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Chapitre I : Atomistique
Réalisés par :
Pr. Amal LAHKIMI
Pr. Rachid OUARSAL
1
I/Constituants de la matière.
I.1.1/ L’électron.
a) Définition : particule matérielle chargée négativement.
b) Caractéristiques :
Masse : me = 9,110 10-31 kg.
Charge : qe = -e = -1,602 10-19 Coulomb.
I.1.2/ Le noyau.
Le noyau assimilable à une sphère de très petite dimension (r = 10-14m) alors que le rayon
de l’atome est de l’ordre 10-10 m.
Il est constitué essentiellement par :
a) Proton :
Définition : particule matérielle chargée positivement de charge égale en valeur absolue à
celle de l’électron.
Caractéristiques :
Masse : mp = 1,672 10-27 kg.
Charge qp = 1,602 10-19 Coulomb.
b) Neutron :
Définition : particule matérielle non chargée (charge nulle, qn = 0) et de masse sensiblement
égale à celle du proton.
Caractéristiques :
Charge : qn = 0
Masse mn = 1,675 10-27 kg = mp.
2
En termes de masse, la masse d'une mole d'atomes est appelée masse molaire atomique ou
masse atomique.
Remarques importantes :
Par conséquent la masse d’un atome est égale à la masse de son noyau. Un atome est
caractérisé par deux nombres, notés Z et A.
A = ∑ protons +∑ neutrons
Comme ∑ protons = Z, on pose ∑ neutrons = N alors A = Z + N
A : nombre de masse
Z : nombre de protons
N : nombre de neutrons
Exemples :
12
6C pour le carbone. Z = 6, donc 6 protons et 6 électrons.
A-Z = 12 – 6 = 6 neutrons.
80
35 Br pour le brome. Z = 35, donc 35 protons et 35 électrons
A – Z = 80 – 35 = 45 neutrons
3
Nombre de neutrons
Le rapport peut donner des indications sur la stabilité du noyau.
Nombre de protons
Exemples :
40 A-Z
Pour 20 Ca, = 1 d’où l’atome est stable
Z
237 A-Z
Pour 93 Np, = 1,55 d’où l’atome est radioactif
Z
Pour un même Z, les atomes d’un même élément ayant des A différents sont des isotopes.
I.4.1/ L’isotopie
Pour un même nombre de protons Z, on peut avoir plusieurs noyaux qui diffèrent par le
nombre de neutrons, ces atomes, de même numéro atomique Z mais de nombre de masse A
différentes, sont appelés « isotopes ».
Exemples :
1 2 3
1 H, 1 H (D : Deutérium), 1 H (T : Tritium)
16 17 18
8 O, 8 O, 8 O
4
M=
aiMi a 1M1 a 2 M 2 ...
= avec a i = 100
100 100 i
Mi : masse de l’isotope i
ai : abondance relative en % de l’isotope ou coefficient de pondération.
35 37
Ex : Cl (naturel) : 12 Cl (75.4 %) + 17 Cl (24,6 %)
Mı = 34,97 M2 = 36,97
5
II. Modèles atomiques : Structure électronique de l'atome.
II.1/ Modèle de Rutherford
II.1.1/ Expérience.
C'est une expérience fondamentale pour la connaissance de la structure atomique.
Rutherford (1871-1973), prix Nobel de chimie en 1908, a étudié la diffraction d'un faisceau de
particules α chargées positivement ( 42 He2+) par une mince plaque d'or placée dans une
enceinte ou règne un vide "poussé" un écran fluorescent permet de repérer tout impact de
particules:
D
= 104
d
Figure 2 : Structure de l'atome d'après Rutherford
D'après ce modèle, les électrons sont soumis à la force d'attraction FA exercée par le noyau.
6
Dans ces conditions, ils subissent la force coulombienne du noyau qui devrait les attirer. Pour
améliorer son modèle Rutherford a attribué aux électrons un mouvement de rotation autour du
noyau avec une vitesse v, ce qui crée une force de compensation Fc, qui est égale en intensité
à FA.
