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Sciences de l’ingénieur
Module : A.D.C
Cours
Année scolaire : 2018-2019
Classe : 2 STE
Période
La période T est la durée correspondant à ce motif ; elle s’exprime en seconde (s).
Fréquence
La fréquence du signal est le nombre de périodes par secondes. Elle s’exprime en fonction de la
période par la relation suivante : f = 1/T s’exprime en en Hertz (Hz).
Valeur instantanée
La valeur instantanée d’une grandeur variable est la valeur qu’elle prend à tout instant ; on la note par
une minuscule : u(t) ou u.
Valeur moyenne
On dispose d'une intensité périodique i(t) de période T.
Pendant une période T, le courant périodique i transporte la
quantité d'électricité Q (cette quantité d'électricité
représente l'aire A entre la courbe et l'axe des abscisses).
La même quantité d'électricité peut être transportée par un
courant d'intensité constante <i> ou i avec <i> = A/T
Mesure
Pour mesurer la valeur moyenne d’une tension ou de l’intensité d’un courant on utilise des appareils à
aiguille magnétoélectriques en position DC, ou des appareils numériques en position DC.
Signal alternatif
Un signal est dit alternatif si sa valeur moyenne est nulle.
Valeur efficace
On appelle intensité efficace, notée I, du courant variable i, l’intensité du courant continu qui
dissiperait la même énergie dans la même résistance pendant la même durée. On peut montrer que :
I est la valeur efficace en ampères (A)
I = √i²(t) avec :
i est la valeur instantanée en ampères (A).
Mesure
Pour mesurer la valeur efficace d’une tension ou de l’intensité d’un courant on utilise des appareils à
aiguille ferromagnétiques, ou des appareils numériques RMS (ou TRMS) en position AC.
Amplitude
• Par définition, le sinus varie entre –1 et 1 ; donc u varie entre - Umax et + Umax.
• L’amplitude d’une grandeur sinusoïdale est sa valeur maximale.
Pulsation
• ω en radian par seconde : rad/s (car θ = ωt est en radian)
• on montre que ωT=2 π où T est la période du signal (en s) or T=1/f donc ω =2π/T = 2πf
et f fréquence du signal (en Hz).
Phase à l’origine
• A chaque instant t correspond un angle (car ωt en rad), on l’appelle phase θ.
• φu est la phase de u(t) quand t= 0 s
Valeur moyenne
• la valeur moyenne d’une grandeur sinusoïdale est nulle puisqu’elle est alternative.
Valeur efficace
• On démontre que la valeur efficace U peut s’exprimer en fonction de l’amplitude Umax : U= Umax/√2
Représentation de Fresnel
u(t)= U √2 sin (ωt + φ)
• on associe donc à cette tension un vecteur tournant à ω
et on le représente à l’instant t= 0 s.
• on a :
norme du vecteur ↔ valeur efficace
angle entre vecteur et l’axe OX ↔ phase à l’origine φ
Exemple :
Représenter par leur vecteur de Fresnel ces deux tensions :
u1(t)= 2√2 sin (ωt + π/4)
u2(t)= 3√2 sin (ωt - π/6)
Schéma
Equation di duC
uR = Ri uL = L i=C
fondamentale dt dt
1
Impédance Z (Ω) ZR = R ZL = Lω ZC =
Cω
Relation entre les 1
UR = R.I UL = L ω .I UC = .I
valeurs efficaces Cω
π π
Déphasage φ (rad) ϕR = 0 ϕL = ϕC = −
2 2
Représentation de
Fresnel
Impédance
ZR =R ZL = jLω ZC = 1/ jCω = - j /Cω
complexe Z
Modèle équivalent d’un dipôle passif linéaire.
Modèle série :
Groupement série R, L : (bobine réelle) Construction de Fresnel :
R L Z
I I
≡ U UL
UR UL U
U φ
UR I
U= Z.I UL=Lω.I
Z
Lω Z = √(R2+(Lω)2
φ φ φ = tan-1(Lω/R) ϕ = déphasage de i sur u
UR= R.I R
Groupement série R, L R, C R, L, C
Impédance du groupement Z = √(R +(Lω)
2 2
Z = √(R + (1/Cω)
2 2
Z = √(R +(Lω -1/Cω)2
2
I
IR= U/R 1/R
φ φ
1/Z = √(1/R)2+(1/Lω)2
IL = U/Lω 1/Lω
I= U/Z 1/Z
φ = tan-1(R/Lω)
Groupement parallèle R, L R, C R, L, C
Impédance du groupement Z = 1/√ YR2+YL2 Z = 1/√ YR2+YC2 Z = 1/√(YR2+(YL -YC)2
Déphasage φ de i sur u φ = tan-1(R/Lω) φ = tan-1(- RCω) φ = tan-1(R(1/Lω -Cω))
Récepteur
ic Q
condensateur 0 QC = -CωU2 u C
Introduction
Les réseaux triphasés sont très répandus dans le monde industriel en raison de leurs nombreuses
propriétés favorables à la production, au transport et à l'utilisation des grandeurs électriques.
Ecriture en complexe :
Les tensions simples Les tensions composées
V1 = [ V , 0°] U 12 =V 1-V 2 = [ V√3, + 30° ]
V2 = [V , -120°] U 23 =V 2-V3 = [ V√3, - 90° ]
V3 = [V, -240°] U 31 =V 3-V 1 = [ V√3, + 150° ]
U12
V3 U
U31
V1
Origine des phases
120°
-2π/3 30°
V2
V
Remarque : On voit ainsi apparaître un nouveau système de tensions triphasées : u12, u23, u31.
La relation qui existe entre l'amplitude V et U se calcule facilement à partir du triangle des tensions :
2.V.cos (π/6) = U c'est à dire U= √3.V
Ainsi, un système triphasé à basse tension sur le réseau est intitulé : 230V/400V, 230V représentant
la tension simple efficace et 400V la tension composée efficace.
