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Uviversité Mohamed-Kheider Biskra Chapitre I : Structure de la matière

Annexe de Médecine Année universitaire 2023/2024


Professeur BOUBEKRI Chérifa

Chapitre 1 partie 3 : Modèle quantique de l’atome

Description quantique de l’atome H.


Principe d’incertitude d’Heisenberg (1926) : Il n’est pas possible de déterminer simultanément et
avec précision la vitesse et la position d’une « particule » (objet « microscopique »). Ce qui exclut
désormais à l’échelle atomique la notion de trajectoire ou d’orbite de l’électron.

• On définit alors une densité de probabilité de présence de l’électron en un point M(x, y, z) par le
carré Ψ2 d’une fonction mathématique Ψ(x, y, z) appelée fonction d’onde ou orbitale atomique.

La résolution de l'équation de Schrödinger fournit une, ou plusieurs fonctions d'onde, ou orbitales,


associées à chacun des niveaux d'énergie permises. Les orbitales permises sont caractérisés par les
nombres quantiques.

Nombres quantiques. L’état d’un électron dans un atome, c’est-à-dire : son énergie, ses
mouvements autour du noyau, la forme de l’orbitale, est défini par 4 paramètres appelés nombres
quantiques.

1) Le nombre n, nombre quantique principal : n = 1, 2, …. ∞


- quantifie l’énergie de l’électron,
- définit une couche électronique ou un niveau d’énergie.

n = 1 ⇒ couche K ; n = 2 ⇒ couche L ; n = 3 ⇒ couche M ; etc...


n 1 2 3 4 5
Niveau de couche K L M N O

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2) Le nombre l, nombre quantique secondaire, avec : 0 ⩽ ℓ ⩽ n – 1


l caractérise la "forme" de l’orbitale; il définit une sous-couche électronique, ou un sousniveau
d’énergie.
ℓ = 0 ⇒ sous-couche s ℓ = 1 ⇒ sous-couche p
ℓ = 2 ⇒ sous-couche d ℓ = 3 ⇒ sous-couche f

Les électrons d’une couche n donnée se répartissent sur des sous-couches d’énergies En, ils sont fixées par
la seule donnée du doublet (n, ℓ). Si n = 1; ℓ = 0 : orbitale s. Si n = 2; ℓ = 0 : orbitale s ℓ = 1 : orbitale p

ℓ 0 1 2 3 4
Orbitale atomique s p d f g

3) Le nombre m , nombre quantique magnétique ou azimutal , avec : - ℓ ⩽ m ⩽ + ℓ :

Chaque orbitale atomique est donc caractérisée par une combinaison des trois nombres
quantiques n, l et m.

4) Le nombre quantique de spin s, avec s = ± 1/2 dû à la rotation de l’électron sur lui-même. Deux
orientations sont possibles : s = +1/2 (↑) et s = -1/2 (↓).

Applications

Forme des orbitales atomiques


À partir des nombres quantiques, nous allons représenter les orbitales. Elles ont une géométrie
définie par ℓ qui devient de plus en plus complexe quand ℓ augmente. Pour décrire leur géométrie,
on retiendra simplement qu'une orbitale s (pour ℓ = 0) possède une forme sphérique et qu'une
orbitale p (pour ℓ = 1) a une forme de sablier (ou de 8) de trois orientations possibles (Rappel : pour
ℓ = 1, on a m = -1, 0 ou 1, soit trois orientation).

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Orbitale s : est de géométrie sphérique centrée sur le noyau elle peut accueillir 2 électrons au
maximum. On représente cette orbitale par une case rectangulaire.

Géométrie des orbitales atomiques ns

Orbitale p : constituée par 2 lobes accolés : elle a deux lobes sur l’axe des x (m= -1, Px), deux lobes
sur l’axe des y (m=0, Py), deux lobes sur l’axe des z (m=+1, Pz). (Les 3 orbitales p (px, py et pz)
peuvent accueillir 6 électrons au maximum).

Orbitale d : elle a 4 lobes sous forme de fleur, il y’a cinq formes 5 géométries possibles (les 5
orbitales d peuvent accueillir 10 électrons au maximum).

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Configuration électronique d’un atome polyélectronique :


Règles de remplissage
La configuration électronique d'un atome est la répartition de Z électrons de l'atome dans un état
fondamental sur les orbitales atomiques. Ce remplissage des orbitales atomique s'effectue à
l'aide des quatre règles générales.

1. Principe d’exclusion de Pauli.


Deux électrons d'un même atome ne peuvent pas avoir leurs quatre nombres quantiques
identiques.
- Deux électrons dans une même orbitale atomique doivent différer par leur nombre quantique
de spin, qui ne peut prendre que deux valeurs, s = +1/2 (↑) ou –1/2 (↓).

