, +2
3 (4f) -3, -2, -1, 0 +1, +2, +3

Règles :
1) Principe d’exclusion de PAULI

Une orbitale déterminée ne peut contenir plus de 2 électrons de spin différents (antiparallèles).

On représente les orbitales par des cases quantiques :

1s 3p

Si deux électrons dans une même orbitale : électrons appariés = paire électronique

 Orbitale saturée

Si 1 électron dans une orbitale : électron célibataire (non apparié)

 Orbitale non saturée ou dégénérée


2) Principe de stabilité de KLECHKOWSKI

Ordre de remplissage (voir cours p. 60)

3) Règle de HUND

On met d’abord un électron par case puis on complète.


Chap. 3 : Liaison chimique.
RAPPEL sur les liaisons chimiques :

La distance optimale entre les noyaux = longueur de liaison où les Fattractives > Frépulsives = 10-12m

Energie de dissociation de liaison :

- Lorsqu’on associe des atomes on gagne de l’énergie (pas forcément instantanément)


- Pour les dissocier, il faut fournir cette même quantité d’énergie
 Energie de liaison = - énergie de dissociation

∆ H °=somme des énergies de liaison des produits−somme des énergies de liaison des réactifs

Plus on augmente la multiplicité (simple, double, triple) des liaisons, plus on gagne d’énergie.

Electrons de valence : les électrons des couches externes, ils sont impliqués dans les liaisons.

Electronégativité : capacité d’un atome à se lier avec d’autres atomes.

Types de liaisons :

1) IONIQUE : transfert d’électron (∆EN > 2)


2) COVALENTE : partage équitable (∆EN = 0)
3) COVALENTE POLAIRE : charges partielles (0<∆EN<2)

Définitions :
- Energie d’ionisation (Ei) : énergie requise pour arracher l’électron.
- Affinité électronique (Eae) : Variation d’énergie lorsqu’on ajoute des électrons pour former un
anion.
 Ei > 0 : processus endothermique (toujours)
 Eae négatives : processus exothermique car libération d’énergie lorsqu’un atome capte un
électron. Plus Eae est négative plus l’affinité pour l’électron est grande et plus l’anion est
stable.

Règle de l’octet :
Un atome tend à former des liaisons jusqu’à ce qu’il soit entouré de 8 électrons.

SAUF H et He qui suivent la règle du duet.

Les modèles :
1) Structure de LEWIS :
Il nous donne l’info sur la connectivité des atomes mais pas sur la structure (linéaire…)

COMMENT FAIRE ?

- Calculer le « panier » d’électrons de valence


- Placer des liaisons covalentes entre les atomes
- Placer les paires libres restantes en respectant la règle de l’octet

ASTUCES :
- Les H sont des atomes terminaux
- Les atomes centraux ont la plus petite EN
- C est un atome central
- Les structures sont compactes et symétriques

Les liaisons multiples (doubles, triples) sont plus courtes et plus fortes.

Charges formelles : (lorsqu’il y a plusieurs dispositions d’atomes et d’électrons possibles)

nb e- de valence – nb e- de paires libres – ½ nb e- partagés

La somme des charges formelles = charge nette de la molécule.

Choisir la structure avec la charge formelle la plus petite.

PROBLEME : MOMENT DIPOLAIRE :

Les molécules qui contiennent des liaisons polaires peuvent être polaires ou non polaires (=apolaire),
en fonction de la résultante vectorielle. Cela fait intervenir la forme géométrique des molécules que
le modèle de LEWIS n’explique pas.

2) Modèle VSEPR : formes moléculaires


But : minimiser la répulsion mutuelle des paires électroniques dans la couche de valence de l’atome
central.

Nuage de charge = groupe d’électrons dans une liaison ou dans une paire libre.

1) Deux nuages de charge : angle de 180°


=> MOLECULE LINEAIRE
2) Trois nuages de charge : angles de 120°
=> MOLECULE TRIANGLE PLAN (si 3 liaisons)
=> MOLECULE COUDEE (si 2 liaisons et une paire libre)
3) Quatre nuages de charge :

=> TETRAEDE (si 4 liaisons)

=> PYRAMIDE TRIGONALE (si 3 liaisons et une paire libre)

=> ANGULAIRE (si 2 liaisons et 2 paires libres)

NOMENCLATURE :

A Xn En

A : Atome central

X : nuage de charge dû aux liaisons (n = nombre de ces nuages)

E : nuage de charge dû aux paires libres (n = nombre de ces nuages)

ETAPES DE PREDICTION DE LA GEOMETRIE MOLECULAIRE :

1) Dessiner la structure de LEWIS


2) Compter le nombre de paires libres sur l’atome central et le nombre de liaisons sur cet
atome.
3) VSEPR pour la structure 3D.

PROBLEME : RECOUVREMENT DES ORBITALES ATOMIQUES :

Quelle est la structure électrique détaillée ?

3) Théorie du recouvrement des orbitales atomiques :


Concept : la liaison covalente se forme lorsque 2 atomes se rapprochent et que les orbitales de
valence (contenant un seul électron) se recouvrent.

CAS :

- 2 orbitales 1s contenant chacune un seul électron : recouvrement frontal = LIAISON σ (sigma)


- 2 orbitales 2p : LIAISON σ
- 1 orbitale 1s et une orbitale 3p (3px² 3py² 3pz 1) : LIAISON σ
- Recouvrement latéral de 2 p = LIAISON π

PROBLEME :

Lorsqu’il y a plus d’un électron de valence.

4) Hybridation des orbitales atomiques (de PAULING) :


Combinaison de 2 (ou plus) orbitales atomiques non-équivalentes (ex : une 1s avec une 3p) d’un
même atome en vue de la formation d’une liaison covalente.

Le nombre d’orbitales hybrides est le même que le nombre d’orbitales atomiques combinées.

 HYBRIDATION sp³

ns + npx + npy + npz = 4 nsp³

L’énergie libérée par la formation des 4 liaisons C-H compense l’énergie nécessaire pour obtenir le
C excité.

4 = nombre d’orbitales obtenues

n = numéro de l’orbitale

 HYBRIDATION sp²

ns + npx + npy = 3 nsp² (reste npz)

1 σ + 1 π = 1 double liaison => DOUBLE LIAISON DE ROTATION

LIAISON σ : les atomes peuvent tourner.

 HYBRIDATION sp

ns + npx = 2 nsp (reste npy et npz)

1 σ + 2 π = 1 triple liaison

5) Théorie des orbitales moléculaires :


 Niveaux spécifiques d’énergie, formes spécifiques et maximum 2 électrons de spins opposés.
 Les OM sont formées par des combinaisons linéaires des OA des atomes concernés. LCAO
(combinaison linéaire des orbitales atomiques).
ᴪOM = ᴪA + ᴪB : E < OA de départ = OM liantes (σ) => en forme d’œuf
ᴪOM = ᴪA - ᴪB : E > OA de départ = OM anti-liantes (σ*) => node
 Nb d’OM = Nb OA combinées.
 Les électrons occupent d’abord les OM liantes
électrons de OM liantes – électrons des OM anti−liantes
 Ordre de liaison = 2

Si ordre de liaison 0 : molécule instable

1 : liaison simple

2 : liaison double

3 : liaison triple

PARAMAGNETISME : les molécules contenant des électrons non appariés sont attirées par les champs
magnétiques. (ex : oxygène)

DIAMAGNETISME : les molécules dont tous les électrons sont appariés sont repoussées par les
champs magnétiques. (ex : azote)
Chap. 4 : Etats d’agrégation de la
matière (gaz et équilibre de phases).
RAPPELS :

Les atomes sont animés de mouvements incessants (translation, rotation, vibration) qui leur
confèrent une énergie cinétique (Ec). Cette énergie est libérée sous forme de chaleur qui se mesure
en KELVIN => 0 K = -273.15 °C

Augmenter la température :

- Accroît l’énergie
- Augmente la vitesse des molécules car les particules vont être excitées.

Il existe une température minimale qui correspond à une Ec nulle => Le zéro absolu (impossible à
atteindre selon le principe d’incertitude d’Heisenberg).

Etats d’agrégation :
SOLIDE LIQUIDE GAZ
Trajet des Volume et forme Volume déterminé mais Ni volume, ni forme fixe
particules déterminés adopte la forme du
récipient
Compressible non peu très
Vocabulaire Réseau : arrangement Viscosité : résistance d’un Pression atmosphérique :
régulier des atomes liquide à couler dépend de l’altitude, de la
température et de la
Mailles : unités d’un Tension superficielle : météo
réseau élasticité de la surface
des liquides (=tension de P interne < P externe
vapeur) (bouteilles en plastiques
qui s’écrasent)
Illustrations Capillarité pour l’eau si
tube fin :
Eau : F cohésion (entre les
molécules) < F adhésion
(avec le tube)
 sourire
Mercure : F cohésion > F
adhésion
 râle

Masse volumique et densité :

masse
masse volume
Masse volumique (p) = volume Densité = masse
eau
volume
Lois des gaz PARFAITS :
1) Loi de BOYLE :
Le V d’un gaz est inversement proportionnel à sa pression (à n et T cste).

2) Loi de CHARLES :
Le V d’un gaz est directement proportionnel à la température (à n et P cste).

3) Loi d’AVOGADRO :
Le V d’un gaz est directement proportionnel à sa quantité molaire (à T et P cste).

4) Conditions standards :
Condition standard de température et de pression (CSTP)

0 °C (273.15 K) et 1 atm (760 torr) => Volume standard molaire = 22.4L

5) EQUATION DES GAZ PARFAITS :

PV = nRT

R = 0.082 L.atm.mole-1.K-1 ou 8.3145 J.mole-1.K-1

P1 P 2
=
T1 T 2

6) Loi de DALTON :
La pression totale = somme des pressions partielles (Pt = P1 + P2 + P3…)

Fraction molaire = Xi = ni / nT (sans unités, toujours < 1)

Théorie cinétique des gaz :


5 hypothèses :

1) un gaz est fait de minuscules particules en mouvements aléatoires


2) la plupart du volume du gaz est de l’espace vide
3) les particules de gaz agissent de manière indépendante (pas de forces attractives ou
répulsives)
4) Les collisions sont élastiques (Ec totale est cste à T° constante) : pas de pertes d’énergie lors
des collisions.
5) L’Ec moyenne est proportionnelle à la température (en K)

1
 ( m . v´² )=C .T La T° est une mesure de l’énergie cinétique moyenne des molécules
2
et un index du mouvement aléatoire des molécules.
 Plus la T° est élevée plus l’énergie cinétique est grande et puis la vitesse moyenne des
particules est grande.
 Vitesse moyenne : car toutes les particules ne se déplacent pas à la même vitesse.

Mesure de la distribution des vitesses (u) :


Machine de MAXWELL-BOLTZMANN : sert à calculer la vitesse des particules en envoyant des
paquets d’atomes métalliques sur un détecteur.

On remarque qu’il y a plus d’atomes lents que de rapides.

La vitesse la plus probable augmente quand la T° augmente. Il y aura de plus en plus de particules
rapides.

Plus la masse de la particule est faible plus la vitesse augmente.

Calcul de la vitesse (quadratique moyenne) :


Vitesse quadratique moyenne : la racine carrée de la moyenne des carrés des vitesses.

Ou u ( quadr )=
√ 3 RT
M R [J/mol.K] M (masse molaire du gaz) [kg/mol]

Vocabulaire :
 EFFUSION : le passage des molécules d’un gaz à travers un petit orifice pratiqué dans le
récipient qui le contient.

Loi d’effusion de GRAHAM


u ( quadr , A)
u ( quadr , B )
=
√MB
MA

Veff est grande pour des masses molaires faibles.


 DIFFUSION : le mouvement des molécules d’un gaz d’une région de l’espace à une autre.
 Le LIBRE PARCOURS MOYEN : la distance moyenne parcourue par une molécule entre deux
collisions.

Les gaz REELS :


1) Interactions non-négligeables entre les molécules :
Aux fortes pressions et aux basses températures.

2) Déviation :
Plus la T° du gaz est proche de son point de liquéfaction, plus la déviation par rapport au cas idéal
sera importante.