Ou
Couplage triangle :
Montage :
Ou
V1 V2 V3
IN = I1 + I2 + I 3 = + +
Z1 Z2 Z3
Couplage triangle
On détermine les courants I1, I2 et I3 à partir des courants J1, J2 et J3 calculés par :
i1 = j1- j3 => I1 = J1 - J3
i2 = j2- j1 => I2 = J2 - J1
i3 = j3- j2 => I3 = J3 - J2
Et la puissance réactive s'écrit alors : Q = V1I1 sin φ1 + V2I2 sin φ2 + V3I3 sin φ3
Circuit déséquilibré.
Il faut mesurer les puissances consommées par les trois phases et
additionner.
Trois wattmètres sont nécessaires.
P = P1N + P2N + P3N
En régime équilibré, la méthode des deux wattmètres fournit donc des renseignements précis sur le
système étudié : P = P13 + P23
Q = √3 (P13- P23) où P13 et P23 sont algébriques
tg φ = Q/P
P13 et P23 considérées séparément n’ont toujours aucun rapport avec la puissance dissipée dans une
phase, mais on peut tout de même tirer quelques renseignements dans certains cas particulier :
• Charge résistive : φ = 0 → cos φ = 1 P13 = P23
• Charge inductive : 0 < φ ≤ π/2 → 0 ≤ cos φ <1 P13 > P23
• Charge capacitive : - π/2 ≤ φ < 0 → 0 ≤ cos φ <1 P23 > P13
Problématique
La consommation de l’énergie électrique produite par les centrales est, en général, éloignée des lieux
de production. L’énergie doit donc être transportée sur de grandes distances entre lieux de
production et de consommation, c’est le rôle du réseau de transport de l’énergie électrique. Ce dernier
est géré par l’Office National de l’Electricité (O.N.E).
On distingue :
• Le transport et l’interconnexion : c’est le raccordement des centrales entre elles. Si une
centrale vient à être en défaut, les autres continuent à fournir l’énergie. En l’absence
d’interconnexion la défaillance d’une centrale, entrainerait la disparition d’énergie électrique pour
tous ses « clients ». Le grand transport véhicule l’énergie entre les lieux de production et les
grandes régions de consommation,
• La distribution et la répartition : elle a pour rôle « d’aiguiller » l’énergie des lieux de production
vers les gros clients (grosses industries…) et les « petits » utilisateurs terminaux (particuliers,
petites et moyennes entreprises, centres commerciaux…).
Différentes tensions
Les générateurs des centrales électriques fournissent généralement une tension comprise entre 5 et
20 kV. Cette tension est élevée à une valeur de 400 kV afin d’être transportée vers les centrales de
répartition (dispatching) puis vers les lieux d’utilisation par les réseaux de transport et de distribution
de l’énergie électrique.
Lignes
L’énergie produite par les différents sites de production doit être acheminée sur tout le territoire.
Cet acheminement est réalisé par des lignes aériennes ou souterraines.
Lignes aériennes
A haute et très haute tension, les lignes de transport sont aériennes dans leur grande majorité. Elles
sont constituées de conducteurs nus en alliage d’aluminium et de supports (pylônes). Leur diamètre
augmente avec la puissance à transporter.
Lignes Souterraines
Les liaisons souterraines nécessitent des câbles de fabrication plus complexe. Ils sont constitués d’une
partie conductrice centrale en cuivre ou en aluminium, l’âme du câble, entourée d’une gaine isolante en
matière synthétique.
En MT, ces câbles sont enterrés dans de simples tranchées. En HT et THT, c’est un peu plus compliqué.
Le recours aux liaisons souterraines s’impose surtout pour des raisons de sécurité ou d’esthétique.
Mouvements d’énergie
Il faut qu'à chaque instant la puissance demandée par les abonnés soit égale à la puissance fournie par
ONE. Il faut aussi à chaque instant que l'énergie livrée soit :
• à une fréquence fixe,
• à une tension fixe,
• à une puissance variable
Postes d’interconnexion
Ils assurent la liaison entre les centrales de production d'énergie électrique et le réseau de transport
et d'interconnexion. Des transformateurs de puissance permettent des échanges d'énergie entre
réseaux et différentes tensions
Postes d’intérieur
L'installation d'un poste de livraison en intérieur se
justifie lorsqu'on doit protéger l'appareillage HT et BT
du poste contre les fortes variations de température,
ou dans le cas de puissances importantes.
L'appareillage HT est sous enveloppe métallique
(cellules préfabriquées métalliques); ils présentent
l'avantage d'une meilleure sécurité, et d'une mise en
place rapide.
Mesure et comptage
Les valeurs d'intensité et de tension à la sortie des transformateurs (TC et TP) sont l'image exacte
des valeurs du réseau H.T.A. Ces images sont exploitées pour le comptage de l'énergie, les mesures de
déphasages, de puissance, de courant, de tension. Elles sont aussi exploitées pour la protection des
personnes et des biens.
Mesures électriques sur les réseaux
Les données en provenance des capteurs placés sur le réseau sont traitées par l’unité de protection et
de contrôle qui commande les actionneurs sur le réseau.
Capteur de courant (TC)
Ce sont des transformateurs de courant. Ils permettent :
• d'adapter le courant à mesurer aux appareils de mesure.
• d'isoler le circuit de puissance du circuit de mesure
Caractéristique :
Courant primaire : 10, 15, …, 500 A
Courant secondaire : 1 à 5 A
Capteur de tension (TP)
Ce sont des transformateurs de tension et permettent :
• d'adapter la tension aux calibres des appareils de mesures
• isoler le circuit de puissance des circuits de mesures
Caractéristiques :
Tension primaire : 3.5, 10, 20, 30 kV (H.T.A.)