- Une orbitale atomique ne peut "contenir" au maximum que 2 électrons qui dans ce cas auront
des spins opposés : ils sont antiparallèles ou appariés ↑↓.

- Si l'orbitale ne contient qu'un électron, celui-ci est dit non-apparié ou célibataire.


- Une orbitale vide constitue une lacune électronique.

Exemple :
1S2 on a deux électrons dans la couche (n = 1). La sous couche est S donc (l = 0) et (m = 0) pour
chaque électron. Le nombre de spin de ces deux électrons est différent.
1er électron : n = 1, l = 0, m = 0, s = +1/2.

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2ème électron : n = 1, l = 0, m = 0, s = -1/2.

2. Principe de stabilité.
- A l'état fondamental, un atome se trouve dans son état énergétique le plus stable
correspondant à l'énergie la plus basse.
- Les électrons commencent par saturer les niveaux de plus basse énergie, dans l'ordre : "1s",
"2s", "2p", "3s", "3p"... c’est la règle dite du "(n + l) minimal"

⇒ la première sous-couche à remplir est celle qui a la somme (n + l) la plus petite.

Exemple :
L’énergie du niveau 4s (n = 4, l = 0, n + l = 4), l’énergie du niveau 3d (n = 3, l = 2, n + l = 5) et
l’énergie du niveau 3p (n = 3, l = 1, n + l = 4). Donc on remplit 4s avant 3d, et on remplit 3p
avant 4s.

3. La règle de Klechkowski.
A l’état fondamental, les électrons occupent les niveaux d’énergie les plus bas d’où une énergie
minimale est donc une stabilité maximale. L’énergie des orbitales dépend de n et L c'est-à-dire le
niveau d’énergie se subdivise en sous niveaux énergétiques. L’ordre de remplissage des sous-
couches est donné par la règle de Klechkowsky, cet ordre est le suivant :

1s2 , 2s2 2p6 , 3s2 3p6 , 4s2 3d10 4p6 , 5s2 4d10 5p6 , 6s2 4f14 5d10 6p6 ,……..

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4. Règle de Hund (règle du spin maximal).


Lorsque des orbitales atomiques ont même énergie (dégénérées), les électrons se répartissent avec
un nombre maximum de spins parallèles.
Exemple :

Couche de valence
Les électrons de la couche dont le nombre (n) est le plus grand jouent le rôle principal dans les
réactions chimiques et en particulier à la formation des liaisons chimiques entre les atomes. On
appelle cette couche : couche externe ou couche périphérique où encore couche de valence.

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Classification périodique des éléments

Classification de Mendeleïev (1869).


Basée initialement par Mendeleïev sur le classement des éléments par masse atomique croissante, la
classification moderne est basée sur le classement des éléments par numéro atomique Z croissant,
donc s’appuie sur la structure électronique des atomes.

Lignes (ou périodes)


La ligne ou période correspond à une couche électronique identifiée par son nombre quantique
principal noté n. Il y’a 7 couches électroniques connues à l’état fondamental, donc 7 périodes dans
le tableau périodique standard numérotées de 1 à 7.

Colonnes (ou groupes ou "familles" ou "ronges") : il y a 18 colonnes réparties en sous-groupe A


et sous-groupes B.

Sous-groupe A : Les 8 familles sont dites principales, numérotées de (IA) jusqu'à (VIIIA) et
représentées par deux blocs : bloc S et bloc P.

Sous-groupe B : Familles situées entre (IIA) et (IIIA). Représentées par le bloc d (éléments de
transition). Les éléments de la même famille ont le même nombre d’électrons de valence. Un
élément appartient à la famille A si ses électrons de valence sont repartis dans la sous couche
(nS) et (nS, nP). Un élément appartient à la famille B si ses électrons de valence sont repartis
dans la couche nS (n-1)d.

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Les différents Blocs du tableau périodique : La classification périodique des éléments comporte
quatre blocs d’éléments :
• Bloc s : Il correspond aux éléments de la colonne 1 (ns1, Groupe (IA)) appelés alcalins qui sont
monovalents, et de la colonne 2 (ns2, Groupe (IIA)) appelés alcalino-terreux qui sont divalents.

• Bloc p : Il correspond aux éléments de configuration : ns2 np1, ns2 np2 , ns2 np3 ,ns2 np4 , ns2 np5
, ns2 np6 , appartenant aux groupes des métaux trivalents (IIIA), des métalloïdes (IVA, VA,
VIA), des halogènes (VIIA) et des gaz rares (VIIIA). Structure (nS nP).

• Bloc d : Il est constitué de 10 colonnes caractérisées par le remplissage de la sous couche d.


