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Chapitre III : mesure du débit

II.1 Débit

Le débit est une quantité d'une grandeur physique qui traverse une surface donnée par unité de temps.
Il permet de quantifier un déplacement de matière ou d'énergie. En d’autres mots, Le débit d'un fluide
peut être exprimé de différentes manières, en fonction de la grandeur que l'on souhaite quantifier.

Le débit volumique : est un volume de fluide qui traverse une surface donnée par unité de temps. Il
est exprimé en m³/s.

𝜑𝑣 = 𝑣𝑚𝑜𝑦 × 𝑆 (𝐼𝐼𝐼. 1)

Lorsque la 𝑣𝑚𝑜𝑦 est cte, on peut écrire :

𝑉
𝜑𝑣 =
𝑡
Avec : 𝑣𝑚𝑜𝑦 vitesse moyenne (m s-1) d’un fluide qui traverse une section S (m2) et V c’est le volume du
même fluide qui traverse une section par unité de temps t.

Le débit massique : est la masse de fluide qui traverse une surface donnée par unité de temps. Il est
exprimé en kg/s.

𝜑𝑚 = 𝜌 × 𝑣𝑚𝑜𝑦 × 𝑆 (𝐼𝐼𝐼. 2)

Avec 𝜌 masse volumique du fluide (Kg/m3).

Le débit massique et le débit volumique sont liés par la densité du fluide. La densité est la masse d'un
fluide par unité de volume.

𝜑𝑚 = 𝜑𝑣 × 𝜌 (𝐼𝐼𝐼. 3)
Lorsque la vitesse du fluide peut être considérée comme constante la formule du débit massique peut
être considérés comme suit :
𝑚
𝜑𝑚 = (𝐼𝐼𝐼. 4)
𝑡
Avec V est un certain volume remplie (m3) en un certain temps t (s).

II.2. Lois de continuité

C’est une loi de la mécanique des fluides qui stipule que la masse d'un fluide qui traverse une surface
donnée par unité de temps est constante. Elle est également connue sous le nom de principe de
conservation de la masse.
1 2
𝜑𝑚 = 𝜑𝑚
1 2
𝜌1 × 𝑣𝑚𝑜𝑦 × 𝑆1 = 𝜌2 × 𝑣𝑚𝑜𝑦 × 𝑆2 (𝐼𝐼𝐼. 5)

Si, de plus, le fluide est incompressible, alors, la masse volumique est la même en 𝜌1 =𝜌2 et la relation
devient
1 2
𝜌1 × 𝑣𝑚𝑜𝑦 × 𝑆1 = 𝜌2 × 𝑣𝑚𝑜𝑦 × 𝑆2

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𝜑𝑣1 = 𝜑𝑣2 (𝐼𝐼𝐼. 6)

En résumé dans le cas d’un gaz compressible, seul le débit massique est conservé entre deux sections
d’un tube de courant. Dans le cas contraire, càd que le fluide est incompressible, les débits massique
et volumique sont tous les deux conservées.

Théorème de Bernouill

Daniel Bernouill a publié en 1738 a publié un ouvrage intitulé hydrodynamique ou il a fait le point sur
les bilans hydrauliques de son époque et établira un théorème qui énonce le bilan hydraulique
simplifiée d'un fluide dans une conduite. Ceci s’agit du théorème de Bernoulli qui s'applique à
l'écoulement stationnaire d'un fluide incompressible et parfait dans lequel aucun échange de chaleur
ne se produit. Il traduit la conservation de l'énergie total le long d'une ligne de courant, la pression
étant relié à la densité de l'énergie cinétique et potentiel de pesanteur du fluide.

