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Au cours de ce chapitre, nous allons présenter un outil de la plus haute importance : la classification
périodique des éléments. Plus qu'un simple tableau, cette classification permet de prévoir la réactivité d'un
élément, ses propriétés... mais pour cela il est essentiel de comprendre la construction de cette
classification.
I- L'élément chimique :
1
a- « à partir des propriétés mises en évidence par Planck et Rutherford » : de quelles propriétés parle-
ton ? sur quelle autre observation se base Bohr pour élaborer son modèle ?
b- Quelle est la vision de l'électron en mécanique classique ? En mécanique quantique ?
c- Pourquoi la mécanique classique ne permettrait pas de rendre compte de la structure d'un atome ?
d- Quelles sont les deux notions inhérentes à la mécanique quantique qui se dégagent de ce texte ?
Si on effectue des expériences en modifiant la nature du rayonnement impliqués, des transitions d'autre
type sont impliqués, elles sont récapitulées dans le tableau suivant :
Phénomène/particule qui interagit Différence d'énergie entre deux Rayonnement
avec le rayonnement niveaux
translations ̴ 0,1 kJ.mol-1 micro-ondes
rotation et vibrations 0,5 à 50 kJ.mol-1 IR
électrons externes 200 à 800 kJ.mol-1 UV-visible
électrons internes ̴ 10 000 kJ.mol-1 rayons X
noyau > 10 000 kJ.mol-1 rayons γ
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2.1 Les nombres quantiques d'une orbitale atomique :
On appelle orbitale atomique (OA) l'état dans lequel se trouve un électron à l'intérieur d'un atome.
Chacune de ces états possède une énergie définie. Pour décrire une orbitale atomique, il est nécessaire
d'utiliser plusieurs nombres quantiques.
Cependant dès lors que l'on s'intéresse à des atomes polyélectroniques, le nombre quantique n n'est plus
suffisant pour expliquer les énergies des états électroniques, il est nécessaire d'introduire un nouveau
nombre quantique.
L'étude des atomes en présence d'un champ magnétique, montre qu'il faut introduire un troisième nombre
quantique.
La donnée du triplet (n, l, ml) décrit entièrement l'orbitale atomique. Deux OA ne peuvent pas être
décrites par le même triplet, deux triplets différents représentent deux OA différentes.
Application
a- A quelle couche et sous-couche appartiennent les OA suivantes :
(1,0,0) (2,1,1) (2,1,0) (2,2,1)
L'expérience montre l'existence pour l'électron d'un moment magnétique intrinsèque (résultant d'un
moment cinétique intrinsèque) qui peut prendre uniquement deux valeurs distinctes : +1/2 et -1/2. On peut
modéliser ce moment magnétique par une boussole donc l'aiguille ne pourrait prendre que 2 orientations.
Ce moment cinétique est appelé spin, et par conséquent le moment magnétique associé est appelé nombre
quantique de spin, noté ms.
ms ne peut prendre que deux valeurs : +1/2 et -1/2.
Par conséquent, un électron est décrit par quatre nombre quantiques (n, l, ml, ms) : les trois premiers
3
nombres décrivent l'OA dans laquelle se trouve l'électron et le quatrième donne son spin.
Principe d'exclusion de Pauli : Pauli a proposé un principe selon lequel deux électrons d'un même
système ne peuvent pas se trouver dans le même état quantique. Cela signifie que 2 électrons ne
peuvent pas avoir leurs 4 nombres quantiques identiques.
Conséquences :
a- Combien peut-on mettre d'électrons dans une même OA ?
b- Combien peut-on mettre d'électrons dans une sous-couche s ? une sous-couche p ? une sous-couche d ?
c- Combien peut-on mettre d'électrons dans la couche n=3 ?
3- Comment se répartissent les électrons dans les orbitales atomiques ? Construction des
configurations électroniques.
Chaque atome possède une infinité d'OA, la manière dont les électrons de cet atome sont répartis dans ses
OA s'appelle configuration électronique de l'atome. Pour construire la configuration électroniques il faut
respecter quelques règles :
Principe d'exclusion de Pauli : dans un atome, deux électrons ne peuvent pas posséder les quatres
mêmes nombres quantiques n, l, ml et ms.
Règle de Klechkowski : Plus la somme n+l est élevée, plus l'orbitale atomique correspondante est haute
en énergie. Pour une même valeur de n+l, l'orbitale de nombre quantique n le plus faible est la plus
profonde en énergie.
