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GÉNÉRALITÉS

1 - Définition

Un fluide peut être considéré comme étant formé d'un grand nombre de particules matérielles, très petites et
libres de se déplacer les unes par rapport aux autres. Un fluide est donc un milieu matériel continu,
déformable, sans rigidité et qui peut s'écouler. Parmi les fluides, on fait souvent la distinction entre liquides
et gaz.

2 - Liquides et gaz

Les liquides et gaz habituellement étudiés sont isotropes, mobiles et visqueux. La propriété physique qui
permet de faire la différence entre les deux est la compressibilité.

· l'isotropie assure que les propriétés sont identiques dans toutes les directions de l'espace.

· la mobilité fait qu'ils n'ont pas de forme propre et qu'ils prennent la forme du récipient qui les
contient.

· la viscosité caractérise le fait que tout changement de forme d’un fluide réel s'accompagne d'une
résistance (frottements).

3 - Forces de volume et forces de surface

Comme tout problème de mécanique, la résolution d'un problème de mécanique des fluides passe par la
définition du système matériel S, particules de fluide à l'intérieur d'une surface fermée limitant S. À ce
système on applique les principes et théorèmes généraux de mécanique et thermodynamique :

· principe de la conservation de la masse.

· principe fondamental de la dynamique.

· principe de la conservation de l'énergie.

DYNAMIQUE DES FLUIDES INCOMPRESSIBLES (F1)


1 - DEFINITIONS

Le débit est le quotient de la quantité de fluide qui traverse une section droite de la conduite par la durée
de cet écoulement.

1.1 - Débit-masse

Si Dm est la masse de fluide qui a traversé une section droite de la conduite pendant le temps Dt, par
définition le débit-masse est : unité : kg·s-1

1.2 -
Débit-volume

Si DV est le volume de fluide qui a traversé une section droite de la conduite pendant le temps Dt, par
définition le débit-volume est : unité : m3·s-1.

1.3 - Relation entre qm et qV

La masse volumique est donnée par la relation :

d'où :

Remarques :

Les liquides sont incompressibles et peu dilatables (masse volumique constante) ; on parle alors
d'écoulements isovolumes.

Pour les gaz, la masse volumique dépend de la température et de la pression. Pour des vitesses faibles
(variation de pression limitée) et pour des températures constantes on retrouve le cas d'un écoulement
isovolume.

1.4 - Écoulements permanents ou stationnaires

Un régime d'écoulement est dit permanent ou stationnaire si les paramètres qui le caractérisent (pression,
température, vitesse, masse volumique, ...), ont une valeur constante au cours du temps.

2 - Équation de conservation de la masse ou équation de continuité

2.1 - Définitions
Ligne de courant : En régime stationnaire, on appelle ligne de courant la courbe suivant laquelle se
déplace un élément de fluide. Une ligne de courant est tangente en chacun de ses points au vecteur vitesse
du fluide en ce point.

Tube de courant : Ensemble de lignes de courant s'appuyant sur une courbe fermée.

Filet de courant : Tube de courant s'appuyant sur un petit élément de surface DS.

La section de base DS du tube ainsi définie est suffisamment petite pour que la vitesse du fluide soit la
même en tous ses points (répartition uniforme).

2.2 - Conservation du débit

Considérons un tube de courant entre deux sections S1 et S1. Pendant l'intervalle de temps Dt, infiniment
petit, la masse Dm1 de fluide ayant traversé la section S1 est la même que la masse Dm2 ayant traversé la
section S2.

En régime stationnaire, le débit-masse est le même à travers toutes les sections droites d'un même
tube de courant.

Dans le cas d'un écoulement isovolume ( = Cte) :

En régime stationnaire, le débit-volume est le même à travers toutes les sections droites d'un même
tube de courant

2.3 - Expression du débit en fonction de la vitesse v

Le débit-volume est aussi la quantité de liquide occupant un volume cylindrique de base S et de longueur
égale à v, correspondant à la longueur du trajet effectué pendant l'unité de temps, par une particule de fluide
traversant S.

Il en résulte la relation importante :

2.4 - Vitesse moyenne

En général la vitesse v n'est pas constante sur la section S d'un tube de courant ; on dit qu'il existe un profil
de vitesse (à cause des forces de frottement). Le débit-masse ou le débit-volume s'obtient en intégrant la
relation précédente :

Dans une section droite S de la canalisation, on appelle vitesse moyenne vm la vitesse telle que :
La vitesse moyenne vmoy apparaît comme la vitesse uniforme à travers la section S qui assurerait le même
débit que la répartition réelle des vitesses.

Si l'écoulement est isovolume, cette vitesse moyenne est inversement proportionnelle à l'aire de la section
droite.

C'est l'équation de continuité.

La vitesse moyenne est d'autant plus grande que la section est faible.

3 - Théorème de BERNOULLI

3.1 - Le phénomène

Observations

· Une balle de ping-pong peut rester en suspension dans un jet d'air incliné.

· Une feuille de papier est aspirée lorsqu'on souffle dessus.

Conclusion : La pression d'un fluide diminue lorsque sa vitesse augmente.

3.2 - Théorème de Bernoulli pour un écoulement permanent d’un fluide parfait


incompressible

Un fluide parfait est un fluide dont l'écoulement se fait sans frottement.

