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Exercice 2

1- Soit 𝑀 un point du liquide 1 de cote 𝑧, et 𝑝1 (𝑧) 𝑧 𝑒⃗


𝑧
la pression en ce point. L’équation de 𝑔⃗ ⇓
𝑃𝑎
l’hydrostatique implique :
𝑑𝑝1 𝜌1 𝑀
= −𝜌1 g ⟹ 𝑝1 (𝑧) = −𝜌1 g𝑧 + 𝐾1 𝑆 𝑑
𝑧
𝑑𝑧 ℎ
Où 𝐾1 est une constante d’intégration. En 𝑧 = 𝑑, on 𝐻 𝑂
a l’interface du liquide 1 avec l’air de 𝜌2
𝜌𝑠

l’atmosphère, donc : 𝑝1 (𝑧 = 𝑑) = 𝑃𝑎 . Comme


conséquence on a : 𝐾1 = 𝑃𝑎 + 𝜌1 𝑔𝑑.
D’où :
𝑝1 (𝑧) = 𝑃𝑎 + 𝜌1 𝑔(𝑑 − 𝑧)

Dans le liquide 2, en un point 𝑀 de cote 𝑧, la pression est :


𝑝2 (𝑧) = −𝜌2 𝑔𝑧 + 𝐾2

à l’interface entre les deux liquides les pression sont égales, ce qui implique :
𝑝1 (𝑧 = 0) = 𝑃𝑎 + 𝜌1 𝑔(𝑑 − 0) = 𝑝2 (𝑧 = 0) = 𝐾2 ⟹ 𝐾2 = 𝑃𝑎 + 𝜌1 𝑔𝑑
En conclusion :
𝑝2 (𝑧) = 𝑃𝑎 + 𝜌1 𝑔𝑑 − 𝜌2 𝑔𝑧

2- Les forces exercées sur le solide sont : 𝑧 𝑒⃗


• Les forces de volume, force de pesanteur (poids): 𝑔⃗ ⇓
𝑧

𝑃𝑎
𝐹⃗𝑣 = 𝑚𝑠 ⃗g⃗ = 𝜌𝑠 𝐻𝑆g
⃗⃗ = −𝜌𝑠 𝐻𝑆g𝑒⃗𝑧
• Les forces de surface, les forces de pression 𝜌1 ⃗⃗𝒔𝒖𝒑
𝑭
𝑝1 (𝑑) 𝑑
𝑆
exercées par les liquides sur la surface du cylindre: ℎ

𝐹⃗𝑠 . 𝐻 𝑂

𝜌2 ⃗⃗𝒗
𝑭 𝑝2 (ℎ − 𝐻)

3- Sur la surface latérale du cylindre, les forces de ⃗⃗𝒊𝒏𝒇


𝑭
pression en deux points diamétralement opposés
dans une même section horizontale sont opposées.
La résultante des efforts de pressions exercées sur cette surface latérale est donc nulle.
Sur la surface supérieure du cylindre, la pression est :

𝑝1 (𝑧 = ℎ) = 𝑃𝑎 + 𝜌1 𝑔(𝑑 − ℎ)
La force de pression sur cette surface supérieure :

𝐹⃗𝑠𝑢𝑝 = −𝑝1 (ℎ) 𝑆 𝑒⃗𝑧 = [−𝑃𝑎 + 𝜌1 𝑔(ℎ − 𝑑)]𝑆 𝑒⃗𝑧


Sur la surface inférieure du cylindre, la pression est :

𝑝2 (𝑧 = ℎ − 𝐻) = 𝑃𝑎 + 𝜌1 𝑔𝑑 − 𝜌2 𝑔(ℎ − 𝐻)
La force de pression sur cette surface inférieure :

𝐹⃗𝑖𝑛𝑓 = 𝑝2 (ℎ − 𝐻) 𝑆 𝑒⃗𝑧 = [𝑃𝑎 + 𝜌1 𝑔𝑑 − 𝜌2 𝑔(ℎ − 𝐻)]𝑆 𝑒⃗𝑧


Donc la résultante des efforts de pression sur les deux surfaces horizontales du cylindre est :

