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N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
Chapitre I :
Notions sur la combustion et les
combustibles
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
I.1 INTRODUCTION:
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
La combustion désigne une réaction chimique au cours de laquelle
il y a oxydation complète ou partielle d’un corps. Les réactions
d’oxydation sont en général, exothermiques, le terme « combustion »
s’applique aux cas où la réaction est suffisamment rapide pour qu’elle
se matérialise par une flamme, des étincelles, etc.…
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I.1.1 Combustion vive
Elle s'accompagne avec une forte élévation de température (elle
se fait avec un gros dégagement de chaleur en raison de la vitesse
élevée de la réaction).
Exemple :
C2H2(g) + 5/2 O2(g) 2CO2(g) + H2O + 1260 kj
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Un corps ne peut entrer en combustion que s'il a été
préalablement porté au dessus d'une température minimale dite
température d'inflammation.
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I.2 COMBUSTIBLES
I.2.1 Définition
Un combustible est une substance (solide, liquide ou gazeuse) qui
peut se combiner facilement avec l’oxygène selon une réaction
chimique. Cette combinaison, dite combustion, se manifeste
généralement par les flammes ou l’incandescence des corps qui
brûlent et s’accompagne d’un important dégagement de chaleur. Dans
la pratique, l’oxygène utilisé dans la combustion provient de l’air.
Les combustibles utilisés dans l'industrie
a) Combustibles Solides:
Les différents types de charbons, Coke, Tourbe, Bois.
b) Combustibles liquides:
Mis à part les combustibles liquides utilisés dans les moteurs
(fiouls et gasoil), l'industrie n'emploi guère, pour le chauffage des
chaudières et des fours, que des huiles minérales provenant de la
distillation:
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- du mazout;
- des goudrons de houille;
- de certains schistes bitumineux.
c) Combustibles Gazeux:
Les principaux combustibles utilisés dans l'industrie sont:
- Le gaz de fours à Coke, de composition similaire à celle du gaz
de ville, et qui provient de la pyrogénation en vase clos de la houille
dans le four à coke.
- Le gaz de gazogène, obtenu par combustion incomplète d'un
combustible solide (anthracite) dans les foyers spéciaux appelés
gazogène.
- Le gaz de haut fourneau, qui se forme dans les hauts
fourneaux producteur de fontes.
- Le gaz naturel, constitué essentiellement d'hydrocarbures
légers parmi lesquels du méthane CH4.
- Le gaz de cracking, provenant de la décomposition par la
chaleur des hydrocarbures à longues chaîne et qui sont constitués de
butane et de propane.
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Mécanismes
de
fossilisation
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Diagramme de VAN KREVELEN
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Combustibles fossiles
d’origine marine
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I.2.2 Composition des combustibles
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La composition générale des combustibles courants est donnée
ci-dessous. On y distingue les combustibles suivants accompagnés de
leurs compositions générales.
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Pour les combustibles gazeux (il s’agit des % en volume)
LACQ GRONINGUE SAHARA, LE HAVRE MER DU NORD URSS
CH4% 97,3 82,9 87 88,6 92,3
C2H6% 2,1 3,2 9,4 4,6 3,2
C3H8% 0,2 0,6 2,6 1,1 0,8
C4H10 % 0,1 0,2 0,6 0,3 0,2
C5H12 % - 0,1 - 0,1 0,1
CO2% - 1 - 1,4 0,4
N2% 0,3 12 0,4 3,9 3
ρ (kg/m3) 0,74 0,83 0,82 0,81 0,78
Mass.vol
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I.3 COMBURANT
L’oxygène nécessaire à la combustion est amené par un
comburant, celui-ci peut être de l’air atmosphérique ou de l’air
suroxygéné.
La composition moyenne en volume de l’air atmosphérique sec est
la suivante:
Oxygène : 20,8%
Azote : 78,2%
Argon : 0,93%
Hydrogène, Hélium, Néon
Krypton, Xénon, Ozone : traces
Gaz carbonique : 0,03%
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La proportion en poids est alors:
32 × 20,8/22,4 = 29,7 g d’oxygène
28 × 79,2/22,4 = 99 g d’azote
Exprimée en pour-cent la proportion en poids d’oxygène et
d’azote est la suivante:
[29,7/(29,7+99)] × 100 ≈ 23% d’oxygène
[99/(29,7+99)] × 100 ≈ 77% d’azote
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I.4 PRODUITS DE COMBUSTION
La combustion conduit à la formation de résidus solides et gazeux.
Les résidus solides sont constitués par:
- les cendres que l’on recueille dans les foyers sous forme pulvérulente ou
à l’état de mâchefers.
- le carbone imbrûlé que l’on trouve dans les cendres ou les mâchefers.
- les particules de fine granulométrie qui se trouvent en suspension dans
les fumées et qui constituent les suies.