Il possède différentes formulations et démonstrations la présentation choisi ici est valable pour un
écoulement stationnaire c'est à dire indépendant du temps et traduit simplement la conservation de
l'énergie le long d'une ligne de courant de

𝑣1 𝑑𝑡

ሬሬሬሬԦ
𝒗𝟏 v 𝑣2 𝑑𝑡
𝝈𝟎 𝑺
𝟏
ሬሬሬሬԦ
𝒗𝟐

𝑷𝟏 𝑺𝟐
𝑷𝟐
g v
𝒁𝟏
𝒁𝟐
t1 t1+dt

La présentation choisi ici est valable pour un écoulement stationnaire c'est à dire indépendant du
temps et traduit simplement la conservation de l'énergie le long d'une ligne de courant de
l'écoulement du fluide.

on considère un fluide parfait incompressible de masse volumique 𝜌 en écoulement dans le champ de

pesanteur terrestre noté g. les effets de viscosité sont ainsi négligé et on ne prendra pas en compte
les effets thermiques au sein du fluide. Si on note vm le champ des vitesses du fluide au point m, une
ligne de courant est une ligne qui en chacun de ces points est constamment changeante au vecteur
vitesse.

on s'intéresse à un tube de courant ou la vitesse en amont est 𝑣1 la pression 𝑃1 et la cote verticale est
𝑍1 . En aval, ces quantités sont dotés 𝑣2 , 𝑃2 et 𝑍2 . Le système fermé constitué à l'instant t de la partie
bleu 𝜎0 de fluide et de la masse 𝑑𝑚 en amont qui va y rentrée pendant 𝑑𝑡 et à l'instant 𝑡 + 𝑑𝑡 de la
même partie 𝜎0 et de la même masse 𝑑𝑚 puisque l'écoulement est stationnaire qui en est sorti en aval
pendant 𝑑𝑡.

la masse 𝑑𝑚 peut s'écrire de deux manières différentes :

𝑑𝑚 = 𝜌𝑣1 𝑆1 𝑑𝑡 = 𝜌𝑣2 𝑆2 𝑑𝑡

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En négligeant les effets thermiques cad il n'y a pas de transfert de chaleur au sein du fluide la
conservation de l'énergie mécanique du fluide appliqué, à ce système fermé en régime stationnaire
donne les variations d'énergie cinétique et potentiels sont compensés par le travail des forces de
pression en aval et en amont.
1 𝑑𝑚
𝑑𝑚 (𝑣22 − 𝑣12 ) + 𝑑𝑚𝑔(𝑧2 − 𝑧1 ) = 𝛿𝑊𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 = (𝑃2 − 𝑃1 )
2 𝜌

On en déduit l'expression du théorème de Bernoulli valable sur une ligne de courant la somme de la
pression et des énergies volumique cinétique et potentiels et constante le long d'une ligne de courant.
1 1
𝑃1 + 𝜌𝑣12 + 𝜌𝑔𝑧1 = 𝑃2 + 𝜌𝑣22 + 𝜌𝑔𝑧2 = 𝑐𝑡𝑒 (𝐼𝐼𝐼. 7)
2 2
II.1 Les débitmètres

Les appareils de mesure du débit sont des instruments utilisés pour mesurer la quantité de fluide qui
s'écoule à travers un tube, une conduite. Ils sont utilisés dans une grande variété d'applications,
notamment l'industrie, le commerce et la science.

II.1.1 Composition d’un capteur de mesure de débit

le capteur de mesure de débit est un instrument qui mesure le débit d'un fluide. Il est constitué de
deux éléments principaux :

II.1.1.1 Un élément de mesure : Cet élément est responsable de la mesure directe du débit du fluide.
Il peut être un orifice, un tube Venturi, une tuyère, une roue à palettes, une turbine, etc.

Les types d'éléments de mesure les plus courants comprennent :

 Orifice : Un orifice est une constriction dans un conduit qui crée une différence de pression
entre l'avant et l'arrière de l'orifice. La différence de pression est proportionnelle au débit.
 Tube Venturi : Un tube Venturi est un tube en forme de cône qui crée une différence de
pression entre l'entrée et la sortie du tube. La différence de pression est proportionnelle au
débit.
 Tuyau : Une tuyère est un tube en forme de cône qui crée une différence de pression entre
l'avant et l'arrière de la tuyère. La différence de pression est proportionnelle au débit.
 Roue à palettes : Une roue à palettes est une roue avec des palettes qui tournent dans le
fluide. La vitesse de rotation de la roue est proportionnelle au débit.
 Turbine : Une turbine est une roue avec des pales qui tournent dans le fluide. La vitesse de
rotation de la turbine est proportionnelle au débit.

