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Introduction
La théorie électromagnétique décrit l’une des quatre interactions fondamentales de la
nature (l’interaction gravitationnelle et les interactions nucléaires forte et faible)
et constitue un domaine important de la physique.
D’une manière simplifier, l’électromagnétisme consiste à étudier l’interaction entre des
charges fixes ou en mouvement. L’interaction entre des charges statiques, fixes dans le
référentiel d’étude, constitue le domaine de l’électrostatique ; des charges statiques
fixes produisent un champ électrostatique 𝐸⃗ .
Des charges en mouvement produisent des courants ; l’interaction entre des courants
permanents, caractérisés par une intensité indépendante du temps, définit le domaine
de la magnétostatique ; des courants permanent produisent un champ
→
magnétostatique 𝐵 . Les charges et les courants électriques constituent donc les sources
→
des champs 𝐸⃗ et 𝐵 .
En régime variable, c’est-à-dire dépendant du temps, ces grandeurs dépendent du
temps ; en conséquence, le suffixe « statique » disparait de leur appellation et on parle
de champ électrique 𝐸⃗ et de champ magnétique 𝐵 ⃗ . Ces champs ne sont plus
indépendants et forment une entité appelée champ électromagnétique.
→ →
Le lien entre le champ électromagnétique (𝐸⃗ , 𝐵 ) et ses sources (, 𝑗 ) -les densités de
charges et de courants- s’exprime par les équations de Maxwell qui sont les équations
de base de l’électromagnétisme.
• Opérateur divergence
L’opérateur divergence est un opérateur aux dérivées partielles qui agit sur un champ
→
de vecteurs A pour donner la fonction scalaire de point div𝐴 .
→
Dans le système de coordonnées cartésiennes, div𝐴 est donné par :
A x A y A z
div A = + + .
x y z
1 𝜌(𝑃)
La solution de cette équation est : 𝑉(𝑀) = ∭𝐷 → 𝑑𝜏
4𝜋𝜀𝑜 ‖𝑃𝑀‖
Dans une région dépourvue de charges ( = 0), le potentiel électrostatique V vérifie
alors l’équation de Laplace : 𝜟𝑽(𝑴) = 𝟎.
→
1.4. Equations de passage du champ 𝑬
A la traversée d’une surface chargée avec une densité surfacique séparant deux
milieux 1 et 2 :
→ → →
• la composante tangentielle de 𝐸 étant toujours continue : 𝐸 2𝑡 = 𝐸 1𝑡
→ → →
• la composante normale de 𝐸 subit une discontinuité qui s’écrit : 𝐸 2𝑛 − 𝐸 1𝑛 = 𝜀 →
𝜎
𝑛 12
𝑜
→
𝑛 étant la normale orientée du milieu (1) au milieu (2).
12
→ → → →
d’où : ∬𝑆(𝑟𝑜𝑡 𝐵 − 𝜇𝑜 𝑗 ). 𝑑𝑆 = 0 , cette expression est valable pour toute surface S.
Nous déduisons que le champ magnétostatique est lié à ses sources par la loi locale :
→ → →
𝒓𝒐𝒕 𝑩 = 𝝁𝒐 𝒋 (1.5)
→
2.3. Equations de passage du champ 𝑩
A la traversée d’une surface, séparant deux milieux 1 et 2, parcourue par un courant
→
surfacique de vecteur densité 𝑗 𝑠 :
→ → →
• la composante normale de 𝐵 est toujours continue : 𝐵 2𝑛 = 𝐵 1𝑛 .
→
• la composante tangentielle de 𝐵 subit une discontinuité donnée par :
→ → →
𝐵 − 𝐵 =𝜇 𝑗 ∧→
2𝑡 1𝑡 𝑜 𝑠
𝑛 12
La circulation du potentiel vecteur sur un contour fermé est égale au flux du champ
magnétique à travers toute surface S orientée s’appuyant sur ce contour :
→ → → →
∮ 𝐴 . 𝑑 ℓ = ∬ 𝐵 . 𝑑𝑆
𝛤 𝑆
→ → → → → → →
En effet, le théorème de Stokes donne : ∮𝜞 𝑨 . 𝒅 𝓵 = ∬𝑺 𝒓𝒐𝒕 𝑨 . 𝒅𝑺 = ∬𝑺 𝑩 . 𝒅𝑺
Elle montre qu’un champ électrique variable induit un champ magnétique variable.
→
𝝏𝑬 →
Dans l’équation (4), Maxwell a introduit le terme 𝜺𝒐 = 𝒋 𝑫 , appelé courant de
𝝏𝒕
→ →
déplacement pour que l’équation donnant 𝑟𝑜𝑡 𝐵 soit compatible avec l’équation de
𝝏𝝆 →
conservation de la charge électrique : + 𝒅𝒊𝒗 𝒋 = 𝟎
𝝏𝒕
4. Spectre électromagnétique
● Les rayons gamma : ils sont dus aux radiations émises par les éléments radioactifs.
Très énergétiques, ils traversent facilement la matière et sont très dangereux pour les
cellules vivantes. Leurs longueurs d’onde s’échelonnent de (10 −14 m) à (10−12 m).