Les résidus gazeux ou fumées sont constitués de:
Principalement Éventuellement
1. CO2 5. O2
2. SO2 6. CO
3. H2O 7. NOx : NO, NO2
4. N2 8. SO3
9. H2
10. Imbrûlées solides ou gazeux
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La présence et le pourcentage de ces constituants présents dans les
produits de combustion permettent:
a) de définir le type de combustion
b) d’envisager les risques potentiels:
- d’asphyxie pour les personnes
- de corrosion du matériel (chaudières, conduits de fumées)
- de pollutions atmosphériques
c) d’affiner les réglages du brûleur et d’améliorer les rendements
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On distingue trois mécanismes de formation de NO:
- le NO primaire (prompt Nox) formé par réaction de l’oxygène
libre présent dans l’excès d’air.
- le NO combustible dû à la présence d’azote organique dans le
combustible (fioul et charbons) et à l’oxygène si la température de
combustion dépasse 1000°C.
- le NO thermique est prédominant dans les chaudières gaz et
fiouls, sa formation est liée à la concentration d’oxygène et à la
durée de passage de l’air comburant dans la zone de flamme où la
température dépasse 1200°C (600 ppm à 1600°C).
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Lorsqu’il y a condensation de vapeur d’eau, SO3 forme avec celui-ci
H2SO4 qui corrode les surfaces métalliques située dans les parties
froides du circuit fumées.
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c) injecter en fin de parcours des gaz, soit dans l’appareil
d’utilisation, soit dans la cheminée, des substances gazeuses comme
le gaz ammoniac. La proportion de gaz doit être déterminée pour ne
former que du sulfate neutre d’ammonium.
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La combustion est dite réductrice ou en défaut d’air si le
volume d’air admis pour la combustion de l’unité de combustible est
inférieur au volume d’air stœchiométrique; l’oxygène y est néanmoins
totalement utilisé donc pas de présence d’O2 dans les fumées, mais il
y a formation de monoxyde de carbone (CO).
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Combustibles T°C/Inflammation Combustibles T°C/Inflammation
Hydrogène 550 Carbone 700
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I.6.2 Mélange air-combustible
Il arrive que même avec un excès d’air, une combustion
puisse être incomplète lorsque l’air et le combustible ne sont pas
convenablement mélangés. Il est nécessaire d’avoir un mélange air-
combustible aussi « intime » que possible pour assurer une
combustion complète. Ainsi pour les combustibles liquides, ce mélange
« intime » avec l’air est assuré par une atomisation du combustible en
fines gouttelettes.
la composition du mélange air-combustible est un paramètre
important de la combustion. Il est en effet nécessaire d’avoir des
proportions convenables d’air et de combustible pour assurer une
combustion complète.
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Ainsi un débit d’air trop fort par exemple, limitera le temps de séjour
de ces gouttelettes qui seront entraînées dans les fumées avant d’avoir
eu le temps de brûler.
Hydrogène H 1g/mol Densité de 0,07, il est présent dans tous les combustibles
Gaz carbonique CO2 44g/mol Densité de 1,5 inodore, saveur acide odeur piquante
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I.8 POUVOIRS CALORIFIQUES
I.8.1 Définition
On appelle « pouvoir calorifique » la quantité de chaleur dégagée
par la combustion complète d’un kilogramme de combustible solide ou
liquide ou d’un m3 de combustible gazeux pris à la température T et à la
pression P.
La chaleur ainsi libérée dépend:
- des conditions particulières dans lesquelles s’effectue la combustion
- de l’état initial du système
- de l’état final du système
Il sera donc nécessaire de préciser:
- le type de combustion réalisée (à pression constante ou à volume
constant)
- la température et la pression du combustible et du comburant avant
la combustion
- la température et la pression des produits de combustion
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- l’état physique de l’eau présente dans les produits de combustion: eau
condensée, eau à l’état de vapeur.
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I.8.2 Relation entre le pouvoir calorifique à pression constante et
le pouvoir calorifique à volume constant
Entre l’état initial (I) et l’état final (F), on peut appliquer le principe de
l’équivalence (1er principe de la thermodynamique); on obtient la
relation: W + Q = UF - UI
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Application:
Brûlons du carbone pur. La réaction d’oxydation est:
C + O2 → CO2
En négligeant le volume de carbone devant le volume du comburant est
le volume des produits de combustion, on en déduit: Vo2 = Vco2, i.e, VI
= VF
Le travail de dilatation est nul et: (Pc)P = (Pc)V
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1.8.3 Influence de la température du combustible, du comburant
et des produits de combustion sur le pouvoir calorifique rapporté
à l’unité de masse.
