Vous êtes sur la page 1sur 15

2.

Equations de l’écoulement des fluides 2020

2.1 Introduction
2.2 Forme conservative des équations de l’écoulement
2.3 Equation d’état
2.4 Equation de Navier-Stokes
2.5 Adimensionnalisation
2.6 Conclusion
2.7 Exemples

2.1 Introduction

La dynamique des fluides est régie par des équations de conservation de


• Masse : la variation de la masse = 0
• Quantité de mouvement : la variation de quantité de mouvement = force × temps
• Energie : la variation d’énergie = travail + chaleur

Appliqués à un fluide continu, ces principes de conservation sont exprimés mathématiquement


soit sous forme d’équations intégrales (volume de contrôle) ou équations différentielles.

Bien qu'il existe différentes variables d'écoulement de fluide, la plupart d'entre elles
s’identifient à une seule équation générique : l'équation de transport scalaire, de convection-
diffusion ou d'advection-diffusion.

L'approche intégrale considère comment la quantité totale d'une certaine quantité physique
(masse, quantité de mouvement, énergie…) est modifiée dans un domaine fini de l'espace
(volume de contrôle).

Pour un volume de contrôle arbitraire, l'équilibre d'une quantité physique dans un intervalle de
temps est :

Variation = Quantité entrante - Quantité sortante + Quantité crée


En mécanique des fluides, cela s'exprime généralement sous forme de taux en divisant par
l'intervalle de temps (et en transférant la quantité nette traversant les frontières au côté gauche
de l'équation) :

Taux de variation + flux net = Source


(à l’intérieur du V) (à travers les frontières du (à l’intérieur de V)
V)

1
Le taux de variation de toute grandeur physique dans un volume de contrôle arbitraire V est
déterminé par :

• Le taux net de transport à travers la surface des frontières (flux)


• Le taux de production net dans ce volume de contrôle (source)

Le flux à travers la surface des frontières peut être divisé en :

• Advection (convection) : transport avec l’écoulement ;


• Diffusion : net transport par fluctuations moléculaires ou turbulente.

Taux de variation + Convection +diffusion source


(à l’intérieur de V) (à travers les frontières de V) (à l’intérieur de V)

La méthode des volumes finis est la discrétisation naturelle de l’équation précédente.


Le fluide est considéré comme un milieu continu. Pour l'analyse des écoulements de fluides à
des échelles de longueur macroscopiques (disons 1 μm et plus), la structure moléculaire de la
matière et les mouvements moléculaires peuvent être ignorés. On décrit le comportement du
fluide en termes de propriétés macroscopiques, telles que la vitesse, la pression, la densité et la
température, et leurs dérivées spatiales et temporelles. Celles-ci peuvent être considérées
comme des moyennes sur un nombre suffisamment élevé de molécules. Une particule fluide ou
un point dans un fluide est alors le plus petit élément possible de fluide dont les propriétés
macroscopiques ne sont pas influencées par des molécules individuelles.

Figure 2.1 Elément de fluide pour les lois de conservation

2
2.2 Formes conservatives des équations d’écoulement
2.2.1 Conservation de masse (continuité)
Principe physique (conservation de masse) : la masse n’est ni créée ni perdue.

Considérons un volume de contrôle arbitraire 𝑉

la masse du fluide dans ce volume est 𝜌𝑉


le flux de masse à travers une face 𝜌𝑢𝑛 𝐴 = 𝜌𝒖𝐴

V : volume
A : surface de la face typique
𝑢𝑛 : composante de la vitesse normale à la face

Variation de la masse dans le volume + flux de masse sortant net = 0

𝜕
Equation intégrale : (𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒) + ∑𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠 (𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 ) = 0
𝜕𝑡

Une équation différentielle conservatrice équivalente pour la conservation de la masse peut