𝐹⃗𝑠 = 𝐹⃗𝑠𝑢𝑝 + 𝐹⃗𝑖𝑛𝑓 = [𝜌1 ℎ − 𝜌2 (ℎ − 𝐻)]𝑔 𝑆 𝑒⃗𝑧


Finalement, la résultante de ces efforts :

⃗⃗ = 𝐹⃗𝑣 + 𝐹⃗𝑠 = −𝜌𝑠 𝐻𝑆𝑔𝑒⃗𝑧 + [𝜌1 ℎ − 𝜌2 (ℎ − 𝐻)]𝑔𝑆 𝑒⃗𝑧



Le second membre représente le poids du fluide déplacé au signe près (𝜌1 ℎ𝑆 est la masse du
liquide 1 déplacé et 𝜌2 (𝐻 − ℎ)𝑆 est la masse du liquide 2 déplacé).
4- Le solide est en équilibre, donc la résultante des forces de pesanteur et des forces de
pression exercées par les liquides sur la surface du cylindre est nulle :𝐹⃗𝑠 + 𝐹⃗𝑣 = 0⃗⃗, il vient :
𝜌𝑠 𝐻𝑆g = [𝜌1 ℎ − 𝜌2 (ℎ − 𝐻)]g𝑆
ℎ ℎ ℎ ℎ
⟹ 𝜌𝑠 = 𝜌1 − 𝜌2 ( − 1) = 𝜌1 + 𝜌2 (1 − )
𝐻 𝐻 𝐻 𝐻
5- Pour un corps en équilibre dans un fluide au repos, et soumis par ailleurs aux seules forces
de pesanteur, le théorème d’Archimède dit : la masse du fluide déplacé est égale à la masse
du corps immergé. Il vient :
⃗⃗ = − 𝜌1 𝑉1𝑑é𝑝𝑙𝑎𝑐é 𝑔⃗ − 𝜌2 𝑉2𝑑é𝑝𝑙𝑎𝑐é 𝑔⃗ = [𝜌1 ℎ𝑆𝑔 + 𝜌2 (𝐻 − ℎ)𝑔𝑆]𝑒⃗𝑧
𝜋
𝜋⃗⃗ = −𝐹⃗𝑣 = +𝜌𝑠 𝐻𝑆𝑔𝑒⃗𝑧
𝜌𝑠 𝐻𝑆𝑔𝑒⃗𝑧 = [𝜌1 ℎ𝑆𝑔 + 𝜌2 (𝐻 − ℎ)𝑔 𝑆]𝑒⃗𝑧
Après simplification, on retrouve bien la relation de question 4 :
ℎ ℎ
⟹ 𝜌𝑠 = 𝜌1 + 𝜌2 (1 − )
𝐻 𝐻
Exercice 3
1- Soit 𝑀 un point de l’eau de cote 𝑧, et 𝑝(𝑧) la pression
en ce point. L’équation de l’hydrostatique implique : 𝑧 𝑍
𝑑𝑝 𝑃0
= −𝜌𝑔 ⟹ 𝑝(𝑧) = −𝜌𝑔𝑧 + 𝐾 𝐴
𝑑𝑧
Où 𝐾 est une constante d’intégration. En 𝑧 = ℎ, on a la
ℎ 𝑴
surface libre avec l’air de l’atmosphère, donc :
Eau 𝒛
𝑝(𝑧 = ℎ) = 𝑃0 . Comme conséquence on a : 𝐾 = 𝑃0 + 𝛼 𝑛⃗⃗
𝜌𝑔ℎ.
𝑂 𝑥
D’où :
𝑝(𝑧) = 𝑃𝑎 + 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧) ⟹ 𝑝𝑒 (𝑧) = 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)

2- Dans cette question, 𝛼 = 𝜋⁄2.Donc ℎ = ℓ ; 𝑒⃗𝑧 = 𝑒⃗𝑍 ; 𝑑𝑆 = 𝑑𝑦𝑑𝑧 et 𝑛⃗⃗ = 𝑒⃗𝑥 .


