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La mécanique des fluides est la science qui étudie les fluides au repos ou
en mouvement, et leurs effets sur les corps qui les entourent que ceux-ci
soient des surfaces solides ou autres fluides. Cette science est basée sur les
principes fondamentaux de la mécanique (les lois de conservation) :
- Conservation de masse
- Deuxième loi de Newton
- Premier principe de la thermodynamique
- Deuxième principe de la thermodynamique.
Plusieurs branches en Mécanique des Fluides peuvent être citées ; l’étude des
mouvements des fluides incompressible (tels que les liquides ou le s gaz à faible
vitesse) est appelée hydrodynamique. L’hydraulique est la discipline qui
représente une subcatégorie de l’hydrodynamique qui s’intéresse à
l’écoulement des liquides dans les conduites. Alors que la dynamique des gaz
s’intéresse aux écoulements des fluides qui subissent un changement
significatif de la densité. Tandis que l’aérodynamique s’occupe des
écoulements des fluides (l’air particulièrement) sur les corps solides à petites
et grandes vitesses tels que les avions les automobiles… d’autres disciplines
plus spécialisées sont aussi considérées des branches de la mécanique des
fluides telles que la météorologie et océanographie…
Pourquoi la mécanique des fluides ?
La mécanique des fluides est présente dans notre vie quotidienne en partant
de notre propre corps ; Nos poumons sont des sièges d’un écoulement alterné
d’air de respiration et nos cœurs pompent continuellement du sang dans nos
veine et artères. Les cœurs artificiels, les machine de respiration et les
machines de la dialyse sont aussi des applications de la mécanique des
fluides.
Les canalisations d’eau, de gaz, des eaux usées, ainsi que les réseaux de
conditionnement d’air dans les agglomérations, ou dans les maisons
individuelles sont faites à la base de la mécanique des fluides.
Toute substance dans la nature se représente sous forme d’une des trois
catégories primaires (vapeur, liquide, solide) ou encore sous forme de plasma
lorsqu’il s’agit des températures très élevées. Une substance qui se trouve
sous forme d’un liquide ou d’un gaz est appelée fluide.
1 Une contrainte tangentielle est force par unité de surface appliquée horizontalement à la surface de fluide
Or, l’expérience montre que l’effort de cisaillement (contrainte tangentielle) est
proportionnel à la déformation dans les solides, alors qu’il est proportionnel
au taux de déformation (variation de déformation dans le temps) dans les
fluides.
𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑚𝑔 𝑁
𝜔= = = 𝜌𝑔 [ 3 ]
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑉 𝑚
𝑘𝑔 𝑘𝑔
𝜌𝑒𝑎𝑢 = 1000 et 𝜌𝑎𝑖𝑟 = 1.22
𝑚3 𝑚3
𝑘𝑔
La densité de mercure 𝑑𝐻𝑔 = 13.6 ⇔ 𝜌𝐻𝑔 = 𝑑𝐻𝑔 . 𝜌𝑒𝑎𝑢 = 13.6 ∗ 1000 = 13600 𝑚3
Une particule qui se déplace rapidement par rapport à son adjacente aura
tendance à l'accélérer, et on dit que celle déplaçant lentement entraine la plus
vite pour la tarder. Cet entrechange de quantité de mouvement met en
évidence un cisaillement ou une force de frottement entre les couches du
fluide.
Les particules fluides se trouvant en contact avec chaque plateau vont adhérer
à lui, c’est-à-dire que les particules fluides en contact avec le plateau
supérieur ont une vitesse U alors que celles en contact avec le plateau inférieur
ont une vitesse nulle. Ceci est appelé ; "la condition de non glissement".
dx
U
x0 x1 F
dy Fluide ρ, µ
h
du
dβ x
𝑑𝑥 = 𝑥 1 − 𝑥 0 = 𝑈𝑑𝑡
𝑑𝑥
Tan(𝑑𝛽) = = 𝑑𝛽 Tant que 𝑑𝛽 ≪ 1
ℎ
Le taux de déformation :
𝑑𝛽 1 𝑑𝑥 𝑈 𝑑𝑢
= = =
𝑑𝑡 ℎ 𝑑𝑡 ℎ 𝑑𝑦
Avec 0 ≤ 𝑢 ≤ 𝑈
Comme il a été mentionné auparavant (le taux de déformation est
𝐹 𝑁
proportionnel à la contrainte de cisaillement : 𝜏 = [𝑚2 ] dans les fluides).
𝐴
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒
𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒
{ } 𝛼 {𝑑é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 }
𝑑𝑒 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝜏
𝑑𝑦
Dans les fluides Newtonien, aux quels on s’intéresse dans ce cours, cette
proportionnalité est linéaire et on écrit :
𝐹 𝑑𝑢
𝜏= =𝜇
𝐴 𝑑𝑦
[𝜏] 𝑁. 𝑠 𝑘𝑔
[ 𝜇] = = 2 ≡ 𝑃𝑎. 𝑠 ≡
[𝑑𝑢 ⁄𝑑𝑦] 𝑚 𝑚. 𝑠
𝜇 [𝑘𝑔⁄𝑚. 𝑠] 𝑚2
𝜗 = 𝑒𝑛 ≡[ ]
𝜌 [𝑘𝑔⁄ 3 ] 𝑠
𝑚
Application :
Soient deux fluides de viscosités différentes remplissent les espaces qui se
trouvent entre les trois plateaux de la figure ci-dessous. Le plateau inférieur
est maintenu fixe, alors que le supérieur se déplace avec une vitesse constante
U2. Calculer la vitesse U1 du plateau médian.
U2 U2
µ2=2µ1
b U1 U1=?
cb µ1
V=0
0<c<1
Solution :
La balance des forces sur le plateau médian s’écrit :
𝑈2 − 𝑈1
𝜏2 𝐴 = 𝜇 2 𝐴
𝑏 − 𝑐𝑏 𝑈1 = 𝐶 𝑡𝑒
𝑈1
𝜏1 𝐴 = 𝜇1 𝐴
𝑐𝑏
Donc
𝜏1 𝐴 = 𝜏2 𝐴
Or, 𝜏2 = 𝜇 2 𝑈𝑏2−𝑐𝑏
−𝑈1 𝑈
et 𝜏1 = 𝜇 1 𝑐𝑏1
2𝑐
𝑈1 = 𝑈
1 +𝑐 2
Il est clair d’après le résultat trouvé que lorsque :