Les déviations proviennent de 2 facteurs :

1) Le volume propre des molécules n’est plus négligeable (V du récipient – V propre des molécules)

2) Les molécules ne transfèrent pas toutes leurs énergies lorsqu’elles heurtent les parois, elles en
cèdent une partie aux molécules voisines qui les attirent. => P (gaz réel) < P (gaz parfait).
3) Equation de VAN DER WAALS :
nRT n2 a
P= − 2 (nb : correction pour le volume. 2ème terme : pour les attractions)
V −nb V

Equilibre de phases :

Fusion : enthalpie de fusion (∆Hfus) = énergie à fournir pour faire fondre une mole de solide.

Evaporation : enthalpie de vaporisation (∆Hvap)

 ∆Hvap > ∆Hfus

Sublimation : ∆Hsubl = ∆Hfus + ∆Hvap

ATTENTION : Courbe de chauffage (dia p.70)


La tension de vapeur :
Equilibre entre l’état liquide et l’état gazeux. À l’équilibre les molécules entrent (vitesse de
condensation) et sortent (vitesse d’évaporation) du liquide à la même vitesse => La pression est
constante.

L’équilibre dynamique : vitesse de condensation = vitesse d’évaporation.

Ex : la tension de vapeur de l’ether > eau. Pq ? Car l’eau a des liaisons H et donc il y a besoin de plus
d’énergie pour les casser, ce qui prend plus de temps et donc l’équilibre dynamique est plus faible.

Pf = Xi . Pi
Le point d’ébullition :
La T° à laquelle la tension de vapeur devient égale à la pression extérieure.

Si P = 1 atm : T° ébullition = 100°C

Si P < 1 atm : T° ébullition < 100°C

Si P > 1 atm : T° ébullition > 100°C

ATTENTION : Diagramme de phase (dia p.79)


Chap. 5 : Propriétés physiques des
solutions.
RAPPEL :

Solution : mélange homogène

Soluté : substance présente en faible quantité

Solvant : substance présente en grande quantité

Solution insaturée : contient moins de soluté que la quantité maximale qui peut être dissoute.

Solution saturée : contient la quantité maximale de soluté qui peut être dissoute.

L’eau est nécessaire pour maintenir la vie des organismes. La plupart des réactions chimiques ont lieu
dans l’eau.

Solubilité : quantité de solide nécessaire pour saturer une solution.

Liaisons hydrogène :
Liaison entre un atome H lié à un atome de forte électronégativité et un atome possédant des paires
d’électrons libres.

Propriétés de l’eau :

L’état solide est moins dense que l’état liquide ! (opposé des autres substances)

Dans le solide il y a plus de liaisons H et celles-ci forment des trous entre les molécules car les
molécules d’eau devront s’écarter un peu plus pour laisser place aux liaisons, c’est donc plus léger
(moins dense).

Chaleur spécifique élevée :


= Quantité de chaleur nécessaire pour élever la température de 1 g de substance d’un degré.

Cette chaleur spécifique élevée de l’eau fait chuter efficacement la température du corps (exemple :
transpiration)

Définitions :
 Solvatation : l’eau sépare les ions du composé en créant des interactions eau-ion. Le solvant
piège les particules du soluté => Très favorable énergétiquement.
 Electrolyte : solution ionique qui conduit le courant électrique. (dans un solide : les charges
ne savent pas se déplacer et donc le courant ne passe pas).
 Non-électrolyte : composés covalents qui contiennent des liaisons polaires qui se dissolvent
dans l’eau mais ne se dissocient pas en ions et donc ne conduisent pas le courant.
 Il faut des liaisons polaires pour se dissoudre dans l’eau !
Types d’interactions en solution :
1. Ion-dipôle (exemple : Na+ entouré par des molécules polaires comme H2O) => Très
énergétique.
2. Dipôle-dipôle (exemple : delta + attiré par delta - )
3. Liaison H : plus il y a de liaisons H plus c’est dur de faire passer de l’état liquide à l’état solide
car il faut plus d’énergie pour casser les liaisons => T° d’ébullition plus élevée.
4. Ion-dipôle induit (dipôle induit = molécule non polaire à la base mais qui a un moment
dipolaire induit lorsqu’on approche un électron) => Faible énergie
5. Dispersion : deux molécules se polarisent à un moment (très faible énergie).

Solubilité :
Remarque : la solubilité de la fonction alcool diminue lorsqu’on augmente la taille de la chaîne
polarisée (groupements OH).

Facteurs qui influencent la solubilité :

1. Interactions soluté-solvant : « les semblables dissolvent leurs semblables » : Plus facile de


mettre un soluté polaire dans un solvant polaire car les forces doivent être comparables pour
avoir une solution.
2. Température : aucun effet pour les solides. Pour les gaz : la solubilité des gaz dans l’eau
diminue lorsque que T° augmente.
3. Pression : Loi d’HENRY c=kP (k : constante de la T°/constante d’Henry)
Lorsque la pression augmente, la fréquence avec laquelle les molécules de gaz entrent en
collision avec la surface du liquide augmente et dans les molécules de gaz sont piégées par la
phase condensée (liquide).

Les colloïdes :
Solution Colloïdes Suspension

< 1nm 1nm < 1000nm > 1000nm

(limpide, mélange homogène) (dépôt, mélange hétérogène)

Emulsion :

Unités de concentration :
nombre de moles de soluté ( n )
Molarité ( M )=concentration ( C )= [mol /l ]
Volume de la solution ( V )

Volume augmente avec la température et donc la molarité diminue.

nombre de moles de soluté


Fraction molaire ( X )=
nombre de mole total

Indépendante de la température.

masse d ' un composé


Pourcentage massique= x 100
masse totale de solution

Indépendant de T°.
nombre de moles de soluté
Molalité ( m )= [mol /kg ]
masse de solvant

Indépendant de T°.

Propriétés colligatives :
Dépendent du rapport entre le nombre de particules de soluté et le nombre de particules de solvant.

Abaissement de la tension de vapeur (=envie à l’évaporation) :


1) Mélange d’un liquide pur et substance non-volatile :

Les molécules de soluté à la surface du solvant réduisent la surface d’évaporation et donc la vitesse.
Cet ‘empêchement’ à l’évaporation entraîne une diminution de la tension de vapeur (P).

Loi de RAOULT pour les solutions IDEALES (=solution pour laquelle cette loi est applicable à toutes
concentrations. Les interactions entre une molécule A et une molécule B sont les même que celles
entre deux molécules de A ou deux molécules de B) :

P(solution) = X(solvant).P(solvant)

Abaissement de P donc P(solution) < P(solvant).

2) Mélange de deux liquides volatiles :

P(solution) sera toujours comprise entre P(solvant le plus volatile) et P(solvant le moins volatile).

Loi de DALTON + loi de RAOULT :

P(totale) = P(A) + P(B) = X(A).P0(A) + X(B).P0(B)

Distillation fractionnée : En partant de 50% de composé volatil et de 50% de l’autre composé volatil,
si la vapeur est condensée, puis réévaporée, la vapeur qui en résulte sera encore plus riche en
composé le plus volatil (= qui a envie à l’évaporation).

Si composé volatils non-idéaux :

- Si les déviations sont supérieures aux droites des cas idéaux (pression en fonction de la
fraction molaire) alors P sera plus grande.
- Si les déviations sont inférieures aux droites des cas idéaux alors P sera plus petite car il sera
plus difficile de les envoyer en phase gazeuse.

1ère conséquence : élévation du point d’ébullition.


T° ébullition (augmente) dépend de :

- Tension de vapeur (P) (diminue)


- Concentration en soluté (augmente)

Variation de T° ébullition :

∆Tb=Kb(¿ cste ébullioscopique). m(¿ molalité )


2ème conséquence : diminution du point de fusion.

∆Tf =Kf ( ¿ cste cryoscopique ) . m

Les constantes dépendent du solvant !!


L’impact sera plus grand pour ∆Tf que pour ∆Tb car les constantes Kf > Kb.

La pression osmotique :
Osmose : passage des molécules de solvant au travers d’une membrane poreuse (=semi-perméable)
depuis une solution diluée vers une solution plus concentrée.

La pression osmotique (π) :

π = M(molarité) . R(cste des gaz parfaits) . T(T° en Kelvin)

Isotoniques : deux solutions de même concentration.

Hypertonique : la solution la plus concentrée.

Hypotonique : la solution la moins concentrée.

Le facteur de van’t Hoff (i) :


Les propriétés colligatives dépendent du nombre de particules (important dans le cas des
électrolytes).

Exemple : NaCl : i = 2

CaCl2 : i = 3

Elévation du point d’ébullition ∆Tb=i Kb m

Abaissement du point de fusion ∆Tf =i Kf m

Pression osmotique π =i M R T

i = nb de particules de soluté formées par dissociation.


Chap. 6 : La cinétique chimique
RAPPELS :

La cinétique chimique est l’étude des vitesses de réactions, càd le changement de concentrations de
réactifs et de produits au cours du temps.

La vitesse de réactions dépend de :

- Des concentrations
- De la t°
- De la surface de contact

Les vitesses de réaction :


Formule de la vitesse moyenne :

changement de concentration
Vitesse=
temps

[mol.L-1.s-1] = [Ms-1] ou [g.L-1.s-1]

ATTENTION :

∆C
Quand formation (augmentation de la concentration en produits) : v=
∆t

−∆C
Quand décomposition (diminution de la concentration des réactifs) : v= car ce n’est
∆t
pas possible d’avoir une vitesse négative.

1) La vitesse varie en fonction des coefficients stœchiométriques donc pour avoir un seul chiffre pour
toute la réaction, il faut diviser les vitesses des réactifs et des produits par leur coefficient

 Vitesse générale de réaction.

2) Il faut spécifier le temps auquel la vitesse est mesurée car elle change au cours de la réaction. La
vitesse diminue au cours du temps car il y a de moins en moins de réactifs. À l’infini, v = 0 car on aura
atteint un état d’équilibre.

Vitesse instantanée : la pente de la tangente à une courbe de concentration en fonction du temps, à


un temps t.

Vitesse initiale : quand t = 0.

3) Il faut spécifier la température.


Loi des vitesses :
aA + bB cC + dD
Vitesse = k[A]x[B]y
k = cste de vitesse (propre à chaque réaction)

x et y sont déterminés expérimentalement.

L’ordre global de la réaction vaut x + y.

Si x = 1 et que [A] est doublée la vitesse double car 2 1

Si x = 2 ‘’ ‘’ ‘’ ‘’ est quadruplée car 2²

Si x = 0, la vitesse est indépendante de [A].

ATTENTION : x et y ne sont pas les coefficients stœchiométriques !!

Détermination expérimentale des ordres de réaction :


- COMMENT FAIRE ? Méthode des vitesses initiales.

Faire au moins deux expériences.

Pour la première, faire varier la concentration du réactif A et maintenir la concentration du


réactif B constante afin que le réactif B n’est pas d’effet sur la vitesse  On trouve x.

Pour la deuxième, faire l’inverse  On trouve y.

- Pour déterminer la valeur numérique de k :


vitesse
k= L’unité varie car dépend de l’ordre global !
[ A ]. [ B ]

Relation entre réactifs et le temps :


Comment les concentrations en réactifs et en produits varient au cours du temps ? Il faut intégrer la
loi des vitesses.

Trois cas de loi de vitesse intégrée :


1) Réaction d’ordre global 1

ln [A] = ln [A]0 – kt

Le graphique est une droite de pente –k (pente = ∆y/∆x) et d’ordonnée à l’origine ln [A] 0.

Temps de demi-vie d’une réaction du premier ordre :

Définition : temps requis pour que la concentration d’un réactif diminue de moitié.
ln ( 2 ) 0,6931
temps de demi−vie= =
k k

Remarque :

Si le temps de demi-vie est indépendant de la concentration en réactifs => Réaction d’ordre 1.

Plus k est grande, plus la demi-vie est courte et plus la réaction est rapide.

2) Réaction d’ordre global 2


Loi de vitesse intégrée

1
=kt+1/[ A] ₀
[ A]

1
Temps de demi-vie = k [ A]₀

3) Réaction d’ordre global 0


Les vitesses sont indépendantes des réactifs.

Il faut des catalyseurs solides.

Loi de vitesse intégrée :

[ A ]=[ A ] ₀−kt

[ A] ₀
Temps de demie vie = 2k

La datation au 14C :
La décroissance radioactive du carbone 14 obéit à une cinétique du premier ordre.

t ½ = 5,73.103 ans  k=1,21.10-4 ans-1

Les plantes assimilent le 14CO2 mélangé au 12CO2 de l’air et sont mangées par les animaux. À la mort
d’un organisme, tout échange avec le milieu extérieur cesse mais du radiocarbone reste piégé et sa
quantité se met à diminuer exponentiellement selon le processus de la décroissance radioactive : ceci
permet de savoir depuis combien de temps l’organisme est mort.