Règle de Hund (règle de maximisation du spin) : Lorsque plusieurs OA de même énergie sont
accessibles, les électrons occupent préférentiellement le plus grand nombre d'OA avec le plus de spins
parallèles.
a- Classer les orbitales suivantes par ordre d'énergie croissante : 1s, 2s, 2p, 3s, 3p, 3d, 4s, 4p, 4d, 5s, 5p,
5d, 6s, 6p.
Pour obtenir la configuration électronique d'un atome à l'état fondamental, on remplit d'abord les OA de
plus basses énergie. En général, on se contente d'indiquer le remplissage des différentes sous-couches
dans la configuration électronique d'un atome, sans préciser la répartition des électrons dans les sous-
couches qui ne sont pas pleines.
b- Donner le diagramme énergétique des OA et la configuration électronique d'un atome de carbone dans
son état fondamental.
c- Faire le même travail pour : 2He, 7N, 8O
d- Etablir la configuration électronique des atomes : 25Mn, 35Br.
● Electrons de valence : Les électrons de valence sont les électrons de la couche de plus grand
nombre quantique n auxquels sont ajoutés les électrons d'une sous-couche en cours de remplissage (non-
saturée).
● Electrons de cœurs : tous les autres électrons.
a- Identifier dans les configurations précédemment écrites les électrons de cœur et les électrons de
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valence.
Pour simplifier l'écriture des configurations électroniques, on peut remarquer que l'ensemble des électrons
de cœur correspondent à la structure électronique du gaz rare qui précède l'élément dans la classification
électronique.
Un atome est paramagnétique s'il possède un ou plusieurs électrons célibataires (non-appariés = seul sur
son OA).
Un atome est diamagnétique si tous ses électrons sont appariés.
→ Dégager la règle de formation des cations : quel(s) électrons sont arrachés ? Combien peut-on en
arracher ?
• Règle de stabilité : il existe un effet quantique qui confère une certaine stabilité aux sous-couches
électronique lorsqu'elles sont soit complètement remplies, soit complètement vides, ou à demi-
remplie (5 électrons dans une sous-couche d, 3 électrons dans une sous-couche p.)
• Remarque : Il a été montré expérimentalement que les électrons de la couche 4s sont moins
fortement liés au noyau que les électrons de la couche 3d. Ce constat s'étend aux autres atomes à
sous-couche incomplète dans l'écriture initiale d'une configuration selon la règle de Klochkowski.
c- Compte-tenu de ces règles de stabilité, quels ions l'atome de Fer (Z=26) peut-il former ?
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1- Approche historique :
La classification périodique a été élaborée par Mendeleïev, en 1869. L'idée majeure de Mendeleïev a été
de ranger les éléments par ordre croissant de masse molaire, il a alors remarque que les propriétés
chimiques se répétaient de manière périodique, il a alors construit le tableau en mettant dans la même
colonne les éléments ayant des propriétés chimiques similaires. Une autre idée de Mendeleïev a été de
laisser des cases vides en prédisant les propriétés et la masse molaire des éléments qui étaient censés s'y
trouver. La découverte du scandium, gallium et germanium par la suite ont permis de convaincre les
scientifiques de la pertinence de la classification.
a- Quels sont les deux critères utilisés par Mendeleïev pour construire la classification ?
b- Aujourd'hui on n'utilise plus la masse molaire pour réaliser le classement, qu'utilise-t-on ?
Bilan : Comment placer rapidement un élément dans le tableau périodique ? (Ex : Où se trouve l'élément
Z=34 ?)
Organisation en bloc :
d- Qu'appelle-t-on bloc s ? bloc p ? … Coloriez avec des couleurs différentes les différents bloc.
e- Où devrait-on trouver le bloc f? Pourquoi ne l'a-t-on pas mis là ?
Colonne 17 : famille des halogènes Colonne 18 : famille des gaz rares (ou nobles)
Structure électronique de valence : Structure électronique de valence :
Ions formés : Ions formés :
Conséquence : Conséquence :
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1- Charge effective :
On s'intéresse ici à la charge ressentie par un électron dans un atome. Les électrons 1s sont les électrons
les plus proches du noyau, ils ressentent entièrement l'attraction du noyau de charge +Z. Par contre si l'on
considère les électrons 2s, ils ressentent une charge +Z diminuée d'un effet d'écran dû à la charge négative
des électrons 1s.
