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L’atome : entité élémentaire de la matière, constitué d’un noyau et des électrons qui gravitent autour en décrivant des ellipses.
Le noyau contient des protons (de charge positive) et des neutrons (sans charge)
Dans un atome, le nombre de protons est égale au nombre d’électron, assurant ainsi
l’électro neutralité de celui ci
-27 -31
Masse proton = Masse neutron = 1,67. 10 kg ; Masse électron = 9,1. 10 kg)
Schéma d’un atome selon le modèle
planétaire de Rutherford La masse d’un atome est essentiellement concentrée au niveau du noyau
Rappel : un atome est symbolisé par une ou deux lettres de l’alphabet, la première est en majuscule et la seconde (quand elle
existe) est en minuscule. Application 1: Hydrogène (………), Argent (………), Sodium (………)
Application 2 : Déterminer le nombre de proton(s), de neutron(s) et d’électron(s) pour les atomes ci-dessus
;
Isotopes : éléments de même numéro atomique Z mais de nombre de masse A
III) Les Isotopes
différent…
Un élément chimique est donc caractérisé par son numéro atomique Z mais peut
exister sous différentes entités chimiques : isotopes, ions, etc.
C’est la teneur en chacun de ses isotopes (exprimé en %) d’un même élément chimique donné. H : : 99, 98 %
III.2) Masse atomique
Pour un élément chimique sous forme d’un mélange d’isotopes, sa masse atomique = somme des masses de
chacun des isotopes affectée de leur abondance isotopique
Application 3 : Déterminer la masse atomique du chlore (Cl) dont les isotopes et abondances isotopiques sont :
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IV) Orbitale atomique et nombres quantiques
IV.1) Orbitale atomique : région de l’espace où la probabilité de trouver un électron est élevé C'est la fonction
d'onde de l’électron déterminée par l’équation de Schrödinger.
Le comportement d’un électron dans une orbitale atomique est régi par la donnée de quatre nombres quantiques : n, l, m et s
- S ou ms : est le nombre quantique de spin. Il définit le sens de rotation de l’électron sur lui-même autour de son axe. S
prend les valeurs : ± 1/2
∆ E = ∆ E = h ʋ = h c/ λ
Application 4
On indique pour le carbone naturel une masse atomique égale à 12,011 u.m.a (unité de masse atomique). Sachant que
le carbone naturel est en première approximation un mélange des isotopes 136C et 126C et que la masse atomique de
l’isotope 13 est égale à 13,00 u.m.a et celle de l’isotope 12 est égale à 12,00 u.m.a : Déterminer les abondances
isotopiques des isotopes 13 et 12
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Chapitre II : Configuration électronique et classification périodique des éléments
I) Configuration électronique des éléments (atomes, ions) répartition des électrons au sein des orbitales atomiques ou sous
couches quantiques : s, p, d et f, à l’aide de règles et principes, à partir de Z électrons d’un élément
I.1) Règle de Klechkowski : Elle donne l’ordre de remplissage des sous-couches s, p, d et f comme suit :
Ordre :
Avec x : le nombre d’électrons
Enoncé : l’énergie des orbitales atomiques est une fonction croissante de n + l, pour
une même valeur de n+l, l’énergie des O.A devient une fonction croissante de n
Remarque :
- La sous couche S ne peut contenir au maximum que 2 électrons 1 O.A ou 1 case quantique )
- Les électrons sont représentés dans une case quantique par le moment magnétique spin (S) sous forme d’une flèche
Pour les éléments dont la sous couche d est incomplètement remplie (éléments de transition), on réalise le remplissage ou demi
remplissage de la sous couche (n-1)d avant de remplir la sous couche ns
Ce qui signifie que les orbitales (n-1) d sont de plus faibles énergies que les orbitales ns, et sont donc remplie avant. Ex :
D’autre part, la C.E d’un élément de transition (sous couche d incomplète) est d’autant plus stable que la sous couche d est
à moitié ou totalement remplie
Exo d’application 2 : Dans chacun des cas A et B ci-dessous, entourer la C.E la plus stable
Dans une case quantique, on ne peut placer que deux électrons de spins opposés (antiparallèles) En conséquence, les
électrons d’une même O.A ne peuvent pas avoir leurs quatre nombre quantiques (n; l; m et S) identiques
Application 3 : D’après le principe d’exclusion de Pauli, donnez la C.E, puis la représentation en case quantique des électrons de
He (Z = 2)
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I.4) Règle de Hund
Les électrons doivent être logés avec le même spin dans chacune des cases quantiques, jusqu’à ce que toutes les orbitales
(du niveau considéré) possèdent un électron, avant de loger le deuxième électron de spin opposé dans la même case.
