Vous êtes sur la page 1sur 16

OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023

CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière


CH(1) : Structure atomique et la classification périodique
I. Généralités sur la structure de l’atome :
I-1. L’atome:
L’atome se compose:
- d’un noyau qui contient des protons en nombre Z et des neutrons en nombre N. Il est chargé
positivement .
- des électrons chargés négativement (nuage électronique).
Particule élémentaire Masse (en Kg) Charge (en C)
−27
Proton (p) 1.672649 × 10 +𝑒 = 1.602177 × 10−19
Neutron(n) 1.679841 × 10−27 0
- −31
Electron (e ) 9.109535 × 10 −𝑒 = −1.602177 × 10−19
L’atome neutre ⇒ L’atome contient Z électrons.
La charge du noyau est : +Z𝑒
La charge des électrons est : −Z𝑒
Conclusion : 𝑚(p) ≈ m(n) ≈ 2000m(e− )
I-2. L’élément chimique:
- Un élément chimique est caractérisé par son numéro atomique Z (nombre de protons).
Exemple: Z = 6 : Elément Carbone C
Z = 8 : Elément oxygène O
- Un atome est symbolisé par : 𝐴𝑍 𝑋
X : Symbole de l’élément chimique.
Z : Numéro atomique (nombre de protons ou nombre de charge).
A : Nombre de masse ou nombre de nucléons (nombre de protons et de neutrons).
𝐴 = 𝑍 + 𝑁 ⇒ 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑠𝑡: 𝑁 = 𝐴 − 𝑍
238
Exemple: 92 𝑈
𝐴 = 238 ∶ 238 𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑍 = 92 ∶ 92 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑜𝑛𝑠 ⇒ 𝑁 = 𝐴 – 𝑍 = 146 ∶ 146 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠
Dans les cas des ions les charges sont précisées en exposant et à droite. On a deux cas :
- Pour les cations : 𝐹𝑒2+ ; 𝐴𝑙 3+ ; 𝑉 5+ …
- Pour les anions : 𝐶𝑙 − ; 𝑂2− ; 𝑁3− …
I-3. Les isotopes:
a) Définition:
Les isotopes sont des atomes d’un même élément chimique qui ne différent que par le nombre de
masse A( c'est-à-dire de nombre de neutrons N ).
Exemples :
- Les isotopes de carbone : 126 𝐶 ; 136 𝐶 ; 146 𝐶
- Les isotopes de l’oxygène : 168 𝑂 ; 178 𝐶 ; 188 𝐶
b) Abondance isotopique:
L’abondance isotopique (exprimée en pourcentage) indique la teneur d’un échantillon donné d’un même
élément chimique en chacun de ses isotopes constatés.
Les pourcentages des isotopes d’un élément particulier tels qu’ils sont constatés à l’état naturel sur la Terre
constituent les abondances naturelles.
Exemple : Abondance naturelle (isotopique) de l’oxygène.
 𝑃16 = 99.7%
 𝑃17 = 0.1%
 𝑃18 = 0.2% Et on a :
𝑃𝑖 = 100%
𝑖

1
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière
I-4. Les unités fondamentales de la chimie :
La mole:(symbole mol)
C’est la quantité de matière d’un système contenant autant d’entités élémentaires (atomes, molécules,
…) qu’il y a d’atomes dans 12g de carbone 12.
C’est une manière de «compter les éléments» avec une échelle plus adaptée. Ainsi, dans une mole on
a 𝑁𝐴 = 6, 022. 1023 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑡é𝑠 / 𝑚𝑜𝑙 = 6, 022. 1023 𝑚𝑜𝑙 −1
𝑁𝐴 est appelé le nombre d’Avogadro
Unité de masse atomique (symbole u.m.a)
1
Par définition, 1 u.m.a. correspond à de la masse d’1 atome de carbone 12.
12
Valeur d’une u.m.a : Dans 12g de Carbone 12, il y a 𝑁𝐴 atomes.
12 12 12
La masse d’1 atome de carbone 𝑚 6𝐶 est : 𝑚 6𝐶 = (en g).
𝑁𝐴
𝑚 126 𝐶 1 12
On a ainsi: 1u.m.a = = × = 1, 6606. 10−24 𝑔 = 1, 6606. 10−27 𝑘𝑔
12 12 𝑁𝐴
 1𝑢. 𝑚. 𝑎 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑 𝑞𝑢𝑎𝑠𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 à 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑’𝑢𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑜𝑛 𝑜𝑢 𝑑’𝑢𝑛 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛.
Comme la masse d’un proton et celle d’un neutron est quasiment égale à 1u.m.a, la masse d’un noyau
sera A (exprimée en u.m.a). On néglige la masse des électrons devant celle du noyau.
I-5. Masse molaire atomique d’un élément chimique :
On appelle la masse atomique la masse d’un seul atome.
𝒎 𝑨𝒛𝑿 ≈ 𝑨 (exprimée en u.m.a)
La masse molaire atomique d’un élément chimique est la masse d’une mole d’atomes, soit la masse de 𝑁𝐴
atomes, donnée par : 𝑴 𝑿 = 𝑵𝑨 × 𝒎 𝑿
𝑴 𝑿 : La masse molaire atomique d’un élément chimique X 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚ée en 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 .
𝒎 𝑿 : La masse atomique d’un élément chimique X.
22
𝑁𝐴 = 6.022 × 10 : Le nombre d’Avogadro.
Et on a : 𝑴 𝑨𝒛𝑿 ≈ 𝑨 (exprimée en 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 )
Lorsqu’un élément chimique possède plusieurs isotopes, sa masse molaire atomique est donnée par :
𝟏
𝑴 𝑿 = 𝑃𝑖 × 𝑀𝑖
𝟏𝟎𝟎
𝑖
𝑴 𝑿 : La masse molaire atomique d’un élément chimique X.
𝑷𝒊 : Abondance naturelle (isotopique) de l’isotope i.
𝑀𝑖 : La masse molaire de l’isotope i (déterminer par la spectroscopique de masse).
Exercice :
Le brome naturel possède deux isotopes : 79 81
35 𝐵𝑟 50.54% et 35 𝐵𝑟 49.46%
𝑀 79
35 𝐵𝑟 = 78.9183𝑔. 𝑚𝑜𝑙
−1

𝑀 81
35 𝐵𝑟 = 80.9163𝑔. 𝑚𝑜𝑙
−1

Déterminer la masse molaire de l’élément de brome 𝐵𝑟 ?


