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PNEUMATIQUE et HYDRAULIQUE

Les performances sans cesse améliorées des Systèmes Automatisés de Production doivent beaucoup
aux Transmissions Oléo-hydrauliques et Pneumatiques.
Le domaine couvert est vaste, tous les secteurs d’activité sont concernés : automobile, aéronautique,
aérospatiale, marine, trains et métros sur rail, et divers autres moyens de transport ; électrotechnique
et électronique ; industries agro-alimentaires ; industries pétrolière, chimique et pharmaceutique ;
génie civil, bâtiments et travaux publics ; industrie mécanique, machines-outils, assemblage,
manutention ; spectacle, théâtre, manèges forains ; médecine, équipements de dentisterie,
équipements hospitaliers…

Hydraulique et pneumatique ont des champs d’application qui diffèrent par les propriétés du fluide
sous pression qu’elles utilisent : un liquide pratiquement incompressible pour l’hydraulique, un gaz
très compressible pour la pneumatique. C’est pourquoi ces deux techniques font l’objet d’études
séparées.
L’emploi de l’énergie pneumatique permet de réaliser des automatismes avec des composants
simples et robustes, notamment dans les milieux hostiles : hautes températures, milieux déflagrants,
milieux humides…
Les énergies pneumatiques et hydrauligues sont fréquemment utilisées dans les systèmes industriels.
L'objet de ce cours est de présenter rapidement ces énergies et leurs caractéristiques. Ensuite, en nous
basant sur la chaine d'énergie, nous détaillerons comment celle-ci peut être construite avec de
l'énergie
pneumatique ou hydraulique.
Définitions :
Débit : Noté Q, il caractérise la quantité de fluide qui se déplace. Le débit est une grandeur de flux.
Son unité (SI) est le m3/s. On utilise de manière usuelle le litre par minute (L/min).
Pression : Notée p, elle caractérise la capacité du fluide à se déplacer. La pression est une grandeur
d'effort.
Elle représente l'effort du fluide (exprimé en N) par unité de surface (exprimée en m2) :
1Pa = 1N/m2. Cette unité très petite est souvent remplacée par le MPa.
Unité SI : le pascal (Pa). Unité usuelle : le bar (avec 1 bar = 1. 105 Pa).
La pression est une grandeur potentielle, elle se mesure par rapport à une référence.
La pression relative (voire manométrique) a comme référence la pression atmosphérique. C'est la
pression couramment utilisée pour les systèmes industriels.
La pression absolue a comme référence le vide absolu
(sans matière) : Pabsolue = Prelative + Patmosphérique
La pression absolue est utilisée lorsque interviennent des dépressions ou un environnement
dépressurisé (météorologie, générateur de vide).
Energie pneumatique : le fluide utilisé est de l’air comprimé, est une énergie emmagasinée dans
un gaz sous forme mécanique du fait qu’il est comprimé. Elle est exploitée dans un système
pneumatique. Dans un système pneumatique, le gaz comprimé est utilisé comme moyen de transport
et de stockage d’énergie.
Energie hydraulique : le fluide utilisé est une huile hydraulique minérale ou difficilement
inflammable. Est une énergie fournie par le mouvement de l'eau, sous toutes ses formes : chutes
d'eau, cours d'eau, courants marin, marée, vagues. Ce mouvement peut être utilisé directement, par
exemple avec un moulin à eau, ou plus couramment être converti, par exemple en énergie
électrique dans une centrale hydroélectrique.
Dans ce cours on se focalise sur la force hydraulique à usage industrielle.
Pour pouvoir utiliser une énergie pneumatique ou hydraulique nécessite donc un fluide, ce dernier
possède des caractéristiques telles que : pression, débit, puissance, …etc.
Les écoulements des fluides
I – Généralités :
1. Définition d’un fluide :
Les fluides sont des corps dont les molécules sont très mobiles les unes par rapport aux autres.
Un fluide prend automatiquement la forme du récipient qui le contient.
On peut classer les fluides en deux groupes : des liquides et des gaz.
Les liquides ont un volume propre tant disque les gaz occupent tout le volume qui lui sont offert.
2. Compressibilité des fluides :
Soit ρ la masse volumique d’un fluide. D’une façon générale, ρ varie avec la pression et la
température.
On appelle un fluide incompressible lorsque ρ est indépendante de p et T .
Les liquides sont très peu compressibles.
Pratiquement : on considère que les liquides sont incompressibles et les gaz sont compressibles.
3. Viscosité :
Les forces de cohésion intermoléculaire ont tendance à freiner l’écoulement d’un fluide.
Cette propriété est appelée viscosité : c’est la capacité d’écoulement d’un fluide.
• Coefficient de viscosité dynamique « µ » : exprimé dans le système international en Poiseuille (Pl)
ou en Pascal seconde (Pa.s)
• Coefficient de viscosité cinématique « ν » : exprimé dans le système international en mètre carré
par seconde (m²/s)
4. Fluide parfait – fluide réel :
Un fluide parfait est un fluide dont les molécules se déplacent sans aucun frottement les uns par
rapport aux autres ; donc sans viscosité µ = 0. (C’est théorique)
Un fluide est réel lorsque µ ≠ 0