Réaction élémentaire :
La réaction est plus complexe qu’une simple collision entre une molécule de NO2 et une molécule de
CO, il y a en fait plusieurs étapes et chacune porte le nom de réaction élémentaire. Quand on
combine les réactions élémentaires, on obtient l’équation globale. La série de processus qui
s’additionnent pour donner la réaction est appelée mécanisme réactionnel.

Les espèces intermédiaires n’apparaissent pas dans l’équation globale.

Pour les réactions élémentaires, x et y correspondent aux coefficients stœchiométriques.

Etape déterminante de vitesse :


Une étape lente suivie d’une étape rapide
L’étape la plus lente est l’étape déterminante de vitesse. La vitesse de la réaction globale sera
déterminée par cette vitesse.

Une étape réversible rapide suivie d’une étape lente


Réversible : l’équation dans l’autre sens existe (=équilibre)

Prendre l’étape la plus lente et la modifier pour faire apparaître uniquement les réactifs et les
produits (pas les intermédiaires).

Ex 2.10 p 98.

Théorie des collisions :


Deux espèces chimiques doivent s’entrechoquer pour pouvoir réagir.

La fréquence des collisions (ZAB) est proportionnelle à [A]x[B] et donc la vitesse aussi.

Mais la fréquence n’est pas le seul facteur à intervenir sinon toutes les réactions seraient
instantanées. Il y a d’autres facteurs de limitation :

 Facteur géométrique/stérique : lié à la configuration spatiale et aux angles d’attaques des


molécules.
 Facteur énergétique : l’énergie d’activation et la température.

Facteur stérique :
Vitesse === p ZAB

Facteur de probabilité p = entre 1 et 1/1000.

Facteur énergétique :
Il faut une énergie minimale pour avoir une réaction = énergie d’activation (concept introduit pas
ARRHENIUS).

Avec les vitesses (énergies) selon la distribution de type Maxwell-Boltzmann :

Chaque courbe correspond à une T° différente, et les aires après l’énergie d’activation correspondent
raction de molécules qui ont une Ec donnée.

Co
aux
urbnombres de particules qui pourront faire une réaction.
es
Energie cinétique

Facteur de BOLTZMANN :
− Ea
RT
f =e  Vitesse proportionnelle à ce facteur

R = constante des gaz (8.314 JK-1 mole-1)

T = température absolue en K
Energie libre des collisions

Ea

Fraction de collisions

La barrière d’activation est plus haute pour passer des produits aux réactifs que pour passer des
réactifs aux produits.

L’état de transition est instable (il peut être plus haut ou plus bas) : ce n’est pas un intermédiaire car
on ne peut pas l’isoler (on ne sait pas ce qui est formé à cet endroit).

Réaction exothermique car libération d’énergie (sous forme de chaleur).

>< Réaction endothermique besoin d’énergie.


REMARQUE : Quand il y a deux états de transitions, le creux entre les deux est l’intermédiaire. Celui-
ci est formé après la première barrière d’activation et doit en passer une deuxième pour former les
produits finaux.

L’équation d’ARRHENIUS :
− Ea
Vitesse === p Z AB e RT
[ A ] [ B]

V = k [A][B]
−Ea
RT
k = p Z AB e  Constante de vitesse

−Ea
RT
k=Ae La constante de vitesse varie exponentiellement avec la température.

Utilisation de l’équation d’Arrhenius :

Déterminer l’Ea si on connait k à différentes T°.

ln ( kk 12)=( −EaR )( T12− T11 )

La catalyse :
Catalyseur : augmente la vitesse de réaction sans être consommé. Dans la plupart des cas il agit en
diminuant l’Ea (=barrière d’activation).

Catalyseur homogène : même phase que les réactifs

Catalyseur hétérogène : une phase différente que celle des réactifs.

La catalyse enzymatique :
Enzymes + Substrat  ES  E + produit

Facteurs qui influencent l’activité enzymatique :

1. La concentration en substrat (=réactif) :


À faible concentration : ordre 1, v=k[S]
À concentration élevée : ordre 0, on atteint une vitesse maximale

2. La concentration en enzymes :
Ordre 1 : v=k[E]

3. pH :
Enzymes = protéines = acides aminés = COOH (fonction acide) et NH2 (fonction amine), on
peut stopper une activité enzymatique en ajustant le pH.

4. Température :
Si il fait trop chaud ou trop froid les enzymes ne fonctionnent plus bien, il y a une T° optimale
(=37°C)
Chap. 7 : L’équilibre chimique
L’équilibre chimique :
Réactifs produits Réaction complète

Réactifs produits Equilibre chimique

Vitesse de réaction directe = vitesse de réaction inverse

La constante d’équilibre (Kc) :


aA + bB cC + dD

[ C ][ D ]
Kc= Réaction directe
[ A] [ B ]

K’c = 1/Kc Réaction inverse

ATTENTION : Kc a des unités variables (en fonction des coefficients stœchiométriques)

La constante de pressions partielles (Kp) :


aA + bB cC + dD
c d
( PC ) ( P D)
Kp= a b avec PV = nRT
( P A) ( P B )

Utilisation de la constante d’équilibre :


Juger l’étendue d’une réaction :
Si Kc > 103 : réaction en faveur des produits

Si Kc < 10-3 : réaction en faveur des réactifs

Si 10-3 < Kc < 10³ : concentrations appréciables en réactifs et produits

Prédire la direction d’une réaction :


Avec le quotient de réaction (Qc) :

Se calcule comme Kc SAUF qu’on ne prend pas les concentrations à l’équilibre.

Si Qc < Kc : conversion de réactifs en produits pour arriver à la valeur de Kc

Si Qc > Kc : conversion des produits en réactifs

Si Qc = Kc : à l’équilibre
Calculer les concentrations à l’équilibre :
Il faut avoir Kc et toutes les concentrations à l’équilibre sauf une.

L’équilibre dynamique :
Il y a des réactions en continu (le système n’est pas à l’arrêt).

Equilibres hétérogènes :
Les réactifs et les produits sont dans des phases différentes.

ATTENTION : il ne faut pas tenir compte des concentrations des solides purs (s) et des liquides purs (l)
dans Kc ou Kp ! Seulement les gaz (g) et les solutés en solution (aq).

Facteurs qui influences Kc (ou Kp) :


Principe de Le Châtelier :
Si un stress est appliqué à un système à l’équilibre, il va réagir dans le sens de réaction qui permet de
supprimer ce stress.

Les concentrations en réactifs et en produits :

[Réactif] [Produit]
Augmenter Vers la droite (il faut les Vers la gauche
consommer en formant plus
de produits)
Diminuer Vers la gauche (il faut en Vers la droite
reformer en consommant les
produits)
ATTENTION : pour un solide, sa concentration ne change pas si on en ajoute, l’équilibre n’est pas
perturbé.

Changements de pression et volume :


A (g) + 3B (g) 2C (g)

Si augmentation de la pression (et donc diminution du volume car PV = nRT), le système va diminuer
la pression càd en diminuant le nombre de moles de gaz, de la gauche (1+3) vers la droite (2).

Si diminution de pression, il faut augmenter le nombre de moles de gaz, de la droite (2) vers la gauche
(4).

ATTENTION :

Les changements de pression sont ignorés pour les solides et les liquides.

Si on garde le volume constante et qu’on augmente la pression en ajoutant un gaz inerte, les
pressions partielles ne varient pas (la pression totale oui) donc pas d’influence sur le Kp.

Changements de température :
Une variation de température CHANGE la valeur de Kc donc l’équilibre va rester là où on l’a déplacé !

Exothermique : Kc diminue quand la T° augmente.


Endothermique : Kc augmente quand la T° augmente.

Enthalpie standard de la réaction :

On sait qu’à l’équilibre : kd [A][B] = ki [C][D]

kd [ C ] [ D ]
Donc = =Kc
ki [ A ][ B ]

−Ea
RT
Grâce à la relation d’Arrhenius : k=Ae

On trouve que ∆ H °= Ead−Eai

Pour les réactions :

- EXOTHERMIQUE : ∆ H °<0 car Ea ( d )<Ea ( i )

- ENDOTHERMIQUE : ∆ H °>0 car Ea ( d )>Ea ( i )

Si k(d) <<< k(i)  Kc est grand  La réaction directe est complète càd irréversible

Si k(d) = k(i)  [réactifs]=[produits]  réaction réversible

Cas des catalyseurs :


Pas d’influence sur Kc car k(d) et k(i) augmentent de la même manière (c’est l’Ea qui diminue).

Equilibres de solubilité :
S = la solubilité

Kps = produit de solubilité

ATTENTION :

p Kps=−log Kps

− p Kps log Kps


Kps=10 =10

Pour un sel de formule AxBy : Kps = [A]x[B]y  Kps = (x.S)x(y.S)y

[A] = x.S

[B] = y.S

Influence de S par un ion commun :


Effet d’ion commun : la solubilité d’un sel est réduite en présence d’un électrolyte possédant un ion
commun avec ce sel.

 Diminution de la solubilité

Influence du pH :
Influence de l’acidité (pH) : si l’anion composé peu soluble est impliqué dans un équilibre acide-base.

 La solubilité augmente avec l’acidité


Formation de complexes solubles :
Les métaux de transition qui possèdent des couches électroniques non remplies ‘d’ peuvent s’associer
à des molécules qui possèdent des groupes donneurs d’électrons (=des ligands) pour former des
complexes de coordination.

Constante de dissociation Kd :
La formation de complexes hydrosolubles permet d’augmenter la solubilité des solides ioniques.
Chap. 8 : Les équilibres acides-bases.
Définitions :
Un acide = donneur de protons (d’H+)

Une base = accepteur de protons

Un couple acide-base = transfert de protons

L’autoprotolyse de l’eau :
H2O + H2O H3O+ + OH-
+¿
H 3O¿
¿
−¿
¿
OH
¿
¿
Kc=¿

Ampholyte : qui est acide et base (exemple : eau)

Ke (produit ionique de l’eau) = [H3O+].[OH-]=10 -14M² (à 25°C)

[H3O+]=[OH-]=10-7M

pH des solutions :
Solution NEUTRE : [H3O+]=[OH-] pH = 7

Solution ACIDE : [H3O+]>[OH-]  pH < 7

Solution BASIQUE : [H3O+]<[OH-]  pH > 7

pH = - log[H3O+]

 pH + pOH = 14

Acides et bases :
Ils sont complètement dissociés en solution aqueuse  Electrolytes forts

Acides forts :
pH =−log Ca

Si les concentrations en AF et BF sont faibles (< 10 -7M), on ne peut négliger les concentrations en H+
et en OH- venant de la dissociation dans l’eau.
H
¿
+¿
¿¿
OH −¿
 ¿
¿X¿
¿
Ca+¿
¿

Bases fortes :
pH =14+log Cb

−¿
OH ¿
H +¿
 ¿
[ ¿¿H 2 O ) X ¿
Cb+¿
¿

Acides faibles :
Càd qui est que partiellement dissocié.

Constante d’acidité Ka.

pKa = -logKa
Calcul du pH :

CONDITIONS :

- On néglige l’autoprotolyse de l’eau


- Ca > 100 Ka ou la dissociation est inférieure à 5%.

Ca
pKa−log ¿
1
pH = ¿
2

Bases faibles :
Constante de basicité.

pKb = -logKb

pKa + pKb = 14
Calcul du pH :
1
pH =14− ( pKb−log Cb )
2

CONDITIONS :

- Cb > 100Kb
- Cb > 10-12/Ka

1 1
pH =7+ pKa+ log Cb
2 2

Acides polyprotiques :
Acides qui contiennent plus d’un proton dissociable.

Les cstes de dissociation des acides polyprotiques diminuent d’un facteur 10 4 à 106.

 Ka1 > Ka2 > Ka3.

Car il est plus difficile de retirer un H+ d’une espèce chargée négativement que d’une espèce non-
chargée.

Si Ka1 >> Ka2 alors le pH est basé sur la première dissociation uniquement.

Effet d’ion commun :


L’ion commun doit être la base ou l’acide conjugué.

Exemple :

Hac + H2O H3O+ + Ac-

Si on augmente la concentration en Ac-, la réaction va consommer les Ac- pour les diminuer et elle va
aussi consommer des H3O+ afin de former des produits.