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On en déduit: (Pc)T,P - (Pc)0°,P = (HI’ - HI) – (HF’ - HF)
Or HI’ - HI = Σ M Cp T
HF’ - HF = Σ M’ C’p T
Expressions dans les quelles:
Σ M Cp = somme des capacités calorifiques à pression constante du
combustible et du comburant
Σ M’ C’p = somme des capacités calorifiques à pression constante des
produits de combustion
On en déduit:
(Pc)T,P - (Pc)0°,P = Σ M Cp T - Σ M’ C’p T
A volume constant, on aurait une expression similaire:
(Pc)T,V - (Pc)0°,V = Σ M CV T - Σ M’ C’V T
avec:
Σ M Cv = somme des capacités calorifiques à volume constant du
combustible et du comburant
Σ M’ C’V = somme des capacités calorifiques à volume constant des
produits de combustion
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Les applications numériques montrent qu’au voisinage de la température
ambiante, la correction est négligeable.
(Pc)T,P ≈ (Pc)0°,P
d’où: Pc = Pc
ρ T, P ρ 0°, P
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- sur combustible sec (supposé sans eau)
- sur combustible sec à l’air lorsqu’il est rapporté à la masse de
combustible supposé ne contenir que l’eau de rétention et les cendres
- sur combustible brut lorsqu’il rapporté au combustible réel
(contenant l’eau superficielle, l’eau de rétention, les cendres).
Posons :
E%: teneur globale en eau du combustible (eau superficielle + eau de
rétention)
e%: teneur en eau du combustible sec à l’air (eau de rétention)
K%: teneur en cendres exprimée sur combustible sec
H%: teneur en hydrogène sur combustible brut (on exclut de cette
teneur l’hydrogène contenu dans l’eau et les cendres)
H% (pur): teneur en hydrogène sur combustible pur telle qu’elle
figure dans les divers systèmes de classification.
la relation:
H% = H%(pur) × 100 − K% × 100 − E%
100 100
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Permet de relier les deux expressions de la teneur en hydrogène.
Par kg de combustible brut, le poids d’eau est:
(
Pcs − Pci = 597 × E% + 9 × H%
100 100
) kcal/kg de combustible
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exprimé su combustible brut:
Pci = Pcs − 597 ×( E%
100
+9× H%
100
)
kcal/kg de combustible
b) Combustibles liquides
La différence entre le pouvoir calorifique supérieur et le pouvoir
calorifique inférieur est donnée par une relation identique à celle des
combustibles solides. On en déduit:
(
Pci = Pcs − 597 × E% + 9 × H%
100 100
)
kcal/kg de combustible
c) Combustibles gazeux
L’eau présente dans les fumées provient de la vapeur d’eau que
contient le combustible gazeux ainsi que de l’eau formée par
combustion de l’hydrogène et des hydrocarbures.
Les teneurs: E%/100, H%/100, Σ (CnHm%/100) seront exprimées
par rapport au volume de gaz.
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Les équations de combustion s’écrivent:
H2 + 1/2 O2 = H2O
1 vol. 1 vol.
CnHm + (n + m/4) O2 = n CO2 + m/2 H2O
1 vol. m/2 vol.
Le volume de vapeur d’eau contenu dans les fumées est:
VH O = E% + H% + ∑ m CnHm% m / m N de gaz brûlé
3 3
100 100 2 100
2
Puisque un volume molaire de vapeur d’eau soit 22,4 litres (ou 22,4 m3)
correspond à une masse molaire de 18 g (ou 18 kg), on en déduit:
(
w = 18 E% + H% + ∑ m CnHm%
22,4 100 100 2 100
) kg d' eau/ m3 N de gaz
D’où: (
Pcs − Pci = 597 × 18 E% + H% + ∑ m CnHm%
22,4 100 100 2 100
)
Soit: (
Pci = Pcs − 597 × 18 E% + H% + ∑ m CnHm%
22,4 100 100 2 100
)
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Remarques:
- Si le comburant est de l’air humide, l’eau qu’il apporte est supposée
rester à l’état de vapeur et n’intervient pas dans le calcul des
pouvoirs calorifiques inférieur et supérieur.
- L’hypothèse de la condensation totale de la vapeur d’eau faite pour
définir le pouvoir calorifique supérieur n’est pas exactement vérifiée.
Dans la détermination expérimentale du Pcs, les gaz de combustion
ramenés à la température ambiante, sont presque toujours saturés
d’eau. Toutefois, l’erreur est négligeable.
Applications:
a) Soit un charbon flambant secs. Sa composition moyenne sur
combustible pur est:
C%= 82,4%, H%= 5,6%, O%= 10,5%, N%= 1,5%, le Pcs sur pur = 8.150
kcal/kg ou 34.108 kj/kg
Calculer le Pci sur pur.
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w = 9 × H% = 9 × 5,6 = 0,504 kg d' eau
100 100
Pcs − Pci = 0,504 × 597 = 300 kcal/kg
D’où, Pci = 8.150 – 300 = 7.850 kcal/kg ou 32.850 kj/kg
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L’écart relatif entre le Pcs et le Pci est de l’ordre de:
• 2 à 4% pour les charbons
• 6 à 8% pour les fuels
• 0 è 15% pour les combustibles gazeux.