50.54×78.9183 +49.46×80.9163
Réponse : 𝑴 𝑩𝒓 = = 𝟕𝟗. 𝟖𝟏 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
𝟏𝟎𝟎

Remarque :
Si la précision n’est pas demandée en remplaçant les masses molaires des isotopes par les nombres de masse
correspondantes.
50.54 × 79 + 49.46 × 81
𝑴 𝑩𝒓 = = 𝟕𝟗. 𝟗𝟖 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
𝟏𝟎𝟎
𝐿𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑕𝑎𝑞𝑢𝑒 é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒𝑠 é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠.

2
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière
II. Spectres d’émission et d’absorption d’un atome :
II-1. Spectres d’émission et d’absorption d’un élément chimique:
Si l’on fournit de l’énergie à un échantillon atomique (sous forme thermique ou par décharge
électrique), la matière alors excitée émet en se désexcitant un spectre discontinu de raies
« colorées » sur fond noir : il s’agit du spectre d’é mission de l’atome.
Si l’on dispose d’une source émettant un spectre continu de lumière (lumière blanche émise par un
filament de tungstène porté à incandescence par exemple) que l’on analyse après la traversée du
même échantillon atomique (initialement dans son état non excité), on obtient un spectre discontinu de
même allure que le précédent mais dont les raies sont noires (radiations absorbées) sur « fond coloré »
(radiations non absorbées) : il s’agit du spectre d’absorption de l’atome.
Ces spectres d’absorption et d’émission sont spécifiques d’un élément chimique. Ils sont quantifiés : les
longueurs d’onde des raies ne peuvent prendre que des valeurs bien déterminées, caractéristiques de
l’élément chimique.

II-2. Spectres d’émission et d’absorption de l’atome d’hydrogène : constante de RHYDBERG.

Lorsqu’on soumit du dihydrogène 𝐻2 sous faible pression à une décharge électrique crée par un
générateur de haute tension (GHT), on observe une émission lumineuse qui constitue le spectre d’émission
de l’atome d’hydrogène : Il est constitué de séries de raies portant le nom de leur inventeur.

Spectre d’émission de l’atome d’hydrogène

On observe quelques raies dans le domaine visible appartenant à la série de Balmer.


 Le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène est discontinue(Energie des rayonnements émis est
quantifiée) .

3
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière
Pour interpréter ce spectre, Balmer à établir une relation empirique :

1 1 1
= 𝜎 = 𝑅𝐻 × 2 − 2
𝜆 2 𝑃

Avec :

𝑃 : 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 > 2 ; 𝑝 = 3,4,5 … ..


λ : La longeur d’onde correspondante en m.
1
𝜎= :nombre d’onde en 𝑚 −1 et 𝑅𝐻 = 1,0979708.10−7 𝑚−1 𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐑𝐇𝐘𝐃𝐁𝐄𝐑𝐆 .
𝜆

Exercice : Calculer les longeurs d’onde limites pour 𝑝 = 3 𝑒𝑡 𝑝 = ∞

- Calcule de 𝜆 𝑚𝑎𝑥 pour 𝑝 = 3 :


1 1 1 5 36
= 𝑅𝐻 × − 32 = 36 𝑅𝐻 ⇒ 𝜆 𝑚𝑎𝑥 = 5𝑅 ⇒ 𝜆𝑚𝑎𝑥 = 655𝑛𝑚
𝜆𝑚𝑎𝑥 22 𝐻

- Calcule de 𝜆 𝑚𝑖𝑛 pour 𝑝 = ∞ :


1 1 1 1 4
= 𝑅𝐻 × − ∞ 2 = 4 𝑅𝐻 ⇒ 𝜆𝑚𝑖𝑛 = 𝑅 ⇒ 𝜆𝑚𝑎𝑥 = 364𝑛𝑚
𝜆𝑚𝑖𝑛 22 𝐻

Cette relation empirique a été généralisée par Ritz :

1 1 1
= 𝜎 = 𝑅𝐻 × − avec n et p sont deux entiers telque : 𝑝 > 𝑛 > 0
𝜆 𝑛2 𝑃2

Pour trouver les longeurs d’onde de toutes les raies des différentes séries obsrvées pour l’atome
d’hydrogène.

série Lyman Balmer Paschen Brackett Pfund


n 1 2 3 4 5
p 2 ;3 ;4…. 3 ;4 ;5 ;….. 4 ;5 ;6 ;… 5 ;6 ;7 ;…… 6 ;7 ;8 ;….
longeurs d’onde 𝜆𝑚𝑎𝑥 =. . …nm 𝜆𝑚𝑎𝑥 =. . …nm 𝜆𝑚𝑎𝑥 =. . …nm 𝜆𝑚𝑎𝑥 =. . …nm 𝜆𝑚𝑎𝑥 =. . …nm
limites 𝜆𝑚𝑖𝑛 =. . …nm 𝜆𝑚𝑖𝑛 =. . …nm 𝜆𝑚𝑖𝑛 =. . . …nm 𝜆𝑚𝑖𝑛 =. . . …nm 𝜆𝑚𝑖𝑛 =. . …nm
𝜆𝑚𝑎𝑥 pour 𝑝 = 𝑛 + 1
Et 𝜆 𝑚𝑖𝑛 pour 𝑝 = ∞
Domaines de spectre UV Visible et UV IR IR IR

Question : Calculer les longeurs d’onde limites pour chaque série ?


II-3. Spectres d’émission et d’absorption des autres atomes :
a). Cas des ions hydrogénoïdes :
On appelle ion hydrogénoïde, des cations qui possèdent un seul électron et Z protons.
Exemples :
+ 2+ 3+ 4+
2 He , 3 Li , 4 Be , 5 B ,. . . .
Les spectres d’émission et d’absorption des ions hydrogénoïdes sont semblables à celui de l’atome de
d’hydrogène, mais décalés vers la gauche
b). Cas des atomes polyélectroniques :
Dans le cas des atomes ployélectroniques, les spectres sont aussi discontinus, telque chaque élément possède
des raies caractéristiques.

4
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière
II-4. Interprétation des spectres :
a) Les postulats de Niels Bohr :
Pour expliquer les spectres d’émission et d’absorption de l’atome d’hydrogène, Niels Bohr postule que :
1) L’électron évolue sur une orbite stationnaire.
2) Le moment cinétique orbital est quantifie :

𝐿 = 𝑟⋀ 𝑝 avec 𝑝=𝑚v
𝑕
Quantification : 𝐿 ne peut prendre que des valeurs entiers de .
2𝜋
𝑕
𝐿 = 𝑚v𝑟 = 𝑛ℏ = 𝑛 ; 𝑛𝜖ℕ∗
2𝜋
Avec : 𝑕 = 6,62 × 10−34 𝑗. 𝑠 est la constante de planck

3) Au cours d’une transition entre deux états stationnaires d’énergies respectives En et Ep , il y a


émission ou absorption d’une quantité d’énergie (photon) 𝑕𝜈 est égale à ∆𝐸 = Ep − En :
∆𝐸 = Ep − En = 𝑕𝜈 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑝 𝑒𝑡 𝑛 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑡𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑝 > 𝑛
- h : c’est la constante de planck.
- ν: c’est la fréquence de rayonnement (photon) mis en jeu.