On considère un écoulement permanent isovolume d’un fluide parfait, entre les sections S1 et S2, entre
lesquelles il n’y a aucune machine hydraulique, (pas de pompe, ni de turbine).
Soit m la masse et V le volume du fluide qui passe à travers la section S1 entre les instants t et t+Dt.
Pendant ce temps la même masse et le même volume de fluide passe à travers la section S 2. Tout se passe
comme si ce fluide était passé de la position (1) à la position (2).

En appliquant le théorème de l’énergie cinétique à ce fluide entre les instants t et t+Dt (la variation
d’énergie cinétique est égale à la somme des travaux des forces extérieures : poids et forces pressantes), on
obtient :

p est la pression statique,

est la pression de pesanteur,

est la pression cinétique.

Tous les termes s’expriment en pascal.

En divisant tous les termes de la relation précédente par le produit g, on écrit tous les termes dans la
dimension d'une hauteur (pressions exprimées en mètres de colonne de fluide).

H est la Hauteur totale,

est la Hauteur de Pression, z est la cote,

est la Hauteur cinétique,

est la Hauteur piézomètrique.


3.3 - Cas d'un écoulement (1)®(2) sans échange de travail

Lorsque, dans un écoulement d’un fluide parfait, il n'y a aucune machine (ni pompe ni turbine) entre les
points (1) et (2) d'une même ligne de courant, la relation de Bernoulli peut s’écrire sous l'une ou l'autre des
formes suivantes :

ou

3.4 - Cas d'un écoulement (1)®(2) avec échange d’énergie

Lorsque le fluide traverse une machine hydraulique, il échange de l’énergie avec cette machine sous forme
de travail DW pendant une durée Dt. La puissance P échangée est

Unités : P en watt (W), W en joule (J), t en seconde (s).

· P > 0 si l’énergie est reçue par le fluide (ex. : pompe) ;

· P< 0 si l’énergie est fournie par le fluide (ex. : turbine).

Si le débit-volume est qv, la relation de Bernoulli s’écrit alors :

4 - Application du Théorème de Bernoulli :

4.1 -
Tube de pitot

On considère un liquide en écoulement permanent dans une canalisation et deux tubes plongeant dans le
liquide, l'un débouchant en A face au courant, et l'autre en B est le long des lignes de courant, les deux
extrémités étant à la même hauteur. Au point B, le liquide a la même vitesse v que dans la canalisation et la
pression est la même que celle du liquide pB = p.

En A, point d'arrêt, la vitesse est nulle et la pression est pA.

D'après le théorème de Bernoulli,

En mesurant la dénivellation h du liquide dans les deux tubes, on peut en déduire la vitesse v d'écoulement
du fluide.

4.2 - Phénomène de Venturi

Un conduit de section principale SA subit un étranglement en B où sa section est SB. La vitesse d’un fluide
augmente dans l’étranglement, donc sa pression y diminue : vB > vA Þ pB < pA

Le théorème de Bernoulli s'écrit ici :

D'après l'équation de continuité,

et

donc

La différence de pression aux bornes aux extrémités du tube de Venturi est proportionnelle au carré du
débit ; application à la mesure des débits (organes déprimogènes).

On peut citer aussi la trompe à eau, le pulvérisateur...


4.3 - Écoulement d'un liquide contenu dans un réservoir - Théorème de Torricelli

Considérons un réservoir muni d'un petit orifice à sa base, de section s et une ligne de courant partant de la
surface au point (1) et arrivant à l'orifice au point (2). En appliquant le théorème de Bernoulli entre les
points (1) et (2),

Or p1 = p2 = pression atmosphérique ett v1<<v2 d'où

La vitesse d'écoulement est la même que la vitesse de chute libre entre la surface libre et l'orifice, quelle
que soit la masse volumique du liquide.

Application : vase de Mariotte à débit constant.

VISCOSITE (F2)
1 - Le phénomène

1.1 - Observations

· L'eau, l'huile, le miel coulent différemment : l'eau coule vite, mais avec des tourbillons ; le miel
coule lentement, mais de façon bien régulière.

· La chute d'un parachutiste se fait à vitesse constante, contrairement à la loi de la chute libre.

· La pression d'un liquide réel diminue tout au long d'une canalisation dans laquelle il s'écoule, même
si elle est horizontale et de section uniforme, contrairement au théorème de Bernoulli.

1.2 - Conclusion

· Dans un fluide réel, les forces de contact ne sont pas perpendiculaires aux éléments de surface sur
lesquelles elles s'exercent. La viscosité est due à ces frottements qui s'opposent au glissement des couches
fluides les unes sur les autres.

· Les phénomènes dus à la viscosité des fluides ne se produisent que lorsque ces fluides sont en
mouvement.
2 - Viscosité dynamique - Viscosité cinématique

2.1 - Profil des vitesses

Sous l'effet des forces d'interaction entre les molécules de fluide et des forces d'interaction entre les
molécules de fluide et celles de la paroi, chaque molécule de fluide ne s'écoule pas à la même vitesse. On
dit qu'il existe un profil de vitesse.

Si on représente par un vecteur, la vitesse de chaque particule située dans une section droite
perpendiculaire à l'écoulement d'ensemble, la courbe lieu des extrémités de ces vecteurs représente le
profil de vitesse.

Le mouvement du fluide peut être considéré comme résultant du glissement des couches de fluide les unes
sur les autres.