Tension secondaire : 100, 110 V (B.T.)
Comptage
Le poste de comptage est en limite de propriété, il est constitué d’un compteur d’énergie enregistrant
la consommation d'énergie.
Compteur triphasé
L'énergie active et l'énergie réactive sont
mesurées selon les mêmes principes que les
mesures de puissances actives et réactives en
triphasé. Pour les intensités supérieures à 64
A on dispose de transformateurs de courant.
Transformateurs monophasés
Rôle
Les transformateurs sont utilisés pour adapter (élever ou abaisser) une tension aux besoins de
l’utilisation.
Tension d’alimentation Adapter la tension Tension d’utilisation
Symbole
Transformateur triphasé
Transformateur monophasé
Principe de fonctionnement
Au secondaire
dΦ
e2 = - N2
dt et u2 = e2 U2 = E2 = - j ω N2 Φ (2)
Où U, E (valeurs efficaces) en (V), B (champ magnétique) en Tesla (T), s (section de fer) en (m2) et
f (fréquence) en (Hz).
Transformateur réel
En éliminant toutes les hypothèses précédentes :
Nœud A
Remarque : le rendement est maximal lorsque pertes fer et pertes cuivre sont identiques.
Transformateurs triphasés
Dans le transport et la distribution de l'énergie électrique, on utilise des transformateurs triphasés
de grande puissance. Ils sont installés dans :
• les centrales ;
• les postes d'interconnexion ;
• de distribution ;
• sur les poteaux ;
• dans les zones de distribution.
On peut considérer dans le principe de fonctionnement qu'un transformateur triphasé est équivalent à
trois transformateurs monophasés.
La différence tient essentiellement aux modes de couplage des enroulements des transformateurs
triphasés.
Exemple de transformateurs
Transformateur de type immergé Transformateur de type sec enrobé
Constitution
Circuit magnétique
Le circuit magnétique canalise le flux magnétique. Il est constitué
d’un empilage de tôles. Ces tôles sont :
• Isolées entre elles par oxydation (diminutions des pertes
par courant de Foucault) ;
• à cristaux orientés (diminution des pertes par hystérésis) ;
• assemblées en alterné pour limiter l’entrefer ( réductions
des fuites magnétiques).
Par convention :
- les bornes haute tension sont repérées par des lettres majuscules : A, B, C.
- les bornes basse tension sont repérées par des lettres minuscules : a, b, c.
Y D Z y d z N ou n 0, 1,2,…, 11
Rapport de transformation
Par définition : M = Uab/UAB
Ce rapport dépend non seulement des nombres de spires primaires et secondaires, mais aussi des
couplages au primaire et au secondaire.
Yy et Dd Yd Dy
M = N2/N1 M = (N2/N1)/√3 M = √3(N2/N1)
Indice horaire
Les conditions de couplage des enroulements primaires et secondaires ont aussi pour effet d’introduire
un déphasage entre des tensions primaires et secondaires et homologues, c’est à dire apparaissant
entre les bornes désignées par des mêmes lettres (VA,Va) ou (UAB,Uab).
En pratique, le déphasage θ obtenu est toujours un multiple entier de ± 30°.
θ = retard d’une tension BT sur son homologue HT.
Résistance de défaut :
Rd = 0,1 Ω
230V Résistance de prise de
Rd terre :
Défaut Rn =10 Ω
Résistance de prise de terre
Ru
Rn Uc des masses :
Ru =10 Ω
Id
N
PEN
PE
Boucle de Défaut
Il faut vérifier que les dispositifs de protection réagissent en un temps inférieur à celui imposé par la
norme, soit
• pour un disjoncteur : Imag < 0,8.V.Sph / ρ.l.(1+m) avec m = Sph/Spe
(Imag : courant de fonctionnement du déclencheur magnétique).
• pour un fusible : Ifusion < 0,8.V.Sph /ρ.l.(1+m)
(Ifusion : courant de fusion du fusible).
Régime IT
Les deux lettres qui définissent ce schéma IT signifient :
I : Le neutre du transformateur est isolé.
T : Les masses métalliques sont reliées à la terre.
Boucle de Défaut : Premier défaut
Impédance d’isolement :
PE Zn = 2200 Ω
Zn Rn = 10 Ω
Ru Ru = 10 Ω
Rn
Id
Danger potentiel et principe de protection :
Lors d’un défaut d’isolement, un courant de défaut circule par la terre
Id = V/Ztotal = 220/(2200+10+10) = 0,1 A
Et une tension de contact apparaît entre les masses métalliques et le sol :
Ud = Ru x Id = 10 x 0,1 = 1V ⇒ Tension non dangereuse pour les personnes
La coupure n’est pas automatique.
Le défaut doit être détecté par le contrôleur permanent d’isolement (CPI).
Id
En cas de double défaut,
il y a présence d’un fort
courant de court-circuit
PE (entre phase) et d’une
Zn
Uc tension de contact (Uc)
Ru
dangereuse.
Rn ⇒ Coupure automatique
obligatoire.
Fusible
Symbole
Rôle : Une cartouche fusible sert à protéger l’installation contre les très
1 1 1
fortes surcharges et surtout contre les court-circuits. Elle permet
également la transmission de l’énergie électrique. F1
2 2 2
Fonctionnement :
L’élément fusible est constitué d’un fil métallique dans une enveloppe fermé.
Le fusible fond si le courant qui le traverse dépasse la valeur assignée.
Il existe trois types principaux de fusibles :
• ultra rapide (prosistor) : protection des semi-conducteurs (protection contre les courts-circuits),
• standard (type gG): usage général, protection câbles et tout type de récepteurs (protection contre
les surcharges et les courts-circuits),
• lent (type aM accompagnement Moteur): démarrage des moteurs, accepte un fort courant de
démarrage durant quelques secondes (protection contre les courts-circuits).
