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DIAGANA Mohamed
DIOP Dieumb
DIBA Aboubacry
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Sommaire :
I-Introduction
V-Conclusion
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I-Introduction
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II- Etude théorique : Equation de la couche
limite
Dans cette partie, nous allons démontrer comment trouver analytiquement
l’épaisseur de la couche limite. Pour cela, nous allons utiliser :
3. Etant placé dans les conditions limites, on suppose que l’épaisseur de la couche
limite est faible. Donc les dérivées de la vitesse sont plus grandes suivant la
normale à la plaque (𝑦) que suivant la direction de la vitesse (𝑥).
𝜕2 𝑢 𝜕2 𝑢
En ordre de grandeur cela donne : 𝜕𝑦2 > . Le terme à négliger dans
𝜕𝑥2
𝜕2 𝑢
l’équation de Navier – Stokes est donc 𝜕𝑥2 .
𝜕𝑢 𝜕𝑢 1 𝜕𝑝 𝜕2 𝑢
Nous avons alors que : 𝑢 𝜕𝑥 + 𝑣 𝜕𝑦 = − 𝜌 𝜕𝑥 + 𝜈 𝜕𝑦2
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En supposant que la dérivée de la vitesse est négligeable, l’équation de Navier-
1 𝜕𝑝 𝜕2 𝑢
Stokes prend donc la forme : 0 = − 𝜌 𝜕𝑥 + 𝜈 𝜕𝑦2
𝜌𝜈𝑢
Ce qui nous permet de déduire : 𝑝 = 𝛿(𝑥)𝑒2 .
Nous en déduisons que le terme de pression p est d’ordre ρue , soit ρνue/ δ(x)2.
𝑑𝑢
5. La nouvelle expression de l’équation de Navier-Stokes est la suivante : 𝑢 +
𝑑𝑥
2
𝜕𝑢 𝜕 𝑢
𝑣 =𝜈 .
𝜕𝑦 𝜕𝑦2
𝜕𝑢 𝜕𝑢
Or, d’après la question 2 : 𝑢 𝜕𝑥 ∼ 𝜈 𝜕𝑦.
𝑢2𝑒 𝑢2 𝛿 ( 𝑥) 2 𝜈
En remplaçant dans l’équation on obtient que : ∼ 𝜈 𝛿(𝑥𝑒)2 ⇒ ∼𝑢
𝑥 𝑥2 𝑒𝑥
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III. Etude expérimentale : Détermination
de vitesses par le tube de Pitot
Afin de déterminer l’épaisseur de la couche limite, il a fallu étudier à l’aide d’un tube
de Pitot la vitesse au sein de la plaque en différents points. L’expérience a été mené
pour deux cas : lorsque l’écoulement était laminaire et lorsqu’il était turbulent. Nous
avons réalisé plusieurs mesures qui seront reportées sous forme de tableaux et de
graphe.
Le tube de Pitot d’arrêt nous a permis de mesurer la différence des niveaux du liquide
dans le manomètre relié au dispositif. Nous avons ensuite utilisé la formule : 𝑉 =
2𝜌𝑙𝑖𝑞 𝑔Δℎ
√ pour trouver la vitesse en chaque point.
𝜌
Notre première étude s’est faite par une exploration verticale de la vitesse en deux
abscisses fixées : x=200mm et x=400mm.
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Nous apercevons que la couche limite est atteinte plus rapidement en x=400mm (la
vitesse atteint une valeur limite plus rapidement).
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Ensuite, notre deuxième mesure consistait à calculer cette fois-ci l’épaisseur de la
couche limite (la distance à la paroi à laquelle la différence de niveau commence à
devenir constante), pour plusieurs valeurs de x variant de 50mm en 50mm. Ne pouvant
pas commencer à 0 à cause de l’installation du dispositif, on décide donc de
commencer à 120mm.
