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Chapitre I : Introduction
Les agents impliqués dans la transformation et la réponse à la demande sont des fluides
thermiques ou caloporteurs, représentant un débit spécifié de liquide, de vapeur ou de gaz
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qui, à une température définie, démontre la capacité de satisfaire la demande tant d'un point
de vue qualitatif que quantitatif.
Dans certains générateurs thermiques, l'énergie disponible ne provient pas directement d'une
source de combustible primaire, mais plutôt d'autres formes d'énergie telles que l'électricité
(dans le contexte des chaudières électriques), les résidus thermiques issus d'autres procédés
(notamment les procédés chimiques exothermiques), ou encore des sources d'énergie
renouvelable, comme c'est le cas dans les installations solaires thermiques destinées à la
production d'énergie (par exemple, la génération d'eau chaude à basse température,
notamment à des fins sanitaires). Ces considérations illustrent la diversité des sources
énergétiques mobilisées dans les systèmes de génération de chaleur, reflétant ainsi une
approche plurivalente et adaptative en réponse aux besoins énergétiques spécifiques.
Les fours et les chaudières, bien que partageant l'objectif commun de générer de la chaleur,
se distinguent de manière significative par leur conception, leurs applications spécifiques et
les mécanismes intrinsèques à chacun. Cette distinction conceptuelle peut être articulée à
travers plusieurs aspects clés.
Tout d'abord, la fonction principale inhérente à un four réside dans sa capacité à fournir une
chaleur intense, destinée à des applications telles que la cuisson, la fusion des métaux, la
production céramique, le verre et le séchage de matériaux. En revanche, une chaudière, en
tant qu'appareil distinct, est essentiellement conçue pour produire de la chaleur sous forme
de vapeur ou d'eau chaude, notamment pour le chauffage de bâtiments, la production d'eau
chaude sanitaire ou la génération de vapeur à des fins industrielles.
En termes d'applications spécifiques, les fours sont omniprésents dans des secteurs tels que
la métallurgie, la céramique, l'industrie alimentaire et d'autres processus de traitement
thermique nécessitant des températures élevées. Les chaudières, quant à elles, trouvent leur
application dans le chauffage des espaces résidentiels et commerciaux, la production d'eau
chaude et la génération de vapeur industrielle.
I.1 Combustion
La combustion est souvent considérée comme l'approche la plus rentable pour produire de la
chaleur en raison de son caractère hautement exothermique. C'est une réaction chimique
irréversible où un réactif appelé carburant, agissant en tant qu'agent d'oxydation ou
combustible, réagit pour générer de la chaleur (énergie) et un nouveau produit.
Carburant + combustible → produit + chaleur
Pour que la réaction de combustion se produit, on doit procédés l’activation
énergétique qui consiste à donner à la réaction une certaine énergie pour
qu’elle puisse se produit d’elle-même. En effet, la réaction de combustion
est souvent initiée par une flamme. Dans ce contexte, la flamme constitue
la zone de l’espace où se déroule la combustion. Le triplé combustible-
carburant-énergie d’action constitue se qu’ont appel une tringle du feu.
I.2 Composant de la réaction de combustion
I.2.1 Combustible
Dans la majorité des cas, ces combustibles sont des substances hydrocarbonées. Les hydro-
carbones sont des composés organiques principalement composées initialement de carbone
et d’hydrogène.
L'énergie chimique d'un composé est l'énergie stockée dans ce composé en raison des liaisons
chimiques qui le constituent. La formation de liaisons covalentes d'une molécule libère de
l'énergie. Cette énergie Ef est appelée énergie de formation et dépend de la nature des
liaisons formées (doc. 4). À l'inverse, la rupture de liaisons covalentes d'une molécule
nécessite un apport d'énergie. Cette énergie Ed est appelée énergie de dissociation et dépend
de la nature des liaisons rompues.
Remarque : l’essence est liquide dans les conditions standard mais placé dans la catégorie des
combustibles gazeux car sa volatilité est grande. En effet, le délai de vaporisation est plus court
que le temps caractéristique de la cinétique d'allumage.
I.2.2 Carburant
𝑚 𝑚
𝐶𝑛 𝐻𝑚 + (𝑛 + ) 𝑂2 → 𝑛𝐶𝑂2 + 𝐻2 𝑂
4 2
Exemple :
d'air. R est définie comme le rapport entre le nombre de moles de combustible dans un
mélange donné et le nombre de moles de combustible dans le mélange stœchiométrique. Ces
définitions conduisent aux équivalences suivantes :
1 1
𝑅= =
1+𝑒 𝜆
La combustion en excès d'air" est utilisée lorsque la présence d'oxygène est détectée dans les
produits de combustion. Cet excès d'air est essentiel pour assurer une combustion complète.
