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Atomistique

Atome loi électrostatique de Coulomb


• L'atome est une entité formée
d'un noyau chargé positivement 1 𝑞𝑖 𝑞𝑗
𝐹𝑖𝑗 =
(+Ze) associé à des électrons en 4𝜋𝜀0 𝑟𝑖𝑗2
nombre suffisant pour apporter
la charge complémentaire (-Ze)
• La conséquence est que
l'atome est électriquement
neutre.
Echelle de l’atome et ses constituants
Modèle atomique de Rutherford
Atome de Rutherford
Rutherford
- Le noyau atomique, est
constitué essentiellement
de particules chargées
positivement:
- Les électrons particules
chargées négativement
tournant autour comme
des planètes autour d'une
étoile
Ce modèle est donc qualifié de planétaire

Ce modèle, bien qu’ayant le mérite de poser un


certain nombre de bases essentielles (noyau +
électrons), est complètement obsolète aujourd’hui
et d’autres modèles plus performants ont été
élaborés par la suite.
En 1932 Chadwick découvrit le neutron

•Le Neutron est une particule


non chargée électriquement
et de masse sensiblement
égale à celle du proton
•L’atome d’un élément est
donc composée de 3 types
de particules et toujours
électriquement neutre
Structure atomique de la matière

Propriétés des particules élémentaires


Particule Charge Masse
(e) (10−24 𝑔)
Electron -1 0,0009
Proton +1 1,7
Neutron 0 1,7
e=1,6 10−19 𝐶
L’atome d’un élément chimique X est noté
𝐴
𝑍 𝑋
A est le nombre de masse.
A=Z+N
N est le nombre de neutrons
Z est le nombre de protons
L’ELEMENT

 Un élément est un ensemble des


atomes ayant le même numéro
atomique.

 Chaque valeur de Z définit un élément.


Exemple: Atome de l’élément Hélium (He)
Représentation symbolique des trois isotopes de l'élément Hydrogène

Z =1 Z =1 Z =1
N=0 N=1 N=2
A=Z+N=1 A=Z+N=2 A=Z+N=3

1 2 3
Hydrogène Deutérium H Tritium
H « normal »
H 1
1 1
Représentation symbolique des trois isotopes de l'élément Hélium

Z =2
Z =2 Z =2
N=1
N=2 N=4
A=Z+N=3
A=Z+N=4 A=Z+N=6

3 4 6
He He He
2 2 2
 Isotone : Deux atomes ayant même N mais Z différents

 Isoélectronique : Deux atomes ayant même nombre d’électrons.

 Isobare: Deux atomes ayant même A mais Z différents


Notion d’isotopie
L’isotope d’un élément est un atome avec :
-même nombre de protons (Z)
-nombre de masse différents (A)
12
6𝐶 𝐶𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 (𝑝 = 6 𝑛 = 6)

13
6𝐶 𝐶𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 𝑝 = 6 𝑛 = 7 𝑖𝑠𝑜𝑡𝑜𝑝𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒
14
6𝐶 𝐶𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 𝑝 = 6 𝑛 = 8
𝑖𝑠𝑜𝑡𝑜𝑝𝑒 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑜𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 (𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑏𝑒𝑡𝑎)
b) Abondance naturelle des différents isotopes

• Les éléments naturels sont des mélanges d’isotopes

On appelle abondance naturelle:


« le pourcentage (%) en nombre d'atomes de chacun
des isotopes présents dans le mélange naturel (notée
Xi). »

La masse atomique naturelle (masse molaire) est la


moyenne pondérée des masses atomiques isotopiques
d'un élément X.
Exemple:
Le carbone présente deux isotopes stables
naturels : Carbone 12 et Carbone 13.
Leurs abondances naturelles sont les suivantes :
Nombre de Masse 12 13
Abondance 98,89 % 1,1%

Ces abondances seront supposées identiques


quelle que soit la provenance du Carbone étudié
qu'il s'agisse du charbon extrait dans une mine,
d'un diamant extrait du sol ou de charbon de
bois.
Masse Molaire de l'élément :
Comme un élément est constitué d'un mélange de divers
isotopes et que les proportions de ces divers isotopes sont
constantes on va pouvoir définir pour chaque élément une
masse molaire moyenne qui tiendra compte de sa
composition.

M = S Xi Mi
Xi désignant l'abondance naturelle de l'isotope i de masse
molaire Mi.
Soit dans l'exemple du Carbone :
MC = 0,9889 * M(12C) + 0,011* (M13C)

MC = (0,9889 * 12 )+ (0,011* 13) = 12,02 g mol-1


Pour les premiers éléments de Z < 30 on constate que les isotopes
stables contiennent un nombre de neutrons sensiblement égal à celui
des protons. Z = N.

Au delà de Z = 30 les isotopes stables contiennent un nombre de


neutrons plus élevé que celui des protons : N > Z.

Diagramme de stabilité des isotopes


N
140
130
Zone de stabilité
120
110
100
90
80
70
60
50 Z=N
40
30
20
10 Z
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Energie de cohésion des noyaux
Energie Nucléaire

Aux forces nucléaires (responsables de la stabilité ou


de la cohésion du noyau) on associe une énergie
appelée énergie de cohésion (ou parfois énergie de
liaison) du noyau.