Si [H3O+] diminue alors pH augmente car pH = -log[H3O+]

Solutions tampon :
= Solution d’ion commun.

A SAVOIR :

- Le sang tamponné à pH = 7,4.


- Il est capable d’atténuer les variations de pH dues aux acides et bases produits par les
réactions biologique de l’organisme.
- Couple H2CO3/HCO3-
- Contrôle du pH est important pour les réactions enzymatiques

Quand [H3O+] augmente  pH diminue = acidose

Diminue  pH augmente = alcalose

Lorsqu’il y a égalité des concentrations en base (/acide) et en acide conjugué (/base conjuguée)
alors :
pH = pKa

Capacité d’un tampon :


C’est la mesure de la quantité d’acide ou de base que la solution peut absorber sans changement de
pH significatif.

La capacité dépend de :

- Du nombre de moles d’acide faible et de sa base conjuguée qui sont présentes


 Plus les concentrations sont importantes, plus la capacité est grande.

- Du volume de la solution
 Plus le volume est important plus la capacité est grande, à concentrations égales.

Préparation d’un tampon donné :


Equation de HENDERSON-HASSELBALCH :

[ base ]
pH = pKa+log
[ acide ]

COMMENT FAIRE ?

Il faut sélectionner un acide faible de pKa proche de la valeur de pH désirée et ajuster les rapports de
concentrations dans l’équation.

Détermination du pH :
Grâce à :

- pH-mètre : appareil mesurant la différence de potentiel entre une électrode de référence et


une électrode sensible à [H3O+]
- papier pH : ruban de papier qui a été imprégné par un ou plusieurs indicateurs colorés. La
couleur du papier varie en fonction du pH.

Les indicateurs colorés :


Molécules organiques dont la couleur dépend de pH de la solution dans laquelle ils sont dissous.

Ce sont des électrolytes faibles.

Chromophores : molécule qui a une certaine couleur et celle-ci peut changer en fonction de la
présence d’un groupement protéiné (N-H) ou déprotéiné (N).

Constante d’équilibre :

H +¿
¿
¿−¿
¿
¿
K=¿
¿−¿
¿
¿
Si [
HIn ]
¿

Si ≤ 0.1 alors la couleur∈domine

pKa – 1 pKa pKa + 1

Zone de virage

Courbes de titrages :
Vocabulaire :
 Titrimétrie ou titrage : technique de dosage utilisée en chimie analytique pour déterminer la
concentration d’une espèce chimique en solution à l’aide d’une solution de concentration
connue qui est ajoutée graduellement jusqu’à ce que la réaction chimique entre les deux
solutions soit complète.
 Courbe de titrage : pH en fonction du volume de solution connue ajoutée.
 Titrant : solution connue
 Point équivalent : quand la réaction est complète
 Indicateur coloré : substance qui change de couleur au point équivalent.

Titrage acide fort – base forte :


Voir feuilles annexes

Titrage acides faibles par bases fortes :


Voir feuilles annexes

Après le point équivalent, c’est l’excès de base forte qui fixe le pH.

SAUT DE pH : plus l’acide est faible, plus le saut est faible.

Titrage bases faibles par acides forts :


Voir feuilles annexes

Titrage des acides polyprotiques par bases fortes :


Voir feuilles annexes (exercice de répétition)

pH d’une espèce ampholyte :


HA + HA  H2A+ + A-

pKa 1+ pKa 2
pH =
2
Pour un acide aminé, la valeur de pH (ampholyte) est appelée le point isoélectrique. Les
concentrations en [H2A+] et [A-] sont minimales et égales.

Le pourcentage de dissociation :

espèce déprotonée
%age de dissociation= X 100
espèce protonée

Les réactions acides-bases et précipitation :


La solubilité de beaucoup de substances dépend du pH de la solution. On peut jouer sur le pH pour
précipiter certaines espèces insolubles ou certains métaux de manière sélective (sulfures,
hydroxydes…) qui ont des Kps faibles.

Le pH n’affecte pas la solubilité des sels qui contiennent des anions d’acides forts (HCl  Cl-)

Exemple :

Mg(OH)2(s)  Mg 2+(aq) + OH-(aq)


- Si on ajoute OH- (augmentation du pH), on déplace l’équilibre vers la gauche, on diminue la
solubilité du solide.
- Si on ajoute H3O+ (diminution de pH), on déplace l’équilibre vers la droite, on augmente la
solubilité du solide.

 La solubilité augmente avec l’acidité.


Chap.9 : Thermodynamique
chimique
Thermodynamique :
Etude du comportement de la matière ou des systèmes en fonction de la
température, de l’énergie (chaleur Q, travail W) et de l’entropie.

L’enthalpie (∆H) :
- Energie thermique : forme d’énergie cinétique associée au mvt des
molécules.
- Température
- Chaleur : quantité d’énergie dans un corps
- Energie chimique : énergie potentielle dans les liaisons chimiques.
UNIVERS = ENVIRONNEMENT + SYSTÈME

La variation d’enthalpie (∆H) = la chaleur transférée :


- Depuis le système vers l’environnement : ∆E/∆H < 0 (convention égoïste)
 Réaction EXOTHERMIQUE

- Depuis l’environnement vers le système : ∆H > 0


 Réaction ENDOTHERMIQUE

Variation d’enthalpie standard (∆H0) :


∆H (réaction) = H (produits) – H (réactifs)
Dans les conditions standards :
- P = 1 atm
- T = 25°C
- 1M

Mesure et calcul du ∆H (réaction) :


Le calorimètre :

Q (quantité de chaleur transférée) = (chaleur spéciAque) x (masse) x ∆T

Chaleur spéciAque (c) : quantité de chaleur nécessaire pour augmenter la T° de


1g de substance de 1°C (C = c x m)
RMQ : un calorimètre de capacité caloriAque négligeable =
qui n’absorbe pas l’énergie du système.

En utilisant les ∆H de formation :


La chaleur de formation standard : variation d’enthalpie
pour le formation (∆H0) d’une mole de substance dans son
état standard à partir de ses éléments constitutifs dans
leur état standard.
∆H0f (variation d’enthalpie pour la formation) d’un élément
à parti de lui-même = 0

 ∆H0 (réaction) = ∆H0f (produits) - ∆H0f (réactifs)


En utilisant les énergies de liaison :
Energie d’une liaison : variation d’enthalpie pour la formation d’une liaison
covalente entre X-Y au départ d’atomes individuels X et Y.

∆H0 (réaction) = ∑ des énergies de liaisons des produits - ∑ des


E.L des réactifs

L’entropie (S) :
BERTHELOT : « toutes les réactions spontanées sont exothermiques »
 Faux car NaCl (s)  Na+ (aq) + Cl- (aq) ∆H0 (réaction) = +6KJ
Càd réaction ENDOTHERMIQUE
GIBBS : la spontanéité d’une réaction ne dépend pas que des variations d’énergie
 La réaction est spontanée car il y a une augmentation du désordre
moléculaire dans le système = ENTROPIE

∆S = S (Anale) – S (initiale)
- Si ∆S > 0  Le désordre augmente
- Si ∆S < 0  Le désordre diminue

Entropie et température :
L’entropie est associée à :
- La distribution des molécules dans l’espace
- Aux mouvements moléculaires
 Si T° augmente, les mvts moléculaires augmentent et l’énergie
cinétique augmente
 S augmente avec T°

3ème loi de la thermodynamique :


L’entropie d’un cristal parfaitement ordonné à 0K est égale à 0.
 Le cristal parfait n’existe pas car il va à l’encontre du principe
d’incertitude d’Heinsenberg
Remarque :
∆S (fusion) < ∆S (vaporisation)
∆S (sublimation) =∆S (fusion) + ∆S (vaporisation)

Entropie molaire standard (S0) :


Entropie d’une mole de substance pure sous pression de 1 atm à une
température de 25°C.

∆S0 = ∆S0 (produits) - ∆S0 (réactifs)


Entropie de l’univers :
Réaction spontanée :
- Si ∆H < 0 (exo) et ∆S > 0 (désordre)
- Au moins une des deux conditions est respectée
- Il faut que le désordre de l’environnement (chaleur qui sort) > que l’ordre
du système
 Il faut un ∆S (univers) > 0
 ∆S (univers) = ∆S (système) + ∆S (environnement)

Deuxième loi de la thermodynamique :


Tout système isolé évolue spontanément vers un plus grand désordre càd une
augmentation de son entropie.

- ∆S (univers) > 0  réaction spontanée


- ∆S (univers) < 0  réaction non-spontanée
- ∆S (univers) = 0  réaction à l’équilibre

Calcul de l’entropie de l’univers :


Il faut connaître les valeurs de ∆S (système) et de ∆S (environnement)
 ∆S (système) = ∆S (réaction) : calculée à partir des entropies molaires
standards
 ∆S (environnement) : dépend du transfert de chaleur (∆H) et de la
température.

−∆ H ( système )
∆ S ( environnement )=
T ( environnement )

Car que l’environnement gagne, c’est le système qui perd.


Donc

∆ H ( système )
∆ S ( univers )=∆ S ( système )−
T ( environnement )

Energie libre de GIBBS (G) :


Permet de ne pas devoir passer par le calcul de l’entropie de l’univers.

∆ G ( système ) =∆ H ( système ) −T . ∆ S(système)


∆ G ( système ) =−T . ∆ S (univers )

Si ∆G < 0 : réaction spontanée  EXERGONIQUE


Si ∆G > 0 : non spontanée  ENDERGONIQUE
Si ∆G = 0 : à l’équilibre

∆H ∆S ∆G Résultat
- + - Spontané à toutes
les températures
- - - Spontané à basse
température
+ Non spontané à
haute
température
+ + - Spontané à haute
température
+ Non spontané à
basse
température
+ - + Non spontané à
toutes les
températures
Variation d’énergie libre standard (∆G0) :
∆G0 = ∆H0 – T.∆S0

∆G et équilibre chimique :
Problèmes :
- On est rarement dans les conditions standards
- Les pressions partielles et les concentrations peuvent changer au cours de
la réaction
aA + bB  cC + dD
c d
[C ] . [ D ]
Le quotient réactionnel (Q) = a b
[ A ] . [ B]
∆G = ∆G0 + R.T.ln Q
Si à l’équilibre : Q=K et ∆G = 0 :

0 = ∆G0 + R.T.ln K
∆G0 = -R.T.ln K
K > 1 : vers les produits, K < 1 : vers les réactifs, K = 1 : même quantité
de chaque ()
InQuence de T sur K et ∆G :
Equation de Van’t Hof :

∆ S° ∆ H° 1
ln K= − .
R R T
y = b + a x

Dans le graphique de ln K en fonction de 1/T : droite dont la pente est (-


∆H/R).
Si pente positive càd : ∆H < 0  EXOTHERMIQUE
Si pente négative càd : ∆H > 0  ENDOTHERMIQUE

K 2 −∆ H ° 1 1
ln = ( − )
K1 R T2 T1
Utile pour déterminer K2 ou pour calculer ∆H0.
Les réactions couplées :
Une des réactions n’est pas assez exothermique et donc elle va être couplée avec
une réaction très exothermique pour compenser. La somme des deux ∆G < 0 et
donc la réaction couplée sera spontanée.
Chap. 10 : Les réactions d’oxydo-
réduction et l’électrochimie
Rappels :
- Oxydation = perte d’électrons (NO augmente)
- Réduction = gain d’électrons (NO diminue)
NO (nombre d’oxydation) : REGLES :
1. Atomes à l’état élémentaire : NO = 0

2. La somme des NO des atomes d’une molécule = 0 sauf si l’espèce est


chargée alors NO = charge portée par la molécule.