II.1.1.2 Un élément convertisseur : Cet élément convertit la mesure de l'élément de mesure en un

signal électrique qui peut être facilement lu ou enregistré

II.1.2 Classification des débitmètres

Il existe de nombreux types d'appareils de mesure du débit, chacun avec ses propres avantages et
inconvénients. Les principaux types sont les suivants :

II.1.2.1 Débitmètres à pression différentielle

En mécanique des fluides, un organe déprimogène est un dispositif utilisé pour restreindre
l'écoulement d'un fluide tout en mesurant la différence de pression. L'application principale est la
mesure du débit à l'aide d'un capteur de pression différentielle. Le principal domaine d’application est

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la mesure de débit d’eau dans les circuits de chauffage et de refroidissement, ainsi que la mesure de
débit de vapeur et mesure de débit de condensats à très haute température dans les circuits
secondaires.

Le resserrement de la conduite ou un changement de direction créent entre amont et aval une

différence de pression Δp liée au débit par une relation de la forme :

𝑄𝑉 = 𝑘 (∆𝑃)1/2 (𝐼𝐼𝐼. 8)
Avec : Δp : perte de charge, K : constante réelle, Q : débit volumique

Les principaux organes déprimogènes sont :

 Débitmètres à orifice plat (diafragme) : Le diaphragme est le moins cher, et le plus simple des
organes déprimons. Il s’agit, ni plus ni moins d’un trou percé dans une plaque.


Le débitmètre à orifice fonctionne en utilisant l'équation de Bernoulli, qui stipule que la somme de la
pression, de la vitesse et de l'énergie potentielle d'un fluide est constante. Lorsque le fluide s'écoule à
travers un orifice, sa vitesse augmente et sa pression diminue. La différence de pression entre l'avant
et l'arrière de l'orifice est proportionnelle à la vitesse du fluide.

Cette plaque s’introduit dans la canalisation perpendiculairement au sens de l’écoulement. Le liquide

dont le débit est constant voit obligatoirement sa vitesse augmenter au passage de l’orifice. au même
temps, on observe une variation opposée de la pression, c'est-à-dire une chute de la pression statique
au niveau de l’orifice.

Des prises de pression installées de part et d’autre du diaphragme permettent la mesure de la

différence de pression statique. L’expression du débit est démontrée comme suit :

𝑃𝑡𝐴 = 𝑃𝑡𝐵
1 2 2 1
𝑃𝐴 + 2 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐴 + 𝜌𝑔𝑧1 = 𝑃2 + 2 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐵 + 𝜌𝑔𝑧2 (𝑧1 = 𝑧2 )
1 2 1 2
𝑃𝐴 + 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐴 = 𝑃𝐵 + 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐵
2 2
On aussi : 𝑄𝑉 = 𝑣𝑚𝑜𝑦𝐴 × 𝑆1 = 𝑣𝑚𝑜𝑦𝐵 × 𝑆2

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1 𝑄𝑉 2 1 𝑄𝑉 2
𝑃𝐴 −𝑃𝐵 = 𝜌 ( ) − 𝜌 ( )
2 𝑆1 2 𝑆2
1 1 1
𝑃𝐴 −𝑃𝐵 = 𝜌𝑄𝑉 2 ( 2 − 2 )
2 𝑆1 𝑆2

2∆𝑃
𝑄𝑉 = = 𝑘√∆𝑃 (𝐼𝐼𝐼. 9)
√ 1 1
𝜌 ( 2 − 2)
𝑆1 𝑆2

 Débitmètres à tube de Venturi : Ce type de débitmètre utilise un tube Venturi pour créer une
constriction dans le conduit. La différence de pression entre l'entrée et la sortie du tube Venturi
est proportionnelle au débit.