Cette règle tient compte du fait qu’il est plus favorable énergétiquement de localiser deux électrons dans deux orbitales
dégénérées, ce qui évite ainsi la répulsion électronique.
Electrons de valence :
Ce sont les électrons de nombre quantique n le plus élevé et de la sous-couche (d) incomplète (quand elle existe).
Ils sont aussi appelés électrons périphériques ou électrons des couches externes.
Application 5 : Si (Z = 14) ; V (Z = 23) : C.E ? Puis déterminer le nombre d’électrons de valence dans chacun des cas.
Remarque : * Les électrons de valence sont responsables des propriétés chimiques des éléments, en particulier de la
réactivité de ceux ci.
*Dans la catégorie électrons de valence, on distingue des électrons célibataires et des électrons appariés ou doublet
d’électrons
Électrons de cœur : Ce sont les électrons des couches internes, ils ne participent pas à la réactivité chimique.
Exo d’application 6 : le Souffre, S : Z = 16 a) C.E du souffre ; b) représentez la C.E en cases quantiques ; c) Identifiez les
électrons de valences et les électrons de cœurs
III) Méthode : configuration électronique d’un ion et prévision d’ion stable d’un élément
Pour déterminer la C.E d’un ion monoatomique, il faut d’abord établir la C.E de l’atome correspondant dans son
état fondamental, puis ajouter ou retirer des électrons, selon que l’ion soit un anion ou un cation.
Remarque : - Les électrons les plus éloignés du noyau sont les premiers arrachés.
- Les éléments métalliques tendent à donner des cations, tandis que les non métalliques tendent à
donner des anions.
Règle de Sanderson : Un élément est considéré comme un métal, si son nombre d’électrons de valence est ≤ au
nombre quantique principal n le plus élevé (sauf : H ; Ge et Sb).
- Un atome tend à gagner ou perdre des électrons, de façon à acquérir la configuration électronique du gaz rare le
plus proche (Tous les gaz rares possèdent 8 électrons de valence)
- Un élément ou ion est d’autant plus stable, que ses orbitales atomique sont à moitié ou totalement remplies
Application 7 : Mg (Z =12) C.E ? Déterminez l’ion le plus stable de Mg, puis donnez sa C.E
IV) Énergie des électrons et taille des atomes poly-électroniques : L’énergie (Ei) d’un électron situé sur une couche de nombre
quantique principal n, est donné par la relation :
Avec : 13.6 eV Energie élémentaire d’un hydrogénoïde
Rayon des orbitales atomique : C’est la distance à laquelle la probabilité de présence radiale associée aux électrons est
maximale. La valeur de ce rayon peut être déterminée par l’expression :
Application 8 : Calculer le rayon atomique (ra) du
soufre : S (Z = 16). Donnée : Z* = 5,45.
Avec a0 : rayon de Bohr = 0,53 A°
Invention du chimiste Russe Dimitri MENDELEIEV. Il met en évidence les similitudes du comportement des
éléments, permettant ainsi de les classer dans tableau dit périodique des éléments
Ce sont les lignes horizontales du tableau périodique, on y dénombre 7 numéroté de 1 – 7 de haut en bas
Pour trouver à quelle période ϵ un élément, il suffit d’identifier le nombre quantique principal n le plus élevé dans la C.E
de l’élément. Ce nombre correspond à la période de l’élément
Application 8 : A partir de la C.E du Sodium (Na : Z = 11) à quelle période ϵ cet élément ; idem pour le potassium (k : Z = 19).
