Vous êtes sur la page 1sur 12

Cours

Mécanique des Fluides


Approfondie
destiné aux étudiants 1ère Année Master Génie Mécanique

pour deux Options :

- Energétique

- Installations Energétiques et Turbomachine

F. NAIT BOUDA, Université de Béjaïa, 2021

Références :

[1] Adil Ridha, " Dynamique des fluides réels", Université de Caen 2008.

[2] Philippe Marty, " Mécanique des Fluides", Université Grenoble, 2012.
Chapitre 1 : Généralités
sur quelques notions pertinentes en dynamique des fluides

1. Définitions et Concepts à retenir :

a) Particule fluide : élément fluide infinitésimal assimilé à un point, par analogie


à la notion de point matériel en mécanique rationnelle. une particule fluide
possède les même propriétés physiques ( masse volumique ρ, viscosité µ ,...) en
tous ses points [1].

b) Fluides isotrope : fluide dont les propriétés sont invariables dans toutes les
directions.

c) Description Eulerienne du mouvement fluide : Il s'agit du choix de se fixer un


point dans l'espace et s'intéresser à la vitesse en se point en chaque instant.
Ainsi, la vitesse est une fonction des variables de position et du temps.

d) Ligne de courant : Courbe dont la tangente en chacun de ses points est


parallèle au vecteur vitesse, elle est définie en chaque instant, Fig 1. Elle diffère
de la trajectoire puisque cette dernière est liée à la même particule fluide P en
déplacement dans le temps, Fig 2.

Fig 1, ref [2]


Fig 2, ref [2]

d) Ecoulement bidimensionnel : Dans ce cas, les grandeurs de l'écoulement ne


dépendent que de deux dimensions d'espace, on dit aussi que c'est un
écoulement plan. Dans un repère cartésien, on adopte généralement le plan
(x,y). Par exemple, le vitesse 𝑣⃗ ne possède que deux composantes qui
dépendent de x et y : vx (x,y,t) et vy (x,y,t) .

e) Ecoulement permanent : Dans ce type d'écoulement, les grandeurs


physiques ne dépendant pad du temps. On dit aussi que c'est un écoulement
𝜕𝑣⃗⃗
stationnaire. En s'intéressant en particulier à la vitesse, on aura : = 0⃗
𝜕𝑡

f) Fonction de courant : Lors d'un écoulement plan (x,y) on associe aux deux
composantes de vitesse une fonction scalaire ψ(x,y) dite fonction de courant
vérifiant les relations :

𝜕𝜓 𝜕𝜓
𝑣𝑥 = et 𝑣𝑦 = −
𝜕𝑦 𝜕𝑥

Ainsi, on peut définir l'équation des lignes de courant d'un écoulement à


travers la fonction de courant comme suit : ψ=Cste

Ce qui permet de retrouver aussi l'équation originale des ligne de courant dans
un écoulement plan : ψ=Cste => dψ=0 => 𝑣𝑦 𝑑𝑥 + 𝑣𝑥 𝑑𝑦 = 0
𝑣𝑥 𝑣𝑦
Ce qui donne : =
𝑑𝑥 𝑑𝑦

g) Accélération d'une particule fluide :

Dans la description eulérienne, l'accélération qui est la variation de la vitesse


au cours du temps est constituée de deux parties : une variation temporelle
localisée et une variation due à son mouvement dans l'espace. Ainsi, le vecteur
⃗⃗
𝜕𝑣
accélération 𝑎⃗ est donné par : 𝑎⃗ = + (𝑣⃗. 𝛻⃗⃗)𝑣⃗
𝜕𝑡

On peut aussi dire que le vecteur accélération est la dérivée matérielle ( ou bien
𝑑𝑣⃗⃗
dérivée particulaire) du vecteur vitesse en écrivant : 𝑎⃗ = en définissant
𝑑𝑡
𝑑 𝜕
la dérivée particulaire par : ≡ + (𝑣⃗. 𝛻⃗⃗ )
𝑑𝑡 𝜕𝑡

On peut aussi développer le second terme de l'accélération pour obtenir une


autre expression utile :

⃗⃗
𝜕𝑣
𝑎⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑣⃗ ) ∧ 𝑣⃗ + 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 𝑟𝑜𝑡 𝑔𝑟𝑎𝑑 (𝑣 2)
𝜕𝑡 2

h) Volume de contrôle : Domaine matériel géométrique V(t) arbitraire isolé


dans la pensée, faisant partie du fluide en mouvement, délimité par une
surface matérielle S(t) perméable aux particules fluides [1].

z S(t)

(ρ, µ)
V (t)
(ρ, µ)

x Fig 3
i) Forces extérieures :

- Forces à distances ou forces de volume : forces produites par des champs


naturelles ou artificielles qui agissent de la même manière sur toutes les
particules fluides et sont proportionnelles aux éléments de volume ou de
masse, comme la force de pesanteur et la force induite par un champs
magnétique appliqué. Autres forces de volume aussi, qui sont fictives celles-ci,
ce sont les forces induites par des référentiels en accélération qu'on appelle
forces d'inertie, comme la force centrifuge [1].

