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Pr.Youssef ELKHALFAOUI

Magnétostatique dans le vide


Examen complet :



 Partie A (Calculs de champs magnétiques)

Partie B (Calcul de champ magnétique créé par une spire circulaire en un point quelconque de son axe)



Partie C (Calcul de champ magnétique créé par une spire circulaire en un point proche de son axe,mais pas sur l’axe)

Partie D (Calcul de champ magnétique créé par un solenoide circulaire en un point de son axe )





Partie E (Calcul de champ magnétique créé par un solenoide infini par le théorème d’Ampère)

Ð « Å +212 675-012855
Physique des ondes

-Examen en ligne (5hrs)-


⋆ ⋆

Exercice 1
Partie A (Calculs de champs magnétiques)
Youssef ELKHALFAOUI

1. Etant donné un circuit filiforme (C) orienté, parcouru par un courant permanent d’intensité I,


placé dans le vide (ou dans l’air), exprimer la contribution élémentaire dB associée à un élément

− →

dl du circuit (C) permettant de calculer le champ magnétique B créé en un point M de l’espace.


Donner 2 expressions du module dB = ∥dB∥ dont l’une utilise l’angle élémentaire d α sous lequel
du point M , on voit cet élément.


2. Déterminer le champ magnétique B = ∥ B ∥ créé en un point A par la partie rectiligne
CD d’un circuit parcouru par un courant I (fig. El). Exprimer le module B = B ⃗ | à l’aide des
angles α1 et α2 et de la distance a = HA. Calculer la valeur numérique de B avec I = 100 A,
a = b = 8, 65 cm, c = 5 cm.

3. Préciser la direction et le sens du champ magnétique B⃗ créé en un point A de son plan


par un circuit carré CDEF (fig. E2) parcouru par un courant I. Calculer la valeur numérique du
module B si I = 100 A, b = 8, 65 cm, c = 5 cm.

4. Déterminer le vecteur B ⃗ créé par une spire circulaire (C) de rayon R parcourue par un
courant 1 , en un point A de son axe situé à une distance OA = h de son centre O (fig. E3).
# « Å

Exprimer le module B = |B| ⃗ à l’aide de l’angle γ; donner sa valeur particulière au centre O


de la spire. Calculer numériquement B pour I = 100A, R = 10 cm et successivement h = 0 et
h = 2, 5 cm.

5. Une plaque de cuisson par induction utilise une bobine plate de rayon intérieur R4 , de
rayon extérieur R2 formée d’un conducteur enroulé en spirale à spires jointives. On assimile
d’abord cette bobine plate à un ensemble de N spires concentriques parcounues par le même
courant I (fig. E4).
Ð

5.1 En admettant l’équivalence avec une répartition continue de spires, exprimer la densité
radiale de courant équivalente λ en relation avec I.

⃗ au centre O de la bobine; donner l’expression du module B = ∥B∥


5.2 Déterminer le vecteur B ⃗ et
calculer sa valeur numérique avec R1 = 2, 5 cm, R2 = 10 cm, N = 25 spires, I = 24 A.
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5.3 Déterminer le vecteur B ⃗ en un point A de l’axe de la bobine à une distance OA = h


de son centre O (fig. E5) ; on exprimera le module B = B⃗ en fonction des valeurs extrêmes γ1
´ dx
et γ2 de γ. On rappelle que cos x = ln tan x2 + π4 . Calculer la valeur numérique de B avec les


valeurs du 1.5 .2 et h = 2, 5 cm.

6. On considère maintenant la bobine plate comme une spirale d’équation R = R1 + aθ parcourue

2
Physique des ondes
⃗ au centre O de la bobine. Calculer la valeur
par un courant I (fig. E6) ; déterminer le vecteur B
numérique du module B = ∥B∥ ⃗ au centre O de la spirale avec I = 24 A et R = Ri = 2, 5 cm pour
θ = 0 associé à R = R2 = 10 cm après 25 tours complets.

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Partie B (Calcul de champ magnétique créé par une spire circulaire en un point
quelconque de son axe)

# « Å
Le but de la partie B est de calculer le champ magnétique créé par une spire circulaire de
rayon R, parcourue par un courant électrique d’intensité I, en un point M quelconque, de son axe,
repéré par l’abscisse x ou l’angle θ sous lequel est vu le point M de la spire (cf figure 1).