La vitesse de chaque couche est une fonction de la distance z de cette courbe au plan fixe : v = v(z).

2.2 - Viscosité dynamique

Considérons deux couches de fluide contiguës distantes de Dz. La force de frottement F qui s'exerce à la
surface de séparation de ces deux couches s'oppose au glissement d'une couche sur l'autre. Elle est
proportionnelle à la différence de vitesse des couches soit Dv, à leur surface S et inversement
proportionnelle à Dz :

Le facteur de proportionnalité est le coefficient de viscosité dynamique du fluide.

Dimension : [] = M·L-1·T-1.

Unité : Dans le système international (SI), l'unité de viscosité dynamique est le Pascal
seconde (Pa×s) ou Poiseuille (Pl) : 1 Pa·s = 1 Pl = 1 kg/m·s

Autres unités (non légales) :

On trouve encore les tables de valeurs numériques le coefficient de viscosité dans un ancien système
d'unités (CGS) : l'unité est le Poise (Po) ; 1 Pl = 10 Po = 1 daPo = 103 cPo.

La viscosité de produits industriels (huiles en particulier) est exprimée au moyen d'unités empiriques :
degré ENGLER en Europe, degré Redwood en Angleterre, degré Saybolt aux USA.

2.3 - Viscosité cinématique

Dans de nombreuses formules apparaît le rapport de la viscosité dynamique et de la masse volumique .


Ce rapport est appelé viscosité cinématique :

Dimension : [] = L2·T-1.

Unité : Dans le système international (SI), l'unité de viscosité n'a pas de nom particulier : (m2/s).

Dans le système CGS (non légal), l'unité est le Stokes (St) : 1 m2/s = 104 St

2.4 - Ordre de grandeur ; influence de la température

Fluide h (Pa·s)
eau (0 °C) 1,787 x 10 –3

eau (20 °C) 1,002·x 10 –3

eau (100 °C) 0,2818·x 10 –3

huile d'olive (20 » 100·x 10 –3

°C)
glycérol (20 °C) » 1,0
H (20 °C)
2 0,860·x 10 –5

O (20 °C)
2 1,95·x 10 –5

La viscosité des liquides diminue beaucoup lorsque la température augmente.

Il n'existe pas de relation rigoureuse liant et T.

Contrairement à celle des liquides, la viscosité des gaz augmente avec la température.

3 - Mesurage de viscosités

3.1 - Viscosimètre d'Ostwald (voir T.P.)

On mesure la durée d'écoulement t d'un volume V de liquide à travers un tube capillaire. On montre que la
viscosité cinématique n est proportionnelle à la durée t. Si on connaît la constante de l'appareil (K) fournie
par le constructeur : n = K·t

Si on ne connaît pas cette constante, on la détermine préalablement à l'aide de l'eau.

3.2 - Viscosimètre à chute de bille ou viscosimètre d'Hoepler


Une bille sphérique tombe lentement dans un tube bien calibré renfermant le liquide visqueux. On mesure
la durée t que met la bille pour parcourir une certaine distance. On montre que la viscosité dynamique h est
proportionnelle à la durée t : h = K·t

3.3 - Viscosimètre rotatif ou viscosimètre de Couette

Un cylindre plein (A) tourne à vitesse constante dans un liquide contenu dans un récipient cylindrique (B) ;
celui-ci, mobile autour de son axe de révolution, est entraîné par le liquide. Un ressort, exerçant un couple
de torsion après avoir tourné d'un angle a, retient (B) en équilibre.

On montre que la viscosité dynamique h est proportionnelle à l'angle a : h = K·a

3.4 - Applications ; conséquences

La propulsion par hélice d’un avion ou d’un bateau est possible grâce à la viscosité de l’air ou de l’eau.

A cause de sa viscosité, la pression d’un fluide réel diminue en s’écoulant dans une canalisation ; cela
nécessite parfois d’introduire des pompes à distance régulière tout au long de la canalisation.

PERTES DE CHARGE (F3)


1 - Le phénomène

Observations

· La pression d'un liquide réel diminue tout au long d'une canalisation dans laquelle il s'écoule, même
si elle est horizontale et de section uniforme, contrairement au théorème de Bernoulli.

· La pression d'un fluide réel diminue après le passage à travers un coude, une vanne ou un
rétrécissement.

Conclusion

· Un fluide réel, en mouvement, subit des pertes d'énergie dues aux frottements sur les parois de la
canalisation (pertes de charge systématiques) ou sur les "accidents" de parcours (pertes de
charge singulières).
2 - Les différents régimes d'écoulement : nombre de Reynolds

Les expériences réalisées par Reynolds (1883) lors de l'écoulement d'un liquide dans une conduite
cylindrique rectiligne dans laquelle arrive également un filet de liquide coloré, ont montré l'existence de
deux régimes d'écoulement : laminaire et turbulent.