- Forces de contact ou forces de surface : forces qui apparaissent lors de contact


direct entre les éléments et qui s'exercent sur la surface de contact. La force de
pression ( normale à la surface) et la forces de cisaillement ( tangente à la
surface) sont les plus courantes parmi les forces de contact en dynamique des
fluides.

j) Tenseur de contraintes : Tenseur symétrique, qu'on désigne par 𝜎̿ , dont les


éléments sont des forces de contact par unité de surface. Il contient des
contraintes normales ( éléments diagonaux), parmi elles la pression p, et des
contraintes tangentielles ou de cisaillement (éléments extra-diagonaux). Le
tenseur de contrainte est composé d'une partie dite tenseur de contraintes
visqueuses 𝜏̿ en relation avec la propriété visqueuse du fluide.

Lorsque le fluide est en mouvement et visqueux le tenseur de contrainte s'écrit


comme suit : 𝜎̿ = −𝑝 𝐼 ̿ + 𝜏̿

Le tenseur 𝜏̿ s'annule pour un fluide au repos ou un fluide non visqueux en


mouvement.
2. Rotation et Déformation de la particule fluide :

Lors du mouvement d'un fluide la particule fluide, en plus de son mouvement


de translation, elle peut subir de autres changements : une déformation et une
rotation.

Ceci peut être illustré à travers le tenseur gradient de vitesse :

𝛻⃗⃗𝑣⃗ =

qu'on pourra décomposer en une partie symétrique 𝑠̿ et une partie


antisymétrique 𝑟̿ :

𝜕𝑣𝑖 1 𝜕𝑣𝑖 𝜕𝑣𝑗 1 𝜕𝑣𝑖 𝜕𝑣𝑗


= ( + )+ ( − )
𝜕𝑥𝑗 2 𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑖 2 𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑖

= 𝑠𝑖𝑗 + 𝑟𝑖𝑗

On constate que les trois termes non nuls du tenseur 𝑟̿ sont comparables aux
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑣⃗ ) :
composantes du vecteur 𝑟𝑜𝑡

=
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑣⃗ ) = 𝛻⃗⃗ ∧ 𝑣⃗ =
Sachant que : 𝑟𝑜𝑡 => 𝑅⃗⃗ = 𝑟𝑜𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑣⃗ )
2

( )

Il s'agit donc de la partie relative à la rotation de la particule fluide.

On appelle 𝑅⃗⃗ le vecteur tourbillon ou vecteur taux de rotation, généralement

noté ⃗Ω
⃗⃗.

Par contre, le vecteur rotationnel de la vitesse est appelé vorticité qu'on


désigne par 𝜔 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑣⃗ ).
⃗⃗ = 𝑟𝑜𝑡

Ainsi, il reste le tenseur symétrique 𝑠̿ qui est forcément lié à la déformation de


̿.
la particule fluide. On le nome Tenseur taux de déformation et noté 𝐷

1 𝜕𝑣𝑖 𝜕𝑣𝑗
𝐷𝑖𝑗 = ( + )
2 𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑖

La déformation de la particule fluide englobe :

a- une déformation linéaire (allongement ou rétrécissement) selon les


directions principales, induisant éventuellement une variation de volume. La
déformation linéaire est liée aux termes diagonaux : 𝐷𝑖𝑖 .
On montre que le taux de variation de volume de la particule fluide est donné
par la somme des éléments diagonaux qui correspond alors à la divergence du
vecteur vitesse :

𝜕𝑣1 𝜕𝑣2 𝜕𝑣3


𝐷11 + 𝐷22 +𝐷33 = + + = 𝛻.
⃗⃗⃗⃗ 𝑣⃗ = div(𝑣
⃗⃗⃗⃗)
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝑥3

Ainsi, on retrouve le cas d'un écoulement dit incompressible ( pas de variation


de volume) correspondant à : div (𝑣⃗⃗⃗⃗) = 0.

b- une déformation angulaire induisant un changement de forme.

la déformation angulaire est elle liée aux éléments extra-diagonaux : 𝐷𝑖𝑗 𝑖 ≠ 𝑗

Il s'agit d'une variation de la forme de la particule fluide.