Le noyau est plus stable que ses éléments (protons


et neutrons) séparés.

lors de la formation du noyau, il y a donc libération


d'énergie.
La cohésion du noyau:
Formation d'un noyau d'hélium à partir de ses nucléons:

Noyau d’Hélium
+ =
2p 2n
M noyau = 4,001503 u.m.a
M nucléons = 4,031866 u.m.a

m =0,030383u.m.a => mnoyau < mnucléons

La formation du noyau d'He s'accompagne d'une


perte de masse m appelée: « Défaut de masse».
Masse - Energie

D’où :

EL = m  c²
EL : l'énergie de liaison du noyau
c : la vitesse de la lumière et
m: défaut de masse
Energie de liaison par nucléon :
L’énergie de liaison est fonction du nombre de nucléons (A).
Plus ce nombre est grand, plus l’énergie de cohésion est
grande, et donc plus le noyau est stable.

la stabilité d’un noyau ; E/A ; Energie de liaison par nucléon


Pour détruire le noyau, il faudra fournir une énergie équivalente.
Un noyau sera d'autant plus stable que son énergie de cohésion sera grande.

Cette énergie de cohésion est de l'ordre du MeV/nucléon

On peut porter sur un diagramme appelé courbe d'Aston


la représentation graphique de cette énergie moyenne de
cohésion en fonction du nombre A de nucléons.
E / A (MeV/nucléon)
56
Fe
8,8
Zone de plus grande stabilité
7,5
238
U

2
H

50 100 150 200 250 A=Z+N

Courbe d'Aston
La courbe obtenue présente un maximum vers A = 60, les
atomes correspondant étant les atomes les plus stables qui
existent.
Notion d’Ion
Un ion est une entité chargée électriquement,
on distingue :
- les cations : chargés positivement (l’atome
+ 2+ +
perd des électrons) 𝐻 𝐹𝑒 𝑁𝐻4
-les anions : chargés négativement (l’atome
gagne d’électron) 𝑂𝐻 − 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂−
Double nature de la lumière : Onde et Corpuscule

La lumière a un double comportement c’est à la fois une onde et un


corpuscule.
I-1 Nature ondulatoire
De nombreux phénomènes d’optique (réfraction, réflexion, diffraction)
s’explique en considérant la lumière comme une onde se propageant
dans le vide avec une vitesse c = 3.108 m/s.
c= 3.108 m/s  =c/
On définit aussi le nombre d’onde :  =1/
Le vecteur d’onde : k = 2/
Aspect corpusculaire de la lumière

• une radiation lumineuse peut être considérée comme constituée de


très petites particules, appelées photons.
• Ces photons ont une masse nulle et une énergie :
E = h = hc/
• h : constante de planck
• c : vitesse de la lumière
•  : longueur d’onde
• 1900 : Postulat de Plank
• « Les échanges d’énergie entre matière et rayonnement se font par
émission ou absorption d’énergies multiples d’une quantité
élémentaire appelée quantum d’énergie »
• 1905 : Einstein
• «Un rayonnement(une onde), monochromatique (=cte) est
constitué de grains d’énergie appelés photons de masse nulle, d’une
célérité de c=3.108m/s transportant une énergie E=h, l’énergie est
quantifiée »
Emission et Absorption de la lumière par la
matière
• L'expérience montre que les atomes émettent un
rayonnement lorsqu'ils sont soumis à une excitation.
• Si on analyse plus précisément la lumière émise on
observe un spectre discontinu ou spectre de raies.
• Seules certaines fréquences caractéristiques de
l'élément étudié sont émises à l'exclusion de toute
autre.
• Chaque élément possède ainsi un spectre
caractéristique.
Absorption
•Le premier niveau d'énergie est appelé
niveau fondamental E, les autres niveaux E*=
d'énergies plus élevées sont appelés des
niveaux excités E*.
•En "temps normal" l'électron occupe le
h
niveau fondamental, mais il peut "sauter"
sur un niveau excité si on lui fournit de
l'énergie (Absorption).
E
• Quand un atome absorbe un rayonnement de
fréquence , l'énergie correspondante h est
transférée à l'atome.

Atome + Photon Atome excité


• Il passe dans un état excité d’énergie E*=E + h
Emission

• L’électron passe d’un niveau E*


d’énergie supérieur à un niveau
d’énergie inférieur avec
émission d’un photon h; h

rayonnement de fréquence 
E
• Atome excité Atome + Photon

E=E* - h
Domaine des transitions électroniques
Violet : 400 - 420 nm
Indigo : 420 - 440 nm
Blue : 440 - 490 nm
Green : 490 - 570 nm
Yellow : 570 - 585 nm
Orange: 585 - 620 nm
Red : 620 - 780 nm
Spetre d’emission d’hydrogène
Dans un tube à décharge contenant de l’hydrogène sous faible pression
(tube de Geissler), on observe la série de Balmer dans le visible (1885) :

Prisme
Collimateur
H2

Film Gaz chauffé

Pour l ’hydrogène, on obtient le spectre d’émission ci-dessous


Résultat :
spectre d’émission d’hydrogène avec 4 Raies

(Ha ) = 410 nm (violet)


 (Hb ) = 434 nm (indigo)
(Hc ) = 486 nm (bleu)
 (Hd ) = 656 nm (rouge)
Formule empirique de Balmer-Rydberg
Que vaut h ?
• Balmer propose un modèle mathématique qui représente
les raies de H :
Formule de Balmer:
1 1 1 
   RH  2  2 
 2 m 
•  : nombre d’onde
•  : longueur d’onde de la radiation émise
• RH : constante de Rydberg ; RH = 1,096 107 m-1
• m: état excité
Formule empirique de Ritz (1908)
1
1 1 
   RH  2  2 
 n m 

1 2 3 4 5
Série (n)