En utilisant des fluides divers (viscosité différente), en faisant varier le débit et le diamètre de la
canalisation, Reynolds a montré que le paramètre qui permettait de déterminer si l'écoulement est laminaire
ou turbulent est un nombre sans dimension appelé nombre de Reynolds et donné par :

ou

avec :

= masse volumique du fluide, v = vitesse moyenne, D = diamètre de la conduite

= viscosité dynamique du fluide,  = viscosité cinématique

L'expérience montre que :

si Re < 2000 le régime est LAMINAIRE

si 2000 < Re< 3000 le régime est intermédiaire

si Re > 3000 le régime est TURBULENT

Ces valeurs doivent être considérées comme des ordres de grandeur, le passage d'un type d'écoulement à un
autre se faisant progressivement.
3 - Théorème de Bernoulli appliqué à un fluide réel avec pertes de charge

Lors d'un écoulement d'un fluide réel il peut y avoir des pertes de charge entre les points (1) et (2) : dans le
cas d’une installation ne comportant pas de machine hydraulique (pompe ou turbine) on écrira la relation de
Bernoulli sous la forme :

· Dp représente l’ensemble des pertes de charge entre (1) et (2) exprimées en Pa.

4 - Expression des pertes de charge

4.1 - Influence des différentes grandeurs

Lorsqu'on considère un fluide réel, les pertes d'énergie spécifiques ou bien comme on les appelle souvent,
les pertes de charge dépendent de la forme, des dimensions et de la rugosité de la canalisation, de la
vitesse d'écoulement et de la viscosité du liquide mais non de la valeur absolue de la pression qui règne
dans le liquide.

La différence de pression p = p1 - p2 entre deux points (1) et (2) d'un circuit hydraulique a pour origine :

· Les frottements du fluide sur la paroi interne de la tuyauterie ; on les appelle pertes de charge
régulières ou systématiques.

· La résistance à l'écoulement provoquée par les accidents de parcours (coudes, élargissements ou


rétrécissement de la section, organes de réglage, etc.) ; ce sont les pertes de charge accidentelles ou
singulières.

Le problème du calcul de ces pertes de charge met en présence les principales grandeurs suivantes :

Le fluide caractérisé par : · sa masse volumique r.

· sa viscosité cinématique n.

Un tuyau caractérisée par : · sa section (forme et dimension) en général circulaire (diamètre D), sa
longueur L.

· sa rugosité k (hauteur moyenne des aspérités de la paroi).

Ces éléments sont liés par des grandeurs comme la vitesse moyenne d'écoulement v ou le débit q et le
nombre de Reynolds Re qui joue un rôle primordial dans le calcul des pertes de charge.

4.2 - Pertes de charge systématiques

4.2.1 - Généralités

Ce genre de perte est causé par le frottement intérieur qui se produit dans les liquides ; il se rencontre dans
les tuyaux lisses aussi bien que dans les tuyaux rugueux.

Entre deux points séparés par une longueur L, dans un tuyau de diamètre D apparaît une perte de pression
p. exprimée sous la forme suivante :
Différence de pression (Pa) Perte de charge exprimée en mètres de colonne de fluide
(mCF)

est un coefficient sans dimension appelé coefficient de perte de charge linéaire.

Le calcul des pertes de charge repose entièrement sur la détermination de ce coefficient l.

4.2.2 - Cas de l'écoulement laminaire : Re < 2000

Dans ce cas on peut montrer que le coefficient est uniquement fonction du nombre de Reynolds Re ; l'état
de la surface n'intervient pas et donc ne dépend pas de k (hauteur moyenne des aspérités du tuyau), ni de la
nature de la tuyauterie.

avec

Il est alors immédiat de voir que h est proportionnel à la vitesse v et donc au débit q, ainsi qu'à la viscosité
cinématique .

4.2.3 -

Loi de Poiseuille

Pour un écoulement laminaire, dans une conduite cylindrique horizontale, le débit-volume d'un fluide est
donné par :

avec :

· qv : débit-volume (m3·s–1),
· r : rayon intérieur (m),

· h : viscosité dynamique du fluide (Pa·s),

: longueur entre les points (1) et (2) (m),

· p1 et p2 : pression du fluide aux points (1) et (2) (Pa).

4.2.4 - Cas de l'écoulement turbulent : Re > 3000

Les phénomènes d'écoulement sont beaucoup plus complexes et la détermination du coefficient de perte de
charge résulte de mesures expérimentales. C'est ce qui explique la diversité des formules anciennes qui ont
été proposées pour sa détermination.

En régime turbulent l'état de la surface devient sensible et son influence est d'autant plus grande que le
nombre de Reynolds Re est grand. Tous les travaux ont montré l'influence de la rugosité et on s'est attaché
par la suite à chercher la variation du coefficient en fonction du nombre de Reynolds Re et de la rugosité k
du tuyau.

La formule de Colebrook est actuellement considérée comme celle qui traduit le mieux les phénomènes
d'écoulement en régime turbulent. Elle est présentée sous la forme suivante :

L'utilisation directe de cette formule demanderait, du fait de sa forme implicite, un calcul par
approximations successives ; on emploie aussi en pratique des représentations graphiques (abaques).

Pour simplifier la relation précédente, on peut chercher à savoir si l'écoulement est hydrauliquement
lisse ou rugueux pour évaluer la prédominance des deux termes entre parenthèses dans la relation de
Colebrook.

Remarque :

On fait souvent appel à des formules empiriques plus simples valables pour des cas particuliers et dans un
certain domaine du nombre de Reynolds, par exemple :

Formule de Blasius : (pour des tuyaux lisses et Re < 105)

4.3 - Pertes de charge accidentelles

Ainsi que les expériences le montrent, dans beaucoup de cas, les pertes de charge sont à peu près
proportionnelles au carré de la vitesse et donc on a adopté la forme suivante d'expression :
Perte de charge exprimée en de pression (Pa). Perte de charge exprimée en mètres de colonne de fluide
(mCF)

K est appelé coefficient de perte de charge singulière (sans dimension).