Absorption Emission
b) Niveaux d’énergie électroniques :
A partir de ces postulats, en appliquant les lois de mécanique classique, Niels Bohr démontre que :
- dans le cas de l’atome d’hydrogène : L’énergie de l’électron lié à l’atome ne peut prendre que les
valeurs :
𝑬
𝑬 𝒏 = − 𝟐𝟎 .
𝒏
- dans le cas des ions hydrogénoïdes : L’énergie de l’électron lié à l’atome ne peut prendre que les
valeurs :
𝒁𝟐
𝑬 𝒏 = −𝑬 𝟎 𝟐 .
𝒏
Avec : 𝑬 𝟎 = 𝟏𝟑, 𝟔 𝑒𝑉 𝑒𝑡 1𝑒𝑉 = 1,6 × 10−19 𝑗
𝑛𝜖ℕ ∗ : 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙é 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑎𝑙 .
Z : c’est le numéro atomique de l’ion hydrogénoïde.

5
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière
c) Application au spectre d’é mission de l’atome d’hydrogène :
𝑕𝑐 𝑬𝟎 𝑬𝟎
On a : 𝑕𝜈 = = Ep − En = − − −
𝜆 𝒑𝟐 𝒏𝟐

𝑕𝑐 𝟏 𝟏 1 𝑬𝟎 𝟏 𝟏 1 𝟏 𝟏
⇒ = 𝑬𝟎 𝟐 − 𝟐 ⇒ = 𝟐 − 𝟐 ⇒ = 𝑹𝑯 𝟐 − 𝟐
𝜆 𝒏 𝒑 𝜆 𝑕𝑐 𝒏 𝒑 𝜆 𝒏 𝒑
𝑬𝟎 13,6×1,6×10−19
Avec : 𝑹𝑯 𝑡𝑕 = = = 1,097039275 × 10 −7 m−1
𝑕𝑐 6,62×10−34×3×108

Et comme 𝑹𝑯 𝑒𝑥 = 1,097970844 × 10−7 m−1


𝑹𝑯 𝑒𝑥 − 𝑹𝑯 𝑡𝑕
⇒ 𝐸𝑐𝑎𝑟𝑡 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑓 = = 8,48 × 10−4
𝑹𝑯 𝑒𝑥
Ceci explique le succès du modèle de Bohr
III. Modèle quantique :
III-1. Dualité Onde -corpusculaire :
Les interactions entre la matière et le rayonnement se manifestent de diverses manières : effet
photoélectrique (émission d’électrons par un métal soumis à un rayonnement), rayonnement émis par les
corps chauffés, spectres de raies des atomes….

En 1900, Planck postule que l’énergie transportée par les ondes lumineuses est quantifiée. L’interaction
entre la matière et un rayonnement monochromatique de fréquence n se fait par absorption ou émission
d’un multiple du quantum énergétique E (plus petite quantité d’énergie échangeable) :
𝑕𝑐
𝐸 = 𝑕𝜈 = c’est la relation de Planck- Einstein
𝜆
−34
𝑕 = 6,62 × 10 𝐽. 𝑠 est la constante de Planc , 𝑐 = 3 × 108 𝑚. 𝑠 −1 la célérité de la lumière et ν la
fréquence de l’onde.
En 1905, Einstein introduit le photon (particule sans masse et de charge nulle se propageant à la vitesse
de la lumière c ) comme la particule assurant le transport de l’énergie quantifiée. Le photon possède un
quantum d’énergie 𝐸 = 𝑕𝜈 .

Le physicien français Louis De Broglie généralise ce concept en associant à toute particule de quantité
de mouvement 𝑝 = 𝑚 v une onde de longueur d’onde 𝜆 telle que :
h h
λ= = c’est la relation de Louis De Broglie
p m×v
Exercice : Calcul de la longueur d’onde.
Calculer la longueur d’onde d’un électron de masse 𝑚 𝑒 = 9, 31 × 10−31 𝐾𝑔 qui se déplace à la vitesse
2, 18 × 10 7 𝑚/𝑠 .
Solution :
h 6 ,62 × 10 −34
On utilise la relation : λ= ⇒ λe =
9,11×10 −31 ×2,18× 10 7
= 33, 3 n𝑚
m ×v
Cette longueur d’onde appartient au domaine du rayon X , ceci explique l’utilisation d’interférence
électronique dans les microcopies électroniques
III-2. Fonction d’onde et probabilité de présence :
À toute particule P, située au point M (x, y, z, t) à l’instant t, on
associe une onde dont fonction d’onde est:
Ѱ 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 ∶ ℝ4 → ℂ ; Étant complexe
- Ѱ 𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡 n’a pas de signification physique, mais elle contient
l’information sur la particule.
- Dans ce qui suit, on considère un système stationnaire dont les
caractéristiques sont indépendantes du temps ⇒ Ѱ = Ѱ 𝑥, 𝑦, 𝑧 .
6
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière
- La probabilité 𝑑𝑃𝑟 𝑀 de trouver la particule dans l’élément de volume dV 𝑀 est donnée par :
2
𝑑𝑃𝑟 𝑀 = Ѱ dV 𝑀 = Ѱ. Ѱ∗ dV 𝑀
𝑑𝑃 𝑀
L’expression 𝐷 𝑀 = dV 𝑟
= Ѱ 2 = Ѱ. Ѱ ∗ représente la densité de probabilité de présente de la
particule P au point M.
- La probabilité de trouver la particule dans un domaine D de l’espace est :

𝑃𝑟 𝐷 = Ѱ 2 dV 𝑀 = Ѱ. Ѱ∗ dV 𝑀
𝐷 𝐷

Ѱ doit vérifier la condition de normalisation :