Définition : La charge effective Z* ressentie par un électron dans un atome est la charge Z du
noyau diminuée de l'effet d'écran (σ) qu'exercent les autres atomes situés entre le noyau et
l'électron considéré.
Z* = Z - σ
On s'intéresse essentiellement à la charge effective ressentie par les électrons de valence, car ce sont les
électrons impliqués dans la réactivité. Dans un atome donné, un électron de valence subit un effet d'écran
fort de la part des électrons de cœur qui sont très poches du noyau, en revanche il subit un effet d'écran
assez faible de la part des autres électrons de valence qui sont situés à la même distance du noyau que lui.
a- Comment varie la charge effective ressentie par un électron de valence lorsqu'on descend dans une
colonne du tableau périodique ?
b- Comment varie la charge effective ressentie par un électron de valence lorsqu'on va de gauche à droite
sur une même ligne du tableau ?
La notion de rayon d'OA a peut de sens d'un point de vue de la mécanique quantique, car le nuage
électronique est par nature diffus. Le rayon d'un OA est défini comme la distance entre le noyau de
l'atome et l'endroit autour du noyau où la probabilité de trouver l'électron de cette OA est la plus grande.
n2
Rayon d'une OA : r= ∗ a 0
Z
a0 est le rayon de Bohr, constante qui sert de référence dans les calculs de rayons atomiques (a 0=52,9pm)
a- Comment évolue le rayon d'un atome dans une colonne du tableau périodique ?
b- Comment évolue le rayon d'un atome sur une ligne ?
c- Quel est l'atome le plus gros ? L'atome le plus petit ?
● Rayon ionique :
a- Que pouvez-vous dire du rayon d'un anion par rapport à l'atome correspondant ?
b- Que pouvez-vous dire du rayon d'un cation par rapport à l'atome correspondant ?
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Solide, opaques et réfléchissant
Malléables (facilement déformable) et ductiles (étirables en fils)
Bons conducteurs électriques (la conductivité diminue quand la température augmente) et thermiques
● Les non-métaux :
Mats, de couleurs variés, certains sont gazeux
Isolants électriques et thermiques
● Les métalloïdes :
solides, opaques et réfléchissant
conducteurs électriques (moins bon que les métaux) mais leur conductivité augmente quand la
température augmente (semi-conducteur)
a- Compte-tenu des propriétés de conduction électrique, où se situe les métaux dans le tableau
périodique ? les non-métaux ?
b- Connaissez-vous un semi-conducteur ? En déduire la position des métalloïdes dans le tableau.
4- Propriétés d'oxydo-réduction :
● Réducteurs :
a- Rappeler qu'est ce qu'un bon réducteur ?
b- En déduire la position des meilleurs réducteurs dans le tableau.
● Oxydants :
a- Rappeler qu'est ce qu'un bon oxydant ?
b- En déduire la position des meilleurs oxydant dans le tableau.
5- Electronégativité :
L'électronégativité (notée χ) est une grandeur définie arbitrairement qui cherche à traduire
quantitativement la capacité d'un atome à attirer les électrons à l'intérieur d'une molécule.
Un atome très électronégatif attire fortement les électrons de valence des atomes avec lesquels il est lié
tout comme il attire fortement ses propres électrons.
● L'échelle de Mulliken :
L'électronégativité d'un élément X a été définie par Mulliken comme la moyenne arithmétique de
l'énergie de première ionisation EI (énergie à fournir pour lui arracher un électron) et l'affinité
électronique AE (énergie fournie par l'atome lorsqu'on lui ajoute un électron). La moyenne de ces deux
grandeurs permet de mesurer la capacité de l'atome à la fois à garder les électrons dont il dispose et à
attirer de nouveaux électrons :
EI + AE
χ M =k M
2
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● L'échelle de Pauling :
C'est l'échelle la plus utilisée à l'heure actuelle, elle est définie à partir des propriétés énergétiques des
molécules diatomiques A-B. L'énergie de liaison A-B est l'énergie à fournir à l'état gazeux pour rompre la
liaison AB, elle est noté DAB. La différence d'électronégativité entre les atomes A et B suit la relation :
∣χ P , A−χ P , B∣=k P ( D AB – √ D AA D BB )
Les trois échelles d'électronégativité donne des valeurs très différentes, c'est pour cela qu'on a introduit
des constantes k, pour harmoniser les valeurs. Dans tous les cas, l'évolution à travers le tableau périodique
est la même.