être dérivée en considérant un petit volume de contrôle cartésien avec les côtés ∆𝑥, ∆𝑦, ∆𝑍
comme indiqué
𝑑(𝜌𝑉)
+ (𝜌𝑢𝐴)
⏟ 𝑒 − (𝜌𝑢𝐴)𝑤 + (𝜌𝑣𝐴)𝑛 − (𝜌𝑣𝐴)𝑠 + (𝜌𝑤𝐴)𝑡 − (𝜌𝑤𝐴)𝑏 = 0
⏟𝑑𝑡

taux de variation de la masse flux de masse sortant net

Le volume 𝑉 = ∆𝑥∆𝑦∆𝑧 , les surfaces 𝐴𝑒 = 𝐴𝑤 = ∆𝑦∆𝑧


𝑑(𝜌∆𝑥∆𝑦∆𝑧)
+ [(𝜌𝑢)𝑒 − (𝜌𝑢)𝑤 ] ∆𝑦∆𝑧 + [(𝜌𝑣)𝑛 − (𝜌𝑣)𝑠 ] ∆𝑧∆𝑥
𝑑𝑡
+ [(𝜌𝑤)𝑡 − (𝜌𝑤)𝑏 ] ∆𝑥∆𝑦 = 0
divisant par le volume ∆𝑥 ∆𝑦 ∆𝑧
𝑑𝜌 (𝜌𝑢)𝑒 − (𝜌𝑢)𝑤 (𝜌𝑣)𝑛 − (𝜌𝑣)𝑠 (𝜌𝑤)𝑡 − (𝜌𝑤)𝑏
+ + + =0
𝑑𝑡 ∆𝑥 ∆𝑦 ∆𝑧
Procédons aux limites ∆𝑥, ∆𝑦, ∆𝑧 → 0
𝜕𝜌 𝜕(𝜌𝑢) 𝜕(𝜌𝑣) 𝜕(𝜌𝑤)
+ + + =0 Equation différentielle conservative
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Pour un écoulement incompressible : le volume comme la masse est conservé, alors
[(𝑢𝐴)𝑒 − (𝑢𝐴)𝑤 ] + [(𝑣𝐴)𝑛 − (𝑣𝐴)𝑠 ] + [(𝑤𝐴)𝑡 − (𝑤𝐴)𝑏 ] = 0
𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑤
+ + =0 Equation de continuité pour un écoulement incompressible
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧

3
Quantité de mouvement
Principe physique : (2ème loi de Newton) : variation de quantité de mouvement = force
Le taux de variation totale de quantité de mouvement pour un fluide passant à travers un volume
de contrôle se consiste de :
• taux de variation de quantité de mouvement à l’intérieur du volume de contrôle +
• flux de quantité de mouvement net à travers ses surfaces

dans une cellule de volume V et une surface typique A


la quantité de mouvement du fluide dans ce volume = 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝒖 = (𝜌𝑉) 𝒖
la quantité de mouvement à travers une face = 𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝒖 = (𝜌𝒖. 𝐴) 𝒖

Variation de quantité de mouvement dans le volume +


flux de quantité de mouvement sortant net = force

𝑑
Equation intégrale : (𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝒖 ) + ∑𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠 (𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝒖 ) = 𝑭
𝑑𝑡

Les vitesses, forces et moments sont des vecteurs, donnant en principe 3 équations
Forces de surfaces : il existe deux types :
• les forces de surface (proportionnelle aux surfaces, agissant sur les faces du volume de
contrôle)
• les forces de volume (proportionnelle aux volumes)
𝐹
les forces de surface sont générallement exprimées en terme de contraintes 𝜏=
𝑆

les forces de surfaces principales sont :


• la pression : agit toujours normalement à la surface
• la contrainte de viscosité 𝜏 : forces de frottement résultant d’un mouvement relatif

4
𝜕𝑢 𝜕𝑢𝑖 𝜕𝑢𝑗
𝜏 = 𝜏12 = 𝜇 𝜕𝑦 𝜏𝑖𝑗 = 𝜇 ( + )
𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑖

Forces de volumes: les principales forces de volume sont :

• la gravité : la force par unité de volume est 𝐠 = 𝜌(0, 0, −𝑔)

Pour les fluides à densité constante, la pression et le poids peuvent être combinés sous forme
piézométrique pression 𝑝∗ = 𝑝 + 𝜌𝑔𝑧 ; lorsque la gravité est incorporée dans une pression
modifiée, la gravité n’apparaît plus explicitement dans les équations de l’écoulement.
• Les forces centrifuges et Coriolis (forces apparentes dans un référentiel rotatif)