𝑃𝑟 = Ѱ. Ѱ ∗ dV 𝑀 = 1
𝐸𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒
III-3. Equation de Schrödinge r :
Les fonctions d’onde Ѱ sont solutions de l’équation de Schrödinge r :
𝐻Ѱ = 𝐸Ѱ
- 𝐻 : Opérateur hamiltonien, qui, appliqué à la fonction Ѱ.
- Ѱ : Fonctions propres de l’opérateur hamiltonien H ou orbitales atomiques.
- 𝐸 : Valeurs propres associées au fonctions propres Ѱ (l’énergie totale du système).
L’étude de cette équation et de sa résolution n’étant pas au programme
III-4.Fonction d’onde de l’atome d’hydrogène :
- Système étudie : 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢; é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛 .
- Le 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢 est supposé fixe.
- Système est stationnaire : Ѱ ne dépond pas du temps
- L’énergie potentielle ne dépond que de r, on utilise
- donc les coordonnées sphériques 𝑟; 𝜃; 𝜑 .
La solution de l’équation de Schrödinger 𝐻Ѱ = 𝐸Ѱ s’écrit :

Ѱ𝑛,𝑙,𝑚 𝑙 𝑟; 𝜃; 𝜑 = 𝑅𝑛 ,𝑙 𝑟 × 𝑌𝑙,𝑚 𝑙 𝜃; 𝜑

o 𝑅𝑛,𝑙 𝑟 : La partie radiale.


o 𝑌𝑙,𝑚 𝑙 𝜃; 𝜑 : La partie angulaire.
La fonction d’onde dépond de trois nombres quantiques 𝑛, 𝑙, 𝑚 𝑙 tels que :
o n : Le nombre quantique principale tel que 𝑛𝜖ℕ ∗, représente le numéro de la couche.
n 1 2 3 4
Couche K L M N
Ce nombre quantifie l’énergie de l’atome d’hydrogène.
𝑬𝟎
𝑬𝒏 = −
𝒏𝟐
o 𝑙 : nombre quantique secondaire ou azimutal, un entier tel que : C’est le numéro de la sous-
couche.
𝑙 0 1 2 3
Sous-couche. s p d f

Ce nombre quantifie quantifie la norme du moment cinétique orbital :

𝑕
𝐿 = 𝑙 𝑙+1 ℏ= 𝑙 𝑙+1 tel que : (𝟎 < 𝒍 < 𝒏 − 𝟏).
2𝜋

7
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière
o 𝑚 𝑙 : nombre quantique magnétique, il quantifie une des composante du moment cinétique orbitale,
soit par exemple la composante 𝐿 𝑧 :
𝑕
𝐿 𝑧 = 𝒎𝒍 ℏ = 𝒎𝒍 2𝜋 tel que : ( −𝒍 < 𝒎𝒍 < +𝒍 ).

Un triplet 𝒏; 𝒍; 𝒎𝒍 définit une orbitale atomique, notée OA, on la symbolise par une case quantique
représentée par un rectangle :
Exemple : Pour = 𝟑 .
𝟑𝒔 𝒍 = 𝟎 ∶ ⇒ 𝒎𝒍 = 𝟎 ⇒ 𝟏𝐎𝐀
𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒖𝒄𝒉𝒆𝑀 𝒏 = 𝟑 ⇒ 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐮𝐬 − 𝐜𝐨𝐮𝐜𝐡𝐞 𝟑𝒑 𝒍 = 𝟏 ⇒ 𝒎𝒍 = −𝟏; 𝟎; 𝟏 ⇒ 𝟑𝐎𝐀
𝟑𝒅 𝒍 = 𝟐 ⇒ 𝒎𝒍 = −𝟐; −𝟏; 𝟎; 𝟏; 𝟐 ⇒ 𝟓𝐎𝐀
Il y a donc 1 + 3 + 5 = 9 orbitales atomiques dans une couche n = 3.
Résumé:

𝒏 𝒍 Nom de la 𝒎𝒍 Orbitale atomique Nombre


sous (OA) d’OA
couche par couche
1 0 1s 0 1s : 1
Couche 𝐾
2 0 2s 0 2s : 4
Couche 𝐿
1 2p -1 ; 0 ; 1 2p :

3 0 3s 0 3s : 9
Couche 𝑀
1 3p -1 ; 0 ; 1 3p :

2 3d -2 ;-1 ; 0 ;1 ;2 3d :

4 0 4s 0 4s : 16
Couche 𝑁
1 4p -1 ; 0 ; 1 4p :

2 4d -2 ;-1 ; 0 ;1 ;2 4d :

3 4f -3 ; -2 ; -1 ;0 ;1 ;2 ;3 4f :

On peut remarquer que :


 Une couche n correspond à 𝒏 𝟐orbitales atomiques.
 Une sous-couche l correspond à 2l+1 orbitales atomiques.

III-5. Degré de dégénérescence :


Lorsqu’à même valeur de l’énergie E de l’électron correspondent plusieurs orbitales atomiques différentes,
cette valeur d’énergie est dite dégénérée.
𝑬
Exemples : pour l’atome d’hydrogène, 𝑬 𝒏 = − 𝒏𝟎𝟐 avec 𝐸0 = 13,6 𝑒𝑉.
 Pour la couche( K) : 𝑛 = 2

8
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière
𝟏𝟑, 𝟔
⇒ 𝑂𝑛 𝑎 4 𝑐𝑎𝑠𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 4𝑂𝐴 𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑎 mêmevaleur d’énergie 𝑬 𝟐 = − = −3,4𝑒𝑉
𝟐𝟐
⇒ 𝑬 𝟐 𝒆𝒔𝒕 𝐝é𝐠é𝐧é𝐫é𝐞 𝟒 𝐟𝐨𝐢𝐬 .
 Pour la couche ( L) : 𝑛 = 3
𝟏𝟑, 𝟔
⇒ 𝑂𝑛 𝑎 9𝑐𝑎𝑠𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 9𝑂𝐴 𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑎 mêmevaleur d’énergie 𝑬 𝟑 = − = −1,51𝑒𝑉
𝟑𝟐
⇒ 𝑬 𝟑 𝒆𝒔𝒕 𝐝é𝐠é𝐧é𝐫é𝐞 𝟗 𝐟𝐨𝐢𝐬.
 Pour la couche ( M) : 𝑛 = 4
𝟏𝟑, 𝟔
⇒ 𝑂𝑛 𝑎 16 𝑐𝑎𝑠𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 16𝑂𝐴 𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑎 mêmevaleur d’énergie 𝑬𝟒 = − = −0,85𝑒𝑉
𝟒𝟐
⇒ 𝑬 𝟒 𝒆𝒔𝒕 𝐝é𝐠é𝐧é𝐫é𝐞 𝟏𝟔 𝐟𝐨𝐢𝐬.
Conclusion :
Pour l’atome d’hydrogène, une valeur du nombre quantique principal n correspond à n2 orbitales
atomiques différentes, mais de même énergie En : les états d’énergie En sont n2 fois dégénérés.
III-6 Spin électronique :
La connaissance de triplet 𝒏; 𝒍; 𝒎𝒍 ne suffit pas pour décrire l’état d’un électron.
Comme toute particule quantique possède un moment cinétique de spin 𝑺 dont la projection 𝑆𝑧 sur l’axe
𝑜𝑧 est quantifiée :
𝐒𝐳 = 𝐦𝐬 ℏ