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Document 1 :
Evolution de rayon
atomique
Document 2 :
Evolution du caractère
métalique
Document 3 :
Evolution de
l'électronégativité
(selon Pauling)
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Chapitre 5 : La classification périodique des éléments
Au cours de ce chapitre, nous allons présenter un outil de la plus haute importance : la classification
périodique des éléments. Plus qu'un simple tableau, cette classification permet de prévoir la réactivité d'un
élément, ses propriétés... mais pour cela il est essentiel de comprendre la construction de cette
classification.
I- L'élément chimique :
b- Rappeler, sous forme schématique, les différents éléments qui constituent un atome. Donner pour
chaque élément sa masse ou taille(ordre de grandeur) et sa charge.
d- Donner une définition pour les termes suivants : élément chimique, isotope, corps simple.
Un élément chimique est une famille d'entités chimiques (atomes et ions) qui ont le même nombre de
charges Z. Le nombre Z donne le nom de l'élément.
On appelle isotope d'un élément de nombre de charges Z, une entité chimique qui possède un nombre de
masses A précis. Ex : 1 H et 2 H sont deux isotopes de l'élément hydrogène.
1 1
Corps simple : corps/entité chimique composé seulement d'un seul type d'élément chimique : ex : O2,
Cl- ...
e- Qu'est ce que la masse molaire ? Un échantillon naturel de carbone contient 98,89% d'atomes de 12C et
11
1,11% de 13C. On sait que M ( 12 C )=12,000 g.mol −1 et M ( 13 C )=13,006 g.mol−1 . Quelle est la
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masse molaire de l'élément carbone ?
La masse molaire d'un élément est la masse d'une mole de cette élément.
La masse molaire d'un élément est la moyenne des masses molaires atomiques de ses différents isotopes
pondérés par leur abondance naturelle :
M (C)=0,9889×12,000+0,0111×13,006=12,011 g.mol −1
2- Les débuts de la mécanique quantique :
Ces « nuages » que l'on appelle orbitales atomiques peuvent prendre différentes formes :
a- « à partir des propriétés mises en évidence par Planck et Rutherford » : de quelles propriétés parle-
ton ? sur quelle autre observation se base Bohr pour élaborer son modèle ?
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Planck : l'énergie est quantifiée
Rutherford : l'atome est essentiellement composé de vide
Autre observation : comment expliquer la position des raies dans les spectres d'émission
b- Quelle est la vision de l'électron en mécanique classique ? En mécanique quantique ?
Mécanique classique : l'électron est une bille chargé négativement
Mécanique quantique : l'électron n'est pas localisé, on parle de nuage électronique.
c- Pourquoi la mécanique classique ne permettrait pas de rendre compte de la structure d'un atome ?
Une charge en mouvement créé un champ magnétique, donc l'électron devrait perde de l'énergie est se
crasher sur le noyau.
d- Quelles sont les deux notions inhérentes à la mécanique quantique qui se dégagent de ce texte ?
→ notion de quantification
→ notion de probabilité
b- Quels types de rayonnements est mis en jeu dans ce processus ? lumière visible (ou UV)
c- Quelle est l'expression de la longueur d'onde du rayonnement absorbé (ou émis) ?
hc hc
Δ E= E m – E n=h ν= → λ=
λ ΔE
d- A quel type de transition ce processus correspond-il ?
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E3 = -1,51 eV
E4=-0,85 eV
E∞=0
g- Indiquer sur le diagramme l'état fondamental, les états excités et les états ionisés.
état fondamental : n=1
état excité : n=2 à n = ∞
état ionisé : on a arraché un électron, donc cela correspond à n = ∞
h- Quelle est la longueur d'onde d'un rayonnement émis par un atome d'hydrogène passant du 3 au niveau
1 ? Du niveau 3 au niveau 2 ?