FA = Fc
Tout se passe comme si une particule de masse me tournait autour du centre du noyau à
une distance r, avec une vitesse v.
Considérons un système (hydrogénoïde) constitué d’un noyau de charge (+Ze) et d’un
électron de charge (-e) séparés par une distance r. L’électron décrit une trajectoire circulaire
d’après Rutherford avec la vitesse v, tandis que le noyau, relativement lourd reste
pratiquement fixe.
L’énergie totale du système est la somme de l’énergie potentielle E P et de l’énergie
cinétique EC toutes deux fonctions de la distance r:
E = EC + EP
1
Avec EC = me v2 et
2
L’énergie potentielle s’exprime par le travail à fournir pour déplacer l’électron de l’infini,
où la force de Coulomb est nulle, à la distance r, du noyau :
2
r r 1 Z e2 1 Ze
r
EP = E électrostatique = – FA dr = – dr = [– ]
4π ε 0 r 2 4π ε 0 r
1 Ze
2
Avec Fa = interaction coulombienne entre 2 charges proton de charge Ze
4π ε 0 r 2
et l’électron de charge –e.
m v
2
v
2
et FC = me γ = e avec γ =
r r
2
1 Ze
D’où EP = – avec ε0 : permittivité du vide ;
4π ε 0 r
7
2
v
a) la force centrifuge qui tend à l’éloigner du noyau : me
r
2
1 Ze
b) la force de Coulomb qui tend à le rapprocher du noyau : F = –
4π ε 0 r
2
2
1 e
ET = – (Z = 1 cas de l’hydrogène)
4π ε 0 r
e2
Il aurait perdu l'équivalent énergétique et devrait finir par s'écraser sur le noyau.
8π ε 0 r
D’où l’insuffisance du modèle de Rutherford qui pourra être schématisé comme suit.
8
Figure 4 : Variation de l'énergie de l'électron
9
1
ν = (cm-1) est le nombre de longueurs d’ondes du rayonnement monochromatique
λ
contenu dans 1 cm.
1 υ
ν = = ; c : vitesse de la lumière (m s-1 ).
λ c
L’expérience a montré que le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène présente un grand
nombre de raies dans l’ultraviolet, le visible et l’infrarouge. Les premières raies étudiées se
situent dans le domaine du visible.
Balmer a remarqué que l’écartement entre les raies diminue régulièrement avec la longueur
d’onde.
En 1885 BALMER parvient à caractériser le spectre visible de l’hydrogène par une
relation empirique simple :
1 υ
ν = =
λ c
1 1
= RH ( 2
– 2
) (6)
2 n2
Ritz a généralisé cette relation empirique en 1908 pour trouver les longueurs d’onde de
toutes les raies observées :
1 1
ν = RH ( 2
- 2
) (7)
n1 n2
Avec n1 >0 et n2 > n1.
Les longueurs d’ondes des raies qui ne sont pas dans le domaine du visible sont ainsi
calculables. Elles ont été repérées et portent le nom de ceux qui les ont découvert.
10
1 1
= RH (8)
λ lim 2
n1
et la première raie:
1 1 1
= RH ( 2 – ) (9)
λ1 n1 (n1 1)
2
ch
E = |E1 – E2 | = h υ = ħω = =νch (11)
λ
h = 6,623 10-34 J.s (constante de Planck) ;
ω : pulsation en (s-1)
ω
υ : fréquence de rayonnement mis en jeu (s-1), υ = . (12)
2π
II.3.1/ l'atome d'hydrogène.
1°) Energie d'un état stationnaire:
11
L'électron de masse me et de vitesse v décrit une orbite circulaire autour du noyau. La force
1 e2
d'attraction coulombienne ( ) entre le noyau et l'électron est égale à la force
4π ε 0 r 2
2
m v
centripète ( e ):
r
2
1 e2 me v
= (13)
4π ε 0 r
2 r
On obtient ainsi:
2 2 4
2 h ε0 e 1 mee 1
rn = n 2
; vn = et En = – 2 2 2
π me e 2ε 0 h n 8ε 0 h n
avec n = 1, 2, 3, …
Le rayon rn et l'énergie En, de l'orbite dépendent du nombre entier positif n : nombre
quantique principal.
