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Z =1 Z =1 Z =1
N=0 N=1 N=2
A=Z+N=1 A=Z+N=2 A=Z+N=3
1 2 3
Hydrogène Deutérium H Tritium
H « normal »
H 1
1 1
Représentation symbolique des trois isotopes de l'élément Hélium
Z =2
Z =2 Z =2
N=1
N=2 N=4
A=Z+N=3
A=Z+N=4 A=Z+N=6
3 4 6
He He He
2 2 2
Isotone : Deux atomes ayant même N mais Z différents
13
6𝐶 𝐶𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 𝑝 = 6 𝑛 = 7 𝑖𝑠𝑜𝑡𝑜𝑝𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒
14
6𝐶 𝐶𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒 𝑝 = 6 𝑛 = 8
𝑖𝑠𝑜𝑡𝑜𝑝𝑒 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑜𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓 (𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑏𝑒𝑡𝑎)
b) Abondance naturelle des différents isotopes
M = S Xi Mi
Xi désignant l'abondance naturelle de l'isotope i de masse
molaire Mi.
Soit dans l'exemple du Carbone :
MC = 0,9889 * M(12C) + 0,011* (M13C)
Noyau d’Hélium
+ =
2p 2n
M noyau = 4,001503 u.m.a
M nucléons = 4,031866 u.m.a
D’où :
EL = m c²
EL : l'énergie de liaison du noyau
c : la vitesse de la lumière et
m: défaut de masse
Energie de liaison par nucléon :
L’énergie de liaison est fonction du nombre de nucléons (A).
Plus ce nombre est grand, plus l’énergie de cohésion est
grande, et donc plus le noyau est stable.
2
H
Courbe d'Aston
La courbe obtenue présente un maximum vers A = 60, les
atomes correspondant étant les atomes les plus stables qui
existent.
Notion d’Ion
Un ion est une entité chargée électriquement,
on distingue :
- les cations : chargés positivement (l’atome
+ 2+ +
perd des électrons) 𝐻 𝐹𝑒 𝑁𝐻4
-les anions : chargés négativement (l’atome
gagne d’électron) 𝑂𝐻 − 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂−
Double nature de la lumière : Onde et Corpuscule
rayonnement de fréquence
E
• Atome excité Atome + Photon
E=E* - h
Domaine des transitions électroniques
Violet : 400 - 420 nm
Indigo : 420 - 440 nm
Blue : 440 - 490 nm
Green : 490 - 570 nm
Yellow : 570 - 585 nm
Orange: 585 - 620 nm
Red : 620 - 780 nm
Spetre d’emission d’hydrogène
Dans un tube à décharge contenant de l’hydrogène sous faible pression
(tube de Geissler), on observe la série de Balmer dans le visible (1885) :
Prisme
Collimateur
H2
1 2 3 4 5
Série (n)
UV Visible IR IR IR
Domaine
n=
n=5
Pfund n=4
Bracket n=3
Paschen
n=2
Balmer
n =1
Lyman
Modèle atomique de Niels Bohr
• Le modèle de Niels Bohr (1885-1962)
reprend les bases du modèle planétaire Niels Bohr
défini par Rutherford.
• Toujours fondé sur les lois de la
mécanique classique il inclut néanmoins
certains concepts tels que la quantification
des niveaux d’énergie.
• Même si ce modèle est aujourd’hui
considéré comme faux, il reste encore très
intéressant, puisqu’il conduit à des
résultats exacts dans certains champs
d’application.
Il assimile l’atome à un système planétaire :
Deux forces s’appliquent sur un électron
Fa = (1/40) (qq’/r²)
La force centrifuge, colinéaire et opposée à la
première :
Fc = (mv²) / r = - Fa
mv 2 1 qq '
Donc :
r 4 0 r 2
Calcul de l ’énergie totale de l ’électron :
ET = EC + EP
EC: l ’énergie cinétique de l ’électron
EC = 1/2 (mv2)
EP : l ’énergie potentielle de l ’électron
Ep = - (1/4o ) e2/r
2
mv 1 qq '
r 4 0 r 2
Ep = - (1/4ε0 ) e2/r = - 2 EC
L'énergie totale de liaison de l'électron
au proton est donnée par l'expression:
ET = - (1/80 ) e2/r
Quantification du moment cinétique
m.v.r = n . h / 2
Les deux relations:
1 e2 v2
mvr =n(h/2) et 2 m
4 0 r r
h 2
me 4
rn 2 0 et En 2 2 2
me 2 8n h 0
rn = 0,53.n2 Å et 1
En= - 13,6 eV
n2
Application du modèle de Bohr aux hydrogénoïdes
* Définition:
Exemple:
2 He + ; 3 Li ;….;
2+
Z X (Z-1)+
L'étude de ce types d'atomes revient à remplacer la
charge du noyau (+e) de l'hydrogène par (+Ze) de
l'hydrogénoide.