La détermination de ce coefficient est principalement du domaine de l'expérience.

5 - Théorème de Bernoulli généralisé

Lors d'un écoulement d'un fluide réel entre les points (1) et (2) il peut y avoir des échanges d'énergie entre
ce fluide et le milieu extérieur :

· par travail à travers une machine, pompe ou turbine ; la puissance échangée étant P (voir Théorème
de Bernoulli § 3.7)

· par pertes de charge dues aux frottements du fluide sur les parois ou les accidents de parcours ; la
différence de pression étant Dp (voir ci-dessus § 3.1 et §3.2)

Le théorème de Bernoulli s'écrit alors sous la forme générale :

avec :

· SP : somme des puissances échangées entre le fluide et le milieu extérieur, à travers une machine,
entre (1) et (2) :

P >0 si le fluide reçoit de l'énergie de la machine (pompe),

P <0 si le fluide fournit de l'énergie à la machine (turbine),

P = 0 s'il n'y a pas de machine entre (1) et (2).

· Dp : somme des pertes de charge entre (1) et (2) :

TENSION SUPERFICIELLE (F4)


1 - Le phénomène

Observations

· La surface libre de l'eau dans un tube forme un ménisque près des bords.

· Les poils d'un pinceau sec se rassemblent lorsqu'ils sont mouillés.

· Une aiguille fine en acier flotte à la surface de l'eau.


· L'eau monte dans un capillaire alors que le mercure descend.

· Une plaque de verre adhère très fortement à une surface plane lorsque celle-ci est mouillée.

· Une lame de savon prend une forme telle que sa surface soit minimale.

Conclusion

· La surface libre d’un liquide tend à se contracter spontanément de façon à acquérir une aire
minimale.

· La surface d’un liquide se comporte un peu comme la membrane tendue d’un ballon

Les principes de base du choix des pompes

Le choix du matériel de pompage est une étape cruciale dont dépendront à la fois les paramètres
technologiques et les qualités opérationnelles de l'installation conçue. Lors du choix d'un type de
pompe, trois groupes de critères peuvent être distingués:

1) Exigences technologiques et de conception

2) La nature du fluide pompé

3) paramètres de conception de base

Exigences technologiques et de conception:

Dans certains cas, le choix de la pompe peut être dicté par des exigences strictes pour un certain
nombre de paramètres de conception ou de processus. Les pompes centrifuges, à la différence des
pompes à pistons, peuvent fournir un écoulement uniforme du fluide pompé, mais pour remplir les
conditions d'uniformité sur la pompe à pistons, il est nécessaire de compliquer considérablement sa
conception en plaçant plusieurs pistons sur le vilebrequin, lesquels effectuent des mouvements de va-
et-vient avec un certain décalage les uns des autres. . Dans le même temps, l’alimentation d’un milieu
pompé par portions distinctes d’un volume donné peut également constituer un impératif
technologique. Un exemple de définition des exigences de conception est l’utilisation de pompes
submersibles dans les cas où il est nécessaire ou uniquement possible de placer la pompe au-dessous
du niveau du liquide pompé.

Les exigences technologiques et de conception de la pompe sont rarement déterminantes et les


gammes de types de pompes appropriés pour diverses applications spécifiques sont connues sur la
base de l'expérience accumulée par l'humanité. Il n'est donc pas nécessaire de les répertorier de
manière exhaustive.
La nature du milieu pompé:

Les caractéristiques du fluide pompé deviennent souvent un facteur déterminant dans le choix du
matériel de pompage. Différents types de pompes conviennent au pompage d'une grande variété de
produits, de viscosité, de toxicité, d'abrasion et de nombreux autres paramètres. Les pompes à vis
sont donc capables de pomper des milieux visqueux avec différentes inclusions sans endommager la
structure du milieu, et peuvent être utilisées avec succès dans l'industrie alimentaire pour le pompage
de confitures et de pâtes avec différentes charges. Les propriétés corrosives du fluide pompé
déterminent les performances du matériau de la pompe sélectionnée et la toxicité - le niveau
d’étanchéité.

Paramètres de conception de base:

Plusieurs types de pompes peuvent répondre aux exigences de fonctionnement de diverses


industries. Dans une telle situation, le type de pompe à utiliser est privilégié pour des valeurs
spécifiques des principaux paramètres de conception (performances, pression et consommation
électrique). Les tableaux suivants fournissent un aperçu général des limites d'application pour les
types de pompes les plus courants.
Les principaux paramètres de conception des pompes

Malgré la diversité des machines de pompage de liquides et de gaz, il est possible de distinguer un
certain nombre de paramètres de base caractérisant leur travail: productivité, consommation
électrique et pression.

Productivité (alimentation, débit) - volume de fluide pompé par la pompe par unité de temps. Il est
désigné par la lettre Q et a une dimension de m 3 / heure, l / s, etc. Le débit ne comprend que le
volume réel de fluide transporté, à l'exclusion des reflux. Le rapport entre les coûts théoriques et réels
est exprimé par la valeur du rendement volumétrique:

Toutefois, dans les pompes modernes, en raison de l’étanchéité fiable des canalisations et des
connexions, les performances réelles coïncident avec les performances théoriques. Dans la plupart
des cas, la pompe est sélectionnée pour un système de tuyauterie spécifique et le débit est défini à
l'avance.