hc 6,63 .10−34 ×3,00 .108
λ 3−1= = −19
=102.10−9 m=102 nm
E 3 – E 1 (−1,51+13,6)×1,602 .10
hc 6,63 .10−34×3,00.10 8
λ 3−2= = −19
=660.10−9 m=660 nm
E 3 – E 2 (−1,51+3,39)×1,602 .10
Si on effectue des expériences en modifiant la nature du rayonnement impliqués, des transitions d'autre
type sont impliqués, elles sont récapitulées dans le tableau suivant :
Phénomène/particule qui interagit Différence d'énergie entre deux Rayonnement
avec le rayonnement niveaux
translations ̴ 0,1 kJ.mol-1 micro-ondes
rotation et vibrations 0,5 à 50 kJ.mol-1 IR
électrons externes 200 à 800 kJ.mol-1 UV-visible
électrons internes ̴ 10 000 kJ.mol-1 rayons X
noyau > 10 000 kJ.mol-1 rayons γ
Cependant dès lors que l'on s'intéresse à des atomes polyélectroniques, le nombre quantique n n'est plus
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suffisant pour expliquer les énergies des états électroniques, il est nécessaire d'introduire un nouveau
nombre quantique.
L'étude des atomes en présence d'un champ magnétique, montre qu'il faut introduire un troisième nombre
quantique.
La donnée du triplet (n, l, ml) décrit entièrement l'orbitale atomique. Deux OA ne peuvent pas être
décrites par le même triplet, deux triplets différents représentent deux OA différentes.
Application
a- A quelle couche et sous-couche appartiennent les OA suivantes :
(1,0,0) (2,1,1) (2,1,0) (2,2,1)
L'expérience montre l'existence pour l'électron d'un moment magnétique intrinsèque (résultant d'un
moment cinétique intrinsèque) qui peut prendre uniquement deux valeurs distinctes : +1/2 et -1/2. On peut
modéliser ce moment magnétique par une boussole donc l'aiguille ne pourrait prendre que 2 orientations.
Ce moment cinétique est appelé spin, et par conséquent le moment magnétique associé est appelé nombre
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quantique de spin, noté ms.
ms ne peut prendre que deux valeurs : +1/2 et -1/2.
Par conséquent, un électron est décrit par quatre nombre quantiques (n, l, ml, ms) : les trois premiers
nombres décrivent l'OA dans laquelle se trouve l'électron et le quatrième donne son spin.
Principe d'exclusion de Pauli : Pauli a proposé un principe selon lequel deux électrons d'un même
système ne peuvent pas se trouver dans le même état quantique. Cela signifie que 2 électrons ne
peuvent pas avoir leurs 4 nombres quantiques identiques.
Conséquences :
a- Combien peut-on mettre d'électrons dans une même OA ? 2 electrons un -1/2 down, un +1/2 up !
b- Combien peut-on mettre d'électrons dans une sous-couche s ? une sous-couche p ? une sous-couche d ?
s → 1 seule OA : 2e-
p → 3OA : 6e-
d → 5OA : 10 e-
c- Combien peut-on mettre d'électrons dans la couche n=3 ?
n=3 → 9 OA → 18e-
3- Comment se répartissent les électrons dans les orbitales atomiques ? Construction des
configurations électroniques.
Chaque atome possède une infinité d'OA, la manière dont les électrons de cet atome sont répartis dans ses
OA s'appelle configuration électronique de l'atome. Pour construire la configuration électronique il faut
respecter quelques règles :
Principe d'exclusion de Pauli : dans un atome, deux électrons ne peuvent pas posséder les quatres
mêmes nombres quantiques n, l, ml et ms.
Règle de Klechkowski : Plus la somme n+l est élevée, plus l'orbitale atomique correspondante est haute
en énergie. Pour une même valeur de n+l, l'orbitale de nombre quantique n le plus faible est la plus
profonde en énergie.
Règle de Hund (règle de maximisation du spin) : Lorsque plusieurs OA de même énergie sont
accessibles, les électrons occupent préférentiellement le plus grand nombre d'OA avec le plus de spins
parallèles.
a- Classer les orbitales suivantes par ordre d'énergie croissante : 1s, 2s, 2p, 3s, 3p, 3d, 4s, 4p, 4d, 5s, 5p,
5d, 6s, 6p.
n+l 1 2 3 4 5 6 7
1s 2s 2p 4s 3d 5p 5d
3s 3p 4p 6s 6p
5s
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Pour obtenir la configuration électronique d'un atome à l'état fondamental, on remplit d'abord les OA de
plus basses énergie. En général, on se contente d'indiquer le remplissage des différentes sous-couches
dans la configuration électronique d'un atome, sans préciser la répartition des électrons dans les sous-
couches qui ne sont pas pleines.
b- Donner le diagramme énergétique des OA et la configuration électronique d'un atome de carbone dans
son état fondamental.
