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Surfaces et Interfaces
Thermodynamique des polymères en solution
Thermodynamique des polymères en solution
Quelles difficultés ?
Comment mélanger des polymères ?
Utilité
Utilité des mélange
mélanges
s non-misci
non-miscibles
bles ?
La variation d’entropie du système est donnée par la relation de Boltzmann. Celle-ci définie
l’entropie du système en fonction du nombre de complexions Ω, du nombre de possibilités de
conformer un système (e (entropie
ntropie con
conformationnelle
formationnelle ou complexionnelle).
∆ S = kB ln Ω
Mélange athermique
Ω= (n1 + n2 )!
n1! n2!
Soit:
n1 n2
∆Smél = - kB [ n1 log n1 + n2 + n2 log n1 + n2 ]
Il est plus pratique de réécrire cette expression en fonction des fractions volumiques du
solvant (Φ1) et du polymère (Φ2), compte tenu que V2 = x V1 :
n1 V1 n1 n2 V2 x n2
Φ1 = = Φ2 = =
n1 V1 + n2 V2 n1 + x n2 n1 V1 + n2 V2 n1 + x n2
Soit une enthalpie libre de mélange ∆Gmél : ∆Gmél = RT ( N1 log Φ1 + N2 log Φ2)
La réalité
réalité corres
correspond
pond plus à des mélang
mélanges
es p
polymère
olymères/solv
s/solvant
ant qu
quii on
ontt une énerg
énergie
ie de
mélange non nulle ∆Hmél ≠ 0.
Dans ce modèle, la chaleur de mélange reste faible devant l’agitation thermique. Sinon
∆Smél et ∆Hmél ne sont plus indépendant. A titre d’exemple, un mélange fortement
endothermique (∆Hmél > 0) a tendanc
tendancee à former des agr
agrégats
égats d
dee moléc
molécules
ules de mê
même
me
espèce, qui diminuent
diminuent la valeur du terme entropique par rap
rapport
port à celle correspondant au
modèle régulier.
La théorie de Flory-Huggins n’est valable que pour des mélanges peu polaires,
c’est
c’est à dir
dire,
e, à fai
faibl
ble
e effet
effet thermi
thermique
que..
Flory et Huggins on
ontt introduit un paramètre d’interaction spécifique du couple polymère/solvant χ1
pour exprimer ∆Hmél :
∆Hmél = RT χ12 N1 Φ2
Miscibilité
Miscibilité totale
totale(un
(un se
seul
ul minim
minimum)
um) Séparation de phase (deux minima)
∆Gmél ∆Gmél
Φ2 Φ2
Le comportement macroscopique d’un polymère vis-à-vis d’un solvant peut être simplement
prévu, dans le cadre de la théorie de Flory-Huggins, par la valeur prise par le paramètre χ12.
En effet,
effet, comm
comme e les mélang
mélanges
es ath
athermique
ermiquess don
donnent
nent to
toujour
ujourss lieu à une misc
miscibilité
ibilité totale
totale,, la
dissolution ou la séparation de phase sera déterminée par l’amplitude de ∆Hmél , soit χ12.
On dit
dit q
qu’un
u’un mili
milieu
eu liqu
liquide
ide est un « bon
solvant
solvant » d’u
d’un
n pol
polymè
ymère
re lo
lorsq
rsque
ue l’l’on
on s se
e tro
trouve
uve
assez éloi
assez éloigné
gné des ccond
onditio
itions
ns cr
critiq ues (χ12<
itiques
0,35).
Φ2
Para
Pa rallllèl
èlem
emen
caractérisés ent,
t, le
parles
sdes
« ma
mauv
uvai
ais
valeurss χs
sol
olva
vant
nts
s » sont
sont
12 proches des
conditions critiques (χ12= 0,4) ou supérieures.
Les noti
tio
ons de « bon » et de « ma
mau uvais » solv
lvaant s
so
ont
nt,, bien
T entend
entendu,
u, ététroi
roiteme
tement
nt lié
liées
es à la ttemp
empéra
érature
ture.. Com
Commeme le les
s
mélanges sont supposés endothermiques, un abaissement de la
température a pour conséquence de rendre un solvant donné de
Tc
plus en plus médiocre d’un point de vue thermodynamique,
aboutissant
aboutissant à une démix
démixtion.
tion.