L'énergie est donc quantifiée, elle ne peut prendre que quelques valeurs particulières.
12
Pour n = 1 r1= 0,529 Ǻ : premier rayon de Bohr pour l’atome d’hydrogène qu’on note a0.
4
- me e
E1 = 2 2
= – 21,76 10-19 J = -13,6 eV = E0 (H) énergie à l’état fondamental de H.
8 ε0 h
1 13,6
D’ou En = E1 2
= 2
eV (1 ev = 1,602 10-19 J et 1 J = 6,242 1018 eV)
n n
D'après la seconde hypothèse de Bohr, quand l'électron d'un hyrogénoïde passe d'une
orbite définie par ni à une orbite définie par nf.
- la fréquence de la radiation émise ou absorbée est:
Ei Ef Z me e
4
1 1
υ= = 2 3
( 2 – 2) (15)
h 8 ε0 h nf ni
Le nombre d'onde est :
4
1 υ Z me e 1 1
ν= = = ( – ) (16)
λ c 2 3
8 ε0 h c n f
2
ni
2
On retrouve ainsi par les calculs la loi expérimentale de Balmer et Ritz. Pour l'atome H, la
Constante de Rydberg (RH) est donnée par : RH
4
me e
RH = 2 3
= 1,0974 107 m-1 (≈ 1,096776 107 m-1 valeur déterminer expérimentalement).
8 ε0 h c
Les expressions théoriques (15) et (16) dues à Bohr permettent d’expliquer le spectre de
raies émises par l’hydrogène excité (raies de Balmer, Ritz etc) et sont en accord avec les
expressions empiriques de Balmer [eq 6] et de Ritz [eq 7]. Ces expressions prédits par les
calculs donnent les fréquences (nombres d’onde) des transitions des électrons d’un niveau
supérieurs vers un niveau d’énergie inférieur :
13
II.3.2/ Insuffisance du modèle de Bohr.
Une étude plus fine du spectre d'émission de l'atome H a montré, que la plupart des raies
correspondaient en fait à un ensemble de raies de λ très voisines.
Ainsi en 1928, Paul Dirac montra que la raie rouge à 656 nm correspondait en fait à un
doublet à 656,272 et 656,285 nm.
La théorie précédente ne permet pas d'expliquer la multiplication des raies spectrales
"lorsque le tube émetteur contenant H2 est placé dans un champ magnétique (effet zemann)
ou dans un champ électrique extérieur intense (effet strak).
Bien qu'imparfait, le modèle de Bohr conserve un grand intérêt pour une visualisation
partielle mais intuitive de la quantification, c'est ainsi qu'elle a été remplacée vers 1920 par la
mécanique ondulatoire.
Valeur de n 1 2 3 4 5 6…
Nom de la couche K L M N O P…
14
Forme de l’orbitale électronique
n Valeur possible de ℓ ℓ b 1
=
a n
1 1 0 Cercle a = b
0 Ellipse a = 2b
2 2
1 Cercle a = b
ℓ 0 1 2 3…
Sous couche s p d f…
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II.6/ Modèle actuel de l'atome.
(Mécanique quantique) ou ondulatoire
Les modèles précédents qui font appel à la mécanique classique et à la théorie des quanta,
ne peuvent expliquer les liaisons entre les atomes, c’est à dire l'existence des molécules.
A la suite d'une nouvelle conception de l'électron due à Louis de Broglie (1923) est née
une autre mécanique: la mécanique ondulatoire qui a conduit à la conception actuelle de
l'atome.
h 6,625 10-34
λ= = = 3,3 10-34 m
mv 0,05 x 40
16
Cette valeur (19 fois plus faible que la taille d'un noyau atomique) n'a aucun sens.