Force centrifuge : −𝜌𝛀 ∧ (𝛀 ∧ 𝐫) = 𝜌Ω2 𝑹

Force Coriolis : −2𝜌𝛀 ∧ 𝒖

Equations différentielles pour la quantité de mouvement


Encore une fois, une équation différentielle conservatrice peut être dérivée en
considérant un volume de contrôle cartésien fixe avec les côtés Δx, Δy et Δz. Pour la composante
de quantité de mouvement suivant x

5
𝑑(𝜌𝑉𝑢)
+ (𝜌𝑢𝐴)
⏟ 𝑒 𝑢𝑒 − (𝜌𝑢𝐴)𝑤 𝑢𝑤 + (𝜌𝑣𝐴)𝑛 𝑢𝑛 − (𝜌𝑣𝐴)𝑠 𝑢𝑠 + (𝜌𝑤𝐴)𝑡 𝑢𝑡 − (𝜌𝑤𝐴)𝑏 𝑢𝑏
⏟ 𝑑𝑡
= (𝑝𝑤 𝐴𝑤 − 𝑝𝑒 𝐴𝑒 ) + 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑐𝑜𝑠𝑖𝑡é 𝑒𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠

en substituant les dimensions de la cellule


𝑑(𝜌∆𝑥 ∆𝑦 ∆𝑧 𝑢)
+ [(𝜌𝑢)𝑒 𝑢𝑒 − (𝜌𝑢)𝑤 𝑢𝑤 ] ∆𝑦∆𝑧 + [(𝜌𝑣)𝑛 𝑢𝑛 − (𝜌𝑣)𝑠 𝑢𝑠 ] ∆𝑧∆𝑥
𝑑𝑡
+ [(𝜌𝑤)𝑡 𝑢𝑡 − (𝜌𝑤)𝑏 𝑢𝑏 ] ∆𝑥∆𝑦
= (𝑝𝑤 − 𝑝𝑒 )∆𝑦∆𝑧 + 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑐𝑜𝑠𝑖𝑡é 𝑒𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠

divisant par le volume ∆𝑥 ∆𝑦 ∆𝑧 et changeant l’ordre de pe et pw

𝑑(𝜌𝑢) (𝜌𝑢𝑢)𝑒 − (𝜌𝑢𝑢)𝑤 (𝜌𝑣𝑢)𝑛 − (𝜌𝑣𝑢)𝑠 (𝜌𝑤𝑢)𝑡 − (𝜌𝑤𝑢)𝑏


+ + +
𝑑𝑡 ∆𝑥 ∆𝑦 ∆𝑧
(𝑝𝑒 − 𝑝𝑤 )
=− + 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑐𝑜𝑠𝑖𝑡é 𝑒𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠
∆𝑥

procédons aux limites ∆𝑥, ∆𝑦, ∆𝑧 → 0


L’équation différentielle conservative
𝜕(𝜌𝑢) 𝜕(𝜌𝑢𝑢) 𝜕(𝜌𝑣𝑢) 𝜕(𝜌𝑤𝑢) 𝜕𝑝
+ + + =− + 𝜇 ∇2 𝑢 + 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑥

2.2.3 Scalaire géneral


Une équation similaire peut être dérivée pour n’importe quelle grandeur physique dans un
écoulement d'un fluide (convection et diffusion). Les exemples incluent le sel, les sédiments et
les polluants chimiques. Pour chacune de ces quantités une équation est résolue pour la
concentration (c'est-à-dire la quantité par unité de masse de fluide)
La diffusion se produit lorsque la concentration varie avec la position et conduit à un transport
net des régions à concentration élevée vers les régions à faible concentration.
Pour de nombreux scalaires, ce taux de transport est proportionnel à la surface et au gradient
de concentration et peut être quantifié par la loi de fick
𝜕𝜙
taux de diffusion = - diffusivité × gradient × surface = −Γ 𝐴
𝜕𝑛