Appelés éléments de transition, ce sont tous des métaux et qui sont de bons conducteurs
d’électricité. Ils se caractérisent surtout par le fait de posséder en général plusieurs degrés
d’ionisation et des orbitales d incomplètes. Ce sont les familles IB  VIIIB.

Remarque : Deux exceptions dans les structures des éléments de transition :

Et

• Bloc f : Il comporte les lanthanides ou terres rares et les actinides. C’est le remplissage des
sous-couches (n -2)f.
Remarque : Pour le bloc f, on admettra la règle de remplissage suivante:

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Règle de l’octet
Un atome va réagir (gagner ou perdre des électrons) de facon à avoir comme structure
électronique externe celle du gaz rare le plus proche.

Les familles d’éléments chimiques (Propriétés physiques des éléments)


Les familles d'élément considérées, par leur usage ou leur abondance, comme les plus importantes
sont :
a. Les alcalins (colonne1) : Situés à l'extrême gauche du tableau périodique ; groupe (IA), les
alcalins n'ont qu'un électron sur leur dernier niveau d'énergie. Ils auront tendance à céder facilement
cet électron pour saturer le niveau d'énergie précédent et devenir stable comme un gaz rare. Ces
éléments ont une structure cristalline cubique centrée. Ce sont des métaux légers, de couleur
blanc argenté, qui s'oxydent facilement et fondent à des températures peu élevées.
La structure électronique externe est : ns1
⇒ Ils donnent des cations monovalents : Na+ , K+ …
⇒ Ils donnent des oxydes basiques : Na2O + H2O → 2 NaOH
Exemple :
K (Z=19) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 / 4s1 ⇒ il doit perdre 1 électron de la couche de valence pour avoir
la structure du gaz rare le plus proche (Argon) ⇒ K+

b. Les alcalino-terreux (colonne2) : Le groupe (IIA), celui des métaux alcalino-terreux, contient
6 éléments: Be, Mg, Ca, Sr, Ba et Ra qui est radioactif. Ces éléments sont très électropositifs, ce
sont des métaux légers, mous et très réactifs. Dans l'eau, les éléments du groupe (IIA) donnent

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des bases solubles de formule X(OH)2, ils ne se trouvent jamais sous forme métallique libre dans
la nature, car, comme les alcalins, ce sont des réducteurs très réactifs et ils réagissent aisément avec
de nombreux non-métaux.
La structure électronique externe est : ns2
⇒ Ils donnent des cations bivalents : Mg2+, Ca2+ …
⇒ Ils donnent des oxydes basiques : CaO + H2O → Ca(OH)2
Exemple :
Ca (Z=20) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 / 4s2 ⇒ il doit perdre 2 électrons de la couche de valence pour
avoir la structure du gaz rare le plus proche (Argon 18) ⇒ Ca2+

c. Les métaux de transition : Colonnes 3 à 12 : Ce sont les éléments dont la dernière couche s
est saturée à deux électrons alors que la sous couche (d) est incomplètement remplie.
Leur structure électronique externe est : (n-1)dx , ns2 avec 1 ≤ x ≤ 10.
⇒ Ils donnent des cations à valences multiples : Fe2+, Fe3+, Cu+ , Cu2+ ...
⇒ La règle de l’octet ne s’applique pas aux éléments du bloc d.

d. La famille du bore : Colonne 13 : La structure électronique externe de ces éléments est : ns2 np1
Ces éléments doivent perdre 3 électrons pour être stable et acquérir la structure du gaz rare le plus
proche : X3+.
Exemple :
Al (Z=13) : 1s2 2s2 2p6/ 3s2 3p1 ⇒ il doit perdre 3 électrons de la couche de valence pour avoir la
structure du gaz rare le plus proche (Néon 10) ⇒ Al3+

e. La famille du carbone : Colonne 14 : La structure électronique externe est : ns2 np2. Ces
éléments soit ils perdent 4 électrons : X4+ ou ils acceptent 4 électrons : X4- pour acquérir la
structure du gaz rare le plus proche : Ils forment principalement des liaisons de covalence.
Exemple :
Ge (Z=32) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 /4s2 3d10 4p2 (selon la règle de Klechkowski)
couche de valence

On doit faire la configuration électronique avant d’arracher ou ajouter des électrons (réarrangement
selon n croissant) ⇒ la sous couche 3d10 saturée devient une couche interne.