Comme le montre le figure ci-dessous, le fluide s'écoule à travers une section SA à la vitesse VA uniforme
avant d'atteindre le rétrécissement où la section SB est inférieur SA implique une vitesse VA est
supérieur a VB . En effet, la conservation du débit volumique impose : SV= Cte SAVA = SBVB = QV et donc
SA/SB = VB/VA>1

L’espressione du débit volumétrique peut être démontrée e appliquant le loi l'équation de Bernoulli
sur une ligne de courant passant par les deux points A et B :

𝑃𝑡𝐴 = 𝑃𝑡𝐵
1 2 2 1
𝑃𝐴 + 2 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐴 + 𝜌𝑔𝑧1 = 𝑃2 + 2 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐵 + 𝜌𝑔𝑧2 (𝑧1 = 𝑧2 )
1 2 1 2
𝑃𝐴 + 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐴 = 𝑃𝐵 + 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐵
2 2
1 2 1 2
𝑃𝐴 + 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐴 = 𝑃𝐵 + 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐵
2 2
On aussi : 𝑄𝑉 = 𝑣𝑚𝑜𝑦𝐴 × 𝑆1 = 𝑣𝑚𝑜𝑦𝐴 × 𝑆2

1 𝑄 2 1 𝑄 2
𝑃𝐴 −𝑃𝐵 = 𝜌 ( 𝑉) − 𝜌 ( 𝑉)
2 𝑆1 2 𝑆2

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1 1 1
𝑃𝐴 −𝑃𝐵 = 𝜌𝑄𝑉 2 ( 2 − 2 )
2 𝑆1 𝑆2

2∆𝑃
𝑄𝑉 =
√ 1 1
2𝜌 ( − )
𝑆1 2 𝑆2 2

2∆𝑃
𝑄𝑉 = = 𝑘√∆𝑃
√ 1 1
2𝜌 ( 2 − 2 )
𝑆1 𝑆2

Or on a :

𝑃𝐴 − 𝑃𝑏 = 𝑔∆ℎ(𝜌′′ − 𝜌′ ) = ∆𝑃

2∆𝑃
𝑄𝑉 = = 𝑘√𝑔∆ℎ(𝜌′′ − 𝜌′ ) (𝐼𝐼𝐼. 10)
√ 1 1
2𝜌 ( 2 − 2 )
𝑆1 𝑆2

Débitmètres à tuyère : Ce type de débitmètre utilise une tuyère pour créer une constriction dans le
conduit. La différence de pression entre l'avant et l'arrière de la tuyère est proportionnelle au débit.
En effet, elle est considérée comme une variante du tube de VENTURI. L'orifice de la tuyère constitue
un étranglement elliptique de l'écoulement. Les prises de pression sont situées environ ½ diamètre de
la conduite en aval et 1 diamètre de la conduite en amont.

 Le tube de Pitot :

Le tube de Pitot est un dispositif utilisé pour mesurer la vitesse d'un fluide, généralement un gaz
comme l'air, ou un liquide, en mesurant la pression dynamique du fluide. Il est nommé d'après son
inventeur, Henri Pitot, un ingénieur hydraulique français du XVIIIe siècle. Il est souvent utilisé dans
l'aéronautique et dans d'autres domaines pour mesurer la vitesse de l'air.

Le fonctionnement du tube de Pitot est basé sur la Capture de la pression totale. En effet, le tube de
Pitot comporte deux tubes manométriques, l'un à l'intérieur de l'autre. Le tube intérieur, est fermé à
l'extérieur, mais il a une ouverture (A) orientée vers le front d’attaque du dispositif (avant) pour
capturer la pression dynamique du fluide.