SI – Chaine d’énergie – unité A.D.C Page 30/71 2STE -L- Al laymoune
Caractéristiques des fusibles.
• Tension nominale : 250, 400, 500 ou 600V.
• Courant nominal : In. C'est le calibre du fusible : c'est l'intensité qui peut traverser indéfiniment
un fusible sans provoquer ni échauffement anormal ni fusion.
• Courant de non-fusion : Inf. C'est la valeur du courant qui provoque la fusion du fusible avant la
fin du temps conventionnel.
• Courbe de fusion : If. C'est la valeur du courant qui provoque la fusion du fusible avant la fin du
temps conventionnel.
• Courbe de fonctionnement d'un fusible : Elle permet de déterminer, pour un temps conventionnel,
la valeur du courant de fusion et celle du courant de non-fusion.
• Pouvoir de coupure : C'est le courant maximal qu'un fusible peut couper en évitant la formation
d'un arc électrique qui pourrait retarder dangereusement la coupure du courant ; Les fusibles
possèdent toujours des pouvoirs de coupure élevés (PdC en kA).
Exemple : Fusible Gg, calibre 16A, Un = 500V, PdC = 20kA.
Choix d'un fusible
On choisit le cartouche fusible en fonction des caractéristiques suivantes :
• La classe du fusible : gG ou aM.
• Le calibre In ou intensité nominale
• La tension nominale d'emploi (Ue).
• La forme et la taille.
• Le Pouvoir de coupure (PdC > Icc) en kA.
• Eventuellement le système déclencheur.
Courbes de fusion d’une cartouche cylindrique type gG
Elles permettent de déterminer la durée de fonctionnement du fusible en fonction du courant qui le
traverse avant sa fusion.
Courbe de déclenchement :
La courbe de déclenchement résulte de l'association de la courbe de déclenchement du relais
thermique et de la courbe de déclenchement du relais magnétique.
Courant de réglage : Ir ou Irth c'est le courant maximal que peut supporter le disjoncteur
sans déclenchement du dispositif thermique (de 0,7 à 1 In).
Courant magnétique : Im C'est le courant de fonctionnement du déclencheur magnétique en
cas de court-circuit (de 2,5 à 15 In).
Partie thermique
(Protection contre les surcharges)
Partie magnétique
(Protection contre les courts circuits)
Critères de choix :
Le choix d'un disjoncteur en basse tension s'effectue en fonction du circuit à protéger et en
fonction des critères suivants :
• Le calibre In ou intensité assignée : Le choix du calibre se fait en relation avec l'intensité
admissible dans la canalisation (se fera en Terminale) selon les règles de la norme C15-100.
• La tension nominale d'emploi (Ue).
• Le Pouvoir de coupure (PdC > Icc) en kA.
• Le nombre de pôles protégés.
• Choix du bloc déclencheur : Il dépend du circuit que l'on doit protéger.
➢ Choix de la courbe de déclenchement en fonction des récepteurs que l'on protège
(pour les disjoncteurs divisionnaires).
➢ Détermination de Ir et Im pour des disjoncteurs autres que divisionnaires.
Caractéristiques électriques
Son principe est basé sur l'image thermique du courant. Il agit grâce à des bilames qui se déforment
en fonction du courant qui les traversent. Un courant important qui traverse un bilame échauffe celui-
ci et vient alors agir sur un contact. Le relais protège les moteurs contre :
• les surcharges (augmentation anormale du courant pendant un temps assez long),
• les coupures de phase où les déséquilibres de celles-ci.
Choix d'un relais thermique:
On choisit le relais thermique en fonction des caractéristiques suivantes :
• Le courant de réglage (Ir) : sa valeur dépend de la valeur du courant d'emploi (Ie) qui doit être
comprise dans la plage de réglage du relais thermique. Ir est réglé soit sur Ie, soit sur 1,05 x Ie.
• La tension nominale (Ue).
• Le fonctionnement différentiel: Pour protéger l'équipement contre la marche en monophasé, le
relais thermique doit être différentiel.
• La compensation en température : En cas d'utilisation dans un environnement froid ou chaud, il
faudra que le relais thermique soit compensé.
• La classe de fonctionnement : Selon les durées de démarrage des moteurs, nous disposons de
trois classes de relais thermiques.
▪ Classe 10 : déclenchement normal (démarrage de 4 à 10s).
▪ Classe 20 : déclenchement faiblement temporisé (de 6 à 20s).
▪ Classe 30 : déclenchement fortement temporisé (jusqu'à 30s).
Caractéristiques :
• tension assignée : 3,6 - 7,2 - 12 - 17,5 - 24 – 36 KV ;
• pouvoir de coupure : 20 – 32 – 40 – 50 - 63 KA ;
• courant assigné: 6,3 - 10 - 16 – 20 – 25 - 31,5 – 40 - 50 – 63 -
80 -100 –125 - 160 - 200 - 250 A.
Introduction
Nécessité de la conversion d’énergie
Les différents réseaux électriques industriels alimentent de nombreux actionneurs. Cette énergie
apparaît sous deux formes : alternative (tensions ou courants sinusoïdaux à valeur moyenne nulle) ou
continue.
Suivant le type d’actionneur, il est nécessaire d’adapter la forme de l’énergie fournie par le réseau. Les
différentes possibilités apparaissent comme ci-dessous :
Classification des convertisseurs statiques
Redresseurs
Les redresseurs assurent la conversion d'une tension alternative en une
tension continue.
Ils servent à alimenter un récepteur en continu à partir du réseau de
distribution alternatif.
