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HOVAHERILALA Fitia Hotahiana

SIM M1
RESUME RHEOLOGIE

Chap1 : Mise en forme des matériaux plastique


 Etapes de la transformation
- Plastification : passage de l’état solide en poudre ou en granulés à un état liquide suffisamment
homogène et fluide.
-Mise en forme : à l’état fondue, par écoulement sous pression à travers une filière ou dans un
moule.
-Conformation et refroidissement avec étirages, biétirages, soufflages.
 la logique des procédés
- La très faible diffusivité thermique (polymères 10-7 m2/s)
- Le système de plastification par torpille
- Le système de plastification par vis fourreau
- La très forte viscosité (de l’ordre 102 à 104 poiseuilles)
-Combinaisons d’une faible conductivité et d’une forte viscosité permettant de développer
nombreux système qui se place en aval de l’extrusion:
le filage (fibres textiles), le soufflage en discontinu (bouteilles…), le soufflage en continue
(gaines), l’étirages et biétirage (films), le gainage (câbles)
-La viscoélasticité (Favorable pour les étirages et défavorable pour les cisaillements)

Chap2 : Déformation et vitesse de déformation


1- Tenseur de déformation
Tenseur gradient de déplacement
𝜕𝑈 𝜕𝑈 𝜕𝑈 𝜕𝑈 𝜕𝑉 𝜕𝑊
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜕𝑉 𝜕𝑉 𝜕𝑉 𝜕𝑈 𝜕𝑉 𝜕𝑊
⃑]=
[∇𝑈 ⃑ ∇] =
[𝑈
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦
𝜕𝑊 𝜕𝑊 𝜕𝑊 𝜕𝑈 𝜕𝑉 𝜕𝑊
[ 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 ] [ 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑧 ]

D’où le tenseur de déformation


1 1 𝜕𝑈 𝜕𝑈 avec Ui = U, V, W et xi= x, y, z
⃑ ] + [𝑈
[𝜀] = 2 {[∇𝑈 ⃑ ∇]} soit 𝜀𝑖𝑗 = ( 𝑖 + 𝑗 )
2 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝑗 𝑖
2- Tenseur vitesse de déformation
[𝜀]𝑡+𝑑𝑡
[𝜀̇] = lim 𝑡
d’où 1 𝜕𝑈𝑖 𝜕𝑈𝑗
𝑡→0 𝑑𝑡 [𝜀̇𝑖𝑗 ] = [ ( + )]
2 𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑖

3- Equation de continuité
si𝜕𝜌 Pour les solides incommpressible 𝜌 = 0 donc div𝑢
⃑ =0
+ 𝑑𝑖𝑣 (𝜌𝑢
⃑)=0
𝜕𝑡

chap3 : Contraintes et équilibre des forces

𝐹
La tenseur des contraintes s’écrit 𝜎= 𝑆

𝜏 = [𝜎]𝑛⃑ avec 𝜏 : contraintes de cisaillement

et 𝑛⃑ : contraintes normales contraintes


[𝜎] est la matrice du tenseur de contraintes qui comporte 3 contraintes normales et 6 cissions
Tenseur de pression hydrostatique
−𝑝 0 0
[𝜎] = [ 0 −𝑝 0 ]= -p [𝐼]
0 0 −𝑝
Equilibre dynamique des forces

⃑⃑⃑⃑⃑⃑ [𝜎] + 𝐹 − 𝜌𝛾 =0
𝑑𝑖𝑣

Chap4 : Equation générales de la mécanique


Un problème de mécanique porte sur 10 fonctions :
- La masse volumique 𝜌
- La vitesse 𝑢
⃑ à 3 composants u, v, w
- Les contraintes [𝜎] à 6 composants
Nous disposons jusqu’ à présent 4 équations :
- La continuité
- L’équilibre dynamique des forces à 3 composants