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b) Détermination du Pcs à pression constante:
On utilise un calorimètre à circulation d’eau analogue à une chauffe
eau. On réalise la combustion continue du gaz dont on veut connaître
le Pc à l’aide d’un brûleur alimenté à débit fixe.
Les produits de combustion circulent dans un échangeur parcourus par
un débit constant d’eau.
En régime établi, on mesure la température de l’eau à l’entrée et à la
sortie de l’échangeur, le poids d’eau écoulé, le volume de gaz brûlé.
L’égalité des quantités de chaleur cédée et absorbée permet de
déterminer le pouvoir calorifique supérieur à pression constante.
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Formule de DULONG et PETIT
Pcs = 80,8 C% + 344 H% + 25 S% - (344/8) O% kcal/kg
Cette formule n’est pas satisfaisante pour deux raisons:
- l’oxygène est supposé associé à l’hydrogène sous forme d’eau de
constitution
- les corps simples qui constituent le combustible sont combinés
entre eux et l’on ne tient pas compte de l’énergie nécessaire pour
vaincre les forces de liaison.
Formules de VONDRACEK
Pcs = 85 C% + 270 H% + 25 S% - 27 O% Kcal/kg
Pcs = (89,1 - 0,067 C%) C% + 270 H% + 25 S% - 27 O% kcal/kg
Ces formules sont un peu plus exactes que la formule de DULONG et
PETIT mais leur intérêt pratique est très limité.
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b) Combustibles Liquides
On utilise les mêmes formules que pour les combustibles solides
c) Combustibles gazeux
Les combustibles gazeux industriels sont des mélanges de
gaz combustibles comme CO, H2, C2H4, C3H8, C4H10 et d’inertes
comme CO2, N2.
Si on connaît la composition en volume du gaz utilisé, on pourra
calculer son pouvoir calorifique à partir de ses constituants.
Pc = ∑ x% ( Pc )x
100
Exemple:
Calcul du Pcs d’un gaz ayant la composition suivante:
CH4 = 87% ; C2H6 = 9% ; C2H4 = 2,5% ; N2 = 1,5%
A partir des tables de PC de divers gaz, on en déduit:
87 × 9.500 + 9 × 16.815 + 2,5 × 15.290 = 10.160 Kcal/ m3 N
( Pcs )0,760 = 100 100 100
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Pouvoirs calorifiques de divers gaz
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Chapitre II: Combustion Théorique
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II.1 Définition
Comme nous l’avons vu précédemment, la combustion théorique
encore appelée combustion stœchiométrique ou combustion neutre,
est une combustion complète sans excès ni défaut d’oxygène (i.e.
l’air comburant doit être en quantité suffisante et strictement
nécessaire). C’est une combustion idéale dans laquelle les fumées ne
contiennent que CO2, H2O, N2, SO2.
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II.2 Le pouvoir comburivore
C’est la quantité d’air sec strictement nécessaire et suffisante qu’il
faut fournir pour assurer la combustion neutre de l’unité de
combustible.
Va = VO2 /(%O2 en volume dans l’air) = VN2 /(%N2 en volume dans l’air)
b) sur fumées sèches lorsque l’eau présente dans les fumées est
condensée (Pf’) et (Vf’)
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Pf’ : kg N de fumées sèches/kg N de combustible ou
kg N de fumées sèches/m3N de combustible.
Vf’ : m3N de fumées sèches/kg N de combustible ou
m3N de fumées sèches /m3N de combustible
a) Pourcentage de CO2
la teneur en CO2 des fumées neutres intervient dans le contrôle
de la combustion. On l’exprime sur fumées sèches et on la désigne
par α ’CO2 %
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Relations: α CO2 = (VCO2/Vf) × 100 et α ’CO2 = (VCO2/Vf’) × 100
b) Pourcentage de O2:
Notation: α O2 Unité: [%]
c) Pourcentage de N2:
Notation: α N2 Unité: [%]
b) Pourcentage de H2O:
Notation: α H2O Unité: [%]
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II.5 Composition des combustibles solides, liquides,
gazeux
C’est à partir de la composition élémentaire du combustible que
l’on calcul le pouvoir comburivore, le pouvoir fumigène et les
proportions des constituants (teneur en CO2,…)
a) Combustibles solides
On connaît les proportions en poids:
- E%: teneur en eau exprimée sur combustible brut
- K%: teneur en cendres exprimée sur combustible sec
- (C%): teneur en carbone exprimée sur combustible pur
- (H%): teneur en hydrogène -- -- -- --
- (S%): teneur en soufre -- -- -- --
- (O%): teneur en oxygène -- -- -- --
- (N%): teneur en azote -- -- -- --
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Nous exprimons les teneurs en carbone, hydrogène, soufre, oxygène,
azote sur combustible brut soit:
C% = (C%) × 100 − E% × 100 − K%
100 100
………………
………………
c) Combustibles gazeux
On connaît la composition en volume exprimée sur combustible sec. A la
température ambiante, la vapeur d’eau associé à un combustible gazeux est
négligeable. Il n’ya pas lieu d’effectuée de correction.