3. NO des métaux alcalins (Ia) = +1

4. NO des métaux alcalino-terreux ainsi que Zn et Cd = +2

5. NO de l’hydrogène = +1
SAUF pour si c’est un hydrure
NaH : Na =+1 et H = -1

6. NO de l’oxygène = -2
SAUF pour si c’est un peroxide
H2O2 : H = +1 et O = -1
Equilibrer une équation rédox : ETAPES :
Cr2O72- + Cl-  Cr3+ + Cl2
1) Ecrire les demi-réactions :
Cr2O72-  Cr3+
Cl-  Cl2
2) Equilibrer les demi-réactions (en commençant par les atomes autres
que H et O) :
Cr2O72- + 14H+  2Cr3+ + 7H2O
2Cl-  Cl2
3) Equilibrer pour les charges (en ajoutant des électrons) :
Cr2O72- + 14H+ + 6e-  2Cr3+ + 7H2O
(2Cl-  Cl2 + 2e-) X 3
4) Recombiner les demi-réactions :
Cr2O72- + 14H+ + 6Cl-  3Cl2 + 2Cr3+ + 7H2O

Les cellules galvaniques :


- Cellule galvanique (ou voltaïque) = pile : cellule dans laquelle une réaction
spontanée génère un courant électrique.
- Cellule électrolytique : courant électrique conduit à une réaction non
spontanée.
Pile de DANIELL :
Sens des électrons : de l’anode
(-) vers la cathode (+).
Pont salin : sert à garder un
équilibre de charges, sinon la
réaction s’arrête. C’est un tube
de verre contenant un gel
composé de cations et
d’anions.
1) Des électrons partent donc
le compartiment devient de
plus en plus positif, il faut donc
lui rajouter des ions négatifs 2
(SO42-) 1
2) Des électrons arrivent donc
le compartiment devient de
plus en plus négatif (de moins
en moins positif), il faut donc
lui rajouter des
ions positifs (Na+).

Convention d’écriture :

Anode cathode
Pont salin
Exemple :
Zn(s) Zn2+(aq) Fe3+(aq), Fe2+(aq) Pt(s)
1 barre verticale signale un changement d’état d’agrégation.
1 virgule : on reste dans le même état MAIS il faut toujours avoir une électrode
solide donc on ajoute du platine (Pt).

La force électromotrice (fem) :


= DiCérence de potentiel
Dépend de :
- La nature des électrodes
- Concentrations
- Température

Le potentiel standard de réduction :


Si on connait un des deux potentiels d’électrode, on peut déduire l’autre par
soustraction à la valeur de la fem.
On déDnit le potentiel d’une électrode de référence comme étant égal à 0 =
électrode d’hydrogène : H+/H2.
CONDITIONS :
- Au niveau de la mer càd P=1atm
- T = 25°C
- Concentration de chacun des récipients = 1M
E0 = potentiel standard de réduction.  E0 (2H+/H2) = 0V

Convention : formule :
E0 = E0 (cathode) – E0 (anode) = E0 (+) – E0 (-)

Construction des tables de potentiels :


REGLES :
1) On écrit les demi-réactions de réduction
2) Les valeurs sont les potentiels standards de réduction (càd selon les
conditions)
3) La liste est faite par ordre décroissant de valeurs

Force des agents réducteurs et oxydants :

Agent oxydant fort Agent réducteur faible

Agent oxydant faible Agent réducteur fort


La meilleure pile possible : celle qui a une plus grande force électromotrice
(diCérence de potentielle)  celle qui a le plus grand gamma !
Réaction spontanée lorsque E0 (cellule) > 0 çàd pas le gamma à l’envers.
ATTENTION : lorsqu’on double les coeJcients d’une demi-réaction pour satisfaire
à l’équilibre des charges, on ne double PAS le E 0.

L’équation de NERNST :
Il tient compte de l’inKuence des concentrations des électrolytes sur la fem. (çàd
si les concentrations sont diCérentes de 1M).
Selon LE CHATELIER :
Si on augmente la [réactifs] : diminuer cette [ ]  former plus de produits  fem
augmente
Si on augmente la [produits] : diminuer cette [ ]  former moins de produits 
fem diminue
Exemple de fem qui diminue : l’intensité d’une lampe de poche diminue.

Le travail électrique d’une pile :


W = n.F.E (réaction) [1J = 1C.1V]

F = constante de FARADAY = 9,65.104 C/mole


n = nombre d’électrons échangés
Le travail électrique (W)  énergie libre (-∆G) Car réaction spontanée : ∆G <
0!

∆G (réaction) = -n.F.E (réaction)

Equation de NERNST :
E ( réaction ) =E° ( réaction )−( RT
nF )
lnQ

Q : quotient réactionnel.
Utilisation du log en base 10 au lieu de ln :

E ( réaction ) =E° ( réaction )−( 2,303.n . FR .T ) log Q


E ( réaction ) =E° ( réaction )−(
n )
0,0592
logQ( à 25° C)

Synthèse des relations :


Thermodynamique – équilibres – électrochimie :
Refaire à la main (voir dia p.43)

Calculer une constante d’équilibre (K) :


1. À partir de données de concentration :
c d
[C] [D ]
K= a b
[ A ] [ B]
2. À partir de données de thermodynamique :
∆ G ° ( réaction )=−RT ln K

3. À partir de donnée électrochimique :


RT
E ° ( réaction )= ln K
nF

Evolution du potentiel durant la réaction :


Etap Relatio Q P et R
es n
1 E > E0 <1 [P] <
[R]
2 E = E0 = 1 [P] =
[R]
0
3 E<E >1 [P] >
[R]
4 E=0 =K [P] >>
[R]
La pile ne débite pas de courant jusqu’à la consommation de tout le réactif mais
jusqu’à atteindre l’équilibre.
Sur le graphique de E(cellule) en V en fonction du log K : droite.

InKuence du pH sur les E0 :


Dépend des ions H+ et OH-.
Exemple :
2H+ + 2e-  H2 E0 = 0V (pH = 0)
2H2O + 2e-  H2 + 2OH- E0 = ? (pH = 14)
Equation de NERNST en milieu acide :

H +¿
¿
[ ¿ 2¿ )
1
¿
¿
0,0592
E=0− log ¿
2
OH −¿
¿
[ ¿ −14 )

10
¿
0,0592
E= . 2 . log ¿
2
OH −¿
 ¿
¿
E=−0,0592 log ¿

 En milieu basique :

OH −¿ ²
¿
0,0592
E=−0,83− log ¿
2

 E0 acide > E0 basique

InKuence des complexes sur les E0 :


Exemple :
Ag+ + 1e-  Ag Ag(NH3+)2  Ag+ + 2NH3+

Ag+¿
¿
2
[ NH 3 ]
¿
Constante de dissociation (Kd) = NH 3+¿
Ag ( ¿2 ]
¿
¿
¿
Ag+ ¿
1
[ ¿¿ )
¿
E ( réaction ) =E° ( réaction )−0,0592 log ¿
Pour 1M en Ag+ si ajout de NH3, Ag+ diminue et le couple sera moins oxydant
donc E va diminuer.
NH 3
¿
+¿
¿¿
[ NH 3 ]
¿
¿2
¿
¿
Ag ¿
¿
¿
Kd ¿
¿
1
¿
E ( réaction ) =0,80−0,0592 log ¿
NH 3
¿
+¿
¿
Ag ¿ [NH3] = 1M, Kd = 4.10-8 M²
¿
2
[ NH 3 ]
E=0,80−0,0592 log +0,0592 log ¿
Kd
+¿
¿
NH 3
Ag ¿
¿
E=0,80−0,44 +0,0592 log ¿
E = 0,36 + 0,0592….

Les piles de concentration :


Cellules basées sur la même demi-équation (même composés) mais avec des
solutions de concentrations diCérentes.
La nature va tenter d’égaliser ces concentrations, une fois qu’elles seront
égalisées, la pile va être à plat.

Les piles à combustibles :


Une cellule galvanique qui requiert un apport continu de réactifs pour
fonctionner. Elle fournit de l’énergie aussi longtemps qu’on l’approvisionne en
réactif.
Exemple pile à combustion hydrogène/oxygène : avantages :
- Haut rendement
- Silencieuse
- Non-polluante
L’électrolyse de l’eau :
Forcer des réactions non spontanées (∆G > 0) en générant un courant.
Chap. 11 : Les composés
organiques
La chimie organique :
 Chimie des molécules à base de carbone
- Le carbone est l’ossature des composés
- Il est tétravalent (fait 4 liaisons car 4 électrons de valence)
 Chimie des organismes vivants

Rappels :
Liaison chimique :
Structure de LEWIS (structure avec les points) et de KEKULE (structure avec les
liaisons).
Le nombre de liaison dépend du nombre d’électrons de valence requis pour
atteindre l’octet.
- H (1s1) : besoin d’un électron pour devenir 1s²
- N (2s²2p³) : besoin de 3 électrons pour devenir 2s²2p 6
- C (2s²2p²) : besoin de 4 électrons pour devenir 2s²2p 6
Les paires d’électrons libres peuvent agir comme :
- Nucléophile : qui est chargée négativement et attire les charges
positives
- Electrophile : qui est chargée + et attire les charges –

Les orbitales atomiques :


Recouvrement frontal : liaison σ  structure non rigide (car simple liaison)
Recouvrement latéral : liaison π  Structure rigide (car double liaison)

Acides et bases :
ACIDE : accepteur de paire électronique (orbitale vide)
BASE : donneur de paire électronique

Forme de résonnance :
CH3-C=0-CH2-C=0-CH3  CH3-C=0-CH-C=0-CH3
Le C a une paire libre et porte une charge négative = carbanion. Normalement
instable mais il est stabilisé par e:et de résonnance.

VOIR DIA p. 20.


Dessiner des structures :

Projection de CRAM :
Visualisation 3D.
En avant du plan
En arrière du plan

Les groupes fonctionnels :


 Avec des liaisons C-C :

Alcène

Alcyne
(Alkyle)

Arène

 Avec des C liés à des atomes négatifs :

Haloalcanes
(halogénure
d’alkyle)
Alcool

Ether

Phosphate

Amine

Thiol
Sulfure

Disulfure

 Liaisons C=0 :

Aldéhyde

Cétone

Acide
carboxylique

Ester

Thioester
(ester
sulfurique)

Amide

Chlorure
d’acyle

Les groupements alkyles :


Méthyle (Me) : CH3
Ethyle (Et) : CH2-CH3
Propyle (Pr) : CH2-CH2-CH3
Butyle(Bu) : CH2-CH2-CH2-CH3
Pentyle (ou amyle) : CH2-CH2-CH2-CH2-CH3

CH3-R

Méthane (CH4) Groupe méthyle


Alcanes :
Liaisons C-H : hydrocarbure
Saturé : quand il n’y a que des liaisons simples
La numérotation pour la nomenclature se fait de façon à ce que les nombres
soient les plus petits possibles.
NOMENCLATURE :
1 CH4 Méthane
2 C2H6 Ethane
3 C3H8 Propane
4 C4H10 Butane
5 C5H12 Pentane
6 C6H14 Hexane
7 C7H16 Heptane
8 C8H18 Octane
9 C9H20 Nonane
10 C10H22 Décane
11 C11H24 Undécane
12 C12H26 Dodécane
13 C13H28 Tridécane

20 C20H42 Icosane
30 C30H62 Triacontane

Plus la chaîne est longue, plus les forces de liaisons (forces de van der Waals)
augmentent et donc plus la Température d’ébullition et de fusion augmentent.
Chap. 12 : Types de réactions
organiques
4 types de réactions de base :
1. Réaction d’addition : A + B  C
2. Réaction d’élimination (groupe partant) : A  B + C (ex : CH3CH2OH
 CH2CH2 + H2O)
3. Réaction de substitution : AB + CD  AC + BD
4. Réaction de réarrangement (des liaisons ou atomes) : A  B
 Augmente la stabilité

Réactions radicalaires et polaires :


Réactions radicalaires : 1 électron donné par chaque réactifs = mécanisme de
rupture homolytique.
Réactions polaires : les deux électrons sont donnés par le même réactif. Il faut
une réaction hétérolytique pour rompre la liaison (pour que B prennent les 2
électrons).
 Attraction électrique entre les charges partielles positives et négatives
dans des groupes fonctionnels. Même les molécules neutres possèdent
des charges partielles.
 Le C est toujours δ+ sauf s’il est lié à un atome de plus faible EN (des
métaux : les organos-lyciens ou les organos-magnésiens)

Réactions à connaître :
Alcool Lithium d’alkyle
(organo-lycien)

Alcène Carbonyle

Halogénure Acide
d’alkyle carboxylique

Amine Chlorure d’acide


carboxylique

Ether Aldéhyde

Nitrile Ester
Thiol Cétone

In9uence de l’e:et de résonnance :


CH3OH ----------- H-A ---------------> CH3O+H
Méthanol Méthanol-protonné
Carbone pauvre en électron Carbone très pauvre en e- car O tire
encore plus les e-

Nucléophile (Nu-) : donne des e- à une substance pauvre en e- (neutre ou


chargée négativement).
Electrophile (E+) : accepte des e- d’une substance riche en e- (neutre ou
chargée positivement).