⃑⃑⃑⃑⃑⃑
𝑑𝑖𝑣 [𝜎] + 𝐹 − 𝜌𝛾 =0
Il manque 6 équation elles sont apportées par la loi de comportement du milieu qui relie la
contrainte et la déformation au niveau de la matière. [𝜎] = 𝑓([𝜀̇])
Chap5 : la viscosité – les équations de l’écoulement newtonien
- Notion de viscosité
Dans un fluide parfait, la contrainte qui s’exerce sur une partie fluide est toujours
perpendiculaire aux parois de celle-ci.
Dans un fluide réel en écoulement, la contrainte possede une composante tangentilelle dite
contrainte visqueuse.
Pour les polymères fondus
- leur viscosité varie très rapidement avec la température,
- leur viscosité est non newtonienne, elle décroit avec 𝛾̇
- elles ont un comportement viscoelastique
D’après Newton la viscosité ƞ est définie par la relation
𝜏
ƞ= 𝛾̇ avec 𝜏 : cission ou contrainte visqueuse et 𝛾̇ : taux de cisaillement

Il y a aussi la loi à trois dimensions de Navier sous forme d’une relation entre le tenseur de
contrainte et de vitesse de déformation :
[𝑠] = 2ƞ[𝜀̇]

Pour l’écoulement en cisaillement simple


−𝑝 ƞ𝛾̇ 0
Le tenseur [𝜎] = [ ƞ𝛾̇ −𝑝 0]
0 0 −𝑝
- Unités de viscosité
- Le nombre de REYNOLDS
On le défini le plus souvent pour l’écoulement à vitesse moyenne dans un tube de diamètre D

- Equation de NAVIER-STOKES
L’équilibre dynamique s’écrit :

⃑⃑⃑⃑⃑⃑ [𝜎] + 𝐹 − 𝜌𝛾 =0
𝑑𝑖𝑣 ou ⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑ 𝑝 + ⃑⃑⃑⃑⃑⃑
−𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑑𝑖𝑣[𝑠] + 𝑓 − 𝜌𝛾⃑ = 0

En général, les résolutions des équations de Stokes sont résolues par l’approximation dont
l’approximation de la lubrification hydrodynamique pour les écoulements en cisaillement et
l’approximation des fils et des membranes dans les problèmes d’étirage. Par la solution
numérique dont la méthode en variables primitives et fonctions de courant et de tourbillon.

Chap6 : Le comportement pseudo-plastique


Si la viscosité est non newtonienne, en ce sens qu’elle décroit avec𝛾̇ , cette propriété est
appelée le pseudo-plastique, la modélisation la plus courante de ce comportement est la loi
puissance ou loi d’Ostwald, qui s’écrit en cisaillement simple 𝜏 = 𝐾 |𝛾̇ |𝑚−1 𝛾̇ correspond à la
loi de viscosité n (𝛾)̇ = K|𝛾̇ |𝑚−1 .
K :constante du liquide et m : inndice de pseudo-plasticité
-si m=0 on a un comportement newtonien
-si si m=1 on a un comportement plastique
̇
La loi de comportement à 3 dimension se définit par [s] = 2 K (𝛾̅ )𝑚−1 [𝜀̇] et pour le
−𝑝 𝐾 |𝛾̇ |𝑚−1 𝛾̇ 0
cisaillement simple [𝜎] = [𝐾 |𝛾̇ |𝑚−1 𝛾̇ −𝑝 0]
0 0 −𝑝

 Pour le cisaillement simple, u variant de 0 à U sur la hauteur h dont la tenseur des


𝑑𝑢
−𝑝 𝐾 (𝑑𝑦)𝑚 0
contraintes s’écrit [𝑣̅ ] = 𝐾 (𝑑𝑢)𝑚 −𝑝 0 .
𝑑𝑦
[ 0 0 −𝑝]
 L’écoulement de poiseuille tube, de champ de vitesse qui peut s’écrire
1 𝑑𝑤
0 0 2 𝑑𝑟
[𝜀̇] =[ 0 0 0 ]d’où le tenseur des contraintes
1 𝑑𝑤
0 0
2 𝑑𝑟