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II.6 Calcul des caractéristiques de la combustion neutre des
combustibles solides et liquides
a) Pouvoirs comburivores Pa et Va
Le poids d’oxygène nécessaire pour brûler 1 kg de combustible solide (sur
brut) ou 1 kg de combustible liquide est donné par l’expression:
32 C% + 16 H% + 32 S% - O%
PO2 = 12 100 2 100 32 100 100
Puisque la proportion en poids d’oxygène dans l’air est de 23%, on en déduit le
poids de l’air:
100
Pa = que 1Pm kg d'air/kg de combustible
On sait par ailleurs 23 O2 d’air dans les conditions normales pèse 1,293
3
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b) Pouvoirs fumigènes exprimés sur fumées humides
Exception faite des matières minérales qui constituent les cendres, on
retrouve dans les fumées les autres constituants du combustible.
La conservation de la masse permet d’écrire:
(
100 est 100
Le volume de fumées humides
)
Pf = Pa + 1 − K% 1 − E% ≈ Pa + 1 − K%
la somme: 100
- du volume des produits de la combustion VfO2
- du volume des inertes du combustible que l’on retrouve à l’état gazeux Vi
- du volume d’azote VN2 amené par le comburant, ici l’air.
Le calcul de VfO2 s’effectue à partir des équations de combustion:
On en déduit:
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22,4 C% + 22,4 H% + 22,4 S%
VfO2 = 12 100 2 100 32 100
Les inertes que l’on trouve à l’état gazeux dans les fumées sont
constitués par l’eau et l’azote. On aura donc:
Vi = 22,4 N% + 22,4 E%
28 100 18 100
La proportion d’azote dans l’air est, en volume, de 79,2% . On en
déduit: 79,2
VN2 = 100 Va
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c) Pouvoirs fumigènes exprimés sur fumées sèches
Le pouvoir fumigène en poids a pour valeur:
Pf’ = Pf – w
w étant le poids d’eau rapporté au kg de combustible brûlé, soit:
w = E% + 9 × H%
100 100
finalement:
(
Pf' = Pf − E% + 9 H%
100
)100
Le pouvoir fumigène en volume Vf’ est égal au pouvoir fumigène Vf sur
fumées humides diminué du volume d’eau, soit
Vf' = Vf − 22,4 E% − 22,4 H%
18 100 2 100
d’où
Vf' = 22,4 C% + 22,4 S% + 22,4 N% + 79,2 Va
12 100 32 100 28 100 100
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Le volume de fumées humides est la somme des produits de
combustion, des inertes et de l’azote du comburant, d’où:
Vf = Vf O2 + Vi + V N2
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Chapitre III: Combustion Pratique
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Combustion (2008/09)
II.1 COMBUSTION OXYDANTE
Dans un foyer, le temps de contact entre les éléments
combustibles et l’oxygène est très limité. De ce fait, certaines
molécules n’ont pas eu la possibilité de s’associer aux molécules
d’oxygène. On constate alors la présence d’imbrûlés.
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Le taux d’excès d’air e% est défini par la relation:
e% = VA − Va
100 Va
Comme nous l’avons vu, ci-dessus, il dépend de nombreux facteurs.
Dans la conception d’un foyer, on peut en se basant sur l’expérience
acquise, se fixer à priori le taux d’excès d’air. Toutefois, ce n’est que
par le contrôle de la combustion que l’on peut à posteriori déterminer
l’excès d’air optimum pour une installation en fonctionnement.
Il faut remarquer qu’un excès d’air même important est impuissant à
faire disparaître les imbrûlés si le matériel est défectueux (brûleurs
en mauvaise état), mal conçu (chambre de combustion mal
dimensionnée ou trop froide) ou inadapté au combustible brûlé.
VA = Va (1 + e% )
100
Cette quantité d’air sera exprimée en kg/kg de combustible solide ou
liquide, kg/m3N de combustible gazeux, m3N/kg ou m3N/m3N de
combustible.
PF = Pf + e% Pa = Pa (1 + e% ) + ρg kg/ m3 N
100 100
- Combustibles solides, liquides et gazeux:
VF = Vf + e% Va m N/kg ou m N/ m N
3 3 3
100
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
II.1.4 Expressions des teneurs en CO2, O2, N2 des fumées sèches
Désignons par: VCO2, VO2, VN2 les volumes de gaz carbonique, d’oxygène,
d’azote présents dans les fumées.
α ’%, ω ’%, γ ’% les teneurs en CO2, O2, N2 de ces mêmes fumées. Nous
pouvons écrire:
79,2 e%
Va (1 + )+n
-Teneur en azote γ '%
= V N2 = 100 100 (3)
100 VF' e%
V f' + Va
100
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
On remarque que, lorsque le taux d’excès d’air e% croît, les teneurs
ω ’% et γ ’% en oxygène et azote augmentent. La teneur α ’% en CO2 décroît.