Où 𝒎𝒔 est appelé nombre quantique magnétique de spin. Pour un électron, 𝑚 𝑠 peut prendre deux valeurs
1
seulement : 𝑚 𝑠 = ± 2 .
1
o Pour : 𝑚 𝑠 = + 2 : l’ électron est représenté par ↑
1
o Pour : 𝑚 𝑠 = − 2 : l’ électron est représenté par ↓
1 1
Par convention l’électron de spin 𝑚 𝑠 = + soit placé à gauche et l’électron de spin 𝑚 𝑠 = − soit placé
2 2
à droite : ↑↓
IV. Configuration électronique d’un atome ou ion monoatomique à l’état fondame ntal :
IV-1. Définition :
La configuration électronique d’un atome ou ion monoatomique c’est la répartition des électrons dans les
différentes orbitales atomiques 1s, 2s, 2p,... le nombre d’électrons étant noté en exposant.
La configuration électronique correspondante à l’état de plus basse énergie est appelée à l’état fondamental
et celle d’énergie supérieure est appelée à l’état excité.
IV-2. Principe et règles d’obtention d’une configuration électronique d’un atome à l’état fondamental :
Pour établir la configuration électronique d’un atome polyélectronique dans son état fondamental, trois
règles doivent être appliquées : le principe de Pauli, la règle de Klechkowski et la règle de Hund.

Dans un atome, deux électrons ne peuvent pas avoir leur quatre nombres quantiques 𝒏; 𝒍; 𝒎𝒍 ; 𝒎𝒔
identiques.
a) le principe de Pauli :
*Conséquence : Une orbitale atomique contient au maximum deux électrons à spins antiparallèles ou
appariés .
↑↓
Nombre maximum d’électron par sous-couches :
- Une sous couche de type s contient 1 OA. Elle peut donc contenir jusqu’à 2 électrons.
- Une sous couche de type p contient 3 OA. Elle peut donc contenir jusqu’à 6 électrons.
- Une sous couche de type d contient 5 OA. Elle peut donc contenir jusqu’à 10 électrons.
- Une sous couche de type f contient 7 OA. Elle peut donc contenir jusqu’à 14 électrons.

9
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière

b) La règle de Klechkowski :
Dans un atome polyélectronique, l’ordre de remplissage des sous-couches s’effectue par la valeur de la
somme (n + l ) croissante et lorsque deux sous-couches possèdent la même valeur pour la somme (n+l),on
commence par celle dont le nombre quantique principal n est le plus faible.
La figure suivante indique un moyen mnémotechnique pour retrouver l’ordre de remplissage des sous-
couches donné par la règle de Klechkowski.

L’ordre de remplissage des sous-couches est :1𝑠2𝑠2𝑝3𝑠3𝑝4𝑠3𝑑4𝑝5𝑠4𝑑5𝑝6𝑠4𝑓5𝑑6𝑝7𝑠5𝑓6𝑑7𝑝 ….


Exemple :
𝑯 𝒁 = 𝟏 : 1𝑠 1
𝑯𝒆 𝒁 = 𝟐 : 1𝑠 2
𝑪 𝒁 = 𝟔 : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 2
𝑵 𝒁 = 𝟕 : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 3
𝑶 𝒁 = 𝟖 : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 4
𝑪𝒍 𝒁 = 𝟏𝟕 : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 6 3𝑠 2 3𝑝5
c) La règle de Hund :
Lorsqu’un niveau d’énergie est dégénéré et que le nombre d’électrons n’est pas suffisant pour saturer
ce niveau, l’état de plus basse énergie est obtenu lorsque les électrons célibataires occupent maximum
d’orbitales atomiques avec des spins parallèles ou non appariée.

Exemples :
o 𝑪 𝒁 = 𝟔 : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 2

2𝑝 2 : ↑↓ ↑ ↓ ↑ ↑ ↓ ↓
× ×  ×
o 𝑵 𝒁 = 𝟕 : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 3

2𝑝 3 : ↑↓ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↓ ↓ ↓ ↓
×  × ×
o 𝑶 𝒁 = 𝟖 : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 4 :

2𝑝 4 : ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑ ↓ ↑↓ ↓ ↓ ↑↓ ↑ ↑

1 
0
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière

IV-3.Exception de la règle de Klechkowski :