Redresseur ou
Source alternative Récepteur à courant continu
commutateur
vAK
Symbole : i vAK
A K
Diode bloquée Diode passante
vAK < 0 ; i = 0 vAK = 0 ; i>0
• • • •
Jonction : A K Diode se comporte Diode se comporte
Anode P N Cathode
comme un interrupteur comme un interrupteur
ouvert fermé
i i= 0
v VD u
R u=R i=0
vD = v
iD = 0
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = V√2/π
• Valeur efficace de la tension u : U = V√2/2
• Pour la diode : - Courant moyen : iD = i
- Tension maximale supportée par la diode : VDmax = V√2
u = vM - vN = vB – vA = - v
i = u/R = - v/R et i’ = - i
vD1 = vD4 = v et vD3 = vD2 = 0
Grandeurs caractéristiques
• Valeur moyenne de la tension u : u = 2V√2/π
• Valeur efficace de la tension u : U = V
• Pour la diode : - Courant moyen : iD = i /2
- Tension maximale supportée par la diode : VDmax = V√2 (Montage PD2)
VDmax = 2V√2 (Montage P2)
D4 D2
N
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Analyse du fonctionnement Oscillogrammes :
En électronique de puissance, pour de forts débits
du courant, le lissage se fait par une inductance.
L’ondulation du courant alors diminue.
Le courant ne passe plus par zéro.
C’est le régime de conduction ininterrompue
ou continue.
uM vD1
uN vD1’
θ θ
0 π/ π/ π 2π
2π 0 π/6
π/ π/2
π/ π 2π
2π
6 2 6 2
Grandeurs caractéristiques :
Montage P3 à cathodes communes Montage P3 à anodes communes
Valeur moyenne de la tension u u = 3√3V√2/2π u = - 3√3V√2/2π
Analyse du fonctionnement :
Le pont redresseur comporte:
• 3 diodes pour l’« aller »: D1 D2 D3;
• 3 diodes pour le « retour »: D’1 D’2 D’3.
La tension u = vM - vN..
Elle est périodique, de période π/3 en θ.
Soit de fréquence : f ‘ = 6 x 50 = 300 Hz.
(Si la fréquence du réseau est 50 Hz)
π/6<θ<π/2
vM = v1 = V√2 sin θ et vN = v2 = V√2 sin (θ - 2π/3)
Le courant i circule la maille suivante :
1 D1 R D’2 2
D’où : u = v1 – v2 = u12 = V√2√3 sin (θ + π/6)
Le courant dans la charge : i = u/R
Le courant dans les diodes est égal à :
• i lorsque la diode considérée est passante
• 0 si la diode est bloquée.
iD1 = i lorsque D1 conduit.
Remarque :
Pour une charge R, L, E, dont l’inductance L est suffisante, le courant i est considéré constant.
La tension u a la même forme que le montage précédent (c.à.d. charge résistive).
Thyristor
Aspect : Il comporte 3 broches. Il faut se référer à un catalogue pour connaître l’ordre du brochage.
Conclusion :
Pour amorcer un thyristor : il faut que la tension vAK soit positive et un courant de gâchette suffisant le
temps que i AK s’établisse. Le thyristor se comporte alors comme un interrupteur fermé.
Pour bloquer le thyristor : il faut annuler le courant i AK ou appliquer une tension vAK négative. Le
thyristor se comporte alors comme un interrupteur ouvert.
Retard à l’amorçage
Le thyristor est amorcé avec un angle de retard α. Cet angle est calculé par rapport au passage par
zéro de la tension v.
iT i
v vT u
R
à θ = π
Le courant i s’annule ce qui bloque le thyristor.
π<θ<2π v<0
Si l’on envoie un courant de gâchette alors que la tension
est négative, le thyristor reste bloqué
i
v vT i=0
R u
u=R i=0
vT = v
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = V√2/π.(1+cos α ) / 2
• Valeur efficace de la tension u : U = V√2/2.√(1- α /π + sin2α / 2 π)
• Tension maximale supportée par le thyristor : vTmax = V√2
•M
iT1 i
u
vT1
T1 T2
i'
A•
v iD1 R
B •
D1 D2
• N
u = vM –vN = vA – vB = v
i = u/R = v/R
iT1 = iD2 = i
vT1= vD2 = 0
vT2 = vD1 = - v
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = 2V√2/π.(1+cos α ) / 2
• Valeur efficace de la tension u : U = V√(1- α /π + sin2α / 2 π)
• Tension maximale supportée par les éléments: vTmax = vDmax =V√2
Onduleur autonome
Un onduleur est un convertisseur continu - alternatif
Il est autonome lorsqu’il impose sa propre fréquence à la charge.
Interrupteurs électroniques
L’interrupteur peut être à transistor (ou thyristor si grande puissance), plus une diode de récupération
(indispensable si la charge est inductive).
i i
• K ouvert ↔ T bloque et D en inverse
K • K fermé ↔ T commandé :
D T D
T - si i > 0 : T conduit
- si i < 0 : D conduit
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Commandes
La commande dans un onduleur peut être : symétrique, décalé ou MLI (Modulation de Largeur
d'Impulsion).
Analyse du fonctionnement
Onduleur en demi-pont à deux Onduleur en pont à quatre Oscillogrammes
interrupteurs interrupteurs
0 <t<T/2
0 <t<T/2
K1 et K4 sont fermés
K1 est fermé
K2 et K3 sont ouverts ⇒ v1 = 0
K2 est ouvert
u=V
⇒ v1 = 0
i = V/R
u=V
i = V/R
T/2<t<T
T/2<t<T
K1 et K4 sont ouverts K2 et K3
K1 est ouvert
sont fermés
K2 est fermé
⇒u=- V
⇒ u=- V
i = - V/R
i = - V/R
v1 = - u = V
v1 = V – u = 2 V
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = 0.
• Valeur efficace de la tension u : U = V.
• Tension maximale supportée par les interrupteurs : V (en pont) et 2V (en demi-pont).