II– Les régimes d’écoulement :

Expérience :
Soit un courant d’eau qui circule dans une conduite à section circulaire. On introduit un filet de
colorant dans l’axe de cette conduite.
Suivant la vitesse d’écoulement de l’eau, on peut observer les phénomènes suivants :
- Pour des vitesses faibles, le filet colorant traverse le long de la conduite en position centrale.
- Pour des vitesses plus élevées, le filet colorant se mélange brusquement dans l’eau après avoir
parcouru une distance.
- Pour des vitesses très élevées, le colorant se mélange immédiatement dans l’eau.
1. Régime laminaire : (cas a) le fluide s’écoule en couches cylindriques coaxiales ayant pour axe le
centre de la conduite.
2. Régime transitoire : (cas b) c’est une transition entre le régime laminaire et ce lui turbulent.
3. Régime turbulent : (cas c) formation de mouvement tourbillonnant dans le fluide.
Cette expérience est faite par Reynolds en faisant varier le diamètre de la conduite, la température, le
débit, etc…, pour des divers fluides.

La détermination du régime d’écoulement est par le calcul d’un nombre sans dimension appelé
nombre de Reynolds (Re).
Avec :
D : diamètre de la conduite (en m)
u : vitesse moyenne d’écoulement ( en m/s)
ρ : masse volumique du fluide ( en kg/m3)
µ : coefficient de viscosité dynamique ( en Pa.s)
ν : coefficient de viscosité cinématique ( en m²/s)

Remarque : si la section n’est pas circulaire, on définit le diamètre équivalent (De) par :
Equation de continuité

Presse hydraulique
Equation de Darcy-Weisbach (1854,1845)
Loi générale de la perte de charge ∆h , ∆p est
avec :
λ : coefficient de perte de charge
U : vitesse moyenne de débit (=Q/S)
Q : débit volumique
S : section de la conduite
D : diamètre de la conduite
L : longueur du tronçon de la conduite
λ :est fonction du nombre de Reynolds
-1
- pour Re < 2400, régime de Poiseuille : λ = 64.Re
-1/4
- pour Re > 2400, régime de Blasius : λ =0.3164.Re
Nombre de Reynolds Re = U.D/ν avec ν : viscosité cinématique du fluide

Chapitre II : Stockage et alimentation en énergie


Pour obtenir de l’énergie pneumatique, on utilise un compresseur. L’énergie hydraulique est obtenue
grâce à des pompes. Des exemples de pompes seront donnés ultérieurement. Les pompes ou les
compresseurs sont actionnés par un moteur électrique ou thermique. Dans les systèmes
pneumatiques, la circulation d’air se fait généralement en circuit ouvert. Dans le cas des systèmes
hydrauliques, le fluide est en circuit fermé. Cela impose des conditions sur les constituants des
réseaux.