𝑑𝑤 𝑚−1 𝑑𝑤
−𝑝 0 𝐾 | 𝑑𝑟 | 𝑑𝜏
[𝜎] = 0 −𝑝 0 avec le liaison de l’équilibre dynamique pour
𝑑𝑤 𝑚−1 𝑑𝑤
[𝐾 | 𝑑𝑟 | 𝑑𝜏
0 −𝑝 ]
donner la pression en obtention du champ de vitesse w(r)
- L’écoulement viscométrique
est un moyen de déduire la viscosité, newtonien ou indice de pseudo-plastique, liquides. Les
démarches à suivre pour mesurer la viscosité capillaire lié au taux de cisaillement à la paroi
du tube sont la cission 𝑇𝑤 à la paroi du tube est reliée à la perte de charge dans le tube, le taux
de cisaillement à la paroi du tube suivant le champ de vitesse et la relation entre la cission et
le taux de cisaillement à la paroi.
L’indice de pseudo-plasticité est donné par la relation :

Pour la perte de charge dans le tube


Chap7 : Viscoélasticité des liquides
Le comportement visqueux n’est qu’une première approximation du comportement des
polymères à l’état fondu. Les effets mémoire, l’existence de différences de contraintes
normales, les propriétés élongation sont différentes facettes du comportement viscoélastique.
Le comportement viscoélastique est un mélange de comportement visqueux et comportement
élastiques. Ses phénomènes physiques sont dus :
-Le gonflement en sortie de filière est un phénomène physique de la viscoélasticité qui a un
écoulement de Poiseuille à très faible nombre de Reynolds pour un gonflement de 12%.
- L’effet Weissenberg, qui se manifeste par une modification de la surface libre et par
l’apparition d’une force d’écartement qui dépend du niveau de cisaillement.
- La dépendance du comportement par rapport au temps, prenons exemple sur l’écoulement
de Couette entre de cylindre, les phénomènes qui peuvent venir sont le retard et relaxation de
la contrainte, recouvrance de la déformation après cessation de la contrainte et la réponse d’un
liquide polymérique à une sollicitation périodique
La loi de comportement à une dimension est généralement distinguée par les modèles
viscoélastiques linéaire à une dimension qui s’appuie par le comportement des milieux
viscoélastiques et amortisseurs en série ou en parallèle.
Le comportement d’un élément Maxwell, à l’aide de la relation du comportement ressort de
𝑑𝜎 𝑑𝜀
module G et comportement de l’amortisseur de viscosité n en série on a 𝜎 + 𝜃 𝑑𝑡 = 𝑛 𝑑𝑡 .
Cette formule nous conduit à la recherche les phénomènes de dépendance du comportement
par rapport au temps tels que la relaxation de la contrainte, le retard à l’établissement de la
contrainte, recouvrance de la déformation et la réponse à une sollicitation périodique.
Les différences de contraintes normales sont la différence entre la contrainte dans la direction
du cisaillement d’où 𝑁1 = 𝜎11 − 𝜎22, la différence de contrainte normales est la différence
entre la contrainte dans la deuxième direction du plan de cisaillement et la contrainte dans la
direction normale au plan de cisaillement dont 𝑁2 = 𝜎22 − 𝜎33 et la troisième différence est la
fonction viscométrique par la cission 𝜏 = 𝜎12
Pour l’interprétation du gonflement en sortie de filière, nous intéressons au gonflement qui
intervient dans le cas où la longueur du capillaire est très grande comme dans le cas d’un
𝜕𝑢 𝑢 𝜕𝑤
fluide newtonien 𝜕𝑟 + 𝑟 = − 𝜕𝑧 ≠ 0 et dans le cas d’un fluide viscoélastique dont
𝜎𝑟𝑟 0 𝜎𝑟𝑧
l’écoulement de Poiseuille [𝜎] = [ 0 𝜎𝜃𝜃 0 ] avec les trois fonctions viscométrique
𝜎𝑟𝑧 0 𝜎𝑧𝑧
𝜎𝑟𝑟 0 𝜎𝑟𝑧
L’écoulement de Poiseuille [𝜎] = [ 0 𝜎𝜃𝜃 0 ] avec les trois fonctions viscométriques, il
𝜎𝑟𝑧 0 𝜎𝑧𝑧
y a aussi à la sortie de la filière, il apparaît une recouvrance de la déformation dont l’élément
𝜀⁄ −𝛾
2 0 ⁄2
correspondent à ceux du tenseur des contraintes [ 0 𝜀 ⁄2 0 ] . Le gonflement résulte
−𝛾
⁄2 0 −𝜀
donc de la conjonction de deux phénomènes essentiels de la viscoélasticité
La loi de Maxwell tensorielle est distinguée particulièrement par
 la dérivation convective par rapport au temps dont la première généralisation de la loi
de Maxwell, la dérivation particulaire ne rend pas compte de l’existence de différences
de contraintes normales en cisaillement, la dérivation particulaire n’est pas objective,
la dérivation convective
𝛿[𝜎′]
 la loi de Maxwell s’écrit donc [𝜎′] + 𝜃 = 2 n [𝜀̇], cette loi donne à trois
𝛿𝑡