Tête - Energie transmise par la pompe au milieu pompé, rapportée à la masse unitaire du milieu
pompé. Il est désigné par la lettre H et a une dimension en mètres. Il convient de préciser que la tête
n’est pas une caractéristique géométrique ni la hauteur à laquelle la pompe peut élever le fluide
pompé.

Consommation électrique (puissance sur l’arbre) - puissance consommée par la pompe pendant le
fonctionnement. La consommation électrique diffère de la puissance utile de la pompe, qui sert
directement à la communication de l'énergie du fluide pompé. Une partie de la consommation
électrique peut être perdue à cause de fuites, de frottements dans les roulements, etc. Le coefficient
de performance détermine le rapport entre ces valeurs.

Pour différents types de pompes, le calcul de ces caractéristiques peut différer en raison de
différences dans leur conception et leurs principes de fonctionnement.
Calcul de performance pour différentes pompes

Toute la variété des types de pompes peut être divisée en deux groupes principaux, dont le calcul des
performances présentes des différences fondamentales. Selon le principe d'action, les pompes sont
divisées en dynamique et volumétrique. Dans le premier cas, le pompage du produit est dû à
l'influence des forces dynamiques sur celui-ci et, dans le second cas, à une modification du volume
de la chambre de travail de la pompe.

Les pompes dynamiques comprennent:

1) Pompes à friction (vortex, vis, disque, jet, etc.)


2) Vanne (axiale, centrifuge)
3) Électromagnétique

Les pompes volumétriques comprennent:


1) Le mouvement alternatif (piston et plongeur, diaphragme)
2) Rotatif
3) Palette

Vous trouverez ci-dessous les formules de calcul des performances pour les types les plus courants.
Plus d'informations sur les pompes à piston: Pompes à piston Pompes à
piston
plongeur

Pompes à piston (pompes volumétriques)

L'élément de travail principal de la pompe à piston est le cylindre dans lequel le piston se déplace. Le
piston effectue un mouvement de va-et-vient grâce au mécanisme à manivelle, qui garantit une
modification constante du volume de la chambre de travail. Pour un tour complet de la manivelle à
partir de la position extrême, le piston effectue une course complète vers l'avant (forcée) et vers
l'arrière (aspiration). Lorsque le piston est injecté dans le cylindre, une surpression est créée sous
laquelle la soupape d'aspiration se ferme, la soupape de refoulement s'ouvre et le liquide pompé est
fourni au tuyau de refoulement. Lors de l'aspiration, le processus inverse se produit, dans lequel un
vide est créé dans le cylindre en raison du piston qui se déplace vers l'arrière, la soupape de
refoulement se ferme, empêchant le flux inverse du fluide pompé. et la soupape d'aspiration s'ouvre
et à travers elle le cylindre se remplit. Les performances réelles des pompes à piston diffèrent quelque
peu de la théorie, ce qui est lié à un certain nombre de facteurs, tels que les fuites de fluide, le
dégazage des gaz dissous dans le liquide pompé, l’ouverture et la fermeture retardées des vannes, etc.

Pour une pompe à piston à simple effet, la formule de débit ressemblera à ceci:

Q=F·S·n·ηV

Q - débit (m 3 / s)
F - section transversale du piston, m 2
S - longueur de course du piston, m
n - fréquence de rotation de l'arbre, sec -1
η V - rendement volumétrique

Pour une pompe à piston à double effet, la formule de calcul de la productivité sera légèrement
différente, en raison de la présence d'une tige de piston réduisant le volume de l'une des chambres de
travail du cylindre.

Q = F · S · n + (Ff) · S · n = (2F-f) · S · n

Q est le débit, m 3 / s
F est la section du piston, m 2
f est la section de la tige, m 2
S est la longueur de la course du piston, m
n est la fréquence de rotation de l'arbre, sec -1
η V est l'efficacité volumétrique

Si nous négligeons le volume de la tige, la formule générale de la performance de la pompe à piston


se présentera comme suit:

Q=N·F·S·n·ηV

Où N est le nombre d'actions effectuées par la pompe lors d'un tour d'arbre.

Pompes à engrenages (pompes volumétriques)

Détails de la pompe à engrenages:


Pompes à engrenages
Dans le cas des pompes à engrenages, le rôle de la chambre de travail est joué par l'espace limité par
deux dents d'engrenage adjacentes. Deux engrenages avec engrenage externe ou interne sont placés
dans le boîtier. L'aspiration du fluide pompé dans la pompe se produit en raison du vide créé entre les
dents de l'engrenage sortant de l'engrenage. Le fluide est transporté par les dents dans le corps de la
pompe, puis extrudé dans le tuyau de refoulement au moment où les dents s’engagent à
nouveau. Pour le débit du fluide pompé dans les pompes à engrenages, des dégagements en bout et
radiaux sont prévus entre le boîtier et les engrenages.