Alimentation en énergie pneumatique

Alimenter en énergie pneumatique, c'est donc fournir à un système (souvent automatisé) de l’air
comprimé à la pression désirée pour obtenir les performances attendues :
- grande vitesse de déplacement des vérins et moteurs pneumatiques,
- efforts modérés (inférieurs à 105 N),
- installation simple, robuste, peu couteuse, utilisable en milieu hostile.

Exemple :
Pour agir sur la Matière d’OEuvre, tout système a besoin d’une énergie qui sera convertie puis
adaptée au besoin. L’alimentation en énergie pneumatique permet de déplacer rapidement la matière
d’oeuvre (bocaux et couvercles) pour assurer le conditionnement souhaité.
Description fonctionnelle globale

Produire et stocker l’énergie pneumatique


L’air comprimé utilisé par les actionneurs (vérins, générateur de
vide) est ensuite rejeté à l’air libre.
Le réservoir qui emmagasine l’air comprimé pour éviter le
fonctionnement en continu du compresseur chute petit à petit.
Démonstration : à l’aide de la relation des gaz parfaits :
Pression*Volume = constante.
Avant déplacement vérin on a Pini*Vini = Pfinal*Vfinal après
déplacement vérin. Or Vfinal>Vini donc Pfinal< Pini

La production nécessaire d'air comprimé, lorsque la pression dans le réservoir descend en dessous
d’une certaine valeur, s’effectue par aspiration et compression de l’air extérieur grâce à un
compresseur animé par un moteur électrique.
Adapter et conditionner l’énergie pneumatique

Avant d’utiliser l’air, une unité de conditionnement placée à l’entrée du système automatisé est
constituée :
- d’un filtre qui sert à assécher l’air et filtrer les poussières, par création d’un toubillon (par
déflecteur) qui entraine en périphérie les parties solides qui se déposent ensuite au fond (vis de
purge)
- d’un mano-régulateur qui règle et régule la pression de l’air,
- d’un lubrificateur qui évite la corrosion et améliore le glissement,
- d’un pressostat qui informe le calculateur lorsque la pression souhaitée est atteinte.

L’air est de plus en plus utilisé pour la commande des instruments et des systèmes. Les circuits
pneumatiques logiques, faisant usage de soupapes de conception diverse, sont aussi utilisés en
nombre croissant. Ces applications s’ajoutent à l’utilisation de l’air pour alimenter les nombreux
outils pneumatiques. C’est pour quoi il est nécessaire d’utiliser, à chaque poste de travail, une unité
de conditionnement d’air. En général, une unité de conditionnement d’air est composée d’un filtre,
d’un régulateur de pression et parfois d’un lubrificateur.

Filtre à air comprimé


Régulateur de pression avec Lubrificateur de l’air comprimé
orifice d’échappement
Filtre :
Cet appareil a pour fonction de bloquer les poussières et les particules d’impuretés qui circulent dans les
conduites. Le filtre récupère aussi l’humidité résiduelle contenue dans l’air.
Régulateur de pression:
Tous les appareils qui fonctionnent à l’air comprimé exigent une pression de fonctionnement optimale.
Cette pression, inférieure à la pression de service du système, doit être maintenue à un niveau constant et
réglable. Dans tous les cas, il est donc conseillé d’installer un régulateur de pression à l’entrée de chaque
système pneumatique.
Lubrificateur de l’ai comprimé:
La plupart des lubrificateurs fonctionnent selon le principe de venturi. La différence entre la
pression régnant en amont de l’étranglement et la pression régnant dans la partie la plus étranglée de
celui-ci permet l’aspiration d’un liquide (huile d’un réservoir) et son mélange avec l’air comprimé.