Cependant, un excès d'air entraîne certaines conséquences, notamment une augmentation
des pertes dues aux fumées et une diminution du rendement de la chaudière. Cette
augmentation des pertes a pour effet d'accroître les dépenses énergétiques pendant la saison
de chauffe, résultant en une consommation de combustible plus importante, même pour des
chaudières de faible puissance. Le niveau d'excès d'air est caractérisé par le facteur d'air (Fa)
ou le taux d'aération (n), défini par la relation suivante :
𝑉𝐴𝑅𝐴 𝑉𝑎 + 𝑉𝐸𝐴
𝑛= =
𝑉𝑡ℎ 𝑉𝑎
𝑉𝐸𝐴 = 𝑉𝑎 (1 − 𝑛)
VARA est le volume d’air réellement admis au bruleur, Vth est le volume d’air théorique, Va est
le pouvoir combivor et VEA est l’air en excès. Le pourcentage de l’excès d’air (% EA) peut être
mesurer par la formule suivante :
% 𝐸𝐴 = (1 − 𝑛) × 100
Le pourcentage défaut d’air (% EA) peut être mesurer par la formule suivante :
% 𝐸𝐷 = (𝑛 − 1) × 100
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Le diagramme d'Oswald, également appelé diagramme de stabilité des flammes, est un outil
graphique utilisé dans l'ingénierie de combustion pour évaluer la stabilité et la qualité de la
combustion d'un carburant. Il est important pour comprendre et optimiser la combustion dans
les installations génératrices de l’énergie. En effet, les ingénieurs peuvent ajuster le mélange
air-carburant pour maximiser l'efficacité de la combustion. Cela peut contribuer à améliorer
le rendement énergétique et à réduire les émissions nocives. De plus, Le diagramme permet
de visualiser les limites de combustion en fonction du rapport air-carburant.
Pour cela, les taux de dioxyde de carbone (𝛾𝐶𝑂2 ) et d'oxygène (𝛾𝑂2 ) dans les émissions
gazeuses sont mesurés au moyen d'un analyseur de fumées. Subséquemment, le Diagramme
d'Oswald permet d'obtenir, en fonction des valeurs mesurées de 𝛾𝐶𝑂2 et de 𝛾𝑂2 , les
paramètres suivants : le type spécifique de combustion réelle, le pourcentage d'excès d'air ou
de déficit d'air, ainsi que le 𝛾𝐶𝑂 , si il est produit.
Si l'emplacement du point sur la ligne du facteur d'air est pris en considération, il est possible
d'affirmer que la combustion est intégralement réalisée. Il est évident que, pour une
combustion complète, le facteur d'air demeure toujours supérieur ou égal à 1. Lorsque le point
se situe entre la ligne du facteur d'air et l'axe des abscisses, tout en étant supérieur à 1, on
peut conclure que la combustion est en excès d'air, ce qui est cohérent étant donné que le
facteur d'air excède 1.
Combustion théorique
Combustion neutre
Combustion complète
Dans le cas d'une combustion avec un facteur d'air inférieur à 1, on qualifie cette situation de
combustion en défaut d'air. Dans ce contexte, la formule 1-n est appliquée. Si le point se
trouve sur la courbe de 1, on peut caractériser la combustion comme étant neutre.
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Pour résumer, sur le diagramme de combustion, également connu sous le nom de diagramme
d'Oswalt, que ce soit pour le gaz naturel ou le fuel, l'abscisse représente la teneur en oxygène
en pourcentage, et l'ordonnée représente la teneur en dioxyde de carbone, également
exprimée en pourcentage. Une coupe correspondant à un facteur d'air n égal à 1 représente
une combustion neutre. Tous les points situés au-dessus de cette zone indiquent une
combustion en excès d'air. Pour calculer cet excès d'air, la formule du facteur d'air n-1 est
utilisée. Si le point se trouve en dessous de cette coupe de combustion neutre, on peut
qualifier la combustion de défaut d'air, c'est-à-dire qu'il y a un manque d'air pour la
combustion. Lorsque le point se situe sur cette ligne du facteur d'air, on parle de combustion
complète.
Ainsi, l'objectif d'un technicien en maintenance des systèmes énergétiques et climatiques est
de régler la combustion de manière à ce que le point de combustion se situe sur ce segment,
signifiant une combustion complète avec un facteur d'air compris entre 1,1 et 1,3,
correspondant à un pourcentage d'excès d'air de 10% à 30%.