Ð
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Figure n:1 : Champ magnétique créé par une spire circulaire en un point quelconque de son axe

On rappelle la formule de Biot et Savart dans le cas d’un circuit filiforme, donnant l’expression de

− →

la contribution élémentaire d B au champ au point M, créée par l’élément de circuit d autour du

3
Physique des ondes

point P (cf figure n◦ l) :



− H0 d⃗ℓ ∧ →−
u
dB = I 2
4π r
−−→

− PM
oú r = PM et u = −−→
∥PM


1. Justifier l’orientation du vecteur d B sur la figure n◦ 1. Quel est l’angle formé par ce vecteur et
l’axe Ox ?


2. Par des considérations de symétrie, donner la direction du champ total B.

− →
− −

3. Evaluer la contribution de l’élément d B at champ magnétique total B , c’est-à-dire dBp la


profection de d B sur l’axe Ox.
Youssef ELKHALFAOUI

4. Par intégration sur la spire en sa totalité, calcuier le champ magnétique totai. On don-
nera l’expression du champ en fonction : - de la variable angulaire θ, - puis de l’abscisse x.
Montrer qu’en fonction de l’abscisse x, l’expression du champ magnétique B est :

µ0 R2
B(x) = I
2 (X + R2 )3/2

Ce résultat peut ètre admis pour les parties B et C.

Partie C (Calcul de champ magnétique créé par une spire circulaire en un point
proche de son axe,mais pas sur l’axe)

On considère la spire de la partie A précédente (figure n◦ 1 ). Le but de la partie B est de


calculer le champ au point M ’, à l’abscisse x (comme M), mais à une distance r de l’axe ( 5 est
# « Å

faible par rapport à R, mais r ̸= 0 ). La symétrie de la partie A étant ”rompue”, it apparaı̂t en



− →

M′ une composante radiale B r (x, r) du champ B (cf figure n◦ 2 ). Pour la calculer, nous allons
utiliser la propriété ”fondamentale” du champ magnétique ”d’être à flux conservatif”.
Ð
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( Figure n:2 champ magnétique créé par une spire circulaire en un point proche de
son axe)



1. Traduire la propriété : ”le champ B est à flux conservatif”

4
Physique des ondes
Dans le cas où r est faible par rapport à R, et en première approximation, on considère que la
composante sclon l’axe Ox du champ en M′ est ćgale à la composante seion ce même axe du
champ en M (situé sur l’axe), soit B ⃗ x (x, r) = B(x).
⃗ Cette composante, uniquement fonction de
′ →

x, s écrira donc: B x (x).
2. Le but de cette question est de calculer le flux du champ magnétique à travers la surface
(S) fermée constituée de la surface latérale du cylindre de rayon r, comprise entre les tranches
d’abscisse x et x + dx, ainsi que des deux surfaces terminales en x et x+d x(c f figure n 3 ).

a) Quel est le sens de la normale, permettant de calculer le flux d’un champ de vecteurs à
travers une surface fermée? On appliquera ce sens pour la résolution des questions suivantes.

b) Calculer le produit scalaire B(x, r).⃗n sur la surface latérale du cylindre, avec ⃗n normale à la
surface.
c) Calculer ce produit scalaire sur la surface terminale en x.

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d) Calculer ce produit scalaire sur la surface terminale en x + dx.

( Figure n:3 Surface pour le calcul du flux du champ magnétique)

e) En déduire l’expression du flux du champ magnétique à travers la surface fermée (S).

# « Å
3. En déduire la composante radiale du champ en M ′ , Br (x, r) en fonction de r ainsi que de la
dérivée première de la composante selon l’axe Ox du champ Bx (x).
4. Calculer l’expression de Br (x, r) en fonction de r et x.
5. Soit une spire S1 , circulaire, de rayon R1 ”petit” devant R, placée perpendiculairement à
l’axe dans le champ magnétique créé par la spire S précédente (cf figure n◦ 4 ). Calculez le flux
(approché) Φ1 du champ magnétique à travers S1 . En déduire le coefficient de mutuelle inductance
M (x). Note : Φ1 = M (x) I. Cette formule sera démontrée en deuxième année.
Ð
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Partie D (Calcul de champ magnétique créé par un solenoide circulaire en un point


de son axe )

5
Physique des ondes

Soit un solénoı̈de circulaire (cf figure 5 ), de rayon R, d’axe M X, comportant n spires par
unité de longueur et parcour par un courant électrique d’intensité I. Le but de cette partie est
de calculer le champ magnétique en un point M quelconque, situé sur son axe. Pour ce faire, on
décompose le solénoı̈de en une infinité de bobines ”plates” élémentaires parcourues par le courant
1 , dont le champ magnétique va être déduit de la partie A.