- Particule microscopique:
2
0 0 0 Ψ(x, y, z, t) dxdydz =1
Enoncé:
La position x et la quantité de mouvement (Px = m.vx) d'une particule ne peuvent être
déterminer simultanément avec plus de précision que celle donnée par:
h
x . Px ≥ ħ avec ħ =
2π
x: incertitude commise sur la position x
Px : incertitude commise sur la quantité de mouvement suivant la composante x.
C’est à dire si dans une expérience la quantité de mouvement de l'électron donc son
énergie, est déterminée avec précision, sa position sera imprécise et inversement.
C'est ainsi qu'on a déterminé la position de l'électron à 10-10 m prés, avec une incertitude
sur la vitesse de 58000 km/s alors que l'électron se déplace avec 2000 km/s.
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Conclusion:
La mécanique quantique est plus adaptée à la description du monde microscopique
(molécules, atomes et électrons) que la mécanique classique. Seule la mécanique quantique
est adaptée pour décrire le comportement d'une particule élémentaire.
En coordonnées sphériques :
x = r sinθ cosφ 0 θ π
y = r sinθ sin φ 0 φ 2 π
z = r cosθ 0r
dV = r² sinθ dr dθ dφ
Position du problème:
L'atome d'hydrogène et les ions hydrogénoïdes ne possèdent qu'un seul électron externe:
+ 2 3+
1H, 2He , 3Li +, 4Be , etc..
Pour décrire la fonction d'onde Ψ indépendante du temps, les coordonnées cartésiennes (x,
y, z) sont inadaptées et on utilise les coordonnées sphériques (r, θ, φ).
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Une orbitale atomique (O.A.) est une fonction mathématique, solution de l'équation de
Schrödinger relative à un hamiltonien mono électronique.
A tout triplet (n, ℓ, mℓ) correspond une orbitale atomique désignée suivant la valeur de n =
1; 2; 3; …..
Aux différentes valeurs de ℓ , on attribue les lettres:
s(ℓ =0) ; p(ℓ = 1) ; d(ℓ = 2) ; f(ℓ = 3) ; g (ℓ = 4)
Exemples :
Ψ1,0,0 est l'O.A 1s
Ψ2,1,0 est l'O.A 2p
n désigne la couche et s, p, d, f désignent la sous couche (ou orbitale atomique), sur la couche
de nombre quantique principal n, il y a n² O.A de même énergie, donc dégénérées. Chaque
O.A. pouvant accueillir 2 e-, d’où une couche n peut contenir au total un maximum de 2 n2
électrons.
Représentation de l'orbitale 1s (n = 1 et ℓ = 0)
19
Représentation schématique des orbitales atomique
Orbitales atomiques s et p
Orbitales atomiques d
20
III - Structure électronique des atomes
III.1/ Atomes polyélectroniques.
A l'exception de l'atome d'hydrogène tous les éléments présentent plusieurs
électrons qui vont occuper les orbitales atomiques disponibles.
L'énergie des niveaux permis aux électrons dépend du nombre quantique principal
n et du nombre quantique secondaire ℓ, cela a pour conséquence de faire apparaître
des sous niveaux énergétiques à l'intérieur d'une même couche électronique.
21
Une orbitale vide constitue une lacune électronique.
22
IV/ Classification périodique des éléments chimiques
IV.1/ Classification moderne
La classification périodique actuelle moderne est peu différente de celle de Dimitri
Ivanovitch Mendeleiev (1834-1907). Elle regroupe 110 éléments dont 90 éléments naturels
(1 Z 92) exceptés 43Tc et 61Pm identifiés jusqu'en l'an 2000.
Elle est basée sur le numéro atomique Z, donc sur la structure électronique des atomes.
Elle est constituée de 7 lignes, appelées périodes, et de 18 colonnes appelés familles
(groupes).