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = 0.
• Valeur efficace de la tension u : U = V√(1- 2t0/T) ou U = V√(1-α/π).
• Tension maximale supportée par les interrupteurs : V.
Commande par Modulation de Largeur d’Impulsion MLI ou PWM (Pulse Width Modulation) en anglais
Ici, il y a modulation par un signal modulant sinusoïdal. Pour obtenir la tension de commande des
transistors, on compare un signal triangulaire appelé porteuse au signal modulant sinusoïdal de
fréquence beaucoup plus faible.
La tension aux bornes de la charge est fragmentée en plusieurs impulsions de tension (négative et
positive). Cette fragmentation permet si elle est savamment calculée d’éliminer les harmoniques
gênants. L’allure de la tension MLI permet de se rendre compte du principe de cette commande.
Modulante π 2π θ
+ Us : Signal de -
Comparateur
commande
- Us
+V
Porteuse
π 2π θ
-V
Gradateur
B
B
Commandes
Les deux thyristors doivent être commandés avec le même angle de retard α pour obtenir une tension
u alternative (valeur moyenne nulle).
Deux modes de commande de l'énergie transférée à la source sont possibles :
• commande par la phase : la variation de la valeur efficace U est obtenue en agissant sur l'angle
de retard α.
• commande par train d'ondes : les deux thyristors sont commandés plein onde pendant le temps
Ton (période de conduction) puis sont bloqués jusqu’à la fin de la période de modulation.
La variation de Ton/Tc permet de commander la tension efficace U.
Commande par la phase
Analyse du fonctionnement Oscillogrammes :
0<θ<π : v >0 vA>vB
Le thyristor T1 est susceptible d’être amorcé.
A θ=α T1 est amorcé, le courant i circule la
maille :
A T1 R B
On en déduit que :
u = v
i = u/R = v/R
T1 se bloque naturellement en θ = π (i = 0).
0<θ<2π : v <0 vB>vA
Le thyristor T2 est susceptible d’être amorcé.
A θ = π+α T2 est amorcé, le courant i circule la
maille :
B R T2 A
On en déduit que :
u = v
i = u/R = v/R
T2 se bloque naturellement en θ = 2 π (i = 0).
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = 0 (tension alternative)
• Valeur efficace de la tension u : U = V.√(1- α /π + sin2α / 2 π)
• Tension maximale supportée par les éléments : vTmax = V√2
Avec :
T : période du réseau
TON : Durée du train d'ondes,
(Temps de conduction)
Tc: Temps de cycle du gradateur
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = 0 (tension alternative)
• Valeur efficace de la tension u : U = V√α a v e c α (rapport cyclique) = T O N / T c
• Tension maximale supportée par les éléments : vTmax = V√2
2. Gradateur triphasé
Il existe deux montages de gradateur triphasé :
Montage étoile Montage triangle
L1
G1 uR1 u T3
i1 T'1
L1 T'3
R G3
u T1
j3
R R uR2
G2 uR3
uR2 i2
I2 T'2 L2 j2
L2
R T'2
T2 T1
T'1 T2
G1 G1 G2
uR3
I3 T'3 j1
L3
R uR1 R
T3
L3
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension uR : uR = 0 (tension alternative)
• Valeur efficace de la tension uR :
- Montage étoile : UR = V.√(1- α /π + sin2α / 2 π)
- Montage triangle : UR = U.√(1- α /π + sin2α / 2 π)
• Tension maximale supportée par les éléments :
- Montage étoile : vTmax = V√2
- Montage triangle : vTmax = U√2
Les variateurs de vitesses sont des systèmes qui convertissent les caractéristiques d'une alimentation
en fonction d'une consigne donnée. Ils ont plusieurs fonctions parmi lesquelles :
Démarrage (avec contrôle de l’accélération)
Inversion du sens de rotation
Freinage (avec contrôle de la décélération)
Choix de plusieurs vitesses de rotation
Variation de vitesse avec consigne analogique
Surveillance du moteur (courant moteur, échauffement…)
Contrôle du couple moteur (contrôle vectoriel de flux)
Les variateurs de vitesse industriels comportent principalement comme on vient de le voir sur le
schéma précédent :
• Un redresseur (monophasé ou triphasé) permettant d'élaborer une source de tension continue.
• Un circuit de filtrage (permettant l'obtention d'un signal pratiquement continu).
• Un onduleur triphasé autonome qui recrée à partir de la tension continue fixe un réseau de
tension alternative triphasé de fréquence et de tension variable.
Choix du variateur
Le choix d’un variateur se fait essentiellement en fonction :
• Du réseau d’alimentation : tension d’alimentation, système monophasé ou triphasé.
• De la puissance utile du moteur à commander.
branchement d'un variateur de vitesse Altivar
Les caractéristiques qui vous seront données concerneront le variateur de vitesse ALTIVAR 66 de
SCHNEIDER (ancien télémécanique).
Caractéristiques des Altivar 66
Pont de puissance
Forme de la tension et du
courant
Consigne de vitesse
Sens de rotation et
freinage du moteur
Alimentation
du variateur
Contact de sécurité
Sorties analogiques
Protections
• Protection du variateur en cas de :- Surtensions et Sous-tensions du réseau d’alimentation :
- Les courts-circuits (Ph/Ph; Ph/T)
- Les échauffements excessifs
• Protection du moteur en cas de : - Surcharge
- Coupure de phase
- Les échauffements excessifs
Exemple de document de choix d’un variateur Altivar série 18
La machine synchrone est un convertisseur électromécanique réversible. Elle peut fonctionner soit en génératrice
soit en moteur. Lorsqu'elle fonctionne en génératrice, la machine synchrone prend le nom d'alternateur
Principe de l'alternateur
Un aimant (inducteur) tourne à la fréquence n, la bobine (induit)
est traversée par un flux variable Φ(t) d'où la création d'une f.é.m.
induite : e (t) = - N dΦ/dt.