( Figure n:5 champ créé par un solénoide en un point de son axe )


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Ainsi, on considère pour la partie C, un nouveau repère M X, dans lequel le point M est I’origine
et la position de la bobine ”plate” élémentaire, au point P repérée par l’abscisse X. Cette bobine,
d’épaisseur dX, comportant ndX spires, est située entre les abscisses X et X + dX (cf figure 6).

( Figure n:6 Bobine plate élémentaire )

1. Quelle est la relation entre x, l’abscisse du point M, par rapport à O dans l’ancien repère (cf
−−→
figure 1 ): x=OM ) et X l’abscisse du point P, par rapport à M, dans le nouveau repère (cf figure
−−→
# « Å

n 7: X = P M ) quand P varie, M restant fixe. A partir des résultats de la Partie A, déterminer


la relation entre B(x) et B(X), pour une spire circulaire.
Ð

( Figure n:7 Nouveau repère )

2. Déduire de la question précédente, le champ élémentaire dB⃗ créé par la bobine élémentaire de
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largeur dX située en X, comportant ndX spires, parcourue par un courant d’intensité I (cf figure
n◦ 6 ), en fonction de 1, n, R, X et dX. Quelle est sa direction? En déduire la direction du champ
B⃗ total.
3. Quelle est la relation entre X et θ, puis entre dX et dθ ?


4. Exprimer d B en fonction de la variable angulaire θ.
5. Calculer B = ∥B∥ ⃗ en intégrant le résultat précédent de l’angle θs à θN (cf figure n◦ 5)
6 En déduire le champ magnétique à l’intérieur d’un solénoı̈de infini. Dépend t-il du rayon R du

6
Physique des ondes
solénoide?

Partie E (Calcul de champ magnétique créé par un solenoide infini par le théorème
d’Ampère )

Soit un solénoı̈de infini, d’axe Ox, dont la coupe est présentée figure 8 , comportant n spires par
unité de longueur parcouru par un courant I. On suppose que l’on peut assimiler ces n spires


parcourues par le courant I. à un courant de densité volumique j uniforme, circulant entre R1 ef
R2 .

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( Figure n:8 Coupe de solénoide infini)

1. Rappeler le Théorème d’Ampère, qui relie la circulation du champ magnétique sur un contour
fermé au courant traversant ce contour.
2. Supposons, pour cette question, connu le champ sur l’axe Ox, d’intensité B0 . En déduire, par
le Théorème d’Ampère, et en justifiant au préalable l’utilisation du contour ci-dessus (cf figure 8 ),
l’expression du champ B, en fonction de B0 et des autres données du problème pour:

r < R1
R1 < r < R2
r > R2

3. Par un raisonnement physique, concernant la valeur du champ à une distance infinie de l’axe,

# « Å
en déduire la valeur de B0 en fonction des données du problème. Reprendre les formules du champ
magnétique obtenues lors de la question précédente, et les exprimer en fonction des données du
problème.
4. D’après la relation entre j et I, en déduire la valeur du champ B0 , à l’intérieur du solénoide
infini en fonction de n et I. Vérifier que l’on retrouve le résultat de la partie précédente.

Exercice 2
Ð
Partie F (Champ magnétique d’un solénoide)

1 - On considère une balance électromagnétique constituée par:


- Un solénoı̈de (C1 ) fixe, d’axe horizontal colinéaire à ⃗ex , comprenant N1 spires jointives de rayon
R, enroulées sur une longueur L.
- une petite bobine plate (C2 ), d’axe vertical colinéaire à → −e , comprenant N spires de surface S,
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y 2
fixée à l’extrémité du fléau d’une balance, mobile autour de l’axe horizontal colinéaire à → −e et
z
passant par C. Le centre O de la bobine coı̈ncide avec celui du solénoı̈de.