Soit la résultante élémentaire des efforts dus à la pression effective𝑝𝑒 (𝑧) sur le barrage :
𝑑𝑅⃗⃗ = 𝑝𝑒 (𝑧)𝑑𝑆 𝑛⃗⃗
Et la résultante des efforts dus à la pression effective sur le barrage est :
𝑝𝑒 (𝑧) 𝑑𝑆
𝑅⃗⃗ = ∬ 𝑝𝑒 (𝑧)𝑑𝑆 𝑛⃗⃗ = (∬ ⏞ ⏞ ) 𝑒⃗𝑥
𝜌g(ℎ − 𝑧) 𝑑𝑧𝑑𝑦
𝑆 𝑆
+𝐿 ℎ ℎ
𝑧2 ℎ2 1
𝑅⃗⃗ = ( ∫ 𝑑𝑦 ∫ 𝜌g(ℎ − 𝑧)𝑑𝑧) 𝑒⃗𝑥 = (𝑦]𝐿−𝐿 ) ∙ (𝜌g (ℎ𝑧 − )] ) = (2𝐿𝜌g ) 𝑒⃗𝑥 = 𝜌g𝑆ℎ𝑒⃗𝑥
2 0 2 2
−𝐿 0
Car 𝑆 = 2𝐿ℓ = 2𝐿ℎ est l’aire du barrage.

𝑒⃗𝑧 = 𝑒⃗𝑍
𝑒⃗𝑧 = 𝑒⃗𝑍
𝑑𝑆
𝑃0
𝑒⃗𝑦 2𝐿
𝐴
𝐴

𝑀
⃗⃗⃗ = 𝒆
𝒏 ⃗⃗𝒙 ℓ=ℎ 𝑑𝑧
𝑀
Eau
𝑑𝑦
ℓ=ℎ
𝑂 𝑒⃗𝑥 Barrage
𝑂 𝑒⃗𝑦
𝛼 = 𝜋 ⁄2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑦 𝑒⃗𝑦 + 𝑧 𝑒⃗𝑍

De même, pour le moment en 𝑂, on sait que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 𝑝𝑒 (𝑧) 𝑑𝑆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑝𝑒 (𝑧)𝑑𝑆 𝑒⃗𝑥 = ∬ ⏞
⃗⃗⃗⃗ (𝑂, 𝑑𝑅⃗⃗ ) = ∬ 𝑂𝑀
∫ℳ (𝑦 𝑒⃗𝑦 + 𝑧 𝑒⃗𝑧 ) ∧ ⏞ ⏞
𝜌𝑔(ℎ − 𝑧) 𝑑𝑦𝑑𝑧 𝑒⃗𝑥
𝑆 𝑆
=0

= −𝜌𝑔 ∬(ℎ − 𝑧)𝑦𝑑𝑦𝑑𝑧 𝑒⃗𝑧 + 𝜌𝑔 ∬(ℎ − 𝑧)𝑧𝑑𝑦𝑑𝑧 𝑒⃗𝑦
𝑆 𝑆
L’intégrale en 𝑦 de la quantité 𝑦 entre −𝐿 et +𝐿 donne 0 car :
+𝐿 ℎ +𝐿 ℎ
𝑦2
−𝜌𝑔 ∬(ℎ − 𝑧)𝑦𝑑𝑦𝑑𝑧 = −𝜌𝑔 ∫ 𝑦𝑑𝑦 ∫(ℎ − 𝑧)𝑑𝑧 = −𝜌𝑔 [ ] ⋅ ∫(ℎ − 𝑧)𝑑𝑧 = 0
2 −𝐿
𝑆 −𝐿 0 0
alors
+𝐿 ℎ ℎ
𝑧2 𝑧3
⃗⃗⃗⃗ (𝑂, 𝑑𝑅⃗⃗ ) = 𝜌𝑔 ∬(ℎ − 𝑧)𝑧𝑑𝑦𝑑𝑧 𝑒⃗𝑦 = 𝜌𝑔 𝑒⃗𝑦 ( ∫ 𝑑𝑦 ∫(𝑧ℎ − 𝑧 2 )𝑑𝑧) = 2𝐿𝜌𝑔 𝑒⃗𝑦 [ ℎ − ]
∫ℳ
2 3 0
𝑆 −𝐿 0
ℎ3 ℎ2
= 2𝐿𝜌𝑔 𝑒⃗𝑦 = 𝜌𝑔𝑆 𝑒⃗𝑦
6 6
𝑑𝑧
3- Dans le cas 0 ≤ 𝛼 ≤ 𝜋⁄2, on introduit la normale 𝑛⃗⃗ = sin 𝛼 𝑒⃗𝑥 − cos 𝛼 𝑒⃗𝑧 et 𝑑𝑆 = 𝑑𝑦 sin 𝛼.
La résultante des efforts dus à la pression effective sur le barrage est :
𝑑𝑧
𝑅⃗⃗ = ∬ 𝑝𝑒 (𝑧)𝑑𝑆𝑛⃗⃗ = (∬ 𝜌g(ℎ − 𝑧)𝑑𝑦 .) 𝑛⃗⃗
sin 𝛼
𝑆 𝑆
+𝐿 ℎ
1 ℎ2 1 1
𝑅⃗⃗ = ( ∫ 𝑑𝑦 ∫ 𝜌g(ℎ − 𝑧)𝑑𝑧) 𝑛⃗⃗ = (2𝐿𝜌g ) 𝑛⃗⃗ = 𝜌g𝑆ℎ𝑛⃗⃗
sin 𝛼 2 sin 𝛼 2
−𝐿 0
car ℓ = ℎ⁄𝑠𝑖𝑛 𝛼 et 𝑆 = 2𝐿ℓ = 2𝐿ℎ⁄𝑠𝑖𝑛 𝛼 est l’aire du barrage.