⃗⃗⃗⃗ :
3. Propriétés du champ vectoriel (vorticité) 𝝎

Lors d'un mouvement de fluide où le vecteur 𝜔 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑣⃗ ), vortcité, est non nul
⃗⃗ = 𝑟𝑜𝑡
l'écoulement peut être décrit par ce champ vectoriel. On retrouve alors des
notions et expressions comparables à celles utilisées avec le champ de vitesse :

- Ligne tourbillonaire (fil tourbillonaire) : courbe dont la tangente en chacun de


ses points est parallèle au vecteur 𝜔
⃗⃗ et dont l'équation est :

𝜔1 𝜔2 𝜔3
= =
𝑑𝑥1 𝑑𝑥2 𝑑𝑥3

- Divergence nul :

div (⃗𝜔 𝛻. ⃗𝜔
⃗⃗⃗) = ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ = 0 tout le temps et en tout point

𝜕𝜔1 𝜕𝜔2 𝜕𝜔3


+ + =0
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝑥3
On dit que le champ ⃗𝜔
⃗⃗⃗ est solénoïdal

En effet, on a : ⃗𝜔 ⃗⃗⃗⃗ 𝜔
⃗⃗⃗ = 𝛻⃗⃗ ∧ 𝑣⃗ => 𝛻. ⃗⃗⃗⃗ (𝛻⃗⃗ ∧ 𝑣⃗) , c'est un produit mixte.
⃗⃗⃗⃗ = 𝛻.

D'après les propriétés du produit mixte lorsqu'il contient 2 vecteurs identique il


⃗⃗⃗⃗ (𝛻⃗⃗ ∧ 𝑣⃗) = 0 quelque soit le vecteur 𝑣⃗ .
devrait être nul. Ainsi : 𝛻.

- L'accélération et la dérivée particulaire du vecteur ⃗𝜔


⃗⃗⃗ :

On sait que le vecteur accélération peut s'écrire comme suit :

⃗⃗
𝜕𝑣 ⃗⃗
𝜕𝑣 1 ⃗⃗⃗⃗ 2
𝑎⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑣⃗ ) ∧ 𝑣⃗ + 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 𝑟𝑜𝑡 𝑔𝑟𝑎𝑑 (𝑣 2) => 𝑎⃗ = 𝜕𝑡 + 𝜔
⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑣⃗⃗ + 𝛻 (𝑣 )
𝜕𝑡 2 2

Aussi on peut aussi remarquer que le rotationnel de l'accélération est :

𝑑𝑣
⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑑𝑣) = 𝑟𝑜𝑡
⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝜕𝑣 + ⃗𝜔
⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗(𝑣 2))
𝑎⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (⃗𝑎⃗) = 𝑟𝑜𝑡
=> 𝑟𝑜𝑡 ⃗⃗⃗ ∧ 𝑣⃗ + 1 𝛻
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝜕𝑡 2

𝜕⃗𝜔
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ∧ (⃗𝜔
=
𝜕𝑡
+ 𝛻 ⃗⃗⃗ ∧ 𝑣⃗) , car : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) = ⃗0⃗ toujours
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑔𝑟𝑎𝑑
𝑟𝑜𝑡

Le terme 𝛻⃗⃗ ∧ (𝜔
⃗⃗ ∧ 𝑣⃗) est un double produit vectoriel qui peut s'écrire

⃗⃗ ∧ (𝜔
comme suit : 𝛻 ⃗⃗ ∧ 𝑣⃗) = 𝑣⃗. 𝛻⃗⃗ (𝜔 ⃗⃗. 𝛻⃗⃗(𝑣⃗)
⃗⃗) − 𝜔

𝜕⃗𝜔
⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗(⃗𝜔 ⃗⃗⃗⃗(𝑣⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (⃗𝑎⃗) =
𝑟𝑜𝑡 + 𝑣⃗. 𝛻 ⃗⃗⃗) − ⃗𝜔
⃗⃗⃗. 𝛻
𝜕𝑡
⃗⃗⃗⃗
𝑑𝜔 ⃗⃗⃗⃗
𝜕𝜔
Or on a : = ⃗⃗(𝜔
+ 𝑣⃗. 𝛻 ⃗⃗)
𝑑𝑡 𝜕𝑡