Distribuer de l’énergie pneumatique

Fonction d’un distributeur: Un distributeur commute l’énergie pneumatique pour alimenter ou non
l’orifice d’entrée d’un actionneur (vérin ou moteur pneumatique).
Il se commande manuellement, pneumatiquement et/ou électriquement et peut être monostable
(ressort de rappel) ou bistable (deux commandes).
Il possède 2 ou 3 positions et de 2 à 5 orifices (voir schéma ci après).

Symbole d’un distributeur: Chaque position est repérée par un carré et chaque orifice par un trait.
Exemples :
Choix d’un distributeur
- Les distributeurs 3/2 sont employés avec les vérins simples effets ou les ventouses. Les 4/2 ou 5/2
sont utilisés pour les vérins doubles effets (le 5/2 permet de régler la vitesse de sortie et d’entrée de
tige en interposant des réducteurs de débit à chaque échappement).
- La détermination de leur taille est une phase importante qui garantit un débit suffisant pour remplir
les chambres du vérin ou du moteur à la cadence voulue. Des abaques constructeurs permettent (à
partir des diamètre, course, temps de course, pression d’alimentation …. du vérin) la détermination
d’un coefficient Kv (Koefficient de Ventil) exprimé en m3/s puis du distributeur adapté.
- Le choix de la commande sera aussi effectué avec soin à partir de données constructeur pour
vérifier que le temps de commutation soit compatible avec la performance attendue.

Chapitre III : Les actionneurs


L’actionneur est un constituant de base de la chaîne d’action de la PO car il permet l’exécution des
tâches opératives d’un système. L’actionneur est l’élément moteur de la chaîne d’action. Alimenté en
énergie de puissance par son préactionneur, il fait fonctionner l’effecteur.

L’actionneur est choisi en fonction du préactionneur, c’est-à-dire :

Si le préactionneur est un distributeur Si le préactionneur est un contacteur ou un relais


pneumatique/distributeur hydraulique, électromagnétique de faible puissance,
l’actionneur est pneumatique/hydraulique (vérin l’actionneur est électrique (moteur électrique)
pneumatique/hydraulique)

La chaîne d’action électrique est constituée d’un


contacteur, (voir distribuer l’énergie)
d’un moteur électrique à courant continu, à
La chaîne d’action pneumatique est constituée courant alternatif ou pas à pas.
d’un distributeur, (voir distribuer l’énergie) d’un Le contacteur est rarement utilisé seul. Il est un
vérin. Il existe également la chaîne de préhension des constituant de la chaine d’alimentation du
par le vide moteur.

Fonction et classification des actionneurs


- Fonction : Convertir une énergie d’entrée (énergie de puissance transmise, en général, par le
préactionneur) en une énergie de sortie adaptée à l’exécution de la tâche opérative par l’effecteur.
- Classification : On peut classer les actionneurs en deux grandes familles :
a) Les actionneurs dynamiques dont l’énergie convertie est mécanique, ce qui permet des mobilités
en translation ou en rotation (vérins, moteurs) ;
b) Les actionneurs statique dont l’énergie convertie est sans mobilité (résistances, lampes
d’éclairage,..).
Les actionneurs dynamiques
Identification : L’identification d’un actionneur dynamique prend en compte les critères suivants :
Les mobilités de l’énergie mécanique convertie ;
La nature de l’énergie d’entrée ;
Certaines considérations fonctionnelles : grandeurs physiques, caractéristiques dimensionnelles
Principaux actionneurs pneumatiques/hydrauliques
a) Rôle des vérins : Les vérins reçoivent l’énergie d’un fluide sous pression. Ils la convertissent en
une énergie mécanique.