%
qui peut encore se mettre sous la forme: α' % = α' CO2 % - α' CO2 ω' %
20,8
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
Dans le système de coordonnées ω ’%, α ’% on obtient le
diagramme suivant, appelé diagramme de Grébel. Il permet pour
chaque combustible, d’obtenir ω ’% en fonction de α ’% ou l’inverse.
α ’%
(α ’
CO2 )1
(α ’
)2
Teneur en CO2
CO2
(α ’
CO2 )3
ω ’%
Teneur en O2 20,8%
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
II.1.6 Diagramme de Bunte
On peut faire deux remarques:
- concernant le volume de (SO2 + SO3), celui-ci est faible devant le
volume de CO2. On admet donc généralement :
VCO2 = VCO2 + VSO2 + VSO3
Il est donc tout à fait justifié (sauf pour les gaz pauvres) d’exprimer
le volume de fumées sèches sous la forme:
VCO2 + VN2 + VO2 = VF’ (4)
ou encore, puisque:
α'% V CO2 ω'% V O2 γ '% V N2
= = =
100 VF' 100 VF' 100 VF'
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
α'% ω'% γ'%
Et en remplaçant dans (4): + + =1
100 100 100
20,8e%
ω'% Va
100 100
Par ailleurs: =
100
e%
Vf'+ 100 Va
e%
e%
20,8
Va 20,8 e%
D’où Vf'+ 100 Va = 100 100
= Va
ω'% ω'% 100
100
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
C’est l’équation d’une droite dans le système de coordonnées α ’%
et ω ’% avec comme paramètre l’excès d’air e%.
Pour - ω ’% = 0 α ’% = 100
- α ’% = 0 ω ’% = 20,8 e%/(79,2 + e%)
si e% = 0 ω ’% = 0
si e% = ∞ ω ’% = (20,8/[(79,2/e%)+1]) – 20,8
α%
e%
e% = 0
=∞
e2
e 1%
%
=
=c
cs
te
ste
ω%
20,8%
α %
e% = 0
e%
=∞
(α ’
CO2 )
1
(α ’CO2 )2
ω %
20,8 %
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
On en déduit:
e% Vf' α'CO2 % - α'%
=
100 Va α'%
De la relation: 20,8 e%
Va
ω'%
= V O2 = 100 100
100 VF' e%
Vf'+ Va
100
e% Vf' ω '%
On en déduit: =
100 Va 20,8 − ω'%
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
c) Contrôle de la combustion oxydante à partir des teneurs α ’ %
et ω ’% en CO2 et en O2 des fumées sèches
De la relation: 79,2 + e%
α' % = 100 − ω'% ( )
0,208 e%
On en déduit: e% = 79,2% ω'%
100 100 0,208 (100 - α'%) - ω'%
d) On connaît les caractéristiques de la combustion neutre du
combustible ainsi que les teneurs α ’ % et ω ’% en CO2 et en O2 des
fumées
L’excès d’air est exprimé par deux relations:
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
Si la valeur de l’excès d’air calculé à partir de ces formules est
la même, l’analyse des fumées est exacte. Dans le cas contraire,
l’analyse des fumées est entachée d’erreur et il faut vérifier α ’% et
ω ’%.
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Combustion (2008/09)
b) Chaleur perdue par les fumées et le générateur
Pertes de chaleur sensible dans les fumées qui sont rejetées à une
température TS.
QS = Cmoy PF (TS – TA)
ou QS = Cmoy ρ F VF (TS – TA)
ρ F: masse volumique des fumées humides dans les conditions normales
Pertes par chaleur latente des fumées. Elles se limitent ici à la chaleur
latente de la vapeur d‘eau
QE= 597 w = Pcs – Pci
Pertes par les parois du générateur. Elles sont dûes aux échanges par
convection et rayonnement avec le milieu extérieur et se déterminent
expérimentalement.
A titre indicatif, pour les chaudières de chauffage centrale, on aura
sensiblement:
Chaudières anciennes: 0,05 Pci ≤ QPG ≤ 0,07 Pci
Chuadières modernes: 0,0025 Pci ≤ QPG ≤ 0,027 Pci.