La règle de KLECHKOWSKI est empirique, elle peut présenter quelques anomalies. Prenons le cas par
exemple du cuivre et du chrome.
- Pour le Chrome 𝐶𝑟(𝑍 = 24) la configuration attendue par la règle de KLECHKOWSKI est :
𝐶𝑟(𝑍 = 24) ∶ 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s 2 3𝑑 4.
Alors que la configuration la plus stable est : 𝐶𝑟 𝑍 = 24 : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d5
- Pour le Cuivre Cu(Z = 29) la configuration attendue par la règle de KLECHKOWSKI est :
Cu(Z = 29) : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s 2 3d9.
Alors que la configuration la plus stable est : Cu(Z = 29): 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s 1 3d10 .
Conclusion :
La sous - couche d totalement remplie ou à moitie –remplie présente une stabilité particulière aux atomes
de configuration de types 𝒏 − 𝟏 𝒅𝟗 𝒏𝒔𝟐 𝟐𝟗𝑪𝒖, 𝟒𝟕 𝑨𝒈, 𝟕𝟗 𝑨𝒖, . . . et 𝒏 − 𝟏 𝒅𝟒 𝒏𝒔𝟐 𝟐𝟒𝑪𝒓 , 𝟒𝟕 𝑴𝒐, . . .
qui se transforment respectivement en 𝒏 − 𝟏 𝒅𝟏𝟎 𝒏𝒔𝟏 et 𝒏 − 𝟏 𝒅𝟓 𝒏𝒔𝟏
IV-4. Électrons de cœur et de valence :
Dans la structure électronique, il ya deux types d’électrons :
Les électrons de valence : sont les électrons des sous-couches de plus grand nombre quantique
principal n auxquels sont ajoutés le cas échéant les électrons d’une sous-couche non saturée.
Les électrons de cœur : sont les électrons des couches profondes.
Exemples :
𝟐 𝟐 𝟔 2 5 2 5 𝟐 𝟐 𝟔
17 Cl ∶ 𝟏𝒔 𝟐𝒔 𝟐𝒑 3𝑠 3𝑝 ≡ 𝑁𝑒 3𝑠 3𝑝 𝑂ù 10 𝑁𝑒 : 𝟏𝒔 𝟐𝒔 𝟐𝒑 .
∗∗ ∗
𝟐 𝟐 𝟔 𝟐 𝟔 2 6 2 6
26 𝐹𝑒 : 𝟏𝒔 𝟐𝒔 𝟐𝒑 𝟑𝒔 𝟑𝒑 4𝑠 3𝑑 ≡ 𝐴𝑟 4𝑠 3𝑑 𝑂ù 18 𝐴𝑟 : 𝟏𝒔𝟐 𝟐𝒔𝟐𝟐𝒑𝟔𝟑𝒔𝟐𝟑𝒑𝟔 .
∗∗ ∗
∗∗ : sont les électrons de 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 .
∗∗ : sont les électrons de𝐜œ𝐮𝐫
Remarque :
Les électrons de valence sont moins liés au noyau et sont donc responsables aux propriétés chimiques.
IV-5. Configuration électronique d’un ion monoatomique à l’état fondamental :
La configuration électronique d’un ion se déduite de celle de l’atome correspondant :
Pour les cations : on arrache les électrons des couches de valence.
Pour les anions : on ajoute les électrons aux couches de valence.
Exemples :
2 2 6 1
11 𝑁𝑎 : 1𝑠 2𝑠 2𝑝 3𝑠 ⇒ 11 𝑁𝑎 + : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 6
2 2 6 2 5
𝟏𝟕 𝑪𝒍 ∶ 1𝑠 2𝑠 2𝑝 3𝑠 3𝑝 ⇒ 𝟏𝟕 𝑪𝒍− ∶ 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 6 3𝑠 2 3𝑝 6

Lorsque, dans un atome, la dernière sous-couche occupée est une sous-couche (n−1)d ou (n − 2)f , ce sont
les électrons occupant la sous-couche ns qui sont arrachés en premier lors de la formation des cations
correspondants.
Remarque :
Exemple :
2 2 6 2 6 2 6 2+
26 𝐹𝑒 : 1𝑠 2𝑠 2𝑝 3𝑠 3𝑝 4𝑠 3𝑑 ⇒ 26 𝐹𝑒 : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 6 3𝑠 2 3𝑝6 4𝑠 0 3𝑑 6

1
1
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière
V. Classification pé riodique :
La classification périodique des éléments chimiques actuelle 𝑉𝑜𝑖𝑟 𝑎𝑛𝑛𝑒𝑥𝑒𝑃𝐴𝐺𝐸 16 se présente
sous la forme d’un tableau de 7 lignes numérotées de haut en bas, appelées périodes, et 18 colonnes
numérotées de gauche à droite. Dans chaque cellule on a un élément chimique et ces isotopes identifient
par le numéro atomique Z.
V-1. Principe de construction :
Dans la classification périodique, les éléments chimiques sont classés :
En lignes horizontales(ou périodes) : par ordre croissant de leur numéro atomique Z de gauche à
droite, en tenant compte de leur structure électronique selon la règle de Klechkowski.
 Première période (n = 1) : Correspond au remplissage de l’orbitale 1s. nous avons deux éléments
𝐻 𝑍 = 1 : 1𝑠 1 𝑒𝑡 𝐻𝑒 𝑍 = 2 : 1𝑠 2
 Deuxième période (n = 2) : Elle correspond au remplissage des sous-couches
2s 𝐿𝑖 𝐻𝑒 𝟐𝒔𝟏 et 𝐵 𝐻𝑒 𝟐𝒔𝟐 et 2p 𝐵 𝐻𝑒 𝟐𝒑𝟏 … . . 𝑁𝑒 1𝑠 2 2𝑠 2 𝟐𝒑𝟔 .
 Troisième pé riode (n = 3) : Elle correspond au remplissage des sous-couches 3s
𝑁𝑎 𝑁𝑒 𝟑𝒔𝟏 et 𝑀𝑔 𝑁𝑒 𝟑𝒔𝟐 et 3p 𝐴𝑙 𝑁𝑒 𝟑𝒑𝟏 … . . 𝐴𝑟 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 6 3𝑠 2 𝟑𝒑𝟔
 Quatriè me période (n = 4) : Elle correspond au remplissage des sous-couches
4s 𝐾 𝐴𝑟 𝟒𝒔𝟏 et 𝐶𝑎 𝐴𝑟 𝟒𝒔𝟐 et 3d 𝑆𝑐 𝐴𝑟 4𝑠 2 𝟑𝒅𝟏 … . . 𝑍𝑛 𝐴𝑟 4𝑠 2 𝟑𝒅𝟏𝟎
𝑒𝑡 𝟒𝒑 𝐺𝑎 𝐴𝑟 4𝑠 3𝑑 𝟒𝒑 … . . 𝐾𝑟 1𝑠 2𝑠 2 2𝑝 6 3𝑠 2 3𝑝 6 4𝑠 2 3𝑑 10 𝟒𝒑𝟔 .
2 10 𝟏 2

 Cinquiè me période (n = 5) : Elle correspond au remplissage des sous-couches


5s 𝑅𝑏 𝐾𝑟 𝟓𝒔𝟏 et 𝑆𝑟 𝐾𝑟 𝟓𝒔𝟐 et 4d 𝑌 𝐾𝑟 5𝑠 2 𝟒𝒅𝟏 … . . 𝐶𝑑 𝐾𝑟 5𝑠 2 𝟒𝒅𝟏𝟎
𝑒𝑡 𝟓𝒑 𝐼𝑛 𝐾𝑟 5𝑠 4𝑑 𝟓𝒑 … . . 𝑋𝑒 𝐾𝑟 5𝑠 2 4𝑑10 𝟓𝒑𝟔 .
2 10 𝟏

 Sixième période (n = 6) : Elle correspond au remplissage des sous-couches


6s 𝐶𝑠 𝑋𝑒 𝟔𝒔𝟏 et 𝐵𝑎 𝑋𝑒 𝟔𝒔𝟐 et 4f 𝐶𝑒 𝑋𝑒 6𝑠 2 𝟒𝒇𝟏 … . . 𝐿𝑢 𝑋𝑒 6𝑠 2 𝟒𝒇𝟏𝟒
5d 𝐿𝑎 𝑋𝑒 6𝑠 4𝑓 𝟓𝒅 … . . 𝐻𝑔 𝑋𝑒 6𝑠 2 4𝑓14 𝟓𝒅𝟏𝟎
2 14 𝟏