Balmer Paschen Brackett Pfund


Lyman (1885) (1908) (1922) (1924)
Nom
(1916)

UV Visible IR IR IR
Domaine

97 ;102 ;121 410;434 1094 1282 2630 7400


486;656 1875 4050
 (nm)

2,3,… 3,4,… 4,5,… 5,6,… 6,7,…


m
Séries de raies
Energie

n=

n=5
Pfund n=4
Bracket n=3
Paschen
n=2
Balmer
n =1
Lyman
Modèle atomique de Niels Bohr
• Le modèle de Niels Bohr (1885-1962)
reprend les bases du modèle planétaire Niels Bohr
défini par Rutherford.
• Toujours fondé sur les lois de la
mécanique classique il inclut néanmoins
certains concepts tels que la quantification
des niveaux d’énergie.
• Même si ce modèle est aujourd’hui
considéré comme faux, il reste encore très
intéressant, puisqu’il conduit à des
résultats exacts dans certains champs
d’application.
Il assimile l’atome à un système planétaire :
Deux forces s’appliquent sur un électron

La force d’attraction par le noyau

Fa = (1/40) (qq’/r²)
 La force centrifuge, colinéaire et opposée à la
première :

Fc = (mv²) / r = - Fa
mv 2 1 qq '
Donc : 
r 4  0 r 2
Calcul de l ’énergie totale de l ’électron :

ET = EC + EP
 EC: l ’énergie cinétique de l ’électron

EC = 1/2 (mv2)
 EP : l ’énergie potentielle de l ’électron

Ep = - (1/4o ) e2/r
2
mv 1 qq '

r 4  0 r 2

Ep = - (1/4ε0 ) e2/r = - 2 EC
L'énergie totale de liaison de l'électron
au proton est donnée par l'expression:

ET = - (1/80 ) e2/r
Quantification du moment cinétique

Pour définir les diverses orbites, Bohr a


supposé que le moment cinétique m v r de
l'électron était quantifié et ne pouvait
prendre que certaines valeurs multiples de
h / 2 .

m.v.r = n . h / 2 
Les deux relations:
1 e2 v2
mvr =n(h/2) et 2  m
4  0 r r

Permet d’écrire que:

h  2
me 4

rn 2 0 et En   2 2 2
 me 2 8n h  0

rn = 0,53.n2 Å et 1
En= - 13,6 eV
n2
Application du modèle de Bohr aux hydrogénoïdes

* Définition:

On appelle "hydrogénoide", tout atome qui a


perdu tous ses électron sauf un.

Exemple:

2 He + ; 3 Li ;….;
2+
Z X (Z-1)+
L'étude de ce types d'atomes revient à remplacer la
charge du noyau (+e) de l'hydrogène par (+Ze) de
l'hydrogénoide.

Rayon: Energie:

rn = 0,53.n2/z (Å) z 2
En = - 13,6 (eV)
n2
Atome d’hydrogène selon le modèle de Bohr
• Le modèle de Bohr postule qu’il existe différents
niveaux d’énergie pour un même atome.
• Ces niveaux d’énergie correspondent à des «couches»
𝑛 = 1: 𝐾 𝑛 = 2: 𝐿 𝑛 = 3: 𝑀 𝑛 = 4: 𝑁
• Ces couches sont saturables: Le nombre d’électrons
maximum qu’une couche peut accueillir est donnée
2
par la relation 2𝑛 ( couche K 2 électrons- couche L 8
électrons…)
Par convention, le niveau d’énergie Zéro (0)
correspond à l’état où l’électron ne subit aucune
interaction avec le noyau (r=∞), c’est-à-dire (n=∞)
Par conséquent, les niveaux d’énergie sont
négatifs (système lié).
•La couche la plus externe non saturée est appelée
couche de valence. C’est elle qui est impliquée
dans la formation des liaisons
•Les couches les plus proches du noyau
correspondent aux niveaux d’énergie les plus
basses.
Pour l’atome d’hydrogène
Energies et Rayons
des couches

𝑅𝑛 = 𝑎0 × 𝑛2 = 0,53. 𝑛2 Ǻ

13,6
𝐸𝑛 = − 2 𝑒𝑉
𝑛
n: nombre quantique principal,
entier non nul
Le modèle de Bohr est basé sur l’interprétation des
spectres de raie d’absorption et d’émission de l’atome
d’hydrogène.

Spectre de la lumière Spectre d’absorption d’Hydrogène


Etude du nuage électronique

• Quand un électron s’éloigne du noyau


: il passe d’un niveau bas en énergie à
un niveau haut en énergie il absorbe
alors de l’énergie.
• Quand l’électron se rapproche du
noyau : il passe d’un niveau haut en
énergie à un niveau plus bas il émet
alors de l’énergie.
• Il y a interaction entre matière et
rayonnement. La matière émet ou
absorbe un quantum d’énergie noté
ℎ𝜈 = 𝐸
Relation entre énergie et rayonnement

• E représente l'énergie (en Joules)


• h la constante de Planck (ℎ = ℎ𝑐
6,622. 10−34 𝐽𝑠 −1 ) 𝐸 = ℎ𝜈 =
𝜆
• 𝜈 la fréquence du rayonnement (𝑠 −1 )
• c la vitesse de la lumière (𝑐 = 108 𝑚. 𝑠 −1 )
• λ la longueur d'onde de la radiation émise (m)
Spectre d’émission