Ceci est souvent appelé gradient de diffusion. Un exemple courant est la conduction thermique.
Pour un volume de contrôle arbitraire :

6
quantité dans la cellule : 𝜌 𝑉 𝜙 (masse × concentration)
flux de convection : (𝜌 𝐮. 𝐀) 𝜙 (flux de masse × concentration)
𝜕𝜙
flux de diffusion : −Γ 𝐴 (- diffusivité × gradient ×surface)
𝜕𝑛

source : S = S V (densité de la source × volume)

𝑑 𝜕𝜙
(𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝜙) + ∑𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠 (𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝜙 − Γ 𝐴) = 𝑠𝑉
𝑑𝑡 𝜕𝑛

𝜕(𝜌𝜙) 𝜕 𝜕𝜙 𝜕 𝜕𝜙 𝜕 𝜕𝜙
+ (𝜌𝑢𝜙 − Γ ) + (𝜌𝑣𝜙 − Γ ) + (𝜌𝑤𝜙 − Γ ) = 𝑆
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧

2.2.4 Equation d’énergie


L'équation énergétique est dérivée de la première loi de la thermodynamique qui stipule que
la variation d'énergie d'une particule fluide est égale à l’apport de chaleur à la particule fluide
plus le travail effectué sur la particule.
Variation de l’énergie = Flux de chaleur + Travail

La loi de Fourier de la conduction thermique relie le flux de chaleur au gradient de température


local
𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝑇
𝑞𝑥 = −𝑘 𝑞𝑦 = −𝑘 𝑞𝑧 = −𝑘
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝑞 = −𝑘 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑇 − 𝑑𝑖𝑣 𝑞 = 𝑑𝑖𝑣(𝑘 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑇)
𝐷𝐸
𝜌 = 𝑊 + 𝑑𝑖𝑣(𝑘 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑇) + 𝑆𝐸
𝐷𝑡
Souvent, l'énergie du fluide E est définie comme la somme de l'énergie interne (thermique) i,
1
l'énergie cinétique 2 (𝑢2 + 𝑣 2 + 𝑤 2 ) et l’énergie potentielle gravitationnelle (force de volume)

1
𝐸 = 𝑖 + (𝑢2 + 𝑣 2 + 𝑤 2 )
2

7
Bien que l'équation précédente soit une équation d'énergie parfaitement adéquate, il est courant
d'extraire les changements de l'énergie cinétique (mécanique) pour obtenir une équation pour
l'énergie interne i ou la température T.
𝐷𝑖
𝜌 = −𝑝 𝑑𝑖𝑣 𝒖 + 𝑑𝑖𝑣(𝑘 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑇) + 𝑆𝑖
𝐷𝑡
pour un fluide incompressible, 𝑖 = 𝑐𝑇, avec c la chaleur spécifique et div u= 0
𝐷𝑇
𝜌𝑐 = 𝑑𝑖𝑣(𝑘 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑇) + 𝑆𝑖
𝐷𝑡
pour un fluide compressible, l’équation est arrangée pour aboutir à l’équation d’enthalpie
L’enthalpie h et l’enthalpie spécifique h0 sont définie comme suit :
𝑝 1
ℎ=𝑖+ 𝑒𝑡 ℎ0 = ℎ + (𝑢2 + 𝑣 2 + 𝑤 2 )
𝜌 2
𝑝 1 2 𝑝
ℎ0 = 𝑖 + + (𝑢 + 𝑣 2 + 𝑤 2 ) = 𝐸 +
𝜌 2 𝜌
𝜕(𝜌ℎ0 ) 𝜕𝑝
+ 𝑑𝑖𝑣(𝜌ℎ0 𝒖) = 𝑑𝑖𝑣(𝑘 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑇) + + 𝑆ℎ
𝜕𝑡 𝜕𝑡

2.2.5 Quantité de mouvements comme scalaires transportés


Dans l'équation de quantité de mouvement, si la force visqueuse 𝜏 𝐴 = 𝜇(𝜕𝑢⁄𝜕𝑛) 𝐴 est
transféré au côté gauche de l’équation, elle ressemble à un flux diffusif ; (exemple de la
composante suivant x)
𝑑 𝜕𝑢
(𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝒖 ) + ∑𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠 (𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝒖 − μ 𝐴) = 𝑭
𝑑𝑡 𝜕𝑛