Remarque : L’énergie mécanique est produite sous forme d’un mouvement permettant de provoquer
un :
• Leur classification tient compte de la nature du fluide, pneumatique ou hydraulique, et du
mode d’action de la tige : simple effet, double effet…
• Une grande quantité de fonctions complémentaires peut leur être intégrée : amortissement de
fin de course, capteurs de position, dispositifs de fin de course, dispositifs de détection,
distributeurs, joints d’étanchéités guidage, ...

b)- Vérins pneumatiques :


Ils utilisent l’air comprimé, 2 à 10 bars
(1 bar = 105 Pa = 0,1 MPa ≈ 1 atmosphère) en usage
courant. Du fait de la simplicité de mise en œuvre, ils sont
très nombreux dans les systèmes automatisés industriels.

c)- Vérins hydrauliques :


Ils utilisent l’huile sous pression, jusqu’à 350 bars en usage
courant. Par rapport aux vérins pneumatiques, Ils sont plus
coûteux, développent des efforts beaucoup plus importants, des
vitesses de tiges plus précises et permettent des applications plus
sophistiquées avec régulation, asservissements …

d)- Constitution et fonctionnement d’un vérin :


Quelque soit le vérin, son type et son constructeur, il sera constitué des mêmes éléments. Le piston
est solidaire de la tige qui peut se déplacer à l’intérieur du corps (cylindre). Le corps est délimité par
le nez et le fond dans lesquels sont aménagés les orifices. Les espaces vides qui peuvent être remplis
du fluide comprimé s’appellent chambres. C’est le fluides sous pression qui, en pénétrant dans l’une
des chambres, pousse sur le piston. La tige se déplace. Le fluide présent dans l’autre chambre est
donc chassé et évacué du corps du vérin.

e)- Types de vérins : Il existe deux types de vérins :


Vérins simple effet : L’ensemble tige-piston se déplace dans un seul sens sous l’action du fluide
sous pression. Le retour est effectué par un autre moyen : ressort, charge …

Avantages : ils sont économiques et la consommation de fluide est réduite.


Inconvénients : à course égale, ils sont plus longs que les vérins double effet ; la vitesse de la
tige est difficile à régler en pneumatique.
Utilisation : travaux simples (serrage, éjection, levage, assemblage…)
Vérins double effet : L’ensemble tige-piston peut se déplacer dans les deux sens sous l’action du
fluide. L’effort en poussant (tige sortant) est légèrement plus grand que l’effort en tirant (entrée
de la tige) car la pression n’agit pas sur la tige.
Avantages : plus grande souplesse d’utilisation ; réglage plus facile de la vitesse, par contrôle du
débit à l’échapement ; amortissements de fin de courses, réglable ou non, possibles dans un ou
dans les deux sens. Ils offrent de nombreuses réalisations et options.
Inconvénients : ils sont plus coûteux.
Utilisation : les plus utilisés industriellement, ils présentent un grand nombre d’applications.
Amortissement de fin de course : il est indispensable aux vitesses ou cadences élevées et sous
fortes charges. Si l’énergie à amortir est modérée on utilise des blocs en élastomère, les
dispositifs avec tampons amortisseurs sont recommandés aux plus hautes énergies. Dès que le
tampon entre dans son alésage, le fluide à l’échappement est obligé de passer par l’orifice A plus
petit. La réduction du débit provoque une surpression créant l’amortissement.

e)- Vérins spéciaux :


Nom Visualisation Fonction (activité) Symbole implanté
Nom Visualisation Observation) Principe de fonction ou de montage

. Excellent rendement Vérin double effet


. Grande longévité
. Robuste Action fluide comprimé
Sortie Rentrée
. Entretien aisé

. Offre des courses


faibles
. Bague élastique pour
amortir les chocs
. Deux orifices
. Pour un même diamètre D et une même
pression P, l’effort théorique axial F (ou
poussée théorique) est différent selon le
. Idem ci-dessus sens du déplacement de la tige : F1 > F2
. Anti-rotation par 2
tiges de guidage
Vérin simple effet
. Assure la translation
de l’effecteur
Action fluide Action du ressort
comprimé