Le spectre d'émission est obtenu par apport


d’énergie (chauffage, décharge électrique) puis
désexcitation.
Chaque atome possède un spectre qui lui est
propre.
En absorbant cette énergie, l’atome passe d’un
état fondamental (de basse énergie) à un état
excité (de haute énergie).
Lors de son retour à l’état fondamental (état
le plus stable), l’atome émet des radiations
monochromatiques formant le Spectre
d’émission discontinu ou Spectre de Raies
d’émission.
Fréquences de ces raies :
1 1 1
𝜈 = = 𝑅𝐻 2 − 2
𝜆 𝑛𝑓 𝑛𝑖
1 1 1
𝜈 = = 𝑅𝐻 −
𝜆 𝑛𝑓 2 𝑛𝑖 2

𝑅𝐻 c’est la constante de Rydberg, pour un


7 −1
hydrogénoïde 𝑅𝐻 = 1,09. 10 𝑚 .
𝑛𝑓 et 𝑛𝑖 sont les nombres quantiques
principaux des niveaux initial (ou de départ)
et final (ou d’arrivée).
Spectre d’émission de l’atome d’hydrogène
Limites du modèle de Bohr
Il n’explique pas toutes les raies des spectres
d’émission des atomes polyélectroniques.

Incompatibilité avec un principe naturel et


fondamental (principe d’incertitude d’Heisenberg)

Ce principe obligea les scientifiques à abandonner


l’idée de trajectoire pour un électron.
Principe d’incertitude d'Heisenberg

Pour une particule de masse très faible (cas des


particules constituantes de l’atome), il n’est pas
possible de déterminer, simultanément et avec
précision, sa position et sa vitesse.
• Ce principe indique, qu’à l’échelle microscopique il est impossible de
mesurer simultanément et avec certitude la position d’une particule
et sa quantité de mouvement :
x. px  h/2
• h : constante de plank
• Il s’agit toujours d’une incertitude que l’on évalue approximativement.
Conséquence de ce principe

La mécanique quantique va se substituer à


la mécanique classique en définissant
l’électron par son énergie et sa probabilité
de présence en un point de l’espace
L’électron en mécanique quantique MQ

• Fonction d’onde ou fonction d’état


• La dualité entre l’aspect corpusculaire et l’aspect ondulatoire des
phénomènes associés à l’étude de la matière conduit à abandonner la
notion d’orbite (qui décrit le mouvement de l’électron) et à postuler
l’état dynamique d’un corpuscule qui est défini par une fonction psi,
 (x ,y,z), dite fonction d’onde ou fonction d’état.
• * (x ,y,z) (x ,y,z)dv = 2dv représente la probabilité de
trouver la particule dans un élément de volume dV ou d autour des
coordonnées x,y,z.
La probabilité de trouver la particule dans l’espace est :
2

P  Ψ dv  1
espace

avec dP = 2dv et dv = dx.dy.dz


 (x ,y,z) doit être normée
(x ,y,z) n’a pas de signification physique,

seul 2 a une signification physique.


L’électron n’est plus à tel ou tel endroit mais
l’électron a une certaine probabilité d’existence à
tel ou tel endroit
Equation de Schrödinger

C’est une équation fondamentale de la mécanique


quantique, adaptée aux particules de masse très
faible (cas de l’atome).
Sa résolution permet d’obtenir les valeurs
d’énergie accessibles à l’électron et les fonctions
mathématiques pouvant régir le comportement de
l’électron.
Calcul de  : L’équation de Schrödinger
On dispose maintenant de la définition de , et de sa propriété d’être normée.
Il reste à en calculer l’expression mathématique.
Cela se fait grâce à l’équation de Schrödinger (1926) :
H ()  E.
Les termes en bleu sont les inconnues :la fonction d’onde  et son énergie E
associée. Ce qui est connu est l’hamiltonien H du système, qui est l’opérateur
en mécanique quantique de l’énergie mécanique (somme de l’énergie cinétique
+ énergie potentielle du système, utilisée en mécanique classique)
L’expression mathématique de H est parfaitement connue, quelque soit le
système (atome, molécule,…), même si elle peut être complexe.
L’équation de Schrödinger n’a de solutions que pour
certaines valeurs d’énergie ( énergie quantifiée)
appelées énergie propres

Et pour certaines fonctions associées, appelées


orbitales atomiques (OA) , permettent d’accéder à
la probabilité de présence de l’électron en un point
de l’espace (mais pas à sa position exacte).
Pour une valeur d’énergie propre, il est possible
d’avoir plusieurs ORBITALES ATOMIQUES
qui vérifient l’équation de Schrödinger
On parle d’Orbitales Atomiques dégénérées.
Application du Modèle quantique à
l’atome d’Hydrogène

Solution de l’équation de Schrödinger


Energies propres
13,6
𝐸𝑛 = − 2 𝑒𝑉
𝑛
Même résultat que celui obtenu par le modèle de
Bohr
Energie quantifiée.
Dans le cas de l’atome d’hydrogène, elle ne
dépend que du nombre quantique principal « n »
(n > 0)
Fonctions propres
ou
Orbitales Atomiques OA
Dépendent de 3 nombres quantiques :
n : nombre quantique principal n (entier) n > 0
l : nombre quantique secondaire l (entier)
0≤𝑙 ≤𝑛−1
m : nombre quantique magnétique m (entier relatif)
Nomenclature des OA
n avec une lettre associée à l