𝑧 𝑍
𝑒⃗𝑧 𝑒⃗𝑍
𝒅𝒚 𝑒⃗𝑍
2𝐿

𝒅𝒛 𝑦 𝐴
𝒅𝒁
𝛼 𝑴
𝛼 ℓ 𝒅𝒁
𝑂 𝑥 𝑂
𝜋 𝒅𝒛 𝛼 𝑒⃗𝑥 𝒅𝒚
𝑐𝑜𝑠 ( − 𝛼) = = 𝑠𝑖𝑛 𝛼 Barrage
2 𝒅𝒁 𝑛⃗⃗
𝑂 𝑒⃗𝑦
𝑧 𝑍
𝑛⃗⃗ = 𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑒⃗𝑥 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑒⃗𝑧 𝑑𝑧
𝑑𝑆 = 𝑑𝑦𝑑𝑍 = 𝑑𝑦
𝑠𝑖𝑛 𝛼
+𝐿

𝑦
𝒉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑦 𝑒⃗𝑦 + 𝑍 𝑒⃗𝑍
𝓵
Eau 𝜋 𝒉
𝛼 𝑥 𝑐𝑜𝑠 ( − 𝛼) = = 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑂 2 𝓵

Remarquons que le résultat est identique à celui trouvé dans la question 2 à condition de
remplacer 𝑒⃗𝑥 par 𝑛⃗⃗.
ℎ ℎ
Remarque : on a 𝑅⃗⃗ = 𝜌𝑔𝑆 2 𝑛⃗⃗ la quantité 𝜌𝑔𝑆 2 correspond au poids de la colonne d’eau de
hauteur ℎ⁄2 située au-dessus de la surface 𝑆.
Soit :
𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑦 𝑒⃗𝑦 + 𝑍 𝑒⃗𝑍 = 𝑦 𝑒⃗𝑦 + 𝑒⃗
𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑍
De même, pour le moment en 𝑂, on sait que :

𝑧 𝑑𝑧
⃗⃗⃗⃗ (𝑂, 𝑑𝑅⃗⃗ ) = ∬ 𝑂𝑀
∫ℳ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑝𝑒 (𝑧)𝑑𝑆 𝑛⃗⃗ = ∬ (𝑦 𝑒⃗𝑦 + 𝑒⃗𝑍 ) ∧ 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)𝑑𝑦 𝑛⃗⃗
𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑆 𝑆
𝑑𝑧 𝑧 𝑑𝑧
= ∬ 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)𝑦𝑑𝑦 (𝑒⃗𝑦 ∧ 𝑛⃗⃗) + ∬ 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧) 𝑑𝑦𝑑𝑧 (𝑒⃗𝑍 ∧ 𝑛⃗⃗)
𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑆 𝑆
Comme dans la question 2, l’intégrale en 𝑦 de la quantité 𝑦 entre −𝐿 et +𝐿 donne 0 :