Sortie
Rentrée
. Vérin hors norme
. Utilisé dans des
systèmes d’assemblage
micromécanique

. Encombrement
réduit
. Anti-rotation par la
forme prismatique . Un seul orifice
. Un seul effort axial important F
. Présence d’un ressort de rappel
. Encombrement
réduit
. Gamme étendue de
courses
. Effort et vitesse
identique dans les
deux sens
. Anti-rotation par la
forme prismatique

. Faible Transmission directe de


encombrement la palette vers l’arbre
. Adaptabilité grâce à
la souplesse du
réglage de l’angle de
rotation

Très utilisée par les


Un étranglement prévu à
industries de l’agro- l’intérieur de l’éjecteur
alimentaire, du vers, du provoque une accélération
papier du flux d’air P vers R qui
enrtaîne l’air ambiant par
U et provoque ainsi une
dépression

g)- Dimensionnement des vérins :


Pour déterminer la pression p d’utilisation d’un vérin, il faut connaître :
• La force F nécessaire à développer
• La section annulaire S

Détermination de la section :
Application :
On doit déplacer une charge de 10 T à l’aide d’un vérin. Sachant que le diamètre de la tige du vérin
est de
20 mm et que son alésage est de 100 mm. Calculer la pression p1 nécessaire pour pousser la charge
et la pression p2 . On donne g = 9,81.
Détermination des vitesses de sortie et d’entrée des tiges de vérins hydraulique :

V=Q/S2 avec : V est (m/s) ; Q est en (m3/s)et S2 est en (m2)


L’utilisation pratique :
V=Q/(0.06xS2) avec : V est (cm/s) ; Q est en (l/mn) et S2 en (cm2)
Application :
Le piston d’un vérin a une surface de 40 cm². Ce vérin reçoit un dédit de 24 L/min.
Quelle est:
a) La vitesse v de déplacement en sortie de tige.
b) La durée de la course si celle-ci fait 20 cm.

Travail et rendement d’un vérin :


L’unité de travail est le Joule. Le symbole est J W=F.d
Application :
Pour élever une charge de 6 000 N de 1,5 m il faut fournir un travail de : W =
Rendement :

η=

Puissance d’un vérin :


On a : P = W(J) / t(s) et W = F . d d’où P = (F . d)/ t
Comme d (course) est égale V x t donc on aura :
P=F.V
Application :
Un vérin D.E. a pour section côté piston 40 cm². Il reçoit un débit de 36 L/min. La pression de
service est de 80 bar, Calculer :
a) La puissance fournie par le vérin.
b) La puissance nécessaire au récepteur sachant que le rendement global de l’installation est de 60 %.

Puissance hydraulique :
Pour transporter de la puissance, le fluide hydraulique doit se déplacer sous pression. On sait qu’une
force = (F= p . S).
Que la vitesse V = (d/t) or la puissance mécanique P = F. V
d’où P = (p . S . d) /t et (S . d) est égale au volume, et le débit Q = volume /temps d’où Q = (S . d) /t

donc P=p.Q
Application :
Un vérin hydraulique, dont le but est de soulever une charge, a un rendement de 90 %, le débit du
circuit est de 12 L/min pour une pression de service de 150 bar. Calculer :
a) La puissance hydraulique Phy du vérin en utilisant les 2 formules vues dans la leçon.
b) Déterminer la puissance mécanique utilisée en bout de tige du vérin.
c) Sachant que la vitesse de sortie du vérin est de 30 m/min, que sa course est de 300 mm et que g =
9,81 m/s², déterminer la valeur de la masse à soulever ainsi que la quantité d’énergie utilisée.

exemple : Calculer la consommation d’air d’un vérin double effet d’un diamètre égal à 50 mm (diamètre de
la tige 12 mm), la longueur de course étant de 100 mm, la pression de service de 6 bars et le nombre de
courses/mn = 10. (1000cm3 = 1 litre).

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