dimensions les mêmes résultats qu’à une dimension et fait apparaitre des différences
de contraintes normales en cisaillement simple plan
 nombre sans dimension viscoélastiques par le nombre de Weissenberg, le nombre de
Deborah,
Les autres lois de comportement viscoélastiques sont la loi hiérarchique, les lois à fonction
mémoire, la loi de dérivation connective de la contrainte. Les critères de choix d’une loi de
comportement viscoélastique sont la capacité à interpréter correctement le comportement du
matériau dans des écoulements viscoélastiques proches de l’écoulement, la possibilité
d’utiliser cette loi de comportement dans les calculs et la possibilité de déterminer les
différents coefficients intervenant dans la loi de comportement
Les calculs viscoélastiques sont la plupart des calculs viscoélastiques sont effectués à présent
en utilisant des lois intégrales ou des lois à dérivation convective de la contrainte et la plupart
du temps les calculs sont effectués dans des géométries simples comme l’écoulement
convergente et le gonflement en sortie de filière.

Chap8 : Les notions de base de la thermique


 Puissance de déformation
Travail de déformation en traction, un cylindre s’allonge de ∆𝑙 sous l’action d’une force F qui
produit le travail par unité de volume.
∆𝑤
𝑊= = 𝜎𝑥𝑥 𝜀𝑥𝑥
𝑉
En cisaillement simple, un élément de la matière est cisaillé de a sous l’action d’une force F
qui produit le travail par unité de volume :
∆𝑤
𝑊= = 𝜎𝑥𝑦 𝜀𝑥𝑦
𝑉
Puissance dissipée : 𝑊̇ = ∑𝑖,𝑗 𝑆𝑖𝑗 𝜀𝑖𝑗
 Equation de la chaleur
Energie interne :
𝑑𝑈 𝑑𝑇
= 𝜌𝑐
𝑑𝑡 𝑑𝑡

Conduction :
⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃗ 𝑇) = 𝐾∆𝑇
𝑄 = −𝑑𝑖𝑣 𝑞⃗ = 𝐾 𝑑𝑖𝑣(𝑔𝑟𝑎𝑑
Bilan énergie sur un volume fini :
𝑑𝑇
𝜌𝑐𝑉 = 𝑊̇ 𝑣 − 𝑄𝑠
𝑑𝑥
𝑊̇ 𝑣 : La puissance totale dissipée dans le volume V
Qs : La puissance totale perdue à travers la surface du system S
 Les conditions aux limites :
Les conditions aux limites les plus usuelles sont :
- Une paroi solide parfaitement régulée thermiquement, c’est le cas quand la regulation
est surdimensionné.
- Une paroi solide qui a une capacité d’évacuation de calories donnée, c’est alors le flux
de chaleur qui est déterminé à l’interface.
- Un solide en contact avec un fluide, le flux de chaleur à l’interface q est proportionnel
à l’écart entre la température de l’interface et la température du fluide.
 Résolution de l’équation de la chaleur
- La forte viscosité qui provoque des dissipations d’énergies importantes quand le
polymère fondu s’écoule dans les outillages.
- La forte thermo dépendance de la viscosité qui limite la dissipation d’énergie quand le
polymère s’échauffe.
- La faible conductivité thermique qui limite les échanges de chaleur avec le milieu
extérieur.

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