La performance de la pompe à engrenages peut être calculée comme suit:

Q=2·f·z·n·b·ηV

Q - rendement de la pompe à engrenages, m 3 / s


f - la section transversale de l'espace entre les dents d' engrenage adjacent m 2
z - nombre de dents de roue dentée
b - longueur de la dent d'engrenage, m
n - vitesse de rotation des dents, s -1
η V - rendement volumétrique action

Il existe également une formule alternative pour calculer les performances d'une pompe à
engrenages:

Q=2·π·DN·m·b·n·ηV

Q - capacité de la pompe à engrenages, m 3 / s


D Н - diamètre initial de l’engrenage, m
m - module de l’engrenage, m
b - largeur de l’engrenage, m
n - vitesse de l’engrenage, sec -1
η V - rendement volumétrique
Pompes à vis (pompes volumétriques)

Dans les pompes de ce type, le pompage du fluide est assuré par le fonctionnement d'une vis (pompe
à vis unique) ou de plusieurs vis qui sont engagées, si l'on parle de pompes multi-vis. Le profil de la
vis est sélectionné de manière à ce que la zone de refoulement de la pompe soit isolée de la zone
d'aspiration. Les vis sont placées dans le carter de telle sorte que, lors de leur fonctionnement, des
zones d’espace clos remplies du fluide pompé soient formées, limitées par le profil des vis et du
carter et se déplaçant dans le sens de la zone de décharge.

Les performances d’une pompe à vis unique peuvent être calculées comme suit:

Q=4·e·D·T·n·ηV

Q est la capacité de la pompe à vis, m 3 / s


e est l'excentricité, m
D est le diamètre de la vis du rotor, m
T est le pas de la surface de la vis du stator, m
n est la vitesse du rotor, sec -1
η V est le rendement volumétrique

Pompes centrifuges
Informations supplémentaires sur les pompes centrifuges :
pompes centrifuges

Les pompes centrifuges sont l’un des représentants les plus nombreux des pompes dynamiques et
sont très répandues. Le corps de travail dans les pompes centrifuges est une roue montée sur l’arbre,
avec des pales enfermées entre les disques et située à l’intérieur du boîtier en spirale.

La rotation de la roue crée une force centrifuge qui agit sur la masse du fluide pompé à l'intérieur de
la roue et lui transfère une partie de l'énergie cinétique, qui passe ensuite dans l'énergie potentielle de
la tête. Le vide créé dans ce cas dans la roue assure une alimentation continue du fluide pompé de
leur tuyau d'aspiration. Il est important de noter qu'avant de mettre en service la pompe centrifuge,
celle-ci doit être pré-remplie avec le fluide pompé. Dans le cas contraire, la force d'aspiration ne sera
pas suffisante pour un fonctionnement normal de la pompe.

Une pompe centrifuge peut avoir non pas un corps en fonctionnement, mais plusieurs. Dans ce cas, la
pompe est appelée multi-étage. Sur le plan structurel, il diffère par le fait que plusieurs impulseurs
sont situés sur son arbre en même temps et que le fluide les traverse en séquence. Une pompe à
plusieurs étages avec la même capacité créera une plus grande pression par rapport à une pompe
similaire à un étage.
Les performances d’une pompe centrifuge peuvent être calculées comme suit:
Q = b 1 · (π · D 1 -δ · Z) · c 1 = b 2 · (π · D 2 -δ · Z) · c 2

Q - productivité d'une pompe centrifuge, m 3 / s


b 1,2 - largeur de passage de la roue aux diamètres D 1 et D 2 , m
D 1,2 - diamètre extérieur de l'entrée (1) et diamètre extérieur de la roue (2), m
δ - épaisseur des pales, m
Z - nombre de pales
C 1,2 - composantes radiales de la vitesse absolue à l'entrée de la roue (1) et en dehors de celle-ci (2),
m/s
Calcul de la tête

Comme indiqué ci-dessus, la pression n'est pas une caractéristique géométrique et ne peut pas être
identifiée à la hauteur à laquelle il est nécessaire d'élever le liquide pompé. La valeur de pression
nécessaire est composée de plusieurs termes, chacun ayant sa propre signification physique.

La formule générale pour calculer la pression (les diamètres des buses d'aspiration et de refoulement
sont supposés être les mêmes):

H = (p 2 -p 1 ) / (ρ · g) + H g + h p

H - hauteur, m
p 1 - pression dans le réservoir d'admission, Pa
p 2 - pression dans le réservoir de réception, Pa
ρ - densité du fluide pompé, kg / m 3
g - accélération de la gravité, m / s 2
H g - hauteur de levage géométrique du pompé environnement, m
h p - perte de pression totale, m

Le premier élément de la formule de calcul de la pression est la chute de pression qui doit être
surmontée lors du pompage du liquide. Il existe des cas où les pressions p 1 et p 2 coïncident, tandis
que la pression créée par la pompe ira à élever le liquide à une certaine hauteur et à vaincre la
résistance.

Le second terme reflète la hauteur géométrique à laquelle il est nécessaire de lever le liquide
pompé. Il est important de noter que pour déterminer cette valeur, la géométrie du pipeline de
pression, qui peut avoir plusieurs hauts et bas, n'est pas prise en compte.