/ ! \ Les composés neutres sont à la fois électrophiles et nucléophiles car s’il


existe un site riche en e- il y a aussi un site pauvre.
Tous les électrophiles sont des acides de Lewis.
Tous les nucléophiles sont des bases de Lewis. MAIS toutes les bases de
Lewis ne sont pas nucléophiles.

Exemple de réaction polaire :


 Réaction d’addition électrophile sur la C=C.

C=C est nucléophile.


ETAPES :
1. L’électron de la liaison π de C=C attaque un H de H3O+.
Formation d’une nouvelle liaison C-H et de H2O.
Formation d’un carbocation.

2. H2O (nucléophile) donne une parie d’e- au C positif.


Formation d’une liaison C-O
Charge positive sur le produit de l’addition  Formation d’éthanol
protonné.

3. H2O agit comme une base et arrache un H+ du produit de l’addition


Formation d’un alcool
Régénération du H3O+ (catalyseur : utilisé car l’éthylène est un
nucléophile moyen or l’eau est un électrophile faible, H3O+ est plus
électrophile que H2O)
REACTION :
REMARQUES :
- ∆G° < 0  Exergonique (favorable)
- ∆H° < 0  Exothermique (favorable)
- ∆S° < 0  On crée de l’ordre (pas favorable mais les autres le sont donc la
réaction sera spontanée).

DIAGRAMME :

Voir dia p. 17.


Chap. 13 : Alcènes et Alcynes
Rappels :
 Alcanes (C-C) : CnH2n+2
 Acènes (C=C) : CnH2n
 Alcynes (C C) : CnH2n-2

Addition électrophile des alcènes :


Avec H2O et HBr ou HCl ou HI.
Réaction régiospéci&que : un seul produit d’addition est observé.
Formation d’un carbocation intermédiaire (qu’on ne peut isoler car la réaction
entre le X et le C se fait très rapidement).

Règle de MARKOVNIKOV :
L’addition de HX à un alcène : le H s’attache au C avec le moins de groupes
alkyles et le X au C avec le plus de groupes alkyles.

Stabilité des carbocations :

Carbocation super-primaire Primaire Secondaire


Tertiaire
(aucun groupe alkyle) (1 gr. Alkyle) (2 groupes) (3
groupes)

STABILITE

 L’e$et inductif : les groupes alkyles sont plus polarisables (donneurs


d’électrons) que les H, les électrons peuvent ainsi se déplacer plus
facilement vers la charge positive et la stabiliser plus e:cacement.
 Plus on a de groupes alkyles, plus ils donnent des électrons, plus on
stabilisa la charge positive par e;et inductif.
 L’hyper conjugaison : interaction stabilisante entre une orbitale p et une
liaison C-H σ sur le C voisin.

Réarrangement des carbocations :


Produit attendu selon MARKOVNIKOV + un autre produit.
Si on forme un carbocation par MARKOVNIKOV :
- Tertiaire : pas de réarrangement
- Secondaire ou primaire : réarrangement si on peut former un carbocation
plus stable en faisant migrer C ou CH3 sur un C voisin. Si pas de C ou de
CH3 alors il n’y a pas de réarrangement.
EXEMPLE :

Halogénation des alcènes :


X2 : X–X

EXEMPLE :

Formation d’halohydrine :
Réaction d’un alcène avec un dihalogène (X2) en présence d’eau :
ETAPES :
1. L’électron de la liaison π de C=C attaque un X
Formation d’un ion X intermédiaire (qu’on ne peut isoler)
2. H2O (nucléophile) donne une paire et ouvre l’ion X
Formation d’une liaison C-O
La charge + sur le produit d’addition (O)
3. H2O agit comme une base et arrache un H+ du produit d’addition
Formation du produit &nal

EXEMPLE :
Formation d’un alcool halogéné
Chap. 14 : Composés
aromatiques
Composés à connaître :
Benzène Propylbenzèn Méta-
e diméthylbenzèn
e
(1 C entre les 2
groupes)
Benzaldéhy Groupe Para-
de phényle Chlorobenzaldé
hyde
(2 C entre les 2
groupes)

Toluène 2- 4-Bromo-1,2-
phénylhepta Diméthylbenzèn
ne e

Bromobenz Groupe 2,5-


ène benzyle Diméthylphénol

Nitrobenzèn Ortho- 2,4,6-


e dichlorobenz Trinitroluène
ène (TNT)
(les 2
groupes sont
sur des C
voisins)

Type de réaction :
Réaction de substitution plutôt qu’une réaction d’addition.
Car pour une réaction d’addition on perd une double liaison et on perd donc une
fonction d’un noyau aromatique.
Hétérocycle : quand il y a d’autres composés que seulement du carbone dans le
cycle.

Stabilité des composés aromatiques monocycliques :


Alternance de liaisons C-C et C=C plus stable lorsque la molécule est sous forme
cyclique.
Les électrons vont être répartis de manière équitable entre tous les C du cycle
car il y a un recouvrement latéral des orbitales sp 2 et donc des liaisons π.
Les 6 électrons π du benzène sont délocalisés : représentation :

Règle de HUCKEL :
4n+2 électrons π
Il faut compter les électrons dé localisables (on les voit en représentant les
orbitales atomiques/nuages de charges) si ils correspondent à 2, 6, 10, 14… alors
la molécule est un noyau aromatique.
Il faut que n soit une valeur entière.
AROMATIQUE ?
- Y a-t-il un courant d’électrons ?
BASIQUE ?
- Est-ce qu’une paire libre n’est pas délocalisée (çàd est localisée = qui ne
fait pas partie du courant d’électrons) ? Si oui la molécule sera basique car
la paire libre contient des électrons disponibles.

Composés polycycliques :
Quand il y a un grand nombre de cycles, il se peut qu’il y ait des exceptions à la
règle de Huckel çàd qu’il y ait un nombre de C délocalisés diGérent de
2,6,10,14… et que la molécule soit aromatique.

Réactivité :
Réactions de substitution électrophile :
 EN GENERAL :

 Halogénation :
Du Cl2 en présence de catalyseur FeCl3 pour activer Cl2
Du Br2 en présence de catalyseur FeBr3 pour activer le Br2
I2 en présence de catalyseur CuCl2 pour activer I2

 Nitration :
Acide nitrique (HNO3) en présence d’acide sulfurique (H2SO4)
 Sufonation :
Trioxyde de soufre (SO3) en présence d’acide sulfurique (H2SO4)

 Hydroxylation :
Oxygène pour donner un aromatique de type phénol

 Alkylation :
= Réaction de Friedel-Crafts
Chlorure d’alkyle en présence de catalyseur (FeCl3 ou AlCl3)

 Acylation :
Chlorure d’acide en présence de catalyseur (FeCL3 ou AlCl3)

SE sur benzène substitué :


SE = substitution électrophile.
- Sur benzène : un seul produit possible.
- Sur benzène substitué : plusieurs produits possibles.
Un substituant a deux eGets :
1. InKuence la réactivité : eGet activant (facilite la SE) ou désactivant
2. InKuence l’orientation de la réaction : Orientation en otho et para ou en
méta (l’endroit où on va ajouter le deuxième substrat dépend de la nature
du premier).
EGet activant ou désactivant :
Groupes activants : donnent des électrons au cycle  Stabilisation du
carbocation intermédiaire.
Groupes désactivants : retirent des e- au cycle  Déstabilisation du carbocation
intermédiaire.
Activation ou désactivation :
 Par eGet inductif : diGérence d’EN entre le cycle et le substituat
Quand C est δ- : l’autre groupe est activant (il va donner des électrons au
cycle)
Quand C est δ+ : l’autre groupe est désactivant.

 Par résonance : recouvrement entre orbitale p du cycle et orbitales p du


substituant
Cet eGet a lieu quand :
- Paires libres sur l’atome directement lié au cycle (il va donner ses paires
libres au cycle)
- Liaisons multiples (avec des e- π qui peuvent voyager vers le haut quand
les orbitales sont perpendiculaires = délocalisation des e- π. Le carbone
sera un peu appauvrit en e-).

La résonance SURPASSE l’eGet inductif SAUF pour les halogènes car le


recouvrement des orbitales p n’est pas suOsant.

Orientation de la réaction de SE :
Orientation en ortho et para :

4 formes de
résonance

3 formes de résonance

4 formes de
résonance
Le phénol est activant par résonance car il a des paires libres qu’il peut donner
au cycle.
Les 4 formes de résonances sont des intermédiaires, le produit Pnal se fera avec
la perte de la liaison H et la double liaison C=C qui revient.
Plus on a des formes de résonance plus l’intermédiaire est stable.
Orientation en méta :
Le moins stable car
δ+ sur le C de la
liaison C=O et le + du
carbocation se
repoussent.

La charge + n’est
jamais au pied du
CO => forme la
plus stable.

Le Benzaldéhyde est désactivant par résonance.


 Quand le δ+ est directement lié au cycle : orientation en méta.
Synthèse :

Groupes désactivants Groupes


activants

EXCEPTIONS
(halogènes)
Chap. 15 : L’isomérie
Histoire :
En 1828 : F. WOEHLER a été le premier à synthétiser un composé organique :
l’urée (NH2)2C=O.
 Naissance de la chimie organique.

Dé*nitions :
 Isomères : molécules qui ont les mêmes formules mais des structures
di-érentes.
Deux types :
o Isomères constitutionnels : même nombre et type d’atomes mais
ils sont di-érents dans la façon où les atomes sont connectés.
o Stéréoisomères : même nombre et types d’atomes qui sont
connectés de la même façon mais qui ont des structures 3D
di-érentes.
 Stéréochimie : branche de la chimie qui étudie les aspects 3D des
molécules.

Isomères constitutionnels :
1. Di-érents squelettes carbonés (alcanes) :
- Chaînes droites
- Chaînes plus ou moins rami*ées
2. Di-érents groupes fonctionnels :

3. Positions des mêmes groupes fonctionnels :

Stéréoisomères :
Conformation des alcanes :
Les liaisons σ C-C permettent des rotations.

Liaisons C-H :
 Projection de Newman :
Forme décalée (les H sont des opposés) : forme la plus stable.
Forme éclipsée (les H sont du même côté) : forme la moins stable car la
répulsion entre les H est plus grande que lorsqu’ils sont décalés.

La moins stable : le niveau d’énergie


augmente.
E = 3x4kJ/mol = 12 kJ/mol
Le diagramme est symétrique car ce sont les mêmes atomes.

Autres alcanes :
 Le propane :

 Le butane :

Rotate 60°

Le diagramme du butane sera assymétrique.

EN GENERAL :
La conformation la plus favorable pour les alcanes est celle dans laquelle les
liaisons C-C sont décalées, avec le gros substituant en anti.

Isomérie CIS-TRANS des alcènes :


Alcènes : une ou plusieurs liaison(s) double(s).
Liaison double = 1σ + 1π (C sp²)  Rotation empêchée.

2 substituants :
 CIS : les deux substituants sont du même côté de la C=C.
 TRANS : les deux substituants sont sur les côtés opposés de la C=C.

Si plus de 2 substituants = Isomérie Z, E :


 Z : les deux substituants prioritaires sont du même côté de la C=C.
 E : les deux substituants prioritaires sont sur les côtés opposés de la C=C.

Attribution des priorités selon les règles de Cahn-Ingold-Prelog (CIP) :


REGLE 1 : Diviser la molécule en deux de façon perpendiculaire par rapport à
la double liaison. Puis comparer les nombres atomiques (Z) des
premiers atomes des substituants de chacun des C séparément.
Celui qui a le Z le plus grand est le prioritaire.
REGLE 2 : (quand la règle 1 ne suMt pas) Considérer les deuxièmes,
troisièmes,… atomes des substituants et comparer leurs Z.
ATTENTION : il ne faut pas faire la somme des Z, mais prendre le
plus grand Z parmi tous les atomes substituants puis comparer avec
l’autre C.
REGLE 3 : Les atomes liés par des liaisons multiples sont équivalentes au
même nombre d’atomes liés par des liaisons simples.

Enantiomérie et chiralité :
Quand une molécule est l’image de l’autre dans un miroir.
Les deux molécules
sont superposables
quand on les fait
pivoter.

Les deux molécules


ne sont pas
superposables 
énantiomères.

Il faut un C sp³ (tétraédrique)


avec 4 groupes di-érents.