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Combustion (2008/09)
c) Rendement de combustion
On ne prend pas en compte les pertes par les parois du
générateur. L’expression la plus générale du rendement de
combustion est:
QS + QH2O
R% = (1 − ) 100
Pcs + QC + QA
QS
R% = (1 − ) 100
Pci + QC + QA
α'% VF'
Pour les installations de chauffage domestiques:
QC = 0 QA = 0
Le rendement de combustion R% rapporté au Pci est:
Pci − QS
R% = × 100
Pci
ou ρ Vf' α'CO2 % VF T S − TA
R% = 100 − 100 Cmoy F ( )
Pci VF' α'%
Pour un combustible donné et pour un domaine limité (température TS,
excès d’air e%) on peut poser:
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
Cmoy ρF Vf' α'CO2 % VF
XA = 100 = Cste
Pci V F'
On obtient alors l’expression du rendement d’une combustion
oxydante en fonction de la teneur α ’% en CO2 des fumées:
R% = 100 − XA ( TS − TA)
α'%
Cmoy ρF α'CO2 %
XA = 100 Vf'
Pci
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
II.1.13 Valeurs limites (excès d’air = O%) des coefficients XA et
X’A pour quelques combustibles (TS = 200°C, TA = 20°C)
Combustible XA X’A
Anthracites (sur pur) 0,715 0,775
Flambants secs (sur purs) 0,7 0,787
Fuel domestique 0,567 0,761
Fuel lourds n°2 0,602 0,782
Gaz naturel 0,44 0,782
Propane commercial 0,501 0,74
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Combustion (2008/09)
II.2 COMBUSTION REDUCTRICE
C’est une combustion incomplète avec défaut d’air qui donne
naissance à des fumées qui contiennent des imbrûlés gazeux comme
CO et parfois H2 sans oxygène libre.
On la réalise volontairement dans certains fours industriels. La
composition des fumées est alors la suivante:
N2 – CO2 – H2O – SO2 – CO si c’est le seul imbrûlé.
VA = Va (1 − d% )
100
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
II.2.2 Expression du poids PF de fumées humides
La conservation de la masse permet d’écrire:
- Combustibles solides et liquides:
PF = PA + 1 − K% = Pa(1 − d% ) + 1 − K% = Pf − d% Pa kg/kg
100 100 100 100
- Combustibles gazeux:
d% K% d%
PF = PA + ρg = Pa (1 − ) + ρg − = Pf − Pa kg/ m 3 N
100 100 100
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Combustion (2008/09)
On en déduit:
VF = Vf − d% Va + 1v
CO
100 2
Ou encore:
VF = Vf − d% Va + 20,8 d%
Va = Vf − 79,2 d%
Va
100 100 100 100 100
PF' = PF - w = Pf'+ d% Pa
100
VF' = Vf'− d% Va + 1v
CO = Vf'- 79,2% d% Va
100 2 100 100
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
α'% = v CO = VCO − v CO
2 2
= α'CO % Vf'
VCO 2
100
2
α'% = 100
CO
100 Vf'− d% Va + 1v
CO
100 2
β'%
= v CO = v CO
100 VF' Vf'− d% Va + 1v
CO
100 2
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
- Teneur en azote
79,2
γ'% = vN = n + (1 − d% )Va
2 100 100
100 VF' Vf'− d% Va + 1 v CO
100 2
1v 20,8 d%
L’égalité CO = Va
2 100 100
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
- Teneur en azote
79,2
γ'% = n + (1 − d% )Va
100 100
100 79,2 d%
Vf ' − Va
100 100
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
Diagramme de Bunte-Grébel
100
α ’%
d%
=
d% = 0
C’
d%
d% =
3
52,5
=C
’2
C’ 1
C1
α’ α’
0 % 0 %=
=C C1
2
β ’%
-52,5 0
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
II.2.9 Contrôle d’une combustion réductrice
Le diagramme de Bunte-Grébel montre qu’une combustion
réductrice est entièrement définie lorsque l’on connaît:
- Les caractéristiques de la combustion neutre du combustible brûlé
(α ’CO2%, Vf’,Va) ainsi que la teneur α ’% en CO2 des fumées sèches.
- Les caractéristiques de la combustion neutre du combustible brûlé
et la teneur β ’% en CO des fumées sèches
- Les teneurs α ’% et β ’% en CO2 et en CO des fumées sèches
Ou Q S + Q CO
R% = (1 − ) 100
Pci + Q C + Q A
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
II.3. COMBUSTION MIXTE
C’est une combustion complète qui donne naissance à des fumées
qui contiennent des imbrûlées comme CO (exceptionnellement H2) et
de l’oxygène libre. L composition des fumées est la suivante:
H2 – CO2 – H2O – CO – O2 et éventuellement SO2 + SO3.
On distingue:
- les combustions mi-oxydantes réalisées avec un excès d’air
- les combustions mi-réductrices réalisées avec un défaut d’air
- les combustions incomplètes avec l’air théorique dans lesquelles e
%=d%= 0
e% e% 1
PF = Pf ± Pa VF = Vf ± Va + V CO
100 100 2
II.3.3 Expressions des teneurs en CO2, CO,O2 et N2 des fumées
sèches
- Expression de la teneur en gaz carbonique:
α' CO2 %
Vf' − V CO
α' % 100
=
100 e% 1
Vf' ± Va + V CO
100 2
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
- les droites d’égal défaut d’air passent par la graduation en
défaut d’air de l’axe des ordonnées et un point de coordonnées
ω ’% = 100, α ’% = 200. On peut également les considérer comme
parallèles dans la partie utile du diagramme.