Valeur de l 0 1 2 3
Lettre associée s p d f
Exemple 2s 3p
Caractérisation d’un électron dans une OA
Un niveau énergétique (ou une couche) est caractérisé
par un seul nombre quantique : le nombre quantique
principal n.
Un sous niveau (ou une sous couche) est caractérisé
par deux nombres quantiques: n et l.
Une orbitale atomique est caractérisée par les trois
nombres quantiques: n , l et m.
Un électron dans une OA est caractérisé par 4 nombres
quantiques, n, l et m plus un quatrième nombre: le
nombre quantique de spin
Forme et symétrie des premières OA

Les OA sont des modes de vibration en 3D de l’atome (analogie avec les


modes de vibration en 2D de la peau de tambour, visible grâce au figures
décrites par le sable)
Représentation graphique des fonctions n ,l , m

Exemple: l’orbitale « s ».
La condition l = 0 implique ml = 0.
Donc la fonction d’onde s’écrit : n ,l , m

n , 0, 0 ou ns

2
Dans ce cas, la densité de probabilité de présence
de l’électron à la surface d’une sphère de rayon r
est la même dans toutes les directions de
l’espace.
L’orbitale est dite de symétrie sphérique.
•Remarque : le signe + indiqué le signe de la fonction d’onde

ns
Description des orbitales « p ».
•Les orbitales p (l = 1) peuvent être
représentées par deux lobes à peu près
sphériques, accolés, ayant pour axes de
symétrie les axes x, y et z du trièdre de
référence.
•On les appelle donc "n px", "n py" et "n
pz" selon la valeur de ml .
Nombre de spin et cases quantiques
• Un électron est caractérisé par une grandeur appelée : spin
de l’électron. Cette grandeur ne peut prendre que 2 valeurs
1 1
possibles pour un électron 𝑆 = 2 𝑜𝑢 − 2
Deux électrons ayant même valeur de spin sont dit: électrons
à spins parallèles.
Deux électrons ayant des valeurs différentes de spin sont dit:
électrons à spins antiparallèles.
Pour chaque OA, on va associer des cases quantiques qui
recevront les électrons. Leur nombre est égal au nombre de
valeurs possibles du nombre quantique magnétique m.
Les Orbitales Atomiques par niveau
Orbitale Atomique – Dégénérescence et
Nombre d’électrons
Type l m dégénérescence Nombre
d’OA d’électrons

s 0 0 1 2
p 1 -1, 0, 1 3 6
d 2 -2, -1, 0, 1, 2 5 10
f 3 -3,-2,1,0,1,2,3 7 14
Règle de Klechkowsky

Le remplissage des orbitales atomiques par


les électrons se fait selon :
1) 𝑛 + 𝑙 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡
2) à égalité 𝑛 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡
1𝑠 2𝑠2𝑝 3𝑠3𝑝 4𝑠3𝑑4𝑝 5𝑠4𝑑5𝑝 6𝑠4𝑓5𝑑6𝑝 7𝑠5𝑓6𝑑7𝑝
Exemples
Exemple 1: Un élément de numéro atomique Z=3
Ses trois électrons occuperont les deux premières orbitales
atomiques. 2 électrons sur la 1s et un électron sur la 2s:
1𝑠 2 2𝑠1 couche de valence 2𝑠1
Exemple 2: Un élément de numéro atomique Z=15
2 2 6 2 3 2 3
1𝑠 2𝑠 2𝑝 3𝑠 3𝑝 couche de valence 3𝑠 3𝑝
Cette écriture de la suite des OA, selon la règle de
Klechkowsky, remplies des électrons de l’atome est
appelée la configuration électronique
Principe d’exclusion de Pauli

2 électrons ne peuvent pas être caractérisé par


les mêmes nombres quantiques (m, l, n, s).
Puisque les électrons d’une même orbitale ont la
même valeur de n, m et l, ils doivent avoir des
1
valeurs de spins différentes. 𝑠 = ± 2
Règle de Hund

Une orbitale d’une sous-couche donnée


n’accepte un 2ème électron que si toutes les
orbitales de la même sous-couche contiennent
au moins 1 électron.
Exemple
Configuration électronique de l’azote Z=7

Et non pas
Energie de l’atome polyélectroniques

L’énergie totale E d’un atome est égale à la


somme des énergies de tous ses électrons

𝐸 = ෍ 𝑒𝑗
𝑗
Mais 𝑒𝑗 l’énergie d’un électron j = ?

𝑍2
𝑒𝑗 = −13,6 2 (𝑒𝑉)
𝑛
?
Idée de Slater
Approximation de Slater
Dans le cas d’un atome polyélectronique, on se dans
l’approximation dite hydrogénoïde ou approximation
de Slater.
Chaque électron d’un atome polyélectronique est
décrit indépendamment des autres par une fonction
d’onde analogue à celle de l’hydrogène.
L’énergie de chacun des électrons prend alors la forme
des énergies de l’hydrogène ou des ions à un seul
électron, mais Z y est remplacé par:
Zeff = Z - 
Approximation de Slater
𝜎 = ෍ 𝜎𝑗𝑖

Où 𝜎𝑗𝑖 exprime l’écran produit parun électron j sur l’électron i


considéré.
Pour calculer Zeff, on classe les électrons en groupes comme
suit:
[1s] [2s,2p] [3s,3p] [3d] [4s,4p] [4d] [4f]….
Approximation de Slater

On retranche de la charge réelle du noyau:


𝜎𝑗𝑖 = 0 pour tout électron appartenant à un groupe j > i
𝜎𝑗𝑖 = 0,35 pour j = i sauf pour 𝜎11 = 0,31
Si j < i
Si l’électron i est s ou p
𝜎𝑗𝑖 = 0 ,85 pour tout électron de nombre quantique (𝑛𝑖 -1) et 𝜎𝑗𝑖 =1 pour
tout électron des couches plus profondes
Si l’électron i est d ou f
𝜎𝑗𝑖 =1
Tableau périodique
1𝑠 2𝑠2𝑝 3𝑠3𝑝 4𝑠3𝑑4𝑝 5𝑠4𝑑5𝑝 6𝑠4𝑓5𝑑6𝑝 7𝑠5𝑓6𝑑7𝑝

Pour des raisons d’esthétique, nous allons ranger à part les


éléments correspondants aux remplissages de la 4f et la 5f

1𝑠ȁ 2𝑠2𝑝ȁ 3𝑠3𝑝ȁ 4𝑠3𝑑4𝑝ȁ 5𝑠4𝑑5𝑝ȁ 6𝑠5𝑑6𝑝‫ ۂ‬7𝑠6𝑑7𝑝

On a 3 Types de structure :
ns pour n=1
ns np pour n=2 et 3
ns (n-1)d np pour n=4, 5, 6 et 7
1𝑠ȁ 2𝑠2𝑝ȁ 3𝑠3𝑝ȁ 4𝑠3𝑑4𝑝ȁ 5𝑠4𝑑5𝑝ȁ 6𝑠5𝑑6𝑝‫ ۂ‬7𝑠6𝑑7𝑝
Pour chaque valeur de n on a une période
On a donc 7 périodes au total
Le passage d’un élément au suivant se fait par
ajout d’un proton au noyau (∆𝑍=1), cet ajout de
proton est accompagné de l’ajout d’un électron
pour préserver la neutralité électrique de l’atome
1 2 2 1
Exemple: 1𝑠 ∶ 𝐻 1𝑠 ∶ 𝐻𝑒 1𝑠 2𝑠 ∶ 𝐿𝑖
1𝑠ȁ 2𝑠2𝑝ȁ 3𝑠3𝑝ȁ 4𝑠3𝑑4𝑝ȁ 5𝑠4𝑑5𝑝ȁ 6𝑠5𝑑6𝑝‫ ۂ‬7𝑠6𝑑7𝑝

Des éléments qui ont même la structure


électronique dans leurs couches de valence, ont
des propriétés chimiques similaires. Ces
éléments sont rangés dans un groupe.
4𝑠3𝑑4𝑝ȁ 18 possibilités
On a donc 18 groupes
Exemples IA VIIIA IB VIIIB
1 2 3……….18
Liaison chimique

Pourquoi des liaisons chimiques ?


Les argonides ou gaz rares une piste
En analysant la configuration
électronique de ces atomes, on
remarque qu’ils possèdent tous une
couche de valence pleine
La couche de valence (couche K) des
atomes d’hélium (He) contient un
doublet électronique ; 2
La couche de valence de tous les
autres argonides (Ne, Ar, …)
contient huit électrons. 8

On dit qu’ils possèdent un octet 8


électronique sur leur couche de
valence.
Et Autres éléments?

Les atomes appartenant à n’importe


quel autre élément ne se trouvent
jamais à l’état monoatomique, mais
sont associés par des liaisons
chimiques. Jamais seul
G.N.Lewis a émit l’hypothèse
qu’une liaison chimique dans un
composé moléculaire se fait par
l’intermédiaire des électrons de la
couche externe appelée couche de
valence, par mise en commun d’un
ou de plusieurs doublets d’électrons.
Une hypothèse de partage
La Règle de l’octet de Lewis

Chaque atome de la molécule


tend à saturer sa couche
électronique externe de façon
à acquérir la structure
électronique d’un gaz rare.
Petite règle très fertile
La liaison covalente

. Liaison simple
. Une liaison simple est la mise
en commun d’un doublet
(représenté par un trait)
. Chaque atome apportant un
électron (représenté par un point).
Elle se fait donc par l’intermédiaire des
électrons célibataires de la couche de
valence des atomes

Elle correspond au partage d’une paire


d’électron par deux atomes, cette
liaison correspond à des électrons et
donc de la matière.
Dihydrogène, H2 Couche de valence 1s1

Difluore, F2 Couche interne de valence


Ammoniac, NH3
La représentation des molécules s’appelle:
Le schéma de Lewis

Ce schéma donne la répartition des


électrons de valence des atomes dans une
molécule, mais n’importe aucun
renseignement sur la géométrie réelle de
celle-ci.
Liaisons multiples

Deux atomes peuvent également


partager deux ou trois doublets,
conduisant ainsi à une double ou une
triple liaison.
Dioxygène et Diazote
Acide cyanhydrique, HCN

Ethylène ou éthène, C2H4


Méthanal, CH2O

Acétylène ou éthyne, C2H2


Longueur des liaisons
Liaison C-C C=C C≡C
rC(nm) 0,077 0,067 0,060
d(nm) 0,154 0,134 0,12
Liaison N-N N=N N≡N
rC(nm) 0,07 0,062 0,055
d(nm) 0,14 0,125 0,11
Energie des liaisons de covalence
Liaison C-C C=C C≡C
Energie 347 612 837
Kj/mol
Liaison N-N N=N N≡N
Energie 159 419 942
Liaison C-N C=N C≡N
Energie 293 615 891
Moment dipolaire
Moment dipolaire de liaison
La polarisation d’une liaison ente deux
atomes A et B se caractérise par une grandeur
vectorielle appelée moment dipolaire.
Ce vecteur est défini par :
- sa direction : axe de la liaison ;
- son sens : du pole – au pole plus + ;
- son intensité :
e est la charge élémentaire de l’électron
le caractère ionique partiel de la liaison
d la distance interatomique.