Les colonnes ou lignes verticales (18 lignes au total) représentent les groupes. Ces groupes sont numérotés de un à huit en
chiffres romain (I à VIII) et subdivisés en sous entités A ou B. On aura ainsi des groupes de types : IA ou IB ; IIA ou IIB, etc.
De manière générale, le nombre d’électrons de valence indique le numéro du groupe (de I à VIII) auquel appartient
l’atome
- La sous - classe A est associée aux éléments dont la structure électronique externe est de type : nSx ou nSx npy
- La sous – classe B est associée aux éléments dont la structure électronique externe est de type : (n-1)dw nSx
Application 9 : A partir de la C.E, déduisez à quelle période et à quel groupe ϵ : Mg (Z = 12) et Sc (Z = 22)
- Pour les éléments dont la structure externe est de type : nsx ou (n – 1)dw nsx , le nombre d’électrons de valence indique à la
colonne
- Pour les éléments dont la structure externe est de type : nsx npy, on ajoute dix (10) au nombre d’électrons de valence pour
trouver la colonne à laquelle ϵ l’élément.
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Synthèse : groupes et colonnes
Les éléments chimiques présentant des grandes ressemblances dans leur C.E, notamment au niveau de la couche de valence et
peuvent être regroupés en famille.
- Les Gaz rares : He, Ne, Ar, Kr, Xe, Rn. Très peu ou pas réactifs, ils disposent tous de 8 électrons de valence…
- Les Halogènes : F, Cl, Br, I, At. Ils ont une forte tendance à capter 1 électron, pour acquérir la C.E du gaz rare le plus
proche. Ils sont très réactifs et corrosifs.
- Eléments ou métaux de transition : Cu, Zn, Ni, Cd, Pt, etc. Éléments dont la sous couche d incomplète. Ils possèdent des
propriétés mécaniques, électriques et magnétiques remarquables.
Les métaux alcalins : - Les métaux alcalino – terreux : - Les métalloïdes : éléments intermédiaires (B ; Si ; Ge, etc) qui
présentent un caractère hybride ; - Les lanthanides :
C’est l’énergie qu’il faut fournir à un atome ou un à ion à l’état gazeux pour lui arracher au moins un électron. L’équation
d’ionisation d’un élément X s’écrit :
ère ème
On peut avoir une énergie de 1 ,2 , ou nième ionisation, correspondant à l’extraction de 1,2, ou n électrons à l’atome ou ion
considéré dans son état gazeux.
Energie libérée lors de la capture d'un électron par un atome ou ion à l’état gazeux. De façon générale la réaction associée
à l'affinité électronique s’écrit :
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Plus l'affinité électronique est grande, plus la capture d'un électron par l'atome dégage de l'énergie et plus l'ion négatif
résultant est stable.
Les halogènes ont l’affinité électronique la plus fort. En revanche, celle des alcalins et des gaz rares est supposée nulle
L’électronégativité (EN ou χ )
Capacité d’un élément à attirer les électrons vers lui dans un doublet de liaison
Par contre, un élément donneur d’électron est dit électropositif et possède un χ faible.
L’électronégativité est une grandeur qui ne peut être mesurée. Il existe néanmoins des méthodes pour déterminer
l’électronégativité d’un élément
L’indice d’électronégativité d’un atome χ est égal à la moyenne arithmétique de l’énergie d’ionisation (E.I) et de l’affinité
électronique (A.E)
Synthèse
I) Qu’est ce qu’une molécule ? Une molécule est la combinaison d’au moins deux atomes unis par une ou des liaisons
chimiques.
Les liaisons chimiques quand à elles résultent de la mise en commun d'un certain nombre d'électrons de valence (e - de
couches externes)
Exemples :
a) Liaison covalente : résultent de la mise en commun d'électron par chaque atomes impliqué dans la liaison. Ce sont des
liaisons dites fortes. Elles peuvent être : Simple :NH3 ( ) ou Multiple : O2 ( )
c) Liaison ionique : Résulte de l’attraction électrostatique entre des ions de signes contraires.
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III) Formalisme de Lewis Représentation de la structure électronique externe des atomes et des molécules.