Comparez cela avec l'équation générique de transport scalaire :


𝑑 ∂ϕ
(𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝜙 ) + ∑ (𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝝓 − Γ 𝐴) = 𝑺
𝑑𝑡 ∂n
𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠

Chaque composante de quantité de mouvement satisfait sa propre équation de transport


scalaire

Concentration, 𝜙 vitesse (u, v ou w)


Diffusivité, Γ viscosité μ
Source, S autres forces
Par conséquent, une seule équation générique de transport scalaire doit être considérée

• Différences :
Les équations de quantité de mouvement sont non linéaires, couplées et le champ de
vitesse doit satisfaire la cohérence massique

8
2.3 Equation d’état
Le mouvement du fluide en 3D est décrit par un système de cinq équations aux dérivées
partielles : continuité, x, y et z quantité de mouvement et d’énergie. Parmi les inconnus quatre
variables sont thermodynamiques : 𝜌, 𝑝, 𝑖, 𝑇 dans cette partie, on fixera le lien entre ses quatre
variables. La relation entre les variables thermodynamique peut être obtenue par l’hypothèse
d’un équilibre thermodynamique.
Le fluide peut s’ajuster thermodynamiquement aux nouvelles conditions si rapidement que les
changements sont effectivement instantanés. Donc le fluide reste toujours en équilibre
thermodynamique à l’exception de certains écoulements avec de fortes ondes de choc.
On peut décrire l’état de la substance en équilibre thermodynamique par seulement deux
variables. L’équation d’état relie les autres variables aux deux variables connues. Si on utilise
les variables ρ et T on aura une équation d’état pour la pression P et l’énergie interne spécifique
i
𝑝 = 𝑝(𝜌, 𝑇) 𝑒𝑡 𝑖 = 𝑖(𝜌, 𝑇)
Pour un gaz parfait 𝑝 = 𝜌𝑅𝑇 𝑒𝑡 𝑖 = 𝐶𝑣 𝑇
L'hypothèse de l'équilibre thermodynamique élimine toutes les variables d'état sauf les deux.
Dans les écoulements des fluides compressibles, l'équation d'état fournit la relation entre
l'équation d’énergie d'une part et les équations de conservation de la masse et de quantité de
mouvement d'autre part. Cette connexion se produit par la possibilité de variation de densité en
raison des variations de pression et de température dans le champ d'écoulement.
Les liquides et les gaz circulant à des faibles vitesses se comportent comme des fluides
incompressibles. Sans la variation de la densité il n’y a pas de lien entre l’équation d’énergie
et les équations de conservation de masse et de quantité de mouvement. Le champ d’écoulement
peut souvent résolu en considérant seulement les équations de conservation de masse et de
quantité de mouvement. L’équation d’énergie doit seulement être résolue avec les autres
équations si le problème implique un transfert de chaleur.

2.4 Equations de Navier-Stokes


Les équations gouverantes contiennent d’autres inconnues ; les composantes du tenseur de
contraintes 𝜏𝑖𝑗

Les formes les plus utiles des équations de conservation pour les écoulements des fluides sont
obtenus en introduisant un modèle adapté pour les containtes visqueuses τij. En général, les
conrtraintes visqueuses peuvent être exprimées en fonction du taux de déformation locale.
En 3D, cette déformation locale est composée d’une déformation linéaire et une déformation
volumétrique. Tous les gaz et beaucoup de liquides sont isentropiques