La fréquence de cette f.é.m. est telle que : f = n, soit ω = Ω
avec Ω vitesse de rotation du rotor (aimant)
et ω , la pulsation de la f.é.m. sinusoïdale induite, en rad/s.
Nous venons de construire notre premier alternateur
Remarque :
Si l’aimant possède 4 pôles (2 paires de pôles), la bobine sera le siégé d’une f.é.m. de fréquence f = 2n
D’une façon générales : f = p n
Constitution :
L’alternateur comprend deux parties principales : l’inducteur et l’induit
Rotor à pôles lisses Rotor à pôles saillants
L’inducteur
Il a pour rôle de créer un champ N S
magnétique tournant à l’aide d’un
rotor magnétisant mis en rotation. N N
L’inducteur comporte 2.p pôles (p :
paires de pôles).
S S
Il existe 2 types d’inducteurs :
Rotor à pôles lisses p = 1 Rotor à pôles saillants p = 2
L’induit
Alternateur monophasé
L’enroulement d’induit, fixe, est le
siège d’une tension induite sinusoïdale,
sa fréquence est déterminée par la
vitesse de rotation de la machine
d’entraînement (dans ce cas,
3000 tr/min, d’où f = 50 Hz et
Ω = 377 rad/s).
Alternateur triphasé:
Trois enroulements (phases)
identiques et fixes sont décalés dans
l’espace, l’un par rapport à l’autre, de
120o. Les tensions induites sont
identiques mais déphasées dans le
temps de 120o. Elles forment un
système triphasé et équilibré de
tensions.
U U U
V
Fonctionnement en charge
Diagramme vectoriel
RI : Chute ohmique au niveau de chaque enroulement induit
XSI : Chute inductive due à la self de fuite et à la réaction d'induit.
Remarque : Si R est négligeable, la représentation se simplifie.
Glissement :
Le rotor tourne à la vitesse n plus petite que la vitesse de synchronisme ns.
On dit que le rotor « glisse » par rapport au champ tournant.
Ce glissement g va dépendre de la charge.
ns : vitesse de rotation de synchronisme du Soit : n = (1 – g) ns
ns – n Ωs – Ω
g= = champ tournant (tr/s)
ns Ωs n=0 g=1
n : vitesse de rotation du rotor (tr/s)
n = ns g=0
ng : vitesse de glissement (tr/s) ng = ns – n
Le rotor voit un champ statorique tournant à la fréquence de glissement ng = g.n
Soit la fréquence des courants induits: fg = g.f = fr
Rendement
Cu Ω P – Pjs – Pfs – Pjr - Pm
Pu
η= = =
P √3UI cosϕ P
Caractéristiques
Fonctionnement à vide
A vide le moteur n'entraîne pas de charge.
Conséquence : le glissement est nul est le moteur tourne à la vitesse de synchronisme.
A vide : g = 0 et donc n = ns
Fonctionnement en charge
Le moteur est maintenant chargé, c'est-à-dire que l’arbre de ce dernier entraîne une charge
résistante qui s’oppose au mouvement du rotor.
En régime permanent, ou régime établi : Cu = Cr
Q1 F1 95
1 3 5
F2
96 Q1
1 2 4 6
S1
2
1 3 5 0
3 13
S2 KM1 KM1 S2
2 4 6
4 14 1 3 5
F2 1 KM1
A1 2 4 6
S1
V1 W1
U1
A2
M1
KM1
Q1 F1 95 1 3 5
F2 Q1
96 2 4 6
1
S1
2 1 3 5 1 3 5
13 S3 13 KM1 KM2 0
3 3
S2 KM1 KM2 2 4 6 2 4 6
4 14 4 14 S2 S3
11 11
KM2 KM1 1 3 5 1 KM1 1 KM2
12 12
F2
A1 A1 2 4 6 S1 S1
V1 W1
A2 A2 U1
KM1 KM2 M1
Démarrage étoile-triangle
Principe
Ce démarrage consiste à coupler le stator en étoile
pendant le démarrage, puis à rétablir le couplage en
triangle. Il se fait en 2 temps :
• Premier temps : On démarre en étoile, chaque
enroulement reçoit une tension √3 fois
inférieure à sa tension nominale.
Conséquence : l’intensité absorbée est divisée par 3.
• Second temps : 2 à 3 secondes après, on bascule
en triangle puis on y reste.
Inconvénient : le couple au démarrage est
également divisé par 3 !
Q1 F1 95
F2
96 1 3 5
1
Q1
S1 2 4 6
2 0
13
3 Ordre de marche
S2 KM2 1 3 5 1 3 5
14 1 3 5
4 1 KM1 KM2
13 KM2 KM3 KM1
KM1 2 4 6 2 4 6 2 4 6 Temporisation
14
55 KM2 68 KM2
2
KM2
56 67 1 3 5 Ouverture de KM1
21 21 U1 V1 W1 F2
KM3 KM1 3 KM2 KM3
2 M1 2 4 6
A1 A1 A1 22 Ordre d’arrêt
W2 U2 V2
A2 A2 A2
KM1 KM2 KM3
Démarrage statorique
Principe
Le démarrage statorique consiste à insérer :
• Dans un premier temps, des résistances en série avec l’enroulement statorique afin de limiter les
courants statoriques et ainsi réduire l’appel d’intensité.
• Dans un deuxième temps on court-circuite ces résistances. Le démarrage est terminé.