Le pouvoir calorifique (PC) est une grandeur qui caractérise les combustibles. Il est défini
comme étant la quantité de chaleur dégagée par la combustion complète d’1 Kg de
combustible, sous la pression atmosphérique normale noté n et une température de 0°C. Son
unité est dépendante de l’état physique du combustible. En effet, il exprimée en kJ kg-1(n) de
combustible lorsque ce dernier est solide. Dans le cas des gaz et des liquides, il est exprimée
en kJ m-3(n) de combustible. On peut aussi exprimer le PCI en KW m-3 puisse que 1 W= 3600
j. Connaissant le PC d’un combustible donné, il est possible de déterminer La quantité de
chaleur dégagé par une masse du même combustible en utilisant la relation suivante :
Q=m ×PC
Avec Q est la quantité de chaleur dégagée (Kj) et m est la masse du combustible (Kg). On peut
distinguer deux type de PC :
Le pouvoir calorifique est dit inférieur (PCI) : quand l’eau résultant de la combustion de
l’hydrogène et des hydrocarbures est supposée à l’état de vapeur dans les produits de
combustion.
Le pouvoir calorifique est supérieur (PCS) : quand cette eau de combustion est ramenée
à l’état liquide dans les fumées par la décondensation. Cette condensation s’accompagne
par un dégagement de l’énergie (Lv) qui va s’ajouté à l’énergie libéré par la combustion,
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Il existe une relation qui joint entre le PCI et le PCS. Cette dernière est exprimé par la relation
suivante :
La conception du brûleur d'une chaudière doit être optimale afin que, une fois la flamme de
combustion formée et adoptant sa configuration spécifique, sa chaleur de rayonnement soit
efficacement diffusée à travers la chambre de combustion de la chaudière. De manière
préférentielle, la chaleur des fumées doit être transmise par convection à travers le faisceau
de tubes de la chaudière.
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Dans ce type de bruleur, combustible solide est Versées la grille soigneusement calibrée pour
permettre un passage aisé de l'air, favorisant ainsi une combustion homogène. Cela aide à
éviter la formation de cheminées (zones où l'air circule trop facilement) et de zones d'imbrûlés
(zones où l'air circule insuffisamment). En plus de la grille fixe, il existe deux autre types de
grilles Grille fixe (Figure II.8-a), Grille mécanique inclinée : (Figure II.8-b), Grilles continues
(Figure II.8-c).
(a
(b
(c
Figure II.1. Bruleur à combustible solide sur : (a) grille fixe, (b) grille mécanique inclinée et (c)
grille mobile.
Le principe des bruleurs à combustibles liquides se basent tous sur la provocation une
fragmentation du liquide combustible. L'objectif principal est de diviser le combustible liquide
en petites particules. Cela a pour effet de favoriser un mélange plus homogène et augmenter
la surface de contact entre le combustible et l'air environnant créant ainsi un mélange
combustible optimal. Une fois que le mélange combustible est créé, le processus d'ignition est
déclenché. L'objectif est de démarrer la réaction chimique de combustion. La flamme produite
doit se propager de manière adéquate à l'intérieur du foyer. Cela implique que la vitesse, la
température et la forme de la flamme s'adaptent aux caractéristiques spécifiques du foyer,
notamment son diamètre et sa longueur. Les brûleurs à combustibles liquides peuvent être
classés en fonction du mécanisme utilisé pour fragmenter les particules de liquide. Il y a deux
principales catégories :
Les brûleurs sont également classés en fonction de la manière dont la fragmentation est
réalisée :
Figure II. Bruleur monobloc : (a) mono-bloque générateur d’aire (b) monobloc couplé à une
chaudière.
combustibles utilisés. Quant aux émissions de NOx, leur réduction est envisageable grâce à
des modifications dans les processus de combustion.
Tableau II.5. Les sources, les effets et le potentiel des gaz liés au CO2 sous-produits émient
par une réaction de combustion.
Emission Source Effet Potentiel des
gaz liée au CO2
𝐶𝑂2 Combustion complète du carbone Réchauffement de la 1
(Gaz contenu dans le combustible planète
carbonique)
CO Combustion incomplète du carbone
(monoxyde de contenu dans le combustible Smog
carbone)
𝑆𝑂2 Combustion du soufre contenu dans Smog, Pluie acide
(dioxyde de le combustible
soufre)
𝑁𝑂2 Sous-produits de la plupart des Pluie acide
(Oxyde de procédés de combustion
soufre)
𝑁2 𝑂 Sous-produits de certain procédés Réchauffement de 310
(Oxyde nitreux) de combustion planète
COV (Composés Fuite et évaporation de
organiques combustibles liquides ( engendrer
Volatils) par exemple par les réservoirs des Smog
carburants, les pompes a carburants
et les raffineries)