Le troisième terme caractérise la diminution de la pression créée en fonction des caractéristiques du


pipeline par lequel le fluide est pompé. Les véritables canalisations vont inévitablement résister à
l'écoulement du fluide, pour lequel il est nécessaire de disposer d'une marge de pression. La
résistance totale comprend les pertes de charge dans le pipeline et les pertes de résistance locale,
telles que courbures de la tuyauterie, vannes, dilatation et rétrécissement du passage, etc. La perte de
charge totale dans le pipeline est calculée par la formule:

H environ - la perte de charge totale, constituée de la perte de charge dans les tuyaux H t et de la perte de
résistance locale N ms

H environ = H T + H MS = (λ. L) / d e. [W 2 / (2. G)] + ∑ζ MS. [W 2 / (2. G)] = ((λ. L) / d e + ∑ζ MS ) · [w 2 / (2 ·


g)]

λ est le coefficient de friction


l est la longueur de la conduite, m
d e est le diamètre équivalent de la conduite, m
w est la vitesse d'écoulement, m / s
g est l'accélération de la gravité, m / s 2
w 2 / (2 · g) est la pression de refoulement, m
∑ ζ МС - la somme de tous les coefficients de résistance locaux
Calcul de la consommation électrique de la pompe

Plusieurs capacités sont allouées en fonction des pertes subies pendant son transport, qui sont prises
en compte par divers facteurs d'efficacité. La puissance allant directement au transfert d'énergie du
liquide pompé est calculée par la formule:

NP=ρ·g·Q·H

N P - puissance nette, W
ρ - masse volumique du fluide pompé, kg / m 3
g - accélération gravitationnelle, m / s 2
Q - débit, m 3 / s
H - hauteur totale, m

La puissance développée sur l’arbre de la pompe est plus utile et son excès sert à compenser les
pertes de puissance dans la pompe. La relation entre la puissance nette et la puissance de l'arbre est
définie par l'efficacité de la pompe. L'efficacité de la pompe prend en compte les fuites par les joints
et les espaces (efficacité volumétrique), la perte de charge lors du déplacement du fluide pompé à
l'intérieur de la pompe (efficacité hydraulique) et les pertes de friction entre les pièces mobiles de la
pompe, telles que les paliers et les joints (efficacité mécanique).

NB=NP/ηN

N B - puissance sur l'arbre de la pompe, W


N P - puissance nette, W
η N - rendement de la pompe
À son tour, la puissance développée par le moteur est supérieure à celle de l'arbre, ce qui est
nécessaire pour compenser les pertes d'énergie lors de sa transmission du moteur à la pompe. La
puissance du moteur électrique et celle de l’arbre sont liées au rendement de la transmission et du
moteur.

N D = N B / (η P · η D )

N D - consommation électrique du moteur, W


N V - puissance sur l'arbre, W
η P - efficacité de transmission
η N - efficacité du moteur

La puissance du moteur installée finale est calculée à partir de la puissance du moteur, en tenant
compte d'une éventuelle surcharge au moment du démarrage.

NY=β·ND

N U - puissance installée du moteur, W


N D - consommation de moteur, W
β - réserve de puissance

Le facteur de marge de puissance peut être approximativement sélectionné dans le tableau:

N kW Moins de 1 De 1 à 5 5 à 50 Plus de

β 2 - 1,5 1,5 - 1,2 1,2 - 1,15 1,1

Hauteur d'aspiration ultime (pour pompe centrifuge)

L'aspiration dans une pompe centrifuge se produit en raison de la différence de pression dans la cuve,
d'où le fluide pompé est prélevé, et sur les pales de la roue. Une augmentation excessive de la
différence de pression peut entraîner l’apparition de cavitation - processus dans lequel la pression
diminue jusqu’à ce que le point d’ébullition du liquide descende au-dessous de la température du
fluide pompé et que son évaporation commence dans l’espace du flux avec la formation de
nombreuses bulles. Les bulles sont entraînées en aval, où elles se condensent sous une pression
croissante et s’effondrent, accompagnées de nombreux chocs hydrauliques qui nuisent à la durée de
vie de la pompe. Afin d'éviter les effets négatifs de la cavitation, il est nécessaire de limiter la hauteur
d'aspiration de la pompe centrifuge.
La hauteur géométrique de l'aspiration peut être déterminée par la formule:

h g = (P 0 -P 1 ) / (ρ · g) - h St. - w² / (2 · g) - σ · H

h r - aspiration géométrique, m
P 0 - pression dans le réservoir d'aspiration, Pa
P 1 - pression au niveau des pales d'hélice, Pa
de - masse volumique du milieu pompé, kg / m 3,
g - accélération de la pesanteur, m / s 2
h St - perte en résistance hydraulique dans le tuyau d'aspiration, m
w² / (2 · g) - hauteur de la tête dans le tuyau d'aspiration, m
σ · H - perte en résistance supplémentaire proportionnelle à la pression, m
où σ est le coefficient de cavitation, H est la pression créée par la pompe

Le coefficient de cavitation peut être calculé par la formule empirique:


σ = [(n · √ Q ) / (126H 4/3 )] 4/3

σ - coefficient de cavitation
n - fréquence de rotation de la roue, sec -1
Q - capacité de la pompe, m 3 / s
N - tête créée, m

Il existe également une formule pour les pompes centrifuges permettant de calculer la hauteur de
pression, garantissant l'absence de cavitation:

H sq = 0,3 · (Q · n²) 2/3


H kv - pression manométrique, m
Q - capacité de la pompe centrifuge, m 3 / s
n - vitesse de la roue, s -1

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