Chiralité :
Carbone chiral (centre chiral) = carbone asymétrique on le note *.

Activité optique :
Les composés chiraux font tourner le plan de polarisation de la lumière d’un
angle α.
Si un faisceau de lumière passe dans un polariseur : un seul plan de propagation
de l’onde est sélectionné. La lumière est dite plane polarisée.
 Dextrogyres (+) : molécules qui font tourner le plan de polarisation vers
la droite (dans le sens horloger)
 Lévogyres (-) : molécules qui font tourner le plan de polarisation vers la
gauche (dans le sens anti-horloger)

 Le pouvoir rotatoire spéci#que [α]D :


α
[α ]D =
l.c
α = rotation observée (en degrés)
l = longueur du trajet lumineux (en dm)
c = concentration (g/mL)
Le pouvoir rotatoire spéci*que à la même valeur pour les dextrogyres et les
lévogyres, il y a juste le signe qui change.
Quand l double  α double.

Con*guration d’un C asymétrique :


Il faut faire des expériences pour déterminer la formule qui correspond à
l’énantiomère lévogyre ou dextrogyre.
On peut aussi utiliser un procédé de nomenclature basé sur les 3 règles de CIP
(voir plus haut).
Puis :
- Classer les 4 substituants du centre stéréogénique en fonction du nombre
atomique, celui avec les Z le plus élevé est le numéro 1.
- Le substituant de plus basse priorité (numéro 4) rentre dans le plan.
- Relier les 3 autres substituants en allant de la plus haute vers le plus basse
priorité.
- Déterminer le sens de rotation
o Si on tourne dans le sens horloger, le composé est dit R (rectus,
droit).
o Si on tourne dans le sens anti-horloger, le composé est dit S
(sinister, gauche).

Diastéréoisomères et chiralité :
Les molécules à un centre stéréogénique (1 atome de C chiral) donnent lieu à 2
stéréosiomères (énantionmères).

Si plus d’un centre chiral : n centre chiraux donnent maximum 2n


stéréoisomères.
 Diastéréoisomères = stéréoisomères
qui ne sont pas l’image l’un de l’autre
dans un miroir. Ils ont des
con*gurations opposées à certains
centre chiraux et identiques à
d’autres (di-érent des énantiomères
qui ont des con*gurations opposées à
tous les centres chiraux).

Projection de FISHER :

REGLES :
1. Une projection peut être tournée à 180° sur la page sans changer la
con*guration de la molécule (90° et 270° changent la con*guration).
2. Deux permutations ne changent pas la con*guration. (meilleure
technique).
Composés méso :
Composé qui comporte deux centre chiraux de con*guration opposées et un axe
de symétries. Il s’agit d’un composé achiral.
Une rotation de 180° du 2R, 3S donne 2S, 3R  Identiques.

Résumé :
Chap. 16 : Halogénoalcanes
Dé4nitions :
Dérivés halogénés = haloalcanes = C, H, X
X = halogène (F, Cl, Br, I) lié à un C.

Préparation de dérivés halogénés :


 Addition électrophile de HX (Markovnikov) ou X2 sur les alcènes.
 Substitution de HX sur les alcools

Formation des organomagnésiens :


Réaction entre un dérivé halogéné et du magnésium.
Quand C est δ- : il est nucléophile.

Substitution nucléophile (SN) :


D’ordre 2 :
La vitesse de réaction = k x [RX] x [OH-]
Réaction :
- En une seule étape (sans intermédiaire)
- Bimoléculaire : les deux molécules prennent part dans l’étape
déterminante de la vitesse.
Mécanisme :
ETAPE 1 : Le Nu- (OH-) attaque grâce à ses paires libres, le C lié au X à 180° du
groupe partant.
Formation d’un état de transition dans lequel il y a formation
partielle d’une C-OH et rupture partielle d’une C-X.
ETAPE 2 : La stéréochimie du C est inversée

Stéréochimie :
Inversion de con4guration.
Paramètres d’inAuence d’une SN2 :
 L’eBet stérique : plus le R-X sera encombré, plus il sera diCcile au Nu- de
s’approcher, rendant la formation de la liaison Nu-C diCcile.
 La nucléophilicité : plus les bases sont fortes mieux c’est.
 Le groupe partant : il est chargé négativement et il est d’autant meilleur
qu’il stabilise bien les charges négatives, c’est le cas des bases faibles.
 Le solvant : aprotique (contenant des groupes –OH ou –NH) = capable de
donner des protons pour stabiliser la charge du Nu- (solvatation de
charge) et cela réduit la vitesse de réaction.
Utilisation de solvants polaires aprotiques !
DMSO : diméthylsulfoxyde

Ou DMF : diméthylformamide

REMARQUE : un dérivé halogéné tertiaire ne devrait donc jamais réagir au travers


de réactions de substitutions nucléophiles car celui-ci est trop encombré.
Pourtant la réaction a lieu  substitution nucléophile d’ordre 1.

D’ordre 1 :
La cinétique (vitesse de réaction) d’ordre 1 n’est pas fonction du Nu-, seule la
[RX] (concentration en dérivé halogéné) intervient.
Vitesse de réaction = k x [RX]
Réaction :
- En deux étapes (avec un intermédiaire)
- Unimoléculaire : les deux molécules prennent part à deux étapes
diBérents : RX à l’étape déterminante de la vitesse de réaction (çàd l’étape
lente) et Nu- à la réaction rapide.
Mécanisme :
ETAPE 1 : Dissociation spontanée du RX = réaction lente.
Formation d’un carbocation intermédiaire.
ETAPE 2 : Le carbocation réagit avec l’eau (Nu-) = réaction rapide (pour
augmenter la vitesse de réaction il faut un carbocation plus stable
çàd tertiaire).
Formation de l’alcool protoné.
ETAPE 3 : Perte d’un proton et formation de l’alcool.
Stéréochimie :
RACEMISATION : 50 % de S et 50 % de R. Car le Nu- peut attaquer du même côté
que le substrat chiral qui est parti ou du côté opposé.

Paramètres d’inAuence d’une SN1 :


 L’eBet stérique : il faut quelque chose d’encombré pour avoir un
carbocation plus stable.
 La nucléophilicité : pas d’eBet car le Nu- n’intervient pas dans l’étape
déterminante de la vitesse.
 Le groupe partant : c’est l’étape déterminante de vitesse, il est d’autant
meilleur qu’il stabilise bien la charge négative de Nu-, c’est le cas des
bases faibles.
 Le solvant : stabilisation du carbocation intermédiaire (solvatation du
carbocation).
Utilisation de solvants polaires.

Réactions d’élimination (E) :


Rappel : SN : le Nu- réagit sur le C lié au X.
E : le Nu- réagit sur le C voisin du C lié au X : élimination de HX.

Règle de ZAITSEV :
Lors de l’élimination du HX d’un dérivé halogéné, l’alcène le plus substitué (avec
le plus de groupes alkyles) et formé préférentiellement.

D’ordre 2 :
Les liaisons C-H et C-X se brisent en même temps et formation d’un alcène (sans
passer par un intermédiaire).
Réaction :
- Bimoléculaire, une seule étape.
Vitesse = k x [RX] x [base]
- Périplanaire anti : les 4 atomes (1H, 2C, 1X) sont dans le même plan (car
les orbitales sp³ redeviennent des p et doivent se recouvrir pour former
des liaisons π) et anti car H et X sont sur des côtés opposés.
Mécanisme :
ETAPE 1 : La base attaque un H voisin et commence à enlever le H en même
temps que la double liaison C=C se forme et que le X part avec la
paire d’électrons de la C-X.
ETAPE 2 : Un alcène neutre est produit. On ne forme qu’un isomère Z ou E.
D’ordre 1 :
La liaison C-H se brisent  formation d’un carbocation intermédiaire 
enlèvement d’un proton par une base forte  formation d’un alcène.
Réaction :
- Unimoléculaire : 2 étapes
Vitesse de réaction = k x [RX]
Mécanisme :
ETAPE 1 : Dissociation spontanée d’un dérivé halogéné = réaction lente.
Formation d’un carbocation intermédiaire.
ETAPE 2 : Perte du H+ voisin = réaction rapide.
Formation d’un alcène Z et E.
Chap. 17 : Alcools, éthers et
amines
Dé8nitions :
Alcools = 1H est remplacé par un groupe alkyle.
Ether = les 2H sont remplacés par des groupes alkyles.
 Alcools : -OH lié à un C sp³
 Énols : -OH lié à un C sp²
 Phénol : -OH lié à un noyau aromatique

Les alcools :
 Méthanol CH3OH :
- Précurseur d’acide acétique
- Solvant
- Toxique
 Ethanol CH3CH2OH :
- Fermentation
- Puri8cation par distillation
- Consommation de boissons
 Phénols :
- Présents dans les organismes vivants
- Désinfectant

Nomenclature :

Alcool primaire

Alcool secondaire

Alcool tertiaire

Propriétés :
 Liaisons hydrogènes intermoléculaires. Donc plus la chaîne
hydrogénacarbonée est longue plus la température d’ébullition sera élevée
car il y a aura plus de liaisons H à briser.
Rappel : une liaison H est une interaction attractive entre un atome H lié à
un atome très électronégatif (O, N, F) et une paire d’électron non partagée
sur un autre atome.

 Propriétés acide-base :
- Bf : protonation réversible par les AF pour former l’ion oxonium (= ion
hydronium H3O+ avec l’eau).
- Af : dissociation partielle en solution aqueuse pour former l’ion alkoxyde
(= ion hydroxyde OH-)
 Les phénols sont plus acides que les alcools car l’anion phénoxyde est
stabilisé par résonance, la charge négative est en position ortho et para.
 Les phénols substitués sont encore plus acides que les simples phénols car
encore plus de formes de résonances ce qui rend la base conjuguée plus
stable.

Formation des alcools :


Réaction d’un réactif de Grignard (organomagnésien) sur une C=O :
On va créer une liaison C-C donc alourdir la molécule  C’est une réaction rare.
Mécanisme :
ETAPE 1 : MgX+ (acide de Lewis) forme un complexe avec l’oxygène basique,
rendant le C plus électrophile.
ETAPE 2 : Addition nucléophile du groupe alkyle R- (carbanion) sur le C
Formation d’un intermédiaire tétraédrique
ETAPE 3 : Hydrolyse
Production de l’alcool neutre

Exemples de réactions :
- Réaction du formaldéhyde avec l’organomagnésien  alcool primaire
- Aldéhyde + organomagnésien  alcool secondaire
- Cétone + organomagnésien  alcool tertiaire (car il existe déjà deux
groupes alkyles sur la cétone et on ajoute le carbanion).

Réduction des groupes carbonylés :


Réduction = ajout d’hydrures (H-)
[H] = NaBH4 ou LiAlH4 = agents réducteurs = sources d’hydrures (H-).
 NaBH4 = agent réducteur doux çàd avec lequel la réduction se fait en une
seule étape.
Exemple : aldéhyde  alcool
 LiAlH4 : agent réducteur fort çàd qui a besoin de plusieurs étapes.
Exemple : Acide carboxylique  Aldéhyde  Alcool.

La réactivité des alcools :


Rupture de la O-H :
Quand on déprotone un alcool, on obtient un alcoolate (RO-)

ROH + NH2-  RO- + NH3


Cette réaction se produit en milieu basique.
Moins l’alcool a de groupes alkyles, plus il est acide car moins sa paire libre est
accessible (=encombrement stérique) et donc moins il sera basique. Si pas
basique  acide.

Rupture de la C-O :
Quand on protone un alcool, formation d’un carbocation (C+).

ROH + H+  R+ + H2O
Plus l’alcool est substitué (à des groupes alkyles) plus la réaction a lieu car un
carbocation tertiaire est plus stable.