La température Tc pour laquelle il n’existe q’une seule phase est
appelée la température critique supérieure de démixtion (UCST).
Φ2
30 -
Courbes expérimentales de démixtion de 4 polystyrènes de taille
25 -
dif
différ
férent
ente
e (P
(PSa
Sa ave
avec
c x = 389
389,, PS
PSb
b ave
avec
c x = 75
757,
7, P
PSc
Sc ave
avec
cx=
20 - 2110, PSd avec x = 12450) dans le cyclohexane.
PSd
15 -
PSc Il apparaît qu’à une température donnée de 20°C, les chaînes
10 - de faible masse moléculaire sont totalement solubles dans ce
PSb solvant, tandis que les plus longues se répartissent en deux
5 -
PSa Φ2 phases avec des proportions volumiques différentes. Cette
0 0,25 0,5 propri
propriété
été éta
était
it à la ba
base
se de lla
polymères par précipitation.
a mé
méthod
thode
e de fr
fract
action
ionnem
nement
ent de
des
s
mélange homogène
T Les points d’inflexions sont appelés points
binodale spinoda
spinodaux
ux (A, B). Entr
Entre
e le
les
s p
poin
oints
ts s
spin
pinoda
odaux
ux le
systèm
système
e est inst
instabl
able
e et démi
démixe
xe spo
spontan
ntanéme
ément
nt
D A B
C Φ2
courbe binoda
binodale
le par augme
augmentatio
ntation
n ou diminu
diminution
tion de lla
a
température, des germes dont la composition est proche
de celles des phases coexistantes, se forment et croissent.
La croissance se fait par diffusion de l’un des constituants
La décomposition spinodale impl
impliqu
ique,
e, qu
quant
ant à elle
elle,, une t
variation plus brusque de la température et intervient
lorsque
lorsqu e le sys
système
tème s se
e trou
trouve
ve à l’intérie
l’intérieur
ur de la cou
courbe
rbe Φ0 x
spinodale. Le milieu est le siège d’une fluctuation de
concentration d’une certaine périodicité. Le système
maintientt la pério
maintien périodicité
dicité des fluc
fluctuation
tuations s de conce
concentrati
ntration,
on,
mais le profil de ces dernières s’amplifie avec le temps
jusqu’à attein
atteindre
dre le gradie
gradientnt correspon
correspondant
dant à la séparation
des phases.
La condition
condition de miscibili
miscibilité
té exige que (δ 1 - δ 2) soit nulle ou faible.
que
Les paramè
paramètres
tres d
de
e sol
solubilité
ubilité des ssolvan
olvants
ts sont détermi
déterminés
nés eexpérime
xpérimentalem
ntalement
ent à partir de
leur chaleur de
de vaporisation. Dan
Dans
s le cas des polymères, ils sont calculés par
par additivité des
constantes d’attraction moléculaire, caractéristiques de groupements contenus dans le motif
de répétition.
Noter également qu’il existe une relation qui lie χ12 et (δ 1 - δ 2) ² :
χ12 = V1° (δ 1 - δ 2) ²/RT avec V1°le volume molaire du solvant
Tel que le modèle a été présenté, la séparation de phase intervient par abaissement de la
température.. En réalité il existe pour c
température certains
ertains systèm
systèmes,
es, une d démixtio
émixtion
n lorsqu
lorsque
e l’on
augmente la température.
UCST
Lorsque la solution est diluée, l’hypothèse faite dans la théorie de Flory-Huggins d’une
concentration
concentratio n locale en segm
segments
ents iden
identiques
tiques à la conce
concentratio
ntration
n moyenn
moyenne e dans le milieu
n’est plus accepta
acceptable.
ble. Il existe alo
alors
rs un volume
volume,, dit volume exexclu,
clu, centr
centré
é autou
autourr d’une
chaîne,, à l’intérie
chaîne l’intérieur
ur duque
duquell il est impossible de trou
trouver
ver le centre de mass
massee d’une seconde
chaîne. Cette considération est prise en compte dans le modèle de Flory-Kirgbaum.
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