Rayon: Energie:
rn = 0,53.n2/z (Å) z 2
En = - 13,6 (eV)
n2
Atome d’hydrogène selon le modèle de Bohr
• Le modèle de Bohr postule qu’il existe différents
niveaux d’énergie pour un même atome.
• Ces niveaux d’énergie correspondent à des «couches»
𝑛 = 1: 𝐾 𝑛 = 2: 𝐿 𝑛 = 3: 𝑀 𝑛 = 4: 𝑁
• Ces couches sont saturables: Le nombre d’électrons
maximum qu’une couche peut accueillir est donnée
2
par la relation 2𝑛 ( couche K 2 électrons- couche L 8
électrons…)
Par convention, le niveau d’énergie Zéro (0)
correspond à l’état où l’électron ne subit aucune
interaction avec le noyau (r=∞), c’est-à-dire (n=∞)
Par conséquent, les niveaux d’énergie sont
négatifs (système lié).
•La couche la plus externe non saturée est appelée
couche de valence. C’est elle qui est impliquée
dans la formation des liaisons
•Les couches les plus proches du noyau
correspondent aux niveaux d’énergie les plus
basses.
Pour l’atome d’hydrogène
Energies et Rayons
des couches
𝑅𝑛 = 𝑎0 × 𝑛2 = 0,53. 𝑛2 Ǻ
13,6
𝐸𝑛 = − 2 𝑒𝑉
𝑛
n: nombre quantique principal,
entier non nul
Le modèle de Bohr est basé sur l’interprétation des
spectres de raie d’absorption et d’émission de l’atome
d’hydrogène.
Valeur de l 0 1 2 3
Lettre associée s p d f
Exemple 2s 3p
Caractérisation d’un électron dans une OA
Un niveau énergétique (ou une couche) est caractérisé
par un seul nombre quantique : le nombre quantique
principal n.
Un sous niveau (ou une sous couche) est caractérisé
par deux nombres quantiques: n et l.
Une orbitale atomique est caractérisée par les trois
nombres quantiques: n , l et m.
Un électron dans une OA est caractérisé par 4 nombres
quantiques, n, l et m plus un quatrième nombre: le
nombre quantique de spin
Forme et symétrie des premières OA
Exemple: l’orbitale « s ».
La condition l = 0 implique ml = 0.
Donc la fonction d’onde s’écrit : n ,l , m
n , 0, 0 ou ns
2
Dans ce cas, la densité de probabilité de présence
de l’électron à la surface d’une sphère de rayon r
est la même dans toutes les directions de
l’espace.
L’orbitale est dite de symétrie sphérique.
•Remarque : le signe + indiqué le signe de la fonction d’onde
ns
Description des orbitales « p ».
•Les orbitales p (l = 1) peuvent être
représentées par deux lobes à peu près
sphériques, accolés, ayant pour axes de
symétrie les axes x, y et z du trièdre de
référence.
•On les appelle donc "n px", "n py" et "n
pz" selon la valeur de ml .
Nombre de spin et cases quantiques
• Un électron est caractérisé par une grandeur appelée : spin
de l’électron. Cette grandeur ne peut prendre que 2 valeurs
1 1
possibles pour un électron 𝑆 = 2 𝑜𝑢 − 2
Deux électrons ayant même valeur de spin sont dit: électrons
à spins parallèles.
Deux électrons ayant des valeurs différentes de spin sont dit:
électrons à spins antiparallèles.
Pour chaque OA, on va associer des cases quantiques qui
recevront les électrons. Leur nombre est égal au nombre de
valeurs possibles du nombre quantique magnétique m.
Les Orbitales Atomiques par niveau
Orbitale Atomique – Dégénérescence et
Nombre d’électrons
Type l m dégénérescence Nombre
d’OA d’électrons
s 0 0 1 2
p 1 -1, 0, 1 3 6
d 2 -2, -1, 0, 1, 2 5 10
f 3 -3,-2,1,0,1,2,3 7 14
Règle de Klechkowsky
Et non pas
Energie de l’atome polyélectroniques
𝐸 = 𝑒𝑗
𝑗
Mais 𝑒𝑗 l’énergie d’un électron j = ?