7
Physique des ondes
Youssef ELKHALFAOUI

A l’autre extrémité du fléau, à une distance CA = a de C, est suspendu un plateau P (cf.


figure ci-dessus). Lorsqu’aucun courant ne circule dans les bobines (C1 ) et (C2 ), un contrepoids T
permet de réaliser l’équilibre mécanique de la balance de façon à ce que le fléau soit horizontal.

Calculer le champ magnétique B ⃗ qui règne au centre O du solénoide (C1 ) quand ses spires
sont parcourues par un courant I.
a) B̄ = µ0 N
L
1I
cos θ→
−e
x

− µ0 N1 I →

b) B = 4πL sin θ e x


c) B = µ2µa N1 I
0 L
cos 2θ→−e
x

d) B = µ0 N1 I →

sin 2θ e
2πL x
2 - Calculer le champ magnétique B ⃗ 0 au centre d’un solénoide infiniment long ayant le même
nombre de spires par unité de longueur et parcouru par le même courant 1 .
⃗ 0 = µ0 N1 I ⃗ex
a) B 4πL


b) B 0 = µ02πLN1 I
ẽx
⃗ N1 I
c) B0 = 2µ0 L ⃗ex
d) Bb0 = µ0 N1 I ⃗ex
L
# « Å

√ que R/L ≪ 1. Calculer le rap-


3 - La longueur L et le rayon R du solénoide (C1 ) sont tels
√ que ∆B/B0 = (B0 − B) /B0 = 1% a) R/L = 5/4
port R/L pour
b) R/L = √ 2/10
c) R/L = √2/20
d) R/L = 3/2

4 - On supposera que dans tout le volume occupé par la bobine (C2 ), le champ magnétique
Ð

⃗ 0 . On fait passer le même courant dans (C1 ) et (C2 ). Calculer la résultante des forces
est égal à B


magnétiques F qui s’exercent sur la bobine (C2 ).


a) F = µ0 N1 IS x

− →

b) F = O


c) F = −µ0 N1 IS/2π → −e
y

− →

d) F = −N1 IS /µ0 e x
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5- Calculer le moment résultant M des forces magnétiques qui s’exercent sur la bobine (C2 ).


a) M = µ0 NL1 N2 I →−e
x

− µ0 N1 N2 I2 S →−e
b) M = 2πL z

− N1 N2 I 2 L →

c) M = µ0 S e z


d) M = µ0 N1 N2 I S → −e
2

L z

8
Physique des ondes
6 - L’équilibre de la balance est rétabli en plaçant une masse m = 2, 42 g. Calculer numériquement I
sachant que a = 25 cm, L = 1 m, N1 = 1000, N2 = 100, S = 5 cm2 . On prendra ⃗g = −9, 8 m · s−2⃗ey
et µ0 = 4π · 10−4 SI
a) I = 9, 71 A
b) I = 3, 52 A
c) I = 5, 62 A
d) I = 286 A

Partie G (Champ magnétique d’un conducteur cylindrique)

Un cylindre C de rayon R dont l’axe est parallèle à un vecteur unitaire ⃗u perpendiculaire


au plan de la figure (cf. figure ci-dessous), est parcouru par un courant I constant, dans le sens

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défini par ü et de densité volutnique uniforme. On supposera la longueur de C très grande devant R.



1. Exprimer, en appliquant le théorène d’Ampère, le champ magnétique B (M) créé par le courant
circulant dans le cylindre, en un point M intérieur à C.
⃗ µ0 I −−−→
a) B(M ) = − πR u ∧ O1 M
2⃗

⃗ R2 I →− −−−→
b) B(M ) = − 2πµ 0
u ∧ O1 M
⃗ 4µ0 I −−−→
c) B(M ) = 3πR 3 O1 M

− −−→
d) B (M) = µ0 I → −

# « Å
2πR2
u ∧O M 1

2. Le cylindre n’est plus parcouru par aucun courant mais porte une charge électrique uni-
formément répartie dans tout le volume avec une charge volumique ρ.


Calculer, en appliquant le théorème de Gauss, le champ électrique E (M) en un point M intérieur
à C.
⃗ −−−→
a) E(M ) = 2ερ0 O1 M

− ρ −−→
Ð
b) E (M) = 4πε a
O1 M

− −−−→
ρ O1 M
c) E (M) = 4πε0 |O1 M|
−−−→

d) E(M ) = ρ O1 M
3ε0 |Ot M|

3. Le cylindre C est maintenant peré d’une cavité cylindrique C0 dont l’axe est paraltèle à
l’axe de C et de rayon r < R/2. Les axes de C et C0 sont distants de a = O1 O2 < 2R (cf figure
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ci-après).