L’unité de dans le système S.I est le


coulomb mètre (C.m).
Moment dipolaire d’une molécule

• Le moment dipolaire d’une molécule diatomique est égal au


moment dipolaire de liaison.
• Le moment dipolaire d’une molécule polyatomique est la somme
vectorielle des moments dipolaires de toutes ses liaisons :
Molécule Géométrie Moment
Debye
CO2 linéaire 0
HCl linéaire 1,08
CO linéaire 0,11
H2O angulaire 1,85
H2S angulaire 0,97
SO3 triangle plan 0
NH3 pyramide 1,47
CH4 tétraèdre régulier 0
C6 héxagone régulier 0
Géométrie des molécules : Méthode VSEPR
• Principe
• Les paires (ou doublets) électroniques de
valence (liantes ou non liantes) d’un atome
subissent des répulsions électrostatiques.
Gillespie suppose qu’elles se disposent à la
surface d’une sphère dont le centre est
occupé par l’atome lié de façon à ce que
l’énergie de répulsion électronique soit la
plus faible possible, d’où le nom de
méthode VSEPR (Valence Shell Electronic
Pair Repulsion : répulsion électronique des
paires de valence).
Ce principe impose la géométrie de la molécule

• Un certain nombre de règles simples permettent d’estimer


qualitativement les angles de liaisons dans une molécule ainsi
que leur évolution à l’intérieur d’une même série.
• Cette méthode permet donc de prévoir la géométrie d’une
molécule.
Règles de Gillespie: Règle n°1

Une molécule se présente par la formule :


AXmEn
• A est l’atome central, X représente les atomes
ou les molécules liés à A par liaison de
covalence et m leur nombre, E les doublets
libres ou les électrons célibataires et n leur
nombre sur la couche de valence de l’atome A.
Exemple : H2O2

s’écrit d’après le modèle de Lewis

s’écrit , d’après la méthode VSEPR


AX2E2
Géométrie de base
m+ Géométrie de base Formul Formules
n es dérivées
2 linéaire AX2E0

3 Plane triangulaire AX3E0 AX2E1

4 tétraèdre AX4E0 AX3E1, AX2E2

5 Bipyramide à base AX5E0 AX4E1,AX3E2,A


triangulaire X2E3
6 Octaèdre AX6E0 AX5E1,AX4E2
Règles de Gillespie: Règle n°2

• Une liaison double ou triple étant localisée au même endroit


dans l’espace, les deux ou trois doublets de liaison comptent
pour un seul doublet liant.
Règles de Gillespie: Règle n°3

• La densité électronique d’une double ou d’une triple


liaison étant supérieure à celle d’une simple liaison,
l’effet répulsif d’un doublet liant multiple est plus
important que celui d’un doublet liant simple.
Règles de Gillespie: Règle n°4

• L’effet répulsif d’un doublet (E) est supérieur à celui d’un doublet liant
(X).
• Répulsion E-E > répulsion E-X > répulsion X-X
• Ces deux dernières règles entrainent une modification des angles de
liaison dans la molécule
m+n Géométrie de base Formules Angle

2 linéaire AX2E0 α=180°


3 Plane triangulaire AX3E0 α=120°
4 tétraèdre AX4E0 α=109°28
5 Bipyramide à base AX5E0 α=90° et
triangulaire β=120°

6 Octaèdre AX6E0 α=90°


Hybridation

• Une liaison est formée par recouvrement de deux


orbitales atomiques (OA), d’énergie voisine et de
même symétrie, de deux atomes, de façon à obtenir le
recouvrement maximal. On obtient alors des orbitales
moléculaires (OM), localisées entre les atomes liés.
Recouvrement axial s-s , s-p et p-p
Recouvrement latéral p-p
Considérons le cas du méthane CH4.
Dans son état fondamental l’atome de
carbone possède sur sa sous-couche de valence 2p deux
électrons célibataires, il ne peut donc former que deux
liaisons simples
C-H.
Il faut alors considérer le carbone dans un état excité où
un électron 2s passe dans l’orbitale vide 2p (promotion
de valence).
Le carbone peut alors former quatre orbitales
moléculaires localisées par recouvrement entre :
- L’orbitale 2s de l’atome de carbone et l’orbitale
1s de l’un des hydrogènes ;
- Les orbitales de l’atome de
carbone avec chacune des trois orbitales 1s des
trois autres atomes d’hydrogène.
Il en résulte
• Une orbitale moléculaire liante sans direction
privilégiée dans espace
• Trois orbitales moléculaires liantes dont les axes de
symétrie sont ceux des orbitales atomiques
de l’atome de carbone.
Leur énergie, leur longueur et les angles
de liaisons (trois liaisons à 90° l’une de
l’autre et la quatrième sans direction
privilégiée) ne correspondent pas à la
réalité expérimentale, soit quatre liaisons
équivalentes de même longueur et de
même énergie, faisant entre elles des
angles de 109°28 (tétraèdre régulier).
C’est pourquoi la théorie du lien de
valence utilise une méthode de calcul
appelée hybridation des orbitales pour
former des orbitales atomiques hybrides
équivalents en énergie et qui permettent
de former les des orbitales moléculaires
localisées permettant de retrouver la
structure de la molécule.
La mécanique quantique montre que si
deux fonctions d’onde d’un même atome
sont solution de l’équation de
Schrödinger, alors toute combinaison
linéaire de ces fonctions l’est aussi.
On remplace donc les orbitales
atomiques pure 2s, du
carbone par une combinaison linéaire de
certaines de ces orbitales
Avec l’orbitale hybride i, l’orbitale
atomique i, et , le poids statistique de
l’orbitale .
On obtient autant d’orbitales
hybrides que d’orbitales atomiques
combinées.
Les orbitales hybrides formées
demeurent des orbitales atomiques
qui ont même énergie et même
forme.
Hybridation sp