𝑑𝑧
∬ 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)𝑦𝑑𝑦 ⃗⃗
(𝑒⃗ ∧ 𝑛⃗⃗) = 0
𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑦
𝑆
D’où
𝑒⃗𝑦 +𝐿 ℎ
𝑧 𝑑𝑧 𝜌𝑔
⃗⃗⃗⃗ (𝑂, 𝑑𝑅⃗⃗ ) = ∬ 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)
∫ℳ 𝑑𝑦𝑑𝑧 (𝑒⏞
⃗𝑍 ∧ 𝑛⃗⃗) = 𝑒⃗ ( ∫ 𝑑𝑦 ∫(𝑧ℎ − 𝑧 2 )𝑑𝑧)
𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 𝑦
𝑆 −𝐿 0
2 3 ℎ 3
𝜌𝑔 𝑧 𝑧 𝜌𝑔 ℎ 1 ℎ2 ℎ
= 2𝐿 2
𝑒
⃗𝑦 ([ ℎ − ] ) = 2𝐿 2
𝑒
⃗𝑦 = 𝜌𝑔𝑆 𝑒⃗𝑦 = 𝜌𝑔𝑆ℓ 𝑒⃗𝑦
𝑠𝑖𝑛 𝛼 2 3 0 𝑠𝑖𝑛 𝛼 6 𝑠𝑖𝑛 𝛼 6 6
⁄ ⁄
(ℓ = ℎ 𝑠𝑖𝑛 𝛼 et 𝑆 = 2𝐿ℓ = 2𝐿ℎ 𝑠𝑖𝑛 𝛼).

Autre méthode
On a :
𝑐𝑜𝑠 𝛼
𝑧( )
𝑧 𝑧 𝑠𝑖𝑛 𝛼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑦 𝑒⃗𝑦 + 𝑍 𝑒⃗𝑍 = 𝑦 𝑒⃗𝑦 + 𝑒⃗𝑍 = 𝑦 𝑒⃗𝑦 + (𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑒⃗𝑥 + 𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑒⃗𝑧 ) = |
𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑦
(𝑒⃗𝑥 ,𝑒⃗𝑦 ,𝑒⃗𝑧 ) 𝑧

𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)𝑑𝑦𝑑𝑧
𝑑𝑧
𝑑𝑅⃗⃗ = 𝑝𝑒 (𝑧)𝑑𝑆 𝑛⃗⃗ = 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)𝑑𝑦 (𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑒⃗𝑥 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑒⃗𝑧 ) = || 0
𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑐𝑜𝑠 𝛼
−𝜌𝑔(ℎ − 𝑧) ( ) 𝑑𝑦𝑑𝑧
(𝑒⃗𝑥 ,𝑒⃗𝑦 ,𝑒⃗𝑧 ) 𝑠𝑖𝑛 𝛼

𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)𝑑𝑦𝑑𝑧


𝑧( )
𝑠𝑖𝑛 𝛼 0
ℳ 𝑂𝑀 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ (𝑂, 𝑑𝑅⃗⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑅 = | 𝑦 ∧ ||
𝑐𝑜𝑠 𝛼
−𝜌𝑔(ℎ − 𝑧) ( ) 𝑑𝑦𝑑𝑧
(𝑒⃗𝑥 ,𝑒⃗𝑦 ,𝑒⃗𝑧 ) 𝑧 (𝑒⃗𝑥 ,𝑒⃗𝑦 ,𝑒⃗𝑧 ) 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑐𝑜𝑠 𝛼
−𝜌𝑔(ℎ − 𝑧) ( ) 𝑦𝑑𝑦𝑑𝑧
𝑠𝑖𝑛 𝛼
⃗⃗⃗⃗ (𝑂, 𝑑𝑅⃗⃗ ) =
ℳ | 𝑐𝑜𝑠 𝛼 2
|𝜌𝑔(ℎ − 𝑧) ( ) 𝑧𝑑𝑦𝑑𝑧 + 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)𝑧𝑑𝑦𝑑𝑧
𝑠𝑖𝑛 𝛼
(𝑒⃗𝑥 ,𝑒⃗𝑦 ,𝑒⃗𝑧 )
−𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)𝑦𝑑𝑦𝑑𝑧