6C : 1s 2 2s2 2p2
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● Electrons de valence : Les électrons de valence sont les électrons de la couche de plus grand
nombre quantique n auxquels sont ajoutés les électrons d'une sous-couche en cours de remplissage (non-
saturée).
● Electrons de cœurs : tous les autres électrons.
a- Identifier dans les configurations précédemment écrites les électrons de cœur et les électrons de
valence.
Pour simplifier l'écriture des configurations électroniques, on peut remarquer que l'ensemble des électrons
de cœur correspondent à la structure électronique du gaz rare qui précède l'élément dans la classification
électronique.
Un atome est paramagnétique s'il possède un ou plusieurs électrons célibataires (non-appariés = seul sur
son OA).
Un atome est diamagnétique si tous ses électrons sont appariés.
→ Dégager la règle de formation des cations : quel(s) électrons sont arrachés ? Combien peut-on en
arracher ?
• Règle de stabilité : il existe un effet quantique qui confère une certaine stabilité aux sous-couches
électronique lorsqu'elles sont soit complètement remplies, soit complètement vides, ou à demi-
remplie (5 électrons dans une sous-couche d, 3 électrons dans une sous-couche p.)
• Remarque : Il a été montré expérimentalement que les électrons de la couche 4s sont moins
fortement liés au noyau que les électrons de la couche 3d. Ce constat s'étend aux autres atomes à
18
sous-couche incomplète dans l'écriture initiale d'une configuration selon la règle de Klochkowski.
c- Compte-tenu de ces règles de stabilité, quels ions l'atome de Fer (Z=26) peut-il former ?
[ Ar] 4s2 3d 6 → Compte tenu de la remarque précédente, on peut réécrire la configuration sous la forme
[ Ar] 3d 6 4s 2 pour montrer que les électrons 4s sont cédé en premier.
Les deux ions formés par le fer sont :
[ Ar]3d 6 4s0 → Fe2+ : sous-couche 4s vide : stable
[ Ar]3d 5 4s0 → Fe2+ : sous-couche 4s vide, couche 3d à demi-remplie : stable
On n'ira pas jusqu'à [ Ar]3d 0 4s0 car c'est trop difficile d'enlever 7 électrons.
1- Approche historique :
La classification périodique a été élaborée par Mendeleïev, en 1869. L'idée majeure de Mendeleïev a été
de ranger les éléments par ordre croissant de masse molaire, il a alors remarque que les propriétés
chimiques se répétaient de manière périodique, il a alors construit le tableau en mettant dans la même
colonne les éléments ayant des propriétés chimiques similaires. Une autre idée de Mendeleïev a été de
laisser des cases vides en prédisant les propriétés et la masse molaire des éléments qui étaient censés s'y
trouver. La découverte du scandium, gallium et germanium par la suite ont permis de convaincre les
scientifiques de la pertinence de la classification.
a- Quels sont les deux critères utilisés par Mendeleïev pour construire la classification ?
→ masse molaire croissante
→ regrouper les éléments aux propriétés similaires dans la même colonne
b- Aujourd'hui on n'utilise plus la masse molaire pour réaliser le classement, qu'utilise-t-on ?
on classe selon le numéro atomique, mais l'ordre reste le même
2- Lien avec la configuration électronique des atomes
a- Remplir le tableau périodique en ajoutant dans chaque case la configuration électronique de valence de
chaque élément.
19
élément.
La structure de valence est la même pour tous les éléments d'une même colonne. Ex : pour la colonne 2
ils ont tous 2 électrons de valence, donc la structure de valence est ns 2.
Bilan : Comment placer rapidement un élément dans le tableau périodique ? (Ex : Où se trouve l'élément
Z=34 ?)
Organisation en bloc :
d- Qu'appelle-t-on bloc s ? bloc p ? … Coloriez avec des couleurs différentes les différents bloc.
Bloc s : colonne de remplissage d'une couche s (2 premieres colonnes + He)
Bloc p : colonne de remplissage de la couche p (6 dernières colonnes)
Bloc d : colonne de remplissage de la couche d : dix colonnes au centre
e- Où devrait-on trouver le bloc f? Pourquoi ne l'a-t-on pas mis là ?