1 1
𝜑1 = (𝑆 + 𝑝𝑧 ) 𝜑2 = (𝑆 − 𝑝𝑧 )
2 2
Hybridation sp2

1
𝜑1 = (𝑆 + 2𝑝𝑧 )
3
1 3 1
𝜑2 = (𝑆 + 𝑝𝑥 − 𝑝𝑧 )
3 2 2
1 3 1
𝜑3 = (𝑆 − 𝑝𝑥 − 𝑝𝑧 )
3 2 2
Hybridation sp3

Travaux
Dirigés
Etat solide
C’est un état où les forces d’ordre
(force de cohésion) à courte distances
sont prédominantes.
Il n’y a plus de mouvement de
translation, les mouvements de rotation
et de vibration sont faibles.
L’état solide est un état condensé qui
possède un volume et une forme
propres
Il est soit anisotrope (propriétés
différentes selon les directions) soit
isotrope
Cristal parfait

Le modèle qui décrit les différentes structures cristallines


correspond à un arrangement ordonné d’atomes, d’ions ou de
molécules sur une grande distance.
Ces structures peuvent exister dans un plan (2D) ou dans l’espace
(3D)
Systèmes et réseaux cristallins
Une structure tridimensionnelle d’un composé solide cristallin
est caractérisée dans l’espace par trois vecteurs selon trois
directions faisant entre elles trois angles. Ces six grandeurs
constituent les paramètres de toute maille cristalline
Une translation 𝑡Ԧ = 𝑥𝑎Ԧ + 𝑦𝑏 + 𝑧𝑐 = 𝑛𝑎Ԧ + 𝑚𝑏 + 𝑝𝑐Ԧ
fait coïncider la structure avec une figure qui lui est
indiscernable
Définitions
Motif: entité (atome, ion ou molécule) se répétant périodiquement dans
le cristal
Réseau: figure formée par la répétition périodique du motif dans les 3
directions de l’espace
Nœud: point de l’espace appartenant au réseau et occupé par le motif
Maille élémentaire: domaine minimal de l’espace qui, par
translation, permet de reconstituer le cristal. Elle correspond au
parallélépipède formé par les 3 vecteurs unitaires a ,b ,c
Rangée

C’est toute droite sur laquelle sont alignés les nœuds


Plans réticulaires
Ce sont des familles de motifs répartis de façon périodique. Pour un
même type de famille ces plans sont parallèles entre eux et caractérisés
par leur distance interréticulaire
Indices de Miller
Un plan est noté avec des indices (h k l): indices de Miller
𝑎Ԧ 𝑏 𝑐Ԧ
𝑂𝐴 = 𝑂𝐵 = 𝑂𝐶 =
ℎ 𝑘 𝑙

La distance qui sépare 2 plans consécutifs parallèles s’appelle distance


réticulaire 𝑑ℎ𝑘𝑙
Les systèmes cristallins
systèmes fondamentaux

L’association des divers éléments de symétrie conduit à


répartir l’ensemble des cristaux à l’intérieur de 7
systèmes cristallins fondamentaux qui se différencient
par les paramètres a, b, c et a , b , g
Système Longueurs Angles
Cubique a=b=c 𝛼 = 𝛽 = 𝛾 = 90
Hexagonal a=b≠c 𝛼 = 𝛽 = 90 𝛾 = 120
Quadratique a=b≠c 𝛼 = 𝛽 = 𝛾 = 90
Orthorhombique a≠b≠c 𝛼 = 𝛽 = 𝛾 = 90

Rhomboédrique a=b=c 𝛼 = 𝛽 = 𝛾 ≠ 90
Monoclinique a≠b≠c 𝛼 = 𝛾 = 90 ≠ 𝛽
Triclinique a≠b≠c 𝛼 ≠ 𝛽 ≠ 𝛾 ≠ 90
Réseaux de Bravais
La maille élémentaire peut être simple ou multiple
La maille élémentaire simple P (Primitive) comporte un motif à chaque
sommet de la maille
La maille élémentaire centrée I comporte un motif à chaque sommet et
au centre de la maille
La maille élémentaire à faces centrées F comporte un motif à chaque
sommet et au centre des faces de la maille
La maille élémentaire à bases centrées S comporte un motif à chaque
sommet et au centre de deux faces opposées de la maille
L’ensemble de ces possibilités conduit à subdiviser les 7 systèmes
fondamentaux en 14 réseaux de Bravais
Système Mode
Cubique P I F
Hexagonal Hexagonal
Quadratique P I
Orthorhombique P I S F
Rhomboédrique P
Monoclinique P S
Triclinique P
Caractéristiques d’un cristal

Nombre de motifs par maille


Nombre de motifs contenues dans la maille
Coordinence
Nombre de plus proches voisins pour une entité ou motif
Compacité
Rapport entre volume des motifs d’une maille et le volume de la maille
Masse volumique
Rapport entre la masse des motifs d’une maille et le volume de la maille
Représentation compacte
Représentation éclatée
Représentation en projection
Sites interstitiels
Sites octaédriques et tétraédriques

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