𝑐𝑜𝑠 𝛼 2 1 − 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 1
( ) = 2
= −1
𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑠𝑖𝑛2 𝛼

𝑐𝑜𝑠 𝛼 2 1
𝜌𝑔(ℎ − 𝑧) ( ) 𝑧𝑑𝑦𝑑𝑧 + 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)𝑧𝑑𝑦𝑑𝑧 = 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)𝑧𝑑𝑦𝑑𝑧
𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑠𝑖𝑛2 𝛼

𝑐𝑜𝑠 𝛼
−𝜌𝑔(ℎ − 𝑧) ( ) 𝑦𝑑𝑦𝑑𝑧
𝑠𝑖𝑛 𝛼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑑𝑅
𝑂𝑀 | 1
| 𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)𝑧𝑑𝑦𝑑𝑧
𝑠𝑖𝑛2 𝛼
(𝑒⃗𝑥 ,𝑒⃗𝑦 ,𝑒⃗𝑧 )
−𝜌𝑔(ℎ − 𝑧)𝑦𝑑𝑦𝑑𝑧

=0
⏞ 𝑐𝑜𝑠 𝛼
⃗⃗⃗⃗ (𝑂, 𝑑𝑅⃗⃗ ) = −𝜌𝑔 (
∫ℳ ) ∬(ℎ − 𝑧)𝑦𝑑𝑦𝑑𝑧 𝑒⃗𝑥
𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑆
=0
1 ⏞
+ 2
𝜌𝑔 ∬(ℎ − 𝑧)𝑧𝑑𝑦𝑑𝑧 𝑒⃗𝑦 −𝜌𝑔 ∬(ℎ − 𝑧)𝑦𝑑𝑦𝑑𝑧 𝑒⃗𝑧
𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑆 𝑆
1
= 𝜌𝑔 ∬(ℎ − 𝑧)𝑧𝑑𝑦𝑑𝑧 𝑒⃗𝑦
𝑠𝑖𝑛2 𝛼
𝑆
+𝐿 ℎ ℎ
𝜌𝑔 2 )𝑑𝑧
𝜌𝑔 𝑧2 𝑧3 𝜌𝑔 ℎ3
= 𝑒⃗ ( ∫ 𝑑𝑦 ∫(𝑧ℎ − 𝑧 ) = 2𝐿 𝑒⃗ ([ ℎ − ] ) = 2𝐿 𝑒⃗
𝑠𝑖𝑛2 𝛼 𝑦 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 𝑦 2 3 0 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 6 𝑦
−𝐿 0
1 ℎ2 ℎ
= 𝜌𝑔𝑆 𝑒⃗𝑦 = 𝜌𝑔𝑆ℓ 𝑒⃗𝑦
𝑠𝑖𝑛 𝛼 6 6

4- Soit 𝑃 le point d’application de la force 𝑅⃗⃗. Cherchons le centre de poussée, c’est-à-dire


calculons la distance 𝑂𝑃 .
On sait que
⃗⃗⃗⃗ (𝑂, 𝑅⃗⃗ ) = ∫ ℳ
ℳ ⃗⃗⃗⃗ (𝑂, 𝑑𝑅⃗⃗ )

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑅⃗⃗ = ∫ ℳ
𝑂𝑃 ⃗⃗⃗⃗ (𝑂, 𝑑𝑅⃗⃗ )
1 ℎ 1 ℎ
𝑂𝑃𝑒⃗𝑍 ∧ 𝜌g𝑆ℎ𝑛⃗⃗ = 𝜌g𝑆ℓ 𝑒⃗𝑦 ⟹ 𝑂𝑃 ∙ 𝜌g𝑆ℎ𝑒⃗𝑦 = 𝜌g𝑆ℓ 𝑒⃗𝑦
2 6 2 6

𝜌g𝑆ℓ 6 1
⟹ 𝑂𝑃 = = ℓ
1 3
2 𝜌g𝑆ℎ

Remarquons que le calcul fait ici est valable aussi bien pour 𝛼 = 𝜋⁄2 pour que 0 ≤ 𝛼 ≤ 𝜋⁄2

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