On commence à remplir la couche f auprès 6s. On devrait donc insérer le bloc f entre le bloc s et le bloc d
à la 6ème ligne. Cela agrandirai considérablement le tableau, pour des raisons pratiques, on a mis le bloc f
en bas du tableau (de plus ce sont des éléments rarement utilisés).
3- Quelques familles à connaître :
1- Charge effective :
On s'intéresse ici à la charge ressentie par un électron dans un atome. Les électrons 1s sont les électrons
les plus proches du noyau, ils ressentent entièrement l'attraction du noyau de charge +Z. Par contre si l'on
considère les électrons 2s, ils ressentent une charge +Z diminuée d'un effet d'écran dû à la charge négative
des électrons 1s.
Définition : La charge effective Z* ressentie par un électron dans un atome est la charge Z du
noyau diminuée de l'effet d'écran (σ) qu'exercent les autres atomes situés entre le noyau et
l'électron considéré.
Z* = Z - σ
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On s'intéresse essentiellement à la charge effective ressentie par les électrons de valence, car ce sont les
électrons impliqués dans la réactivité. Dans un atome donné, un électron de valence subit un effet d'écran
fort de la part des électrons de cœur qui sont très poches du noyau, en revanche il subit un effet d'écran
assez faible de la part des autres électrons de valence qui sont situés à la même distance du noyau que lui.
a- Comment varie la charge effective ressentie par un électron de valence lorsqu'on descend dans une
colonne du tableau périodique ?
Z augmente, le nombre d'électrons de cœur augmente également (σ augmente).
De plus la configuration de valence dans un même colonne est la même pour tous les éléments, donc
l'effet d'écran est le même.
Par conséquent Z*=Z- σ varie peu dans une colonne (en réalité elle augmente légèrement vers le bas)
b- Comment varie la charge effective ressentie par un électron de valence lorsqu'on va de gauche à droite
sur une même ligne du tableau ?
Sur une même ligne, Z augmente. le nombre d'électrons de cœur ne varie pas. L'écran exercée par les
électrons de valence supplémentaires étant assez faible, on obtient le résultat suivant : dans une même
ligne, la charge effective Z* ressentie par un électron de valence augmente vers la droite.
La notion de rayon d'OA a peut de sens d'un point de vue de la mécanique quantique, car le nuage
électronique est par nature diffus. Le rayon d'un OA est défini comme la distance entre le noyau de
l'atome et l'endroit autour du noyau où la probabilité de trouver l'électron de cette OA est la plus grande.
n2
Rayon d'une OA : r= ∗ a 0
Z
a0 est le rayon de Bohr, constante qui sert de référence dans les calculs de rayons atomiques (a 0=52,9pm)
a- Comment évolue le rayon d'un atome dans une colonne du tableau périodique ?
Quand on descend dans une colonne : Z* varie peu, n augmente → le rayon de l'atome augmente quand
on descend dans une colonne.
b- Comment évolue le rayon d'un atome sur une ligne ?
Sur une même ligne, de gauche à droite : n ne varie pas, Z* augmente → le rayon de l'atome diminue.
c- Quel est l'atome le plus gros ? L'atome le plus petit ?
le plus gros : Fr Francium
le plus petit : He hélium
● Rayon ionique :
a- Que pouvez-vous dire du rayon d'un anion par rapport à l'atome correspondant ?
Lorsqu'on forme un anion, on ajoute un électron dans la couche de valence, donc l'écrantage est plus
grand, la charge effective Z* ressentie est donc plus faible : le rayon augmente : un anion est toujours
plus gros que l'atome correspondant.
b- Que pouvez-vous dire du rayon d'un cation par rapport à l'atome correspondant ?
Inversement lorsqu'on forme un cation, on enlève un électron, par conséquence l'effet d'écran diminue, Z*
augmente donc le rayon du cation est plus faible que celui de l'atome correspondant.
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3- Métaux, non métaux :
● Les métaux sont des corps qui possèdent en général les propriétés suivantes :
Solide, opaques et réfléchissant
malléables (facilement déformable) et ductiles (étirables en fils)
bons conducteurs électriques (la conductivité diminue quand la température augmente) et thermiques
● Les non-métaux :
mats, de couleurs variés, certains sont gazeux
isolants électriques et thermiques
● Les métalloïdes
solides, opaques et réfléchissant
conducteurs électriques (moins bon que les métaux) mais leur conductivité augmente quand la
température augmente (semi-conducteur)
a- Compte-tenu des propriétés de conduction électrique, où se situe les métaux dans le tableau
périodique ? les non-métaux ?