Le tube extérieur, appelé le tube statique, est ouvert à l'extérieur (B) et exposé au fluide en
mouvement. Son rôle est de capturer la pression statique du fluide, qui est la pression du fluide en
l'absence de mouvement. Cette pression statique est représentative de la pression ambiante du fluide.

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La différence entre la pression totale (mesurée dans le tube de Pitot) et la pression statique (mesurée
dans le tube statique) est appelée pression de vitesse. Cette pression de vitesse est directement liée à
la vitesse du fluide en utilisant l'équation de Bernoulli, qui relie la pression, la vitesse et l'altitude.

Appliquant l’équation de Bernoulli entre le point F et B :

1 2 2 1
𝑃𝐹 + 2 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐹 + 𝜌𝑔𝑧𝐹 = 𝑃𝐵 + 2 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐵 + 𝜌𝑔𝑧𝐵 (𝑧𝐵 = 𝑧𝐹 𝑒𝑡 𝑣𝑚𝑜𝑦𝐵 = 0)
1 2
𝑃𝐵 = 𝑃𝐹 + 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐹 ( 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑡𝑎𝑔𝑛𝑎𝑛𝑡𝑒)
2
Appliquant l’équation de Bernoulli entre le point A et B :
1 2 2 1
𝑃𝐴 + 2 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐴 + 𝜌𝑔𝑧𝐴 = 𝑃𝐵 + 2 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐵 + 𝜌𝑔𝑧𝐵
2 2
Comme le tube de Pitot est très petit, on considère que 𝑧𝐴 = 𝑧𝐹 = 𝑧𝐵 et 𝑣𝑚𝑜𝑦𝐴 = 𝑣𝑚𝑜𝑦𝐹 . on
aura 𝑃𝐴 = 𝑃𝐹 et par conséquent :
1 2
𝑃𝐵 = 𝑃𝐴 + 𝜌𝑣𝑚𝑜𝑦𝐹
2
1
2(𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 ) 2
𝑣𝑚𝑜𝑦𝐹 = [ ]
𝜌
En Appliquant le principe d’hydrostatique au point
A et B, on aura :

𝑃𝑜 = 𝑃𝐴 + 𝜌𝑔ℎ1 + 𝜌′ 𝑔(ℎ + ℎ2 )
= 𝑃𝐵 + 𝜌𝑔(ℎ + ℎ1 ) + 𝜌′ 𝑔ℎ2
𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 = 𝑔ℎ(𝜌′ − 𝜌)
1
𝜌′ 2
𝑣𝑚𝑜𝑦𝐹 = [2𝑔ℎ ( − 1)] (𝐼𝐼𝐼. 11)
𝜌
II.1.2.2 Débitmètre à section variabl

Débitmètre à flotteur, est un type de débitmètre qui mesure le débit d'un fluide en observant le
déplacement d'un flotteur à l'intérieur d'un cône ou d'un tube
conique. Ce type de débitmètre est souvent utilisé dans des
applications industrielles pour mesurer le débit de liquides ou de
gaz.

Le débitmètre est constitué d'un cône ou d'un tube conique à

l'intérieur duquel le fluide circule. La section du cône peut varier,
créant ainsi une restriction dans le passage du fluide. À l'intérieur
du cône, un flotteur, souvent en forme de cône ou de sphère, est
libre de se déplacer en fonction du débit du fluide. Plus le débit
est élevé, plus le flotteur est soulevé. Une échelle graduée est
généralement placée à l'extérieur du tube conique, permettant à
l'opérateur d'observer visuellement la position du flotteur. La

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position du flotteur est directement liée au débit du fluide. L’équilibre du flotteur est vérifié par
l’équation :

Force de trainée+ poussée d’Archimède = poids du flotteur

1
𝜌𝑉𝑔 + 𝜌𝑆0 𝐶𝑥 𝑣 2 = 𝜌0 𝑉𝑔
2
1 1
2 2
1 𝜌
2𝑉𝑔(𝜌 − 𝜌0 ) 2𝑉𝑔(𝜌 − 𝜌0 )
2 2𝑉𝑔(1 − 0 )
𝜌
𝑣= [ ] = 2 = 2 (𝐼𝐼𝐼. 12)
𝜌𝑆0 𝐶𝑥 𝜋𝑑𝑓 𝜋𝑑𝑓
𝜌( 𝐶 ( 4 ) 𝐶𝑥
[ 4 ) 𝑥] [ ]
Df : diamètre du flotteur.