- la construction d’un diagramme d’un combustible ne fait
intervenir que le rapport Vf’/Va et la teneur α ’CO2% en CO2 des fumées
neutres. Ces deux valeurs restent inchangées lorsque l’on fait varier
la teneur en cendres K% et la teneur en eau E%. Le diagramme
d’Ostwald établi pour un combustible « pur » reste applicable pour ce
combustible pris sur « brut ».
100 3
Pa = P O2 = 8,65 kg/kg Va = 6,69 m N/kg
23
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
b) Pouvoirs fumigènes Vf’ et Pf’ sur fumées sèches
22,4 65,42 22,4 1,02 22,4 0,67 79,2
Vf' = + + + 6,69 = 6,53 m 3 N/kg
12 100 32 100 28 100 100
( ρ' f ) moyen = 1,36 kg/ m 3 N Pf ' = 1,36 × 6,53 = 8,88 Kg/kg
K%
Pf = Pa + 1- = 8,65 + 1 - 0,1056 = 9,54 kg/kg
On aurait également : 100
e) Calcul de vCO
Effectuons: α' CO 2 %
Vf'
α'% + β '% 100
=
α'% α' CO 2 %
Vf'− v CO
100
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
f) Calcul de VF’
e% 1
VF' = Vf'+ Va + v CO = 6,53 + 0,31 × 6,69 + 0,091 = 8,695 m 3 N/kg
100 2
g) Calcul de PF
e%
PF = Pa + Pf = 0,31 × 8,65 + 9,54 = 12,22 kg/kg
100
h) Calcul des pertes par chaleur sensible par rapport à la température TA
TS = 200°C TA = 20°C Cm = 0,246 kcal/kg.°C
QS = Cm PF (TS – TA) = 0,246 × 12,22 (200 – 20) = 551,1 kcal/kg
j) rendement de combustion
Q S + Q CO 551,1 + 557
R% = (1 − ) 100 = (1 - ) 100 = 82,5%
Pci 6341
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
II.3.7 Utilisation du diagramme d’Ostwald pour la détermination
des entrées d’air parasites
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
Exemple 2: considérons le diagramme d’Ostwald du carbone pur.
Les caractéristiques de la combustion neutre du carbone sont:
Va = 8,974 m3N/kg Vf’ = Vf = 8,974 m3N/kg α ’CO2% = 20,8%
L’état des fumées avant dilution est représenté au point n°1. Pour
ces fumées, on lit sur le diagramme:
α ’1 = 10% ω ’1 = 6% β ’1 = 8,5% e1 = 9%
Le point 2 correspond aux caractéristiques de l’air infiltré:
α ’2 = 0% ω ’2 = 20,8% β ’2 = 0%
le point 3 correspond au mélange fumées-air, soit:
α ’3 = 7,1% ω ’3 = 10,3% β ’3 = 6% e3 = 55%
En se reportant au diagramme d’Ostwald et en utilisant les
propriétés des triangles semblables, on peut écrire:
v2 α' 1 − α' 3 ω' 1 − ω' 3
= =
v 1 α' 3 − α' 2 ω' 3 − ω' 2
ou encore
v2 10 − 7,1 6 − 10,3
= = = 0,409
v1 7,1 10,3 − 20,8
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
La longueur du segment 1-3 est proportionnelle au volume v2
d’air infiltré. Celle du segment 3-2 est proportionnelle au volume v1
des fumées avant dilution.
Au point 1, la combustion est mi-oxydante. On peut donc en déduire:
α' CO 2 %
Vf'
α' 1 % − β ' 1 % 100
=
α' 1 % α' CO 2 %
Vf'− v CO
100
ω ’2 = 10,3%
E% K% 1%
α' CO2 % Vf' (1 - ) (1 − ) − 22,4 −
(α'CO2 %) f = 100 100 12
E% K% 22,4 1%
Vf' (1 - ) (1 − )− −
100 100 100 12
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)
v CO
β '% Vf ' Y
= =
100 e% Va 1 v CO Y
1± + 1+ X +
100 Vf ' 2 Vf ' 2
20,8 V a e% 1 v CO 20,8 Y
± + X+
ω'% 100 Vf' 100 2 Vf'
= = 100 2
100 e% Va 1 v CO Y
1± + 1+ X +
100 Vf' 2 Vf' 2
Des diagrammes universels de combustion ont été établis à partir de
ces relations:
- Diagramme de Pigrais comprenant deux réseaux fixes ( teneurs en oxygène
et teneurs en oxyde de carbone) et un réseau mobile (teneurs en gaz
carbonique) que l’on déplace le long d’une glissière en fonction du
combustible brûlé. Cette glissière est graduée en valeurs de α ’CO2%
- Diagramme circulaire Véron-Dumez comprenant deux réseaux fixes
(ω ’% et β ’%) et une alidade dont la position dépend du combustible
brûlé.
- Diagramme à points alignés Véron-Paignant
N. EL MEJDOUB
Combustion (2008/09)