9
Le tenseur de Reynolds contient neuf composantes en 3D, six sont indépendants pour les fluides
isentropiques (Schlichting, 1979) notée par le symbole 𝑒𝑖𝑗 et trois composantes de déformations
allongées.
1 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 1 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣 1 𝜕𝑤 𝜕𝑤 𝜕𝑤
𝑒𝑥𝑥 = ( + ) = 𝑒𝑦𝑦 = ( + ) = 𝑒𝑧𝑧 = ( + )=
2 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑧
Les six composantes de déformation de cisaillement
1 𝜕𝑢 𝜕𝑣 1 𝜕𝑢 𝜕𝑤 1 𝜕𝑣 𝜕𝑤
𝑒𝑥𝑦 = 𝑒𝑦𝑥 = ( + ) 𝑒𝑥𝑧 = 𝑒𝑧𝑥 = ( + ) 𝑒𝑦𝑧 = 𝑒𝑧𝑦 = ( + )
2 𝜕𝑦 𝜕𝑥 2 𝜕𝑧 𝜕𝑥 2 𝜕𝑧 𝜕𝑦
la déformation volumétrique est donnée par :
𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑤
+ + = 𝑑𝑖𝑣 𝒖
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Pour les fluides Newtoniens, les contraintes de viscosité sont proportionnelles aux
contraintes de déformation. En 3D, la loi de Newton de viscosité pour les écoulements
compressibles implique deux constantes de proportionnalité ; la première : la viscosité
dynamique μ qui relie les contraintes aux déformations linéaires et une seconde viscosité, λ, qui
relie les contraintes aux déformations volumétriques. Les neuf composantes du tenseur de
viscosité dont six sont indépendants sont :
𝜕𝑢𝑖 𝜕𝑢𝑗 2
𝜏𝑖𝑗 = 𝜇 ( + ) − 𝜇 𝛿𝑖𝑗 𝑑𝑖𝑣 𝒖
𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑖 3
𝜕𝑢 2 𝜕𝑣 2 𝜕𝑤 2
𝜏𝑥𝑥 = 2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖 𝜏𝑦𝑦 = 2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖 𝜏𝑧𝑧 = 2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖
𝜕𝑥 3 𝜕𝑦 3 𝜕𝑧 3
𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑢 𝜕𝑤 𝜕𝑣 𝜕𝑤
𝜏𝑥𝑦 = 𝜏𝑦𝑥 = 𝜇 ( + ) 𝜏𝑥𝑧 = 𝜏𝑧𝑥 = 𝜇 ( + ) 𝜏𝑦𝑧 = 𝜏𝑧𝑦 = 𝜇 ( + )
𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑦
Il n’y pas grand-chose à savoir sur la seconde viscosité, λ, puisque ses effets sont faibles en
pratique. Pour les gaz, une bonne approximation prend λ = -2/3 μ (Schlichting, 1979). Les
liquides sont incompressibles et donc 𝑑𝑖𝑣 𝒖= 0 et les contraintes de viscosité sont juste deux
fois la déformation linéaire.
Introduisant les formules des contraintes 𝜏𝑖𝑗 dans les équations de quantité de mouvement
donnent les équations connues par les équations de Navier-stokes.

𝐷𝑢 𝜕𝑝 𝜕 𝜕𝑢 2 𝜕 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕 𝜕𝑢 𝜕𝑤
𝜌 =− + [2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖] + [𝜇 ( + )] + [𝜇 ( + )] + 𝑆𝑀𝑥
𝐷𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 3 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝐷𝑣 𝜕𝑝 𝜕 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕 𝜕𝑣 2 𝜕 𝜕𝑣 𝜕𝑤
𝜌 =− + [𝜇 ( + )] + [2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖] + [𝜇 ( + )] + 𝑆𝑀𝑦
𝐷𝑡 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 3 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑦
𝐷𝑤 𝜕𝑝 𝜕 𝜕𝑢 𝜕𝑤 𝜕 𝜕𝑣 𝜕𝑤 𝜕 𝜕𝑤 2
𝜌 =− + [𝜇 ( + )] + [𝜇 ( + )] + [2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖] + 𝑆𝑀𝑧
𝐷𝑡 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧 3
Souvent, il est utile de réarranger les termes des contraintes de viscosité comme suit :