9
Physique des ondes

Exprimer vectoriellement le champ magnétique B ⃗ 0 (M ) qui règne en un point M de la cavité


lorsque le cylindre est parcouru par un courant I0 , dans le sens défini par le vecteur → −
u et de
densité volumique uniforme. On pourra considérer pour cela que le cylindre C est équivalent à un
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ensemble de deux cylindres C1 et C2 respectivement confondus avec C et C0 , et parcourus par des


courants volumiques égaux et opposés.

⃗ 0 (M) = µ0 I2 →
− −−−→
a) B 4πR
u ∧ O1 O2
⃗ µ0 I →

b) B0 (M) = 4πt2 u ∧ → − O1 O2
⃗ µ0 I →
− −−−→
c) B0 (M) = 2π(R2 −r2 ) u ∧ O1 O2


d) B (M) = µ0 I →
0

u ∧O O
4π 1 2

4. Le cylindre C muni de sa cavité excentrée n’est plus parcouru par aucun courant mais
porte une charge électrique uniformément répartie dans tout le volume avec une charge volumique
ρ.


Exprimer vectoriellement le champ électrique E 0 (M) créé par les charges portées par C en
un point M de la cavité.

− −−−→
a) E 0 (M) = 2ερ0 O1 O2

− ρ −−→
b) E 0 (M) = 4πε O1 M
# « Å

0

− ρ − −→
c) E 0 (M) = 2πε 0
O1 M

− −−−→
d) E 0 (M) = 2ερ0 |OO1 O2
1 O2 |

5. Le cylindre C porteur de la charge volumique ρ est mis en mouvement avec une vitesse
de transiation rectiligne et uniforme →

v0 = v0⃗u

− →

Ecrire la relation entre le champ électrique E et le champ magnétique B qui règnent en M.
Ð


− → −
− →
a) B = vε00∧µE0
⃗ = ε0 µ 0 →− →

b) B v0 ∧ E


c) B = ε0 µ0 →


v ∧ Ë
0
⃗ = u∧ E
⃗ ⃗
d) B ε0 µ0 v0
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Partie H (Deux conducteurs cylindriques)

6 ) Deux cylindres C1 et C2 identiques, de rayon R, dont les axes, parallèle à un vecteur unitaire ⃗u
perpendiculaire au plan de la figure (cf. figure ci-dessous) sont distants de a = O1 O2 < 2R et sont
parcourus par des courants volumiques de densités uniformes respectives ⃗j1 = j → −u et ⃗j2 = −j →

u.
On supposera leurs longueurs très grandes devant R.

10
Physique des ondes
Exprimer, en appliquant le théorème d’Ampère, le champ magnétique B1 (M) créé par le courant
circulant dans le cylindre C1 , en un point M intérieur à C1 .

⃗ 1 (M ) = µ0 →−̇ −−−→

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a) B πR2 1
j ∧ O1 M
⃗ 1 (M ) = R →
2 −̇
b) B 2πµ0 1
j ∧ O1 M
⃗ 1 (M ) = 4µ0 − −−→
c) B 3πR3 1
OM
⃗ 1 (M ) = −̇ −−−→
µ0 →
d) B j ∧ O1 M
2 1

7. Exprimer vectoriellement le champ magnétique total Bτ (M ) créé par l’ensemble des deux
courants en un point M du volume défini par l’intersection des deux cylindres.
⃗ T (M) = µ0 2 → −̇ −−−→
a) B 4πR 1
j ∧ O1 O2

− →
−̇
b) B T (M) = 4πµ 0
R2 2
j ∧ O1 O2

−̇
⃗ T (M) = µ0 j1 ∧ O1 O2
c) B 2
⃗ r (M ) = 0 →
d) B µ −̇
j ∧ O1 O2
4π 1

8. Les deux cylindres ne sont plus parcourus par des courants mais portent des charges électriques
égales et opposées, uniformément réparties dans tout le volume. On désigne par ρ1 = ρ et ρ2 = −ρ
les charges volumiques portées respectivement par C1 et C2 .
Calculer, en appliquant le théorème de Gauss, le champ électrique E1 (M) créé par les charges

# « Å
portées par le cylindre C1 seul, en un point M intérieur à C1 .

− −−→
a) E 1 (M) = 2ερ0 O1 M
b) E⃗ 1 (M ) = − ρ − −−→
OM
4πε0 1

− −−−→
P O1 M
c) E 1 (M) = 4πε 0 |O1 M|
−−−→

d) E1 (M ) = ρ O1 M
3ε0 |O1 M |



9. Exprimer vectoriellement le champ électrique total E (M) créé par les charges portées par
Ð
l’ensemble des deux cylindres en un point M du volume défini par l’intersection de C1 et C2 .