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Configuration électronique : Ge (Z=32) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 /4s2 4p2 (couche de valence)

Le germanium peut perdre 4 électrons ⇒ Ge4+ :


Le germanium peut accepter 4 électrons ⇒ Ge4- :

f. La famille de l’azote : Colonne 15 : La structure électronique externe est : ns2 np3 ⇒ ils donnent
principalement des liaisons de covalence ⇒ ils donnent des oxydes acides (N2O3, N2O5, P2O5 ...) :
N2O5 + H2O → 2 HNO3
Ces éléments doivent accepter 3 électrons pour être stable et acquérir la structure du gaz rare le plus
proche : X3-.
Exemple :
As (Z=33) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 /4s2 3d10 4p3 (selon la règle de Klechkowski)
Couche de valence

As (Z=33): 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 /4s2 4p3 (couche de valence) : configuration électronique
⇒ l’arsenic doit accepter 3 électrons dans la couche de valence pour avoir la structure du gaz
rare le plus proche (Krypton 36) ⇒ As3-

g. La famille de l’oxygène ou chalcogènes : Colonne 16 : La structure électronique externe est :


ns2 np4 ⇒ ils donnent des anions bivalents : O2-, S2- ...⇒ ils donnent des oxydes acides (SO2, SO3 ..):
SO3 + H2O → H2SO4
Exemple :
O (Z=8) : 1s2/ 2s2 2p4 (selon la règle de Klechkowski)
Couche de valence

⇒ L’oxygène doit accepter 2 électrons dans la couche de valence pour avoir la structure du gaz
rare le plus proche (Néon 10) ⇒ O2-

h. La famille des halogènes : Colonne 17 : La structure électronique externe est : ns2 np5 ⇒ ils
donnent des anions monovalents : F- , Cl- , Br- ...Ce sont des non-métaux qui ont en commun
certaines caractéristiques : ils ne conduisent pas le courant électrique, ils ont un aspect terne. C'est la
seule famille du tableau périodique où l'on retrouve des éléments à l'état liquide, gazeux et solide.
Ces éléments possèdent sept électrons de valence, et ils auront de fortes tendances à réagir avec

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d'autres éléments, soit par un lien ionique, soit par un lien covalent, afin d'acquérir la structure
électronique des gaz rares.
Exemple :
Cl (Z=17) : 1s2 2s2 2p6/ 3s2 3p5 (selon la règle de Klechkowski)
Couche de valence

⇒ Le chlore doit accepter 1 électrons dans la couche de valence pour avoir la structure du gaz
rare le plus proche (Argon 18) ⇒ Cl-

i. La famille des gaz rares : Colonne 18 : La structure électronique externe est : ns2 np6 , sauf pour
He (1s2 ). La configuration de gaz rare correspond à la saturation de la couche électronique externe :
⇒ ils présentent une grande inertie chimique, mais leur réactivité augmente avec Z, ainsi le Xénon
(54Xe) donne des composés stables lorsqu'il se combine avec des atomes très électronégatifs comme
F et O (XeF2, XeF4, XeOF4, XeO3).

Périodicité des propriétés physicochimiques des éléments


a. Rayon atomique
Le rayon atomique d’un atome est égal à la moitié de la distance qui sépare les 2 noyaux d’une
molécule diatomique homonucléaire liés par une liaison de covalence simple. Il est exprimé en pm
(1 pico mètre = 10-12 m).

Selon une même période : Quand Z augmente, le nombre de protons augmente et la force
d’attraction entre le noyau et les électrons va augmenter : le rayon va diminuer.

Selon une même colonne : Quand Z augmente, le nombre de couches augmente et la force
d’attraction entre le noyau et les électrons va diminuer : le rayon va augmenter.

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b. Energie d’ionisation (Ei) ou (PI).


C’est l’énergie nécessaire pour arracher un électron de valence d’un atome à l’état gazeux.

X(g) + Ei → X+(g) + 1 e−
- Dans une période, lorsque Z augmente (en allant de gauche à droite) → l’énergie d’ionisation

augmente.
- Dans une colonne, lorsque Z augmente (en allant de haut en bas) → l’énergie d’ionisation

diminue.

c. Affinité électronique (AE)


C'est le phénomène inverse de l'ionisation (appelée aussi énergie d’attraction électronique).
L'affinité électronique d'un atome X est l'énergie mise en jeu lorsque cet atome capte un électron .

X(g) + 1 e− → X-(g) + AE (energie)


- Dans une période, lorsque Z augmente (en allant de gauche à droite) → l’affinité électronique

augmente.
- Dans une colonne, lorsque Z augmente (en allant de haut en bas) → l’affinité électronique

diminue.

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c. Electronégativité : X
C’est la capacité ou la tendance d’un atome à attirer des électrons lors de la formation d’une liaison
chimique avec un autre élément pour saturer sa dernière couche et acquérir la configuration d’un
gaz rare.
- Dans une période, lorsque Z augmente (en allant de gauche à droite) → l’électronégativité
augmente.
- Dans une colonne, lorsque Z augmente (en allant de haut en bas) → l’électronégativité diminue.

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