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Chapitre 1
Introduction
“Good judgment is the result of experience, and experience is the result of bad judgment .”
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Chapitre1 : Introduction
Fig. 2: Représentation de la disposition des molécules d'eau selon les trois états
Le passage d'un état de la matière à un autre s’effectue par transition de phase lors d’un changement d'état
thermodynamique provoqué par une modification de sa pression, de sa température et/ou de son volume. En plus
des trois principaux états de la matière il existe d’autres états : plasma, fluide supercritique, mésophase ...
• Lorsque la phase dispersée est un solide, ce sont des dispersions solides. Exemple : plusieurs alliages.
Dans les liquides :
• Lorsque la phase dispersée est un gaz, ce sont les mousses liquides comme la mousse des extincteurs.
• Lorsque la phase dispersée est un liquide ce sont les émulsions comme le lait et la vinaigrette.
• Lorsque la phase dispersée est un solide, ce sont les sols. Exemple : certains types de peinture, les
encres,…
L’unité de force 𝐹⃗ est donnée dans les différents systèmes par le tableau 1 suivant :
Tableau 1: quelques différents systèmes
Cette quantité primaire (dimension de base) peut être utilisé a fournir une description qualitative pour n’importe quel
quantité secondaire. Comme exemple : Surface = L2, Vitesse = L.T-1, Densité = M.L-3…
Le tableau 2 donnes les dimensions associées aux quantités physiques communes.
NB : Il est donné en anglais exprès
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Chapitre1 : Introduction
1.6 LA PRESSION :
La pression est une grandeur scalaire. Sur un élément de
surface, la pression est définie comme l’intensité de la
composante normale de la force qu’exerce le fluide sur l’unité
de surface, comme indiqué dans la fig3.
Sa mise en équation s’écrit :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
|𝑑𝐹 𝑛|
Figure 3: Force sur un élément de surface
𝑃=
𝑑𝐴
Où, 𝑑𝐴 est l’aire élémentaire de la facette de centre A. 𝑛⃗⃗ est le vecteur unitaire en A de la normale extérieur à la
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
surface. 𝑑𝐹 𝑛 est la composante normale de la force élémentaire de pression qui s’exerce sur la surface.
Sur la surface de centre A, d’aire 𝑑𝐴, orientée par sa normale extérieure 𝑛⃗⃗, la force de pression élémentaire
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹 𝑛 s’exprime par :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹 𝑛 = −𝑃𝐴 . 𝑑𝐴. 𝑛⃗⃗
Le signe négatif est dû au fait que le vecteur unitaire 𝑛⃗⃗ est dirigé vers l’extérieur alors que la pression, ainsi que la
force, est dirigée vers la surface (l’intérieur).
En un point, la pression est définie comme la limite du quotient quand la surface A tend à coïncider avec le point
considéré.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
|𝑑𝐹 𝑛|
𝑃𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 = 𝑃𝐴 = lim
𝑑𝐴→0 𝑑𝐴
Rappelons que la pression est une grandeur scalaire, ce qui veut dire qu’en un point quelconque d’un fluide au
repos, la pression à la même valeur dans toutes les directions.
L’équation aux dimensions s’écrit :
𝐹
𝑃= = 𝐹𝐿−2 = 𝑀𝐿−1 𝑇 −2
𝐴
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Chapitre1 : Introduction
Pièze sn/m2
Hectopièze
m d’ eau
dyne/cm2
Kgf/cm2
Kgf/m2
ou Bar
Pascal
à 4 °C
Barye
N/m2
Barye 0.01 1.02 1.02
1 10-4 10-6 0.1
(dyne/cm2) 02 10-6 10-5
1.02
Pièze (sn/m2) 104 1 10-2 102 103 0.102
10-2
Hectopièze ou 1.02
106 102 1 105 1.02 10.2
Bar 104
9.81
Kgf/cm2 98.1 0.98 104 9.81 1 10
105
AU
F=
t
Où : U vitesse ; t distance entre deux points considérés ; µ est un coefficient de proportionnalité appelé viscosité
dynamique,
Et si la contrainte de cisaillement τ = F/A, alors ; (loi de Newton pour la viscosité)
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Chapitre1 : Introduction
du
=
dy
Fluide newtonien : µ est constante
Fluide non newtonien : µ est variable
Suivant la viscosité on distingue cinq types de fluide :
▪ Fluides idéals : c’est des fluides incompressibles et qui n’ont pas de viscosité, c’est des
fluides qui n’existent pas dans la nature.
▪ Fluides réels : ceux qui ont une viscosité c’est des fluides réels, c’est le cas de tous les
fluides disponibles.