Les métaux sont les éléments situés à gauche dans le tableau périodique, les électrons de valence des
atomes sont faiblement attachés au noyau ce qui en fait de bons conducteurs.
Les non-métaux sont à droite, car les électrons sont fortement liés au noyau.
b- Connaissez-vous un semi-conducteur ? En déduire la position des métalloïdes dans le tableau.
le Silicium est un bon semi-conducteur. Les métalloïdes sont à la limite métaux/non-métaux à ce niveau la
(B, Si, Ge, As, Sb,Te)
4- Propriétés d'oxydo-réduction :
● Réducteurs :
a- Rappeler qu'est ce qu'un bon réducteur ?
b- En déduire la position des meilleurs réducteurs dans le tableau.
Un bon réducteur est un atome qui cède facilement un ou plusieurs électrons, par conséquent les électrons
sont faiblement liés. Par conséquent les meilleurs réducteurs sont dans la première colonnes (charge
effective faiblement), de plus l'atome est de plus en plus diffus en descendant, donc les propriétés
réductrices augmentent lorsqu'on descend dans une colonne.
● Oxydants :
a- Rappeler qu'est ce qu'un bon oxydant ?
b- En déduire la position des meilleurs oxydant dans le tableau.
Le caractère oxydant est fort pour les éléments en haut à droite du tableau, il diminue vers le bas et la
gauche du tableau périodique.
5- Electronégativité :
L'électronégativité (notée χ) est une grandeur définie arbitrairement qui cherche à traduire
quantitativement la capacité d'un atome à attirer les électrons à l'intérieur d'une molécule.
Un atome très électronégatif attire fortement les électrons de valence des atomes avec lesquels il est lié
tout comme il attire fortement ses propres électrons.
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● L'échelle d'Alfred et Rochow :
Cette échelle est assez intuitive : si un atome X est électronégatif, il aura tendance à attirer fortement un
électron excédentaire. Ainsi dans cette première échelle, l'électronégativité est une fonction affine de la
force d'attraction qu'exercerait dans une description en physique classique le noyau sur un électron ajouté
au cortège électronique :
Z∗
χ AR=k AR 2 +C (avec r : rayon atomique)
r
● L'échelle de Mulliken :
L'électronégativité d'un élément X a été définie par Mulliken comme la moyenne arithmétique de
l'énergie de première ionisation EI (énergie à fournir pour lui arracher un électron) et l'affinité
électronique AE (énergie fournie par l'atome lorsqu'on lui ajoute un électron). La moyenne de ces deux
grandeurs permet de mesurer la capacité de l'atome à la fois à garder les électrons dont il dispose et à
attirer de nouveaux électrons :
EI + AE
χ M =k M
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● L'échelle de Pauling :
C'est l'échelle la plus utilisée à l'heure actuelle, elle est définie à partir des propriétés énergétiques des
molécules diatomiques A-B. L'énergie de liaison A-B est l'énergie à fournir à l'état gazeux pour rompre la
liaison AB, elle est noté DAB. La différence d'électronégativité entre les atomes A et B suit la relation :
∣χ P , A−χ P , B∣=k P ( D AB – √ D AA D BB )
Les trois échelles d'électronégativité donne des valeurs très différentes, c'est pour cela qu'on a introduit
des constantes k, pour harmoniser les valeurs. Dans tous les cas, l'évolution à travers le tableau périodique
est la même.
a- Vers la gauche, la charge effective augmente, le noyau est plus petit donc si on se base sur l'approche
d'Alfred et Rochow l'électronégativité augmente. De la même manière, elle augmente en montant dans
une colonne car le rayon diminue.
b- La notion d'électronégativité repose sur la repartition du nuage électronique dans une liaison chimique,
les gaz rares ne font pas de liaisons chimiques, on ne peut donc pas leurs donner de valeurs
d'élecronégativité.
c- Le fluor est l'élément les plus réactif.
d- Si un élément est très électronégatif, ses électrons sont fortement liés au noyau ce sont donc de
mauvais conducteurs électriques.
e- Plus un élément est électronégatif, plus il attire les électrons, c'est donc logique que les bons
oxydants soient les éléments les plus électronégatifs.
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