D’un autre coté le débit volumétrique s’exprime par :

𝜋(𝐷𝑡2 − 𝐷𝑓2 )
𝑄𝑣 = 𝑣. 𝑆 = 𝑣 [ ]
4

Dt : diamètre du tube au niveau du flotteur.

Lorsque la relation de la vitesse est remplacée par sa formule, l’expression du débit devient :
1
2
𝜌
2𝑉𝑔(1− 0 ) 𝜋(𝐷𝑡2 −𝐷𝑓2 )
𝜌
𝑄𝑣 = [ 𝜋𝑑2
] [ ] (𝐼𝐼𝐼. 13)
𝑓 4
( 4 )𝐶𝑥

Ce type de débitmètre est simple à utiliser et à installer et ne nécessite pas d'alimentation externe et
peut être adapté à une large gamme de débits. Cependant, ils sont moins précis que certains autres
types de débitmètres. Par ailleurs, La lecture peut être influencée par des conditions de fluide non
idéales, telles que la viscosité.

II.1.2.3 Débitmètres volumétriques :

Ces débitmètres mesurent la quantité de fluide qui s'écoule en mesurant son volume. Ils sont
généralement les plus précis, mais ils peuvent être coûteux et difficiles à installer. Comme par exemple
le débitmètre à turbine.

Le débitmètre à turbine est un type de débitmètre qui mesure le débit d'un fluide, généralement un
liquide, en utilisant une turbine qui tourne sous l'effet du fluide en mouvement. Ce type de débitmètre
est largement utilisé dans différentes
industries pour mesurer le débit de liquides
tels que l'eau, les carburants, les produits
chimiques, etc.

À l'intérieur du débitmètre, il y a une

turbine montée sur un axe dans le chemin
du fluide. Lorsque le fluide traverse le
débitmètre, il fait tourner la turbine. Le
débitmètre est équipé d'un capteur qui
détecte la rotation de la turbine. Le capteur

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peut être magnétique, optique ou basé sur d'autres principes. À mesure que la turbine tourne, le
capteur génère des signaux électriques proportionnels à la vitesse de rotation de la turbine. En effet,
Le passage de chaque pale devant le capteur influe sur le champ magnétique, la variation de flux dans
la bobine réceptrice engendre une impulsion à chaque passage. Le nombre d’impulsion par unités de
temps (fréquence 𝑓) est proportionnel au débit instantané :
𝑓
𝑄𝑉 = 3600 (𝐼𝐼𝐼. 14)
𝐾
Avec : K est coefficient d’étalonnage.

Les débitmètres à turbine peuvent offrir une précision élevée dans la mesure du débit, surtout
lorsqu'ils sont correctement calibrés. Ils ont une réponse rapide aux changements de débit et ils
peuvent couvrir une large plage de débit, en fonction du modèle et des spécifications.

Cependant, il est important de noter que les débitmètres à turbine peuvent être sensibles aux
impuretés ou aux particules présentes dans le fluide, ce qui peut affecter leur précision et nécessiter
un entretien périodique. Ils sont souvent utilisés dans des applications industrielles nécessitant une
mesure précise du débit de liquides.