▪ Fluides Newtoniens : un fluide réel qui obéit a la loi de Newton est dit fluide Newtonien.
▪ Fluides non Newtoniens : c’est des fluides réels qui n’obéissent pas à la loi de Newton.
▪ Fluides plastiques idéals : c’est des fluides dont la droite de proportionnalité entre l’effort tangentiel
et le gradient de vitesse ne passe pas par zéro.
vecteur, la vitesse de chaque particule située dans une section droite perpendiculaire à l'écoulement d'ensemble,
la courbe lieu des extrémités de ces vecteurs représente le profil de vitesse.
La viscosité absolue ou dynamique µ (on lit "mu") est définie par l'équation
𝜏𝑛
𝜇= 𝑑𝑢
( ⁄𝑑𝑦)
; d'une manière générale ;
Où µ est la viscosité absolue (ou dynamique) ; 𝑑𝑢⁄𝑑𝑦 est la vitesse angulaire de déformation, 𝜏 𝑛 est la contrainte
tangentielle appliqué a un fluide quelconque
En désignant par F, L et T les dimensions de la force, la longueur et le temps, la dimension de la viscosité serait:
𝜇 = 𝐹 𝑛 . 𝐿−2𝑛 . 𝑇 .Puisque 𝐹 = 𝑀. 𝐿. 𝑇 −2, où M indique la dimension de la masse, on a aussi:
𝜇 = 𝑀𝑛 . 𝐿−𝑛 . 𝑇 1−2𝑛
Pour un fluide newtonien, 𝑛 = 1 , l'expression de la dimension de la viscosité devient :
𝜇 = 𝐹. 𝐿−2 . 𝑇 = 𝑀. 𝐿−1 . 𝑇 −1
Selon le système d'unité utilisé, les unités de la viscosité des fluides newtoniens sont :
▪ Dans le système technique : 𝐾𝑔. 𝑚−2 . 𝑠
▪ Dans le système MKSA : 𝑁. 𝑚−2 . 𝑠 = 𝐾𝑔. 𝑚−1 . 𝑠 −1 = dékapoise ou le poiseuille
▪ Dans le système CGS : 𝑑𝑦𝑛𝑒. 𝑐𝑚−2 . 𝑠 = 𝑔𝑟. 𝑐𝑚−1 . 𝑠 −1 = poise (on dit la poise)
1 poise =0,1dékapoise= 0,0102 𝐾𝑔. 𝑚−2 . 𝑠
La viscosité d'un gaz augmente avec la hausse de la température, en revanche la viscosité d'un liquide diminue
avec la hausse de la température. Ce comportement paradoxal trouve son explication si l'on examine les facteurs
qui sont à l'origine de la viscosité.
La résistance d'un fluide au cisaillement dépend de sa cohésion et du taux de transport transversal des quantités
de mouvement de ses molécules. La cohésion, forte pour un liquide et pratiquement nulle pour un gaz, diminue
avec l'augmentation de la température. En outre, le transfert de quantité de mouvement moléculaire augmente avec
la hausse de la température.
Figure 6: La contrainte de cisaillement provoque une déformation de cisaillement continue dans un fluide: (a) un élément
fluide se déformant à un taux (b) la distribution du cisaillement newtonien dans une couche de cisaillement près d'un mur.
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Chapitre1 : Introduction
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Chapitre1 : Introduction
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Chapitre1 : Introduction
𝑃
𝑃. 𝑉𝑠𝑘 = = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
𝛾𝑘
Notons que k est l’expression adiabatique (ou isentropique) défini par :
𝐶𝑝 𝐶ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑝𝑒𝑐𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
𝑘= =
𝐶𝑣 𝐶ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑝𝑒𝑐𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡
Dans tous les cas nous avons Cp > Cv et l’exposant k est toujours supérieur a 1.
La chaleur spécifique est le nombre de kilogramme calories nécessaire pour élever de 1 °C la température de 1 Kg
de gaz.
Un gaz hypothétique sans viscosité est appelé « gaz idéal » s’il suit rigoureusement la loi de Mariotte-Gay-Lussac
sous conditions adiabatiques réversible.
Précisément que pour une transformation isentropique (adiabatique réversible) la loi de Mariotte-Gay-Lussac reste
toujours en vigueur. Ainsi, pour deux états d’une transformation d’un gaz, la loi de Mariotte-Gay-Lussac, donnée
permet d’écrire :
𝑃1 𝑃2
=
𝛾1 𝑇1 𝛾2 𝑇2
Pour deux états d’une transformation isentropique
𝑃1 𝑃2 𝑘 𝑘
= 𝑒𝑡 𝑃1 𝑉𝑠1 = 𝑃2 𝑉𝑠2
𝛾1𝑘 𝛾2𝑘
Puisque le poids W ne change pas, l’équation précédente se simplifie en :
𝑃1 𝑉1𝑘 = 𝑃2 𝑉2𝑘
Ou V représente le volume.