𝑒𝑡 𝟔𝒑 𝑇𝑙 𝑋𝑒 6𝑠 2 4f 14 5d10 𝟔𝒑𝟏 … . . 𝑅𝑛 𝑋𝑒 6𝑠 2 4f 14 5d10 𝟔𝒑𝟔


 Septième période (n = 7) : Elle correspond au remplissage des sous-couches 7s ; 5f ; 6d 𝑒𝑡 𝟕𝒑 .
En colonnes 𝒈𝒓𝒐𝒖𝒑𝒆𝒔 𝒐𝒖 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔 :
Les éléments chimiques d’un même groupe 𝑜𝑢 𝑐𝑜𝑙𝑜𝑛𝑛𝑒 sont classés selon le nombre quantique
n croissant, ils ont même configuration électronique de valence donc ont des propriétés chimiques voisines
et appartiennent à une même famille.
V-2. Structure en blocs :
Il est commode de distinguer dans la classification périod ique des blocs désignés par le nom de la sous-
couche en cours de remplissage :

1
2
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière
 Bloc s : constitue de deux familles.
 Première colonne 𝑛𝑠 𝟏 : correspond aux 𝐿𝑖 , 𝑁𝑎, 𝐾 , … sont les métaux alcalins.
 Deuxième colonne 𝑛𝑠 𝟐 : correspond aux 𝐵𝑒 , 𝑀𝑔, 𝐶𝑎 , … sont les métaux alcalino-
terreux.
 Bloc d : regroupe les éléments (ou métaux) de transition, la configuration électronique des
éléments de ce bloc se termine par 𝑛𝑠 2 𝑛 − 1 𝒅𝒚 tel que 1 ≤ 𝑦 ≤ 10 . On a donc 10 colonnes.
 Bloc p:la configuration électronique des éléments de ce bloc se termine par 𝑛𝑝 𝑥 tel que 1 ≤ 𝑥 ≤ 6 .
 Colonne 18 : de configuration de valence 𝑛𝑠 2 𝑛𝑝 6 , 𝑒𝑙𝑙𝑒 correspond aux gaz rares ou
gaz nobles 𝐻𝑒 , 𝑁𝑒, 𝐴𝑟, 𝐾𝑟 , …
 Colonne17 : de configuration de valence 𝑛𝑠 2 𝑛𝑝 5 , 𝑒𝑙𝑙𝑒 correspond aux halogènes
𝐹 , 𝐶𝑙, 𝐵𝑟, 𝐼 , …
 Colonne 16 : de configuration de valence 𝑛𝑠 2 𝑛𝑝 4 , 𝑒𝑙𝑙𝑒 correspond aux Chalcogènes
𝑂 , 𝑆, 𝑆𝑒, …
 Colonne15 : de configuration de valence 𝑛𝑠 2 𝑛𝑝 3 .
 Colonne14 : de configuration de valence 𝑛𝑠 2 𝑛𝑝 2 .
 Colonne13 : de configuration de valence 𝑛𝑠 2 𝑛𝑝1 .
 Bloc f : Les deux lignes en dessous du tableau
- les éléments de ce bloc possédant une couche f en cours de remplissage :𝑛𝑠 2 (𝑛 − 2)𝑓 𝑥 avec
1 ≤ 𝑥 ≤ 14
- Les éléments de ce bloc s’appellent les éléments de transition f. La ligne 6 de ce bloc contient
les lanthanides et la ligne 7 les actinides
Remarque :
Les éléments de transition sont les atomes ou les ions usuels de configuration électronique à l’état
fondamental comporte une sous couche d ou f incomplète.
V-3. Position d’un élément chimique dans la classification périodique :
À L’exception des éléments du bloc f, la position d’un élément chimique dans la classification
périodique se détermine à partir de la configuration électronique de valence à l’état fondamental.
o Pour 𝑛𝑠 𝑥 : N° de ligne = n et N° de colonne = 𝑥.
o Pour 𝑛𝑠 2 (𝑛 − 1)𝑑 𝑦 : N° de ligne = n et N° de colonne = 2 + 𝑦.
o Pour 𝑛𝑝 𝑥 : N° de ligne = n et N° de colonne = 12 + 𝑥.
Exemples :
𝑯 𝒁 = 𝟏 : 𝟏𝒔𝟏 ⇒ N° de ligne = 1 et N° de colonne = 1
𝑳𝒊 𝒁 = 𝟑 : 1𝑠 2 𝟐𝒔𝟏 ⇒ N° de ligne = 2et N° de colonne = 1
𝑪 𝒁 = 𝟔 : 1𝑠 2 2𝑠 2 𝟐𝒑𝟐 ⇒ N° de ligne = 2 et N° de colonne = 12 + 2 = 14
𝑵𝒆 𝒁 = 𝟏𝟎 : 1𝑠 2 2𝑠 2 𝟐𝒑𝟔 ⇒ N° de ligne = 2 et N° de colonne = 12 + 6 = 18
𝑪𝒍 𝒁 = 𝟏𝟕 : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 6 3𝑠 2 𝟑𝒑𝟓 ⇒ N° de ligne = 3 et N° de colonne = 12 + 5 = 17
𝑻𝒊 𝒁 = 𝟐𝟐 : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 6 3𝑠 2 3𝑝6 𝟒𝒔𝟐 𝟑𝒅𝟐 ⇒ N° de ligne = 4et N° de colonne = 2 + 2 = 4
V-4. Utilisation du tableau pé riodique :
Exercice :
1) Déterminer la configuration électronique et le numéro atomique de l’iode I qui se trouve dans la
colonne 17 et dans la période 5.
2) Trouver le numéro atomique de fer Fe sachant qu’il se situe dans la colonne 8 et dans la période 4.
Réponse :
1) L’élément de l’iode I :
N° de période = 5 ⇒ c’est à dire que le numéro de la couche n = 5 .
N° de colonne = 17 ⇒ c’est à dire que I ϵ au bloc p
⇒ sa structure électronique se termine par 5p𝑥 , avec N° de colonne = 12 + 𝑥 = 17 ⇒ 𝑥 = 5