La classification périodique peut être divisée en 4 blocs correspondant au remplissage des
sous couches s, p, d, et f. Bloc d
IA IIA IIIA IVA VA VIA VIIA VIIIA
1
1s Bloc p 1s2
2s1 2s2 IIIB IVB VB VIB VIIB VIIIB IB IIB 2p1 2p2 2p3 2p4 2p5 2p6
4s1 4s2 3d1 3d2 3d3 3d4 3d5 3d6 3d7 3d8 3d9 3d10 4p1 4p2 4p3 4p4 4p5 4p6
5s1 5s2
6s1 6s2
7s1 7s2
Bloc f
- Bloc s:
Structure électronique externe ns1 ou ns2; respectivement les métaux alcalins et les métaux
alcalino-terreux
- Bloc p:
Structure électronique externe ns² npx (avec 1 ≤ x≤ 6) sauf pour 2He ou x = 0.
Ce bloc comprend la famille des gaz inertes au gaz inertes (ns2 np6: He, Ne, Ar, Xe,…) des
halogènes (ns² np5 : F, Cl, Br, ….) des chalcogènes (ns² np4: O, S…) les azolites (ns², np²: C,
Si…) et la famille (ns², np1: B, Al…). Ces éléments sont pour la plupart des non-métaux, mais
le caractère métallique croit de droite à gauche et de haut en bas de la classification
périodique.
- Bloc d:
Structure électronique externe (n-1) dx n sy (avec 1 ≤x≤ 10 et 0 ≤ y ≤ 2). Ce sont les
éléments de transition. Ils forment des composés appelés: les complexes.
- Bloc f:
Structure électronique externe (n-2) fx (n-1) dy n s²
(Avec n = 6 , 0 x 14 , y = 0 ou 1 ou exceptionnellement 2 pour 90Th )
23
Les éléments pour lesquels n = 6 sont appelés les Lanthanides. Ceux pour lesquels n = 7
sont appelés actinides ou transuraniens car ils sont placés après 92U, ils sont tous radioactifs:
de 93Np (Neptinium) 112Cn (Copernicium).
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période (Li→F) (voir tableau): la charge nucléaire passe de +3 (Li : litium) à +9 (F : fluor). Si
l’on considère les électrons situés dans la couche K (n=1), il est logique d’admettre que
l’attraction exercée par le noyau sur ces deux électrons va augmenter au fur et à mesure que la
charge positive du noyau s’accroît, ce qui provoquera un rapprochement de la couche K vers
le noyau. En ce qui concerne les électrons de la couche L (n=2), le même phénomène se
manifestera, mais l’attraction sera moins forte du fait qu’une partie des charges positives du
noyau aura été neutralisée par les électrons de la couche K; il en résultera cependant une
diminution du rayon de l’atome de la gauche vers la droite.
M ──→ M+ + e–
L’énergie nécessaire pour arracher un électron d’un atome isolé est appelée potentiel
d’ionisation. Cette énergie s’exprime en électron-volt (eV),
a) L'énergie de première ionisation, E1i est l'énergie minimale qu'il faut fournir à un atome
isolé (état gazeux) pour lui arracher un électron selon la réaction:
X(g) X+(g) + e-
Elle est toujours positive.
Elle diminue de haut en bas dans un même groupe.
Elle augmente de gauche à droite dans une même période.
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b) On définit de façon analogue l'énergie de nème ionisation Ei1 correspondant à la réaction:
X(g)(n-1)+ Xn+(g) + e-
On note:
Ei1 < Ei2 < ……. < Ein
Excepté l'atome d'H, un élément peut être ionisé plusieurs fois.
L'électronégativité d'un élément est la tendance que possède cet élément à attirer les
électrons dans une liaison covalente, elle ne peut être déterminée sur un atome isolé.
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IV.2.4.2/ Echelle de Pauling
Pauling relie l'électronégativité de deux éléments A et B à leur énergie de dissociation avec
B plus électronégatif que A
(XA > XB).
et EA-A : Energie de dissociation de la molécule A2
EB-B : Energie de dissociation de la molécule B2
EA-B : Energie de dissociation de la molécule A-B.
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