II.1.2.4 compteur

 Les débitmètres ultrasoniques :

Les débitmètres ultrasoniques sont des instruments de

mesure de débit qui utilisent des ondes ultrasonores pour
déterminer la vitesse d'un fluide. Ils sont couramment
utilisés pour mesurer le débit de liquides, tels que l'eau, et
de gaz, comme l'air ou le gaz naturel. Ce type Débitmètres
mesurent le temps que mettent les ondes ultrasonores pour
voyager à contre-courant et dans le sens du courant du fluide. Les cristaux piézoélectriques émettent
des ondes ultrasonores à travers le fluide, et d'autres cristaux mesurent le temps qu'il faut pour que
ces ondes parcourent une certaine distance. En fonction de ces mesures, le débit peut être calculé.
𝐿
𝑡= (𝐼𝐼𝐼. 15)
𝐶 + 𝑣𝑐𝑜𝑠𝛼
Avec : t est le temps en s ; c’est la vitesse de propagation du son dans le fluide en m/s ; v est la vitesse
du fluide en m/s et α est angle entre v est la direction définie par le couple émetteur /récepteur.

Ils convient à une variété de liquides, y compris ceux sans particules. Convient aux applications de
faible débit. Cependant, ils sont moins adaptés aux liquides contenant des particules importantes. Les
performances peuvent être affectées par la qualité du liquide.

 Les débitmètres électromagnétiques :

Également appelés débitmètres magnétiques qui se définissent comme étant des dispositifs de mesure
de débit utilisant le principe de l'induction électromagnétique pour déterminer la vitesse d'un fluide
qui traverse une conduite. Ces débitmètres sont couramment utilisés pour mesurer le débit de liquides
conducteurs tels que l'eau et diverses solutions.

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Le débitmètre comprend au moins deux bobines électromagnétiques situées de part et d'autre du

conduit par lequel le fluide circule. Ces bobines génèrent un champ magnétique à travers le fluide.
Comme le liquide traverse le champ magnétique, il induit une tension électromotrice proportionnelle
à sa vitesse de déplacement. La conductivité électrique du liquide est essentielle pour que ce processus
fonctionne, et c'est pourquoi ces débitmètres sont adaptés aux liquides conducteurs. Les électrodes
placées dans le conduit mesurent la tension induite par le mouvement du liquide à travers le champ
magnétique. La tension induite (U) est proportionnelle à la vitesse du fluide, et à partir de cette
mesure, le débit volumétrique du liquide peut être calculé.

𝑈 =𝐾×𝑣×𝐷×𝐵
𝑈
𝑣=
𝐾𝐷𝐵
𝑈 𝜋𝐷
𝑄𝑣 = 𝑣𝑆 = 𝐾𝐵 4
(𝐼𝐼𝐼. 16)

Avec U est la tension induite (Volt), B est le champs magnétique ( Torr ), D est le diamètre de la
conduite (m), v est la vitesse du fluide est K est constante du capteur.

 Les débitmètres à effet vortex : Les débitmètres à effet

vortex, également appelés débitmètres vortex, sont des
instruments de mesure de débit utilisés pour quantifier le
débit d'un fluide, généralement un gaz, en détectant les
tourbillons (vortex) générés par le fluide en mouvement.
Ces débitmètres sont couramment utilisés dans des
applications industrielles pour mesurer le débit de gaz, par
exemple, dans des conduites de processus.

Le principe est basé sur le phénomène de génération de

tourbillons, appelé effet Karman. À l'intérieur de la conduite (a), il
y a un obstacle (b), souvent sous la forme d'une tige ou d'une
plaque, qui crée des tourbillons (vortex) lorsqu'un fluide passe à
travers. Un capteur de vortex (d), généralement une tige vibrante
ou une cellule piézoélectrique, est positionné à proximité de
l'obstacle. Chaque vortex généré provoque une oscillation ou une
variation dans le signal du capteur.

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Le nombre de tourbillons par unité de temps est directement proportionnel à la vitesse du fluide. En
comptant les vortex générés, le débit volumétrique du fluide peut être calculé. Plus la fréquence des
tourbillons est élevée, plus le débit est important.

𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑏𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛𝑠

𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒 = (𝐼𝐼𝐼. 18)
𝐾
Le facteur K dépend du nombre de REYNOLDS, mais il est pratiquement constant sur une vaste plage
de débit.

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