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𝛿 𝐿 ( 𝑥)
Enfin, concernant la partie laminaire, la dernière analyse a été de tracer en fonction
𝑥
de Rex. Pour calculer le nombre de Reynolds, on a calculé la vitesse de sortie de la
soufflerie à l’aide d’un tube de Pitot double. Celle-ci, notée ue est de 9,89 m/s.
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B. Etude de la couche limite transitoire et turbulente
Nous avons effectué les mêmes mesures que lors de l’écoulement laminaire afin de
comparer à la fin les résultats obtenus.
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Nous remarquons cette fois-ci que la couche limite est atteinte plus rapidement en
x=200mm.
De plus, en comparaison aux résultats trouvés dans la partie laminaire, nous voyons
que la vitesse limite est atteinte plus rapidement dans les écoulements turbulents que
ceux laminaires. Cela implique donc que la couche limite est moins épaisse dans sa
forme turbulente que laminaire.
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Nous analysons ensuite l’épaisseur de la couche limite en fonction de différentes
positions x.
𝛿 𝑇 ( 𝑥)
Traçons à présent en fonction de Rex et vérifions que les résultats expérimentaux
𝑥
sont en accords avec les formules théorique.
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Nous apercevons une courbe de tendance similaire à celle trouvée pour l’écoulement
laminaire. Les valeurs pointées lors de l’expérience sont donc en accord avec la formule
du rapport de l’épaisseur de la couche limite sur la position, démontrée dans la partie
théorique.
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IV. Sources d’incertitude
Lors de la mesure de la couche limite laminaire et turbulente sur une plaque plane dans
un écoulement d'air à partir d'une soufflerie et d'un tube de Pitot, plusieurs sources
d'incertitudes peuvent influencer les résultats. Voici quelques-unes des sources
d'incertitudes possibles :
Dans cette expérience, afin de mesurer l’ordre de grandeur de nos erreurs, nous avons
décidé de calculer l’incertitude de la vitesse u e à la sortie de la soufflerie, avec 𝑢 𝑒 =
2𝜌𝑙𝑖𝑞 𝑔Δℎ
√ 𝜌
. Pour cela, nous allons procéder par la méthode de dérivation afin d’avoir une
valeur sous la forme 𝑢 𝑒 ± 𝛿(𝑢 𝑒 ).
g = 9,81±0,01 m.s-2 ;
Δh = 6.10 -3±5.10 -4 m ;
ρ = 1.204±0.001 kg.m-3 ;
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L’épaisseur de la couche limite étant très petite, on peut la considérer comme étant le
𝛿𝑢𝑒
déplacement infinitésimal du terme de la dérivée. Ce qui nous donne : =
𝑢𝑒
1 𝛿𝜌𝑙𝑖𝑞 𝛿𝑔 𝛿Δℎ 𝛿𝜌
[ + + + ]≈ 0,044.
2 𝜌𝑙𝑖𝑞 𝑔 Δℎ 𝜌
V. Conclusion
L'expérience visant à étudier la couche limite laminaire et turbulente sur une plaque
plane dans un écoulement d'air à partir d'une soufflerie et d'un tube de Pitot nous a
permis de découvrir les caractéristiques d’un écoulement près d’une surface solide. En
analysant les résultats expérimentaux et en les comparant aux formules théoriques,
nous pouvons tirer plusieurs conclusions : les mesures de la couche limite permettent
de déterminer l'épaisseur de cette zone proche de la plaque. L'emplacement de la
transition entre la couche limite laminaire et turbulente peut être identifié grâce au tube
de Pitot. Cette transition peut être influencée par des facteurs tels que la rugosité de la
plaque et les conditions de l'écoulement.
Les comparaisons entre les résultats expérimentaux et les formules théoriques étaient
en accord et nous ont permis de valider nos analyses. Cependant, il est crucial de
reconnaître les sources d'incertitudes et d'affiner les expérimentations pour obtenir des
résultats plus précis.
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Références
Couche limite, Wikipedia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Couche_limite
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