1 3 5
Q1 F1 95
F2 Q1
96 2 4 6
1
S1 1 3 5
2
3 13 KM1 0
S2 KM1 2 4 6
4 14 Ordre de marche
1 3 5
R 1 KM1
KM2
68 2 4 6
KM1 Temporisation
67
1 3 5 2 KM1 KM2
F2
A1 A1 Ordre d’arrêt
2 4 6
U1 V 1 W
A2 1
A2
KM1 KM2 M1
Q1 F1 95 3 5
1
F2
96 Q1
1 2 4 6
S1
2
3 13 1 3 5 0
S2 KM1
4 14 KM1 Ordre de marche
2 4 6
1 3 5 1 KM1
68 F2
KM1 Temporisation
2 4 6
67
V1 W1 2 KM1 KM2
U1 RhH 1 3 5
A1 A1 Ordre d’arrêt
M1 KM2
2 4 6
K M
A2 A2 L
KM1 KM2
Plaque signalétique
La plaque signalétique c'est la carte d'identité d'un moteur, tous les renseignements utiles y sont
répertoriés. Il est intéressant de connaître la signification des différents symboles, chiffres,
abréviation.
MOT. LS 80 L
Fréquence nominale 3~
N°7345 T
BJ kg Courant
70 002 9 nominal
IP 55 LcL .F 40°C en ligne
S1V Hz tr/min kW Cos ϕ A triangle
Tension triangle
min
230 50 2800 0,75 0,83 3
Tension étoile 400 1,9
Vitesse nominale de
rotation
Conséquence
Le moteur asynchrone nécessite un système de démarrage auxiliaire.
Démarrage.
Il faut créer un couple au démarrage, pour cela on réalise le démarrage à l'aide d'un enroulement
auxiliaire alimenté par l'intermédiaire d'un condensateur.
L'alimentation de cet enroulement est donc déphasée de 90° par rapport à l'enroulement principal et
permet de créer un couple de démarrage.
Lorsque le moteur a atteint sa vitesse nominale l'enroulement auxiliaire n'est plus utile, il peut
toutefois rester sous tension (moteur à condensateur permanent) ou être éliminé par contact
centrifuge.
On constate que le système est beaucoup plus simple. A chaque impulsion du signal de commande
correspond au niveau du rotor un déplacement angulaire défini appelé « pas ».
Un moteur pas à pas est caractérisé par sa résolution ou encore son nombre de pas par tour. Il peut
avoir une valeur comprise entre 4 et 400.
La vitesse de rotation est fonction de la fréquence des impulsions.
On rencontre 3 types de moteur pas à pas qui se différencient par :
• le stator : unipolaire ou bipolaire
• le rotor : à aimant permanent, à réluctance variable o u hybride.
Constitution
Les moteurs pas à pas sont constitués d’un rotor et d’un stator.
On rencontre les moteurs pas à pas unipolaire et bipolaire qui se différencient par la structure de leur
stator et leur commande.
Ce moteur est basé sur la règle du flux maximal. Il est constitué par :
• Une parie fixe : C’est le stator, formé d’un circuit magnétique et
des bobines (phases) dont le rôle est de créer un flux magnétique à
directions multiples.
• Une partie mobile : C’est le rotor, placé dans le flux du stator il se
positionne suivant le flux maximum.
Commutation unipolaire
Les enroulements sont à point milieu.
Les bornes sont toujours alimentées
par une polarité de même signe (d’où le
terme unipolaire).
Ils sont rapides et puissants et un nombre de pas de 48 à 1000 pas/tour. Ils sont chers.
Les moteurs à aimants permanents et hybrides sont les plus utilisés. On rencontre ces derniers
couramment en 200 pas/tour et alimentés par des tensions de forme carrée et d’amplitude 12 à 24 V.
L’ordre de grandeur de la vitesse maximale que peut atteindre le rotor avec un moteur pas à pas est de
6000 tr/mn.
SI – Chaine d’énergie – unité A.D.C Page 67/71 2STE - L- Al laymoune
FONCTION CONVERTIR : VERINS HYDRAULIQUES
Vérins
Définition
Un vérin est l’élément récepteur de l’énergie dans un circuit hydraulique. Il permet de développer un
effort très important avec une vitesse très précise.
Transformer
Energie hydraulique Energie mécanique
l’énergie
(Mouvement de translation)
P F S
Pa N m2
bar daN cm2
S2
S1
Formule classique : V = Q/S2 Avec : V est en [m/s] ; Q est en [m3/s] et S2 est en [m2]
Formule pratique : V = Q/ (0.06xS2) V est en [cm/s] ; Q est en [L/min] et S2 est en [cm2]
Application :
Le piston d’un vérin a une surface de 40 cm². Ce vérin reçoit un débit de 24 L/min. Quelle est :
• La vitesse V de déplacement en sortie de tige. 9 PV
• La durée de la course si celle-ci fait 20 cm. W V
Puissance utile :
P = W/t or W = F x d d’où P = F.d /t mais comme d (course) égale la vitesse v/t.
Donc : PU = F. V
(Watt) (N) (m/s)
Distributeurs proportionnels
Les distributeurs proportionnels permettent donc de contrôler la direction du fluide et son débit.
Lorsque la bobine du distributeur TOR est La consigne est non nulle mais de faible valeur. La
alimentée, le tiroir se déplace complètement à force de la bobine proportionnelle a déplacé le
droite, permettant le passage total du débit tiroir en opposition à l’action mécanique du ressort
jusqu’à une position d’équilibre. Le débit est faible.
La consigne est maximale. La force plus
importante de la bobine a déplacé complètement le
tiroir à droite. Le débit passant par le
distributeur est maximal.
Débit d’huile A
provenant de la
pompe
Tension de Carte
consigne Uc électronique Distributeur
Carte de 1C
proportionnel
régulation de puissance
Consigne Uc = f(I)
B
- Potentiomètre Dispositif permettant de
- Clavier mesurer la vitesse de
- Automate déplacement du vérin et
- etc …. de la transformer par
exemple en signal ( -10 +
10 V cc )