1
3
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière
La configuration électronique complète sera : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 6 3𝑠 2 3𝑝 6 4𝑠 2 3𝑑 10 4𝑝 6 5𝑠 2 4𝑑 10 5𝑝 5
Et alors :𝑍 = 53 ⇒ 53 I
2) L’élément de Fer Fe :
N° de période = 4 ⇒ c’est à dire que le numéro de la couche n = 4 .
N° de colonne = 8 ⇒ c’est à dire que I ϵ au bloc d
⇒ sa structure électronique se termine par 4𝑠 2 3𝑑 𝑦 , avec N° de colonne = 2 + 𝑦 = 8 ⇒ 𝑦 = 6
La configuration électronique complète sera : 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝 6 3𝑠 2 3𝑝 6 4𝑠 2 3𝑑 6. Et alors : 𝑍 = 26 ⇒ 26 Fe
Remarque :
Dans certaines classifications périodiques l’hydrogène(H) et l’He sont placés à part, car :
- L’hydrogène(H) est un gaz et non un métal.
- L’hélium(He) possède une configuration1𝑠 2 ⇒ He ϵ au bloc s
V-5. Évolution de quelques propriétés atomiques dans la classification périodique :
a) Énergie d’ionisation :
Définition : L’énergie de première ionisation c’est l’énergie minimale qu’il faut fournir à un
atome gazeux dans son état fondamental pour lui arracher un électron. Elle correspond à l’énergie 𝐸𝑖1 mise
en jeu lors du processus : 𝐴(𝑔) → 𝐴+ (𝑔) + 1 𝑒 −.
Le document de la figure ci-dessous présente l’évolution de l’énergie de première ionisation des atomes des
différents éléments chimiques en fonction de leur numéro atomique.

On constate que l’énergie de première ionisation 𝐸𝑖1 est toujours positive. Elle augmente, Dans la
classification périodique :
- de gauche à droite suivant une même ligne.
- du bas vers le haut suivant une même colonne.
En effet :
Lorsqu’ on passe d’un élément à son voisin à droite, Z augmente
𝑍𝑒 2
d’une unité, alors 𝑓 = augmente donc il faut fournir plus
4𝜋 𝜀 0 𝑟 2
d’énergie pour arracher un électron. Tableau périodique

De même, en se déplaçant du bas vers le haut suivant une même colonne, les électrons de la couche externe
sont plus en plus proches du noyau donc il faut fournir plus d’énergie pour arracher un électron.
b) Affinité électronique :
Définition :
On définit l’énergie d’attachement 𝐸𝑎𝑡𝑡 comme étant l’énergie mise en jeu lorsqu’on fixe un électron à un
atome isolé et au repos à l’état gazeux. Elle correspond à l’énergie mise en jeu dans le processus :
𝐴(𝑔) + 1 𝑒 − → 𝐴− (𝑔)
1
4
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière
L’affinité électronique AE est l’opposé de l’énergie d’attachement.
AE = −𝑬 𝒂𝒕𝒕
Pour l’énergie d’attachement et l’affinité électronique, il n’y a pas d’évolution évidente dans la
classification périodique.
c) Electronégativité :
Définition :
L’électronégativité est une grandeur relative sans dimension, qui caractérise l’aptitude d’un atome A à attirer
vers lui le doublet de liaison qui forme avec à un autre atome B.
*Echelles de MULLIKEN :
𝐸𝑖1 (𝐴)+𝐴𝐸 (𝐴)
𝜒(𝐴) = 𝑘 × Où 𝑘 = 0, 317 𝑒𝑉 −1 .
2
Avec :
𝜒 𝐴 : L’électronégativité de l’ atome 𝐴.
𝐸𝑖1 𝐴 : L’énergie de première ionisation de l’ atome 𝐴 𝑒𝑛 𝑒𝑉
𝐴𝐸 𝐴 : l’affinité électronique de l’ atome 𝐴 𝑒𝑛 𝑒𝑉 .
Cette constante k a deux rôles pour s’approcher de l’échelle de PAULING et homogénéiser la dimension de
l’expression.
Exemple : pour élément de chlore 𝐸𝑖1 𝐶𝑙 = 12,97𝑒𝑉; 𝐴𝐸 𝐶𝑙 = 3,62𝑒𝑉.
3,62 + 12,97
𝜒(𝐶𝑙) = 0,317× = 2,63
2
L ’électronégativité augmente lorsqu’on se déplaçant de la gauche vers la droite suivant une même ligne et
du bas vers le haut suivant une même colonne dans la classification périodique.

Tableau périodique

Remarque :
Il existe autres échelles d’électronégativité : PAULING et ALRED-ROCHOW.
V-5. Les ions :
Au cours des réactions chimiques, les atomes ont tendance à acquérir une structure électronique plus
stable du gaz noble qui le précède dans la classification périodique :
En perdant des électrons, les atomes se transforment en cations chargés positivement.
En gagnant des électrons, les atomes se transforment en anions chargés négativement.
Exemples d’ions simples :
 les ions de la colonne (1) : (on exclut l’hydrogène ) regroupe les alcalins 𝐿𝑖 , 𝑁𝑎, 𝐾 , …
La configuration électronique de valence des atomes correspondants s’écrit 𝒏𝒔𝟏 . Ils n’ont qu’un
électron de valence, ces atomes auront tendance à donner facilement cet électron pour former un cation de
charge +1 𝐿𝑖 + , 𝑁𝑎+ , 𝐾 + , … selon la demi-équation : 𝑀 → 𝑀+ + 1 𝑒 −
 les ions de la colonne (2) : regroupe les alcalino-terreux 𝐵𝑒 , 𝑀𝑔, 𝐶𝑎 , …
La configuration électronique de valence des atomes correspondants s’écrit 𝒏𝒔𝟐 . Ils ont deux
électrons de valence, ces atomes auront tendance à donner facilement ces deux électrons pour former un
cation de charge +2 𝐵𝑒 2+ , 𝑀𝑔2+ , 𝐶𝑎2+ , … selon la demi-équation : 𝑀 → 𝑀2+ + 1 𝑒 −.
 les ions de la colonne (18) : regroupe les halogènes 𝐹 , 𝐶𝑙, 𝐵𝑟, 𝐼 , … .
La configuration électronique de valence des atomes correspondants s’écrit 𝒏𝒔𝟐 𝒏𝒑𝟓 . Ils ont
7𝑒 − électrons de valence, les atomes auront tendance à capter facilement un électron pour former un
anion de charge -1 𝐹 − , 𝐶𝑙 − , 𝐵𝑟− , 𝐼 − , … . selon la demi-équation : 𝑋2 + 2 𝑒 − → 2𝑋 −
1
5
OUJDA- LYCEE OMAR IBN ABDELAZIZ 1ere année TSI-1 Année Scolaire 2022/2023
CENTRE CPGE Chimie : partie de la structure de la matière

1
6

Vous aimerez peut-être aussi