10
𝜕 𝜕𝑢 2 𝜕 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕 𝜕𝑢 𝜕𝑤
[2𝜇 − 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖] + [𝜇 ( + )] + [𝜇 ( + )]
𝜕𝑥 𝜕𝑥 3 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝜕 𝜕𝑢 𝜕 𝜕𝑢 𝜕 𝜕𝑢
= (𝜇 ) + (𝜇 ) + (𝜇 )
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧
𝜕 𝜕𝑢 𝜕 𝜕𝑣 𝜕 𝜕𝑤 𝜕 2
+ [ (𝜇 ) + (𝜇 ) + (𝜇 )] + (− 𝜇 𝑑𝑖𝑣 𝒖)
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑥 3
= 𝑑𝑖𝑣 (𝜇 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑢)
Les équations de Navier-Stokes peuvent être écrites sous la forme la plus utile pour le
développement de la méthode des volumes finis.
𝐷𝑢 𝜕𝑝
𝜌 =− + 𝑑𝑖𝑣 (𝜇 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑢) + 𝑆𝑀𝑥
𝐷𝑡 𝜕𝑥
𝐷𝑣 𝜕𝑝
𝜌 =− + 𝑑𝑖𝑣 (𝜇 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑣) + 𝑆𝑀𝑦
𝐷𝑡 𝜕𝑦
𝐷𝑤 𝜕𝑝
𝜌 =− + 𝑑𝑖𝑣 (𝜇 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝒘) + 𝑆𝑀𝑧
𝐷𝑡 𝜕𝑧
utilisant le modèle Newtonien pour les contraintes visqueuses, l’équation d’énergie s’écrit :
𝐷𝑖
𝜌 = −𝑝 𝑑𝑖𝑣 𝒖 + 𝑑𝑖𝑣 (𝑘 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑻) + 𝜙 + 𝑆𝑖
𝐷𝑡
Tous les effets dus aux contraintes visqueuses dans l’équation d’énergie sont décrits par la
fonction de dissipation 𝜙

𝜕𝑢 2 𝜕𝑣 2 𝜕𝑤 2 𝜕𝑢 𝜕𝑣 2 𝜕𝑢 𝜕𝑤 2 𝜕𝑣 𝜕𝑤 2
𝜙 = 𝜇 {{2 [( ) + ( ) + ( ) ]+( + ) +( + ) +( + ) }
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥𝑧 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑦
2
− 𝜇(𝑑𝑖𝑣 𝑢)2
3
La fonction de dissipation est toujours positive, elle contienne que des termes en puissance
deux, elle représente la source de l’énergie interne due au travail de déformation sur la particule
fluide.

11
2.5 Adimensionnalisation
Bien qu'il soit possible de travailler entièrement en quantités dimensionnelles, il existe de
bonnes raisons de travailler dans des variables non dimensionnelles. Il s'agit notamment des
éléments suivants :
• Tous les problèmes dynamiquement similaires (mêmes Re, Fr, etc.) peuvent être
résolus avec un seul calcul.
• Le nombre de paramètres pertinents (et donc le nombre de graphiques) est réduit.
• Il indique la taille relative des différents termes dans les équations gouvernantes et en
particulier, ce qui pourrait être négligé.
• Les variables calculées sont de grandeur similaire, ce qui donne une meilleure
précision.
Considérons un écoulement incompressible :
𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑤
Continuité : + + =0
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧

𝐷𝑢 𝜕𝑝
Quantité de mouvement : 𝜌 𝐷𝑡 = − 𝜕𝑥 + 𝜇 ∇2 𝑢

En adoptant les échelles de référence U0, L0 et ρ0 pour la vitesse, la longueur et la densité,


respectivement, et les échelles dérivées L0/ U0 pour le temps et ρ0 U02 pour la pression, chaque
quantité de fluide peut être écrite par le produit d'une échelle dimensionnelle et d'une variable
non dimensionnelle (indiquée par un astérisque *) :
𝐿0 ∗
𝑥 = 𝐿0 𝑥 ∗ 𝑡= 𝑡 𝑢 = 𝑈0 𝑢∗
𝑈0
𝜌 = 𝜌0 𝜌∗ 𝑝 − 𝑝𝑟𝑒𝑓 = (𝜌0 𝑈02 )𝑝∗
𝜕𝑢∗ 𝜕𝑣 ∗ 𝜕𝑤 ∗
+ + =0
𝜕𝑥 ∗ 𝜕𝑦 ∗ 𝜕𝑧 ∗
𝐷𝑢∗ 𝜕𝑝∗ 1
𝜌∗ 𝐷𝑡 ∗ = − 𝜕𝑥 ∗ + 𝑅𝑒 ∇∗ 2 𝑢∗
𝜌0 𝐿0 𝑈0
avec 𝑅𝑒 = 𝜇