* Un électron célibataire sont représenté par un point « . » ; * une paire d'électron par un tiret « - », plus rarement par
deux points « : »
Les tirets peuvent être localisés sur un atome doublet libre ou entre les atomes doublet liant (exemple : O2
1) C.E de l’élément ; 2) identification des électrons de valence ; 3) représentation des électrons de valence au sein des cases
quantiques + Etat excité au besoin ; 4) représentation de Lewis sur la base des électrons de valence
Application 10 : Donnez la représentation de Lewis des atomes : Oxygène (O) Z = 8 ; Bore (B) Z = 5 ; Carbone (C) Z = 6
La règle de l'octet énonce qu’en générale : les atomes ont tendances à se combiner de façon à avoir huit électrons autour de leur
couche périphérique, afin d'acquérir la configuration électronique du gaz noble le plus proche (c’est-à-dire un « état stable
»)
Remarque : La règle de l'octet s'applique aux atomes de la 2 ième et 3 ieme période, particulièrement : F, O, N et C.
Application 11 : Donnez la structure de Lewis des molécules suivantes : F2 et CO2 (F, Z=9 ; C, Z = 6 ; O, Z = 8)
- La règle de l’octet ne s’applique pas à l’atome d'hydrogène (H : Z=1) et d’hélium (He : Z = 2).
- D’autres atomes peuvent avoir moins de huit électrons autour d’eux : Structure Lewis du trihydrure de bore : BH3. (B : Z
=5), (H : Z =1) ?
……………….
Remarques :
- Dans une molécule électriquement neutre, la somme des C.F est nulle
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- Une structure de Lewis est généralement d'autant plus stable qu’elle respecte l'octet
La méthode VSEPR (Valence Shell Electronic Pair Repulsion) renseigne sur la géométrie spatiale des molécules ou ions. Et la
formulation VSEPR d’un composé se présente de sous la forme :
A Xn Em A : atome central, Application : CH4 ; CO2 ; NH3
X : ligands ou atomes liés à A, Structure de Lewis, puis
représentation VSEPR ?
n : nombre d’atomes X auxquels est lié l’atome central A,
E : doublet électronique libre autour de l’atome central A,
m : nombre de doublet électronique libre autour de l’atome central A.
Selon la théorie de la VSEPR, les principales géométries d’édifices moléculaires sont les suivantes :
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T.D : ARCHITECHTURE DE LA MATIERE _ MPSI 2021/2022
a) Configuration électronique (C.E) du soufre dans son état fondamentale; b) représenter la C.E en cases
quantiques ; c) Identifiez les électrons de valences et les électrons de cœurs
Exercice 3 : Chlore
Constante des gaz parfaits R = 8,314 J.K-1.mol-1. T0 = 273 K correspond à 0°C
Le chlore a pour numéro atomique Z = 17
Masse atomique molaire de H : 1 g.mol-1 / Masse atomique molaire de Cl : 35,5 g.mol-1
(g), (l), (s), (aq) après la formule d’une espèce chimique signifient respectivement gazeux, liquide, solide et
aqueux.
Généralités
1) Que représente le numéro atomique d’un élément chimique ?
2) Quelle est la configuration électronique du chlore dans son état fondamental ?
Dans quelle colonne de la classification périodique se situe le chlore ?
Comment se nomment les éléments de cette colonne ?
3) Faire les schémas des structures de Lewis les plus probables des molécules de dichlore et de
chlorure d’hydrogène (HCl). Donner dans les deux cas les nombres d’oxydation du chlore.
4) Qu’est ce qu’un nucléon ?
5) Rappeler la définition de deux isotopes d’un même élément.
6) Le chlore a une masse atomique molaire moyenne d’environ 35,5 g.mol -1. Il est essentiellement composé
des isotopes 35 et 37. La masse molaire d’un nucléon est prise à 1 g.mol-1. Déterminer la proportion molaire
de chaque isotope.
Exercice 4 : Soient les atomes suivants : B (Z=5), N (Z= 7), Ti (Z= 22), Cr (Z= 24) déterminer à quelle
période, quel groupe, et à quelle colonne appartient chacun de ces éléments.
Exercice 5: Halogène et molécules chlorées (CCP 2009) / Numéro atomique de l’oxygène : 8
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