Déshydratation des alcools :


Réaction E1 (carbocation intermédiaire), règle de ZAITSEV :
On retire un groupement OH et un H  on retire une molécule d’eau. Et on forme
un alcène dont le plus substitué sera produit en majorité.
Mécanisme :
1. Les électrons de la paire libre de O se lient à un H de H3O+ (milieu acide)
Formation d’un alcool protoné intermédiaire
Remarque : pour les réactions d’éliminations il faut un bon groupe partant, càd
une base faible or OH- est une BF donc la 1 ère étape consiste à transformer le
mauvais groupe partant en un bon groupe partant : H2O.
2. La C-O se brise, les électrons partent avec le O
Formation d’un carbocation intermédiaire
3. Les électrons d’une liaison σ C-H d’un C voisin forment la liaison π
H+ est libéré
Estéri8cation des alcools :
Acide carboxylique + alcool  ester

Oxydation des alcools :


 Alcool primaire avec [O] = PCC  aldéhyde qui avec [O] = CrO3  acide
carboxylique
 Alcool secondaire avec [O]  cétone
 Alcool tertiaire  pas de réaction car un alcool tertiaire possède 3 groupes
alkyles et ne peut donc pas donner de H.
Les agents oxydants :
- Doux : PCC (chloro-chromate de pyridinium)
- Fort : CrO3 et K2Cr2O7 (dichromate de potassium)

Les éthers :
On remplace les H de H2O par des groupes alkyles.
Les éthers ne font pas de liaisons H.
Problèmes de l’éther :
- Volatile (odeurs)
- InLammable

Nomenclature :
Les amines :
Ce sont des dérivés organiques de l’ammoniaque.
Exemples :
- Cocaïne
- Nicotine

Nomenclature :

Basicité :
Elles sont basiques et nucléophiles car elles ont une paire d’électrons libre sur
l’azote (N). L’amine sera plus basique quand elle sera primaire car la paire libre
est plus accessible.
ATTENTION : amines diOérentes d’amides. Les amides sont non-basiques car la
paire libre n’est pas sur le N mais sur l’O.
Chap. 18 : Fonctions avec un
groupe carbonyle
Types de groupes carbonyles :
Fonction carbonyle : C-O
Groupe acyle : R-C=O.

Aldéhyde Ester

Cétone Lactone
(ester
cyclique)

Acide Thioester
carboxyliq
ue

Halogénur Amide
e
d’acide/ac
yle

Anhydride Lactam
d’acide (amide
cyclique)

Classi,cation des groupes carbonyles :


Classés en 2 catégories selon leur réactivité :
1. Aldéhydes et cétones : la C=O est liée à un H ou C qui ne sont pas des
bon groupes partants dans une SN car ils ne stabilisent pas la charge
négative.
2. Acides carboxyliques et dérivés : la C=O est liée à un O, X, S ou N qui
sont des bon groupes partants dans une SN car ils stabilisent la charge
négative.

Réactions :
RAPPEL : le nucléophile attaque l’électrophile.
Addition nucléophile :
Avec des aldéhydes (RCH=O) et des cétones (R2C=O) pour former des acides
carboxyliques.
Nomenclature des aldéhydes (la liaison C=O est à l’extrémité de la chaîne) :
- Le C de la C=O est le premier C de la chaîne
- On remplace la terminaison –e par –al

Nomenclature des cétones (C=O au milieu de la chaîne) :


- La numérotation commence à la ,n de la chaîne la plus proche de la liaison
C=O
- On remplace –e par –one
Préparation des aldéhydes et des cétones :
 Oxydation des alcools :
o Alcool primaire avec PCC (agent oxydant doux)  aldéhyde
o Alcool secondaire avec PCC (ici : peu importe l’agent oxydant) 
Cétone
Agents oxydants :
PCC : CrO3Cl-

 Réduction des ester :


o Ester avec DIBAH (agent réducteur fort) dans du toluène 
aldéhyde
o On ne formera jamais de cétone

Agents réducteurs :
- NaBH4 (agent réducteur doux) ne permet pas de faire la réduction d’un
ester.
- LiAlH4 (agent réducteur fort) mais n’est pas assez puissant pour réduire les
ester en aldéhydes. Car l’ester possède deux paires libres sur le O lié à la
C=O qui vont vouloir donner leurs électrons au C et donc il sera moins δ+
 moins électrophile  moins réactif au Nu-  il faudra des agents
réducteurs très forts.
- DIBAH = idrure de diisobutal d’aluminium

Oxydation des aldéhydes :


 Aldéhydes + CrO3 (agent oxydant fort ou K2Cr2O7)  acide carboxylique.
 Cétone ne donne pas d’acides carboxyliques.

Addition Nu d’un hydrure (réduction NaBH4) :

Addition Nu d’eau = réaction d’hydratation :


En milieu acide, formation d’un diol 1,1

Remarque : toutes les étapes sont équilibrées dons si on rajoute de l’eau acide
(H3O+), l’équilibre se déplacera dans le sens de façon à diminuer la
concentration en eau acide et donc dans le sens de la formation des réactifs
(selon Le Chatelier).

Addition Nu d’un carbanion (réactif de Grignard) :

Addition Nu d’une amine :


 Si addition d’une amine primaire (RNH2) : formation d’imine.
 Si addition d’une amine secondaire (R 2NH) : formation d’énamine.

Addition Nu d’un alcool :


En milieu acide, formation d’acétal (R2C(OR’)2).
 Ajout de deux alcools :

 Ajout d’un diol (les deux fonctions alcools sont sur le même C) :
Substitution nucléophile sur le groupe acyle :
Pour former des acides carboxyliques et des dérivés.
 Remplacer le –e par –oïque
 Placer –COOH en première position
 Les acides carboxyliques forment des dimères (par couples) car des
liaisons H très fortes se forment entre eux  haute température
d’ébullition.
 Ils sont acides : pKa = 5 (pour les alcools, pKa = 15). Ils stabilisent l’ion
acétate par la délocalisation de la charge = formes de résonances ce qui
fait que le proton (H+) aura moins envie de partir.
Exemples :
- Acide formiques (fourmis)
- Acide acétique (vinaigre)
- Acide butanoïque (beurre rance)
- Acide hexanoïque (odeur de chèvre)

Préparation des acides carboxyliques :


Oxydation des alcools primaires ou des aldéhydes.
 Alcool primaire  oxydant fort (on ne passe pas par l’aldéhyde)  acide
carboxylique
 Aldéhyde  oxydant fort  acide carboxylique

Dérivés des acides carboxyliques :


- Acides carboxyliques
- Halogénure d’acide (Cl, Br)
- Anhydride d’acide
- Ester (OR)
- Amide (NH2)
Formés par substitution nucléophile sur le groupe acyle.
- Il faut un bon groupe partant : bases faibles
- Se déroule en deux étapes et forme un intermédiaire tétraédrique
(diFérent d’une SN2 : une étape et attaque du Nu sur le côté opposé au
groupe partant)
- La substitution est très lente car il faut transformer OH- (mauvais groupe
partant) en bon groupe partant.
Réactivité des chlorures d’acides (car Cl- est une base nulle) > anhydrides
d’acides > acides > esters >>> amides.
Substitution du groupe acyle, estéri8cation de FISHER :
Formation d’esters à partir d’acides.
Le –OH- de l’acide est remplacé par le –OR de l’acool.
Substitution alpha :
La position alpha est la position voisine de la C=O.
Substitution alpha = substitution d’un H par un électrophile via un intermédiaire
énol ou énolate.
Enol :

Enolate :

Tautométrie céto-énolique :
 Un groupe carboxylique avec un H en position alpha est en équilibre rapide
avec sa forme énol. Le H en alpha est acide car le charge négative est
stabilisée.
 Tautomères = isomères constitutionnels
 La plupart des groupes carbonyles existent exclusivement sous la forme
céto et en minorité sous la forme énol. Mais le forme énol est plus réactive
que le forme céto.
Céto : C=O
Enol : OHC=C
REACTIVITE DES ENOLS :
La C=C est nucléophile.

Condensation carbonyle :
= substitution alpha + addition Nu
= Réaction Aldol (contient la fonction aldéhyde et alcool).
Déshydratation du produit aldol :
Les bêta-hydroxydes des cétones ou aldéhydes formés lors de la réaction aldol
peuvent facilement perdre une molécule d’eau en réagissant avec un H+ ou un
OH- pour former des produits α,β-insaturés (car la double liaison se trouve entre
le C alpha et le C bêta).

Réaction aldol intramoléculaire :

Réaction de CLAISEN :
= réaction aldol sur un ester avec un H en alpha.
- Addition Nu d’un ion ester énolate sur la C=O de l’autre ester.
- Pas de protonation de l’intermédiaire pour former l’alcool. On dispose d’un
bon groupe partant (l’alcoxyde).
- Formation d’un β-cétoester.

Réaction de CLAISEN intramoléculaire :


= Cyclisation de DIECKMANN.
Réaction dans une même molécule qui contient deux fonctions esters.
Chap. 19 Les biomolécules :
glucides
Introduction :
 Les glucides sont des sucres et des carbohydrates.
 Les plantes font la synthèse du glucose (cellulose et amidon) lors de la
photosynthèse.
 Production de sucre : betterave sucrière et canne à sucre.

Structures cycliques : anomères


Formation d’acétals :

Addition Nu intramoléculaire (aldéhyde + alcool)


Formation d’un cycle à 6 pièces

Classi+cation :
 Sucres simples : monosaccharides
 Sucres complexes : polysaccharides
 Aldose : fonction aldéhyde
 Cétose : fonction cétone

La fonction aldéhyde est toujours au-dessus.


CH2OH toujours en bas de la chaîne.
Glucose = aldose : au deuxième échelon, OH à
gauche et H à droite et pour tous les autres c’est H à
gauche et OH à droite.
Fructose = cétose : même échelle que le glucose mais
on a retiré le premier échelon et on l’a remplacé par la
fonction cétone. Au-dessus de la cétone : CH2OH.

Stéréochimie :
Glycéraldéhyde = aldose le plus simple.

- R ou S
- Dextrogyres ou lévogyres
- D ou L

Nomenclature D, L des sucres :


CONVENTION :
 C’est la position du –OH sur le C* (chiral/asymétrique) le plus éloigné du
groupe carbonyle qui détermine si le monosaccharide est L ou D :
o Si –OH à droite : con+guration D
o Si –OH à gauche : con+guration L

Remarque : Un sucre L est l’image dans un miroir d’un sucre D.

Les groupes sanguins :


Certains sucres jouent un rôle dans le processus de reconnaissance
cellulaire :
Les oligosaccharides sont des marqueurs biologiques à la surface des cellules.
Exemple : antigènes de groupes
sanguins humains.
- 4 groupes sanguins
- Règles de compatibilité
- Agglutination des
cellules en cas d’incompatibilité

Sucres et vaccins :
On pourrait imaginer des vaccins anti-cancer qui pourraient mobiliser le système
immunitaire contre les cellules tumorales.
COMMENT ?
En marquant les cellules tumorales avec des sucres et puis il suCra de
développer une molécule (vaccin) capable de reconnaître ces sucres et d’éliminer
les cellules auxquelles ils sont attachés.
Chap. 20 Biomolécules : acides
aminés et protéines
Les acides aminés :
 Ils sont di fonctionnels :
- Un groupe amine basique
- Un groupe acide carboxylique
 Ils peuvent de lier et former des peptides (< 50 aa) et des protéines (> 50
aa).
 Ils peuvent réagir comme des acides ou des bases :
o pH acide : l’aa est protoné et est cationique
o pH basique : l’aa est déprotoné et est anionique
o pH neutre : on a la forme ZWITTERIONIQUE (point isoélectrique)

Calcul du point isoélectrique :


Le point isoélectrique : pH auquel il y a autant de particules négatives que
positives.

pKa1+ pKa 2
pI =
2
Comment déterminer les pKa à utiliser quand il y a plus de deux fonctions
ionisables ?

On voit qu’il y a 3 fonctions ionisables : une charge + et 2 -. Le point isoélectrique


c’est quand il y a autant de + que de – donc on doit avoir 1 + et 1 -. Lequel
choisir ?
Si on prend pKa = 1.88 on a deux charge – au-dessus de ce pKa. Si on prend 1.88
< pKa < 3.65 alors on aura seulement une charge -.
La formule est donc celle montrée.
Idem pour les autres.

Réactivité :
 Formation d’un amide (la liaison amide est appelée liaison peptidique), il y
a élimination d’eau.
On peut avoir plusieurs combinaisons possibles :

et

Structure des protéines :


 Primaire : séquences des aa
 Secondaire : orientation des peptides (hélices alpha ou feuillets bêta)
 Tertiaire : structure spatial (repliement de la molécule dû aux liaisons H,
ponts di-sulfures…) Cbreuse ou globulaire.
 Quaternaire : association des protéines.

Dénaturation des protéines :


EEet sur la structure 3D (tertiaire) : si la structure change, la fonctionnalité
disparaît.
Facteurs principaux de la dénaturation : T°, pH, les solvants organiques, les stress
mécanique (exemple : monter les œufs en neige).

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