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Les tests d'autopropulsion sont effectués pour estimer la puissance du navire à différentes
vitesses et pour déduire les facteurs de propulsion : coefficient du sillage en utilisant l’identité
de poussée wt, le coefficient de déduction de poussée t, et le rendement relatif de rotation ηR.
Le modèle du navire est équipé avec une hélice sélectionnée parmi le stock d'hélices car l'hélice
optimale réelle ne peut être conçue qu’après le test de propulsion.
Le modèle de coque est équipé d'un moteur électrique et de dynamomètre montés à l'intérieur
de la coque pour mesurer la poussée, le couple et la vitesse de rotation du ou des modèles
d'hélices.
Les tests d’autopropulsions sont effectués à des vitesses constantes en respectant la similitude
de Froude.
Le coefficient de résistance totale du modèle est alors plus élevé que celui du navire à échelle
réelle, car le coefficient de résistance au frottement diminue avec l'augmentation du nombre de
Reynolds. Cet effet est compensé par l’application d’une force appelée « force de déduction de
frottement » notée FD.
L'hélice doit produire une poussée pour compenser : RT - FD. (Résistance totale RT diminuée de
la force de compensation FD)
Le régime de l'hélice est ajusté de manière à ce que le modèle soit en équilibre automoteur.
Habituellement, la vitesse du chariot de remorquage est maintenue constante et le régime de
l'hélice varié jusqu'à ce qu'un équilibre soit atteint.
Un dynamomètre d'hélice mesure alors la poussée et le couple de l'hélice en fonction de la
vitesse. De plus, l'assiette dynamique du modèle est enregistrée. Les valeurs mesurées peuvent
être transformées à partir de l’échelle du modèle à échelle réelle par les lois de similitude. Trois
procédures d'essai pour les essais d'autopropulsion sont disponibles :
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Figure 1 : Montage expérimental pour le test de propulsion
2
9.2.1 Analyse d'identité de poussée
C’est la méthode britannique, où 5 vitesses sont testées et pour chaque vitesse Vm , 4 vitesses
de rotation de l’hélice sont effectuées. La poussée de l’hélice Tm , le couple Qm et la force
longitudinale de remorquage agissant sur le modèle sont enregistrés pour chaque combinaison
(Vm , nm).
Par interpolation des données mesurées, la poussée Tm, le couple Qm et la vitesse de rotation nm
requises au point d’autopropulsion du modèle ( F= FD ) sont déterminées.
Le coefficient d'avance, JP, est obtenu à partir d'un essai d'autopropulsion et le coefficient de
poussée KTP correspondant est calculé. À partir du diagramme en eau libre au même coefficient
de poussée, KTP, J0T, KQT et η0T correspondants sont lus.