𝑑𝜔
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗(𝑣⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑎
Ce qui donne la relation : 𝑟𝑜𝑡 ⃗⃗) = − ⃗𝜔
⃗⃗⃗. 𝛻
𝑑𝑡
⃗⃗ = ⃗0⃗ :
4. L'écoulement irrotationnel 𝜔

Dans certains écoulements, la vorticité est nulle en tout point et tout le temps,
ce qui signifie aussi que la particule fluide ne subit aucune rotation au cours de
l'écoulement. Dans ce cas, on parle d'écoulement irrotationnel. et on a :
⃗⃗) = ⃗0⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑣
𝑟𝑜𝑡

Conséquence : Existence d'un potentiel de vitesse 𝜑

Dans ce cas, il existe une fonction scalaire 𝜑 tq : 𝑣⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑔𝑟𝑎𝑑 (𝜑)

On dit aussi que c'est un écoulement potentiel.

Dans ce cas, on définit aussi la notion de lignes équipotentielles, qui sont


orthogonales aux lignes de courant, dont l'équation est : 𝜑 = 𝐶𝑠𝑡𝑒

5. Cas d'un écoulement plan incompressible et potentiel :

Soit un écoulement plan (x,y) incompressible et potentiel défini par le vecteur


vitesse 𝑣⃗ = (𝑢(𝑥, 𝑦𝑡), 𝑣(𝑥, 𝑦, 𝑡) ) .

Dans ce cas on aura, le vecteur vitesse vérifie : div (𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (⃗𝑣⃗) = ⃗0⃗
⃗⃗⃗⃗) = 0 et 𝑟𝑜𝑡

D'où l'existence simultanée des deux fonctions, fonction de courant et


potentiel de vitesse : 𝜓(𝑥, 𝑦) et 𝜑(𝑥, 𝑦) , avec :

𝜕𝜓 𝜕𝜑 𝜕𝜓 𝜕𝜑
𝑢(𝑥, 𝑦𝑡) =
𝜕𝑦
= 𝜕𝑥
et 𝑣(𝑥, 𝑦, 𝑡) = −
𝜕𝑥
= 𝜕𝑦

Ce qui permet d'écrire les équations :

𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕 𝜕𝜑 𝜕 𝜕𝜑 𝜕2 𝜑 𝜕2 𝜑
div (𝑣⃗⃗⃗⃗) = 0 => + = 0 => ( )+ ( ) = + =0
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2

D'où : 𝛻2𝜑 = 0 (Laplacien 𝜑 nul)


𝜕𝑣 𝜕𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑣
𝑟𝑜𝑡 ⃗⃗ =>
⃗⃗) = 0 − =0
𝜕𝑥 𝜕𝑦

𝜕 𝜕𝜓 𝜕 𝜕𝜓 𝜕2 𝜓 𝜕2 𝜓 𝜕2 𝜓 𝜕2 𝜓
=> − ( )− ( ) = −( 2 + 2 ) = 0 => 2 + =0
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 2

D'où : 𝛻2𝜓 = 0 (Laplacien 𝜓 nul)

Les deux fonctions vérifient la propriété mathématique d'orthogonalité ce qui


nous permet d'introduire la fonction analytique, appelée potentiel complexe :
𝑓(𝑧) , avec 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 variable complexe, de tel sorte que :

𝑓(𝑧) = 𝜑(𝑥, 𝑦) + 𝑖 𝜓(𝑥, 𝑦)

6. Notion d'écoulement axisymétrique

Lorsque un écoulement s'effectue dans un domaine tridimensionnel où il y a


une symétrie géométrique ou du mouvement par rapport à un axe (une
direction), la dimension du problème dans ce cas sera réduite à deux
dimensions.

Cette configuration impose, pour plus de faciliter, de travailler dans un


référentiel de coordonnées cylindriques (𝑟, 𝜃, 𝑧 ) dont l'axe z est l'axe de
symétrie et les grandeurs de l'écoulement ne varient pas selon la direction
azimutale 𝜃. Dans ce cas, l'écoulement sera un écoulement plan soit dans le
z z
plan (𝑟, 𝑧 ) ou bien dans le plan (𝑟, 𝜃 )
plan
plan (r,z)
(r, 𝜃)

C'est le cas, par exemple, de l'écoulement axial dans une conduite cylindrique
ou le long d'un cylindre vertical ou bien aussi un écoulement rotatif comme le
cas d'une tornade.
Annexe
Operateurs différentiels:
En Coordonnées cartésiennes :

En coordonnées cylindriques :

Relations usuelles:

Vous aimerez peut-être aussi