𝑍2
𝑒𝑗 = −13,6 2 (𝑒𝑉)
𝑛
?
Idée de Slater
Approximation de Slater
Dans le cas d’un atome polyélectronique, on se dans
l’approximation dite hydrogénoïde ou approximation
de Slater.
Chaque électron d’un atome polyélectronique est
décrit indépendamment des autres par une fonction
d’onde analogue à celle de l’hydrogène.
L’énergie de chacun des électrons prend alors la forme
des énergies de l’hydrogène ou des ions à un seul
électron, mais Z y est remplacé par:
Zeff = Z -
Approximation de Slater
𝜎 = 𝜎𝑗𝑖
On a 3 Types de structure :
ns pour n=1
ns np pour n=2 et 3
ns (n-1)d np pour n=4, 5, 6 et 7
1𝑠ȁ 2𝑠2𝑝ȁ 3𝑠3𝑝ȁ 4𝑠3𝑑4𝑝ȁ 5𝑠4𝑑5𝑝ȁ 6𝑠5𝑑6𝑝 ۂ7𝑠6𝑑7𝑝
Pour chaque valeur de n on a une période
On a donc 7 périodes au total
Le passage d’un élément au suivant se fait par
ajout d’un proton au noyau (∆𝑍=1), cet ajout de
proton est accompagné de l’ajout d’un électron
pour préserver la neutralité électrique de l’atome
1 2 2 1
Exemple: 1𝑠 ∶ 𝐻 1𝑠 ∶ 𝐻𝑒 1𝑠 2𝑠 ∶ 𝐿𝑖
1𝑠ȁ 2𝑠2𝑝ȁ 3𝑠3𝑝ȁ 4𝑠3𝑑4𝑝ȁ 5𝑠4𝑑5𝑝ȁ 6𝑠5𝑑6𝑝 ۂ7𝑠6𝑑7𝑝
. Liaison simple
. Une liaison simple est la mise
en commun d’un doublet
(représenté par un trait)
. Chaque atome apportant un
électron (représenté par un point).
Elle se fait donc par l’intermédiaire des
électrons célibataires de la couche de
valence des atomes
• L’effet répulsif d’un doublet (E) est supérieur à celui d’un doublet liant
(X).
• Répulsion E-E > répulsion E-X > répulsion X-X
• Ces deux dernières règles entrainent une modification des angles de
liaison dans la molécule
m+n Géométrie de base Formules Angle
1 1
𝜑1 = (𝑆 + 𝑝𝑧 ) 𝜑2 = (𝑆 − 𝑝𝑧 )
2 2
Hybridation sp2
1
𝜑1 = (𝑆 + 2𝑝𝑧 )
3
1 3 1
𝜑2 = (𝑆 + 𝑝𝑥 − 𝑝𝑧 )
3 2 2
1 3 1
𝜑3 = (𝑆 − 𝑝𝑥 − 𝑝𝑧 )
3 2 2
Hybridation sp3
Travaux
Dirigés
Etat solide
C’est un état où les forces d’ordre
(force de cohésion) à courte distances
sont prédominantes.
Il n’y a plus de mouvement de
translation, les mouvements de rotation
et de vibration sont faibles.
L’état solide est un état condensé qui
possède un volume et une forme
propres
Il est soit anisotrope (propriétés
différentes selon les directions) soit
isotrope
Cristal parfait
Rhomboédrique a=b=c 𝛼 = 𝛽 = 𝛾 ≠ 90
Monoclinique a≠b≠c 𝛼 = 𝛾 = 90 ≠ 𝛽
Triclinique a≠b≠c 𝛼 ≠ 𝛽 ≠ 𝛾 ≠ 90
Réseaux de Bravais
La maille élémentaire peut être simple ou multiple
La maille élémentaire simple P (Primitive) comporte un motif à chaque
sommet de la maille
La maille élémentaire centrée I comporte un motif à chaque sommet et
au centre de la maille
La maille élémentaire à faces centrées F comporte un motif à chaque
sommet et au centre des faces de la maille
La maille élémentaire à bases centrées S comporte un motif à chaque
sommet et au centre de deux faces opposées de la maille
L’ensemble de ces possibilités conduit à subdiviser les 7 systèmes
fondamentaux en 14 réseaux de Bravais
Système Mode
Cubique P I F
Hexagonal Hexagonal
Quadratique P I
Orthorhombique P I S F
Rhomboédrique P
Monoclinique P S
Triclinique P
Caractéristiques d’un cristal