De cela, on voit que le groupe sans dimension clé est le nombre de Reynolds Re. Si le nombre
de Reynolds est grand, les forces visqueuses devraient être négligeables dans une grande partie
de l’écoulement.
Après avoir dérivé les équations non dimensionnelles, il est habituel de laisser tomber les
astérisques et simplement déclarez que vous travaillez dans des variables non dimensionnelles.
𝐷𝑢 𝜕𝑝 1 2
𝜌 =− + ∇ 𝑢
𝐷𝑡 𝜕𝑥 𝑅𝑒
Si d'autres types de force fluide sont inclus, chacun introduit un autre groupe non dimensionnel.
Par exemple, les forces gravitationnelles conduisent à un nombre de Froude (Fr) et les forces
de Coriolis au nombre de Rossby (Ro). Certains des groupes sans dimension les plus importants
12
sont donnés ci-dessous. Si U et L sont des échelles de vitesse et de longueur représentatives,
respectivement.

𝜌𝑈 𝐿 Nombre de Reynolds (écoulement visqueux, 𝜇 : viscosité dynamique)


𝑅𝑒 =
𝜇
𝑈 Nombre de Froude (écoulement en canal ouvert, 𝑔 : gravitation)
𝐹𝑟 =
√𝑔 𝐿
𝑈 Nombre de Mach (écoulement compressible, 𝑐 : vitesse du son dans le
𝑀𝑎 =
𝑐 milieu)
𝑈 Nombre de Rossby (écoulement tournant, Ω : vitesse angulaire du repère)
𝑅𝑜 =
Ω𝐿
𝜌𝑈 2 𝐿 Nombre de Weber (écoulement a surface libre, 𝜎 tension surfacique)
𝑊𝑒 =
𝜎

2.6 Conclusion

• La dynamique des fluides est régie par des équations de conservation pour la masse, la
quantité de mouvement, l'énergie (et, pour un fluide non homogène, la quantité de
constituants individuels).

• Les équations gouvernantes peuvent être écrites en forme intégrale équivalente (volume
de contrôle) ou formes différentielles

• La méthode des volumes finis est une discrétisation directe des équations de volume de
contrôle

• Les formes différentielles des équations de l’écoulement peuvent être conservatrices


(c'est-à-dire qu'elles peuvent être intégrées directement à quelque chose de la forme :
(flux sortant – flux entrant = source) ou non conservatrices.

• Une équation particulière de volume de contrôle prend la forme :


taux de variation + flux sortant net = source

• Il n'y a vraiment que deux équations conformes à discrétiser et à résoudre


L’équation de conservation de masse (continuité) :

𝜕
(𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒) + ∑ (𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 ) = 0
𝜕𝑡
𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠

et l’équation de transport d’un scalaire (convection-diffusion)

13
𝑑 ∂ϕ
(𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝜙 ) + ∑ (𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝝓 − Γ 𝐴) = 𝑺
𝑑𝑡 ∂n
𝑓𝑎𝑐𝑒𝑠

• Chaque composante de vitesse cartésienne (u, v, w) satisfait sa propre équation de


transport scalaire. Cependant, ces équations diffèrent de celles d'un scalaire passif car
elles sont non linéaires, elles sont couplées par les flux convectifs et les forces de
pression et doivent également être cohérent en termes de masse.

• L’adimensionnalisation des équations gouvernantes permet aux écoulements


dynamiquement similaires (ceux avec les mêmes valeurs de nombre de Reynolds, etc.)
d’être résolus avec un seul calcul.
Elle réduit le nombre total de paramètres, indique si certains termes
dans les équations régissant sont significatives ou négligeables et garantit que le calcul
des variables principales est de même ampleur.

14

Vous aimerez peut-être aussi