En combinant les trois relations, on peut trouver toutes les relations, liants les différentes variables de ces trois
équations entre elles. Dans ce qui suit quelques-unes de ces combinaisons.
𝑘−1
𝑇2 𝑃2 𝛾1 𝛾2 𝑘 𝛾1 𝛾2 𝑘−1 𝑉𝑠1 𝑘−1 𝑉1 𝑘−1 𝑃2 𝑘
= . =( ) . =( ) =( ) =( ) =( )
𝑇1 𝑃1 𝛾2 𝛾1 𝛾2 𝛾1 𝑉𝑠2 𝑉2 𝑃1
𝑘
𝑃2 𝑇2 𝛾2 𝛾2 𝑘−1 𝛾2 𝛾2 𝑘 𝑉𝑠1 𝑘 𝑉1 𝑘 𝑇2 𝑘−1
= . =( ) . =( ) =( ) =( ) =( )
𝑃1 𝑇1 𝛾1 𝛾1 𝛾1 𝛾1 𝑉𝑠2 𝑉2 𝑇1
1−𝑘 1 1
𝛾2 𝑇1 𝑃2 𝑃2 𝑘 𝑃2 𝑃2 𝑘 𝑇2 𝑘−1 𝑉𝑠1 𝑉1
= . =( ) . =( ) =( ) =( ) =( )
𝛾1 𝑇2 𝑃1 𝑃1 𝑃1 𝑃1 𝑇1 𝑉𝑠2 𝑉2
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Chapitre1 : Introduction
La dilatation thermique est la propriété d’augmenter le volume d’un liquide de dV sous l’effet d’une différence de
température dt
1 𝑑𝑉
𝛽 = 𝑉 . 𝑑𝑡 ; de dimension 1/°C
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Chapitre1 : Introduction
Si l'angle de contact entre le liquide et la paroi solide est connu, la hauteur de l'élévation capillaire peut être évaluée
en tenant compte de la forme du ménisque.
La surélévation ou abaissement de niveau de la surface libre due à la capillarité, pour le point du ménisque à
tangente horizontale, est donnée par la relation suivante :
2𝜎
ℎ= cos 𝛼
𝛾𝑟
h>0 pour une surélévation et h<0 pour un abaissement.
4𝜎 𝑘
En posant 𝑘 = 𝛾
cos 𝛼 , l’équation précédente peut être écrite sous la forme ℎ = 𝑑
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Chapitre1 : Introduction
Exercices
1.1. Tube conique ayant un axe horizontal contient une petite quantité de fluide. Déterminer la
force qui tend a mover le fluide. α entre 0 et 12o ; θ = 25 o ; σ = 0.05 N/m ; r = 3 mm.
x θ
1.2. Une plaque de 10 cm2 distante de 0.5 mm d’une autre plaque fixe. La première plaque en
mouvement d’une vitesse de 0.25 m/s et nécessite une force de 2.0 10-4 N pour maintenir cette
vitesse. Déterminer la viscosité du liquide entre la plaque.
1.4. Un cylindre (R1 = 12,2 cm) tourne à l’intérieur d’un tube fixe de même axe (R2 = 12,8 cm).
Les deux cylindres ont la même longueur (30 cm). Pour maintenir la vitesse angulaire de 2π
rad/s, il est nécessaire d’appliquer au cylindre mobile un couple de 0,881 N.m. Déterminer la
viscosité du liquide newtonien qui remplit l’espace entre les deux cylindres.
0.0008 cm
d=0.8cm cm
10 kg V=0.12 m/s
8 cm
1.6. Une roue d’un poids de 600 N, rayon de 300 mm. En rotation de 600 tpm, sa vitesse de rotation
diminue de 1 tpm/min à cause de la viscosité du fluide entre l’axe de rotation et le manche.
La longueur du manche est de 50 mm, diamètre de l’axe 20 mm, l’espace entre l’axe et le
manchon est de 0.05 mm. Déterminez la viscosité du fluide.
1.7. Un liquide newtonien coule sur une surface inclinée dans une couche d’épaisseur t. La surface
supérieure en contact avec l’air, qui n’oppose aucune résistance à son mouvement. En utilisant
la loi de Newton pour la viscosité, déterminer la valeur de du/dy. Est-ce qu’une variation
linéaire de u avec y possible.
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