− −−−→
a) E (M) = 2ερ0 O1 O2

− ρ −−→
b) E (M) = 4πε 0
O1 M

− ρ −−→
c) E (M) = 2πε0 O2 M

− −−−→
d) E (M) = 2ερ0 O 1 O2
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O O 1 2

10. L’ensemble des deux cylindres portant les charges ρ et −ρ est mis en mouvement suiv-
ant la direction définie par le vecteur ii avec une vitesse de translation rectiligne et uniforme
v0 = v0 u

− →

Ecrire la relation entre le champ électrique E et le champ magnétique B qui règnent alors en M
dans le référentiel du laboratoire.

− −

v0 ∧ E
a) B = ε0 µ0

11
Physique des ondes
⃗ = ε0 µ0 v0 ∧ E
b) B ⃗

− →

c) B = ε04πµ0 v0 ∧ E
⃗ = ⃗u∧E⃗
d) B ε0 µ0 v0

Partie I (Flux magnétique)

1 On considère une spire circulaire S de centre O et de rayon R parcourue par un courant


d’intensité I constante. On désigne par µ0 la perméabilité du vide.
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On note α l’angle sous lequel on voit le rayon de la spire depusis un point M de son axe Ox.


Exprimer le champ magnétique B 0 (α) créé par la spire en M.

⃗ 0 (α) = µ0 I sin3 (α)→


a) B −
ex
2πR
b) B0 (α) = 4πR sin (α)→
⃗ µ0 1 2 −
ex
⃗ µ0 I 3
c) B0 (α) = 2R sin (α) ex→

⃗ 0 (α) = 2πI sin3 (α)→
d) B −
ex
µ0 R

2. En M on place une seconde spire s, de rayon r très petit, coaxiale à S, assimilable à un



→ − →
dipôle magnétique de moment magnétique M = M x porté par l’axe Ox. La spire s est parcourue
par un courant d’intensité i constante.
Calculer le flux φS→s du champ magnétique créé par la spire S à travers la surface de la spire s.
On supposera r suffisamment petit pour que le champ magnétique créé par S soit le même en
tout point du plan de s.
# « Å

µ0 MI
a) φS→s = 2Ri
sin3 α
µ0 M
b) φS→s = 2Ri
sin2 α
µ0 MI
c) φS→s = 2πR
sin2 α

d) φS→s = 2πM
µ0 Ri
sin3 α
Ð

3. Calculer le flux φs→S du champ magnétique créé par la spire s à travers la surface de S
:

a) φs→S = µ2Ri
0M
cos2 α
b) φs→S = µ2R 0M
sin3 α
c) φs→s = µ2πR
0 MI
cos3 α
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d) φs→S = µ0 Ri sin3 α
2πM



4. Calculer la force F s→s qui s’exerce sur la spire S :


a) F s→S = µ0 MI
2R2
sin2 α cos2 α→
−e
x

b) F⃗s→S = 3µ0 M I
2R
sin3 α cos α⃗ex

12
Physique des ondes
c) F⃗s→S = 3µ0 M I
2R2
sin4 α cos α→
−e
x

d) F⃗s→S = 2µ0 MI
3R2
cos3 α sin α→
−e
x

Partie J (Etude du bobinage primaireTore)

Une bobine B1 est constituée de n1 spires pratiquement jointives de rayon a, enroulées en


une seule couche sur un tore de rayon r0 (figure 1). L’enroulement est réalisé avec un fil de cuivre
de diamètre d << a et de résistivité ρ. La bobine est parcounue par un courant I.

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1. Quelle est la forme des lignes du champ magnétique?

2. Exprimer le champ magnétique B ⃗ en un point P situé à l’intérieur du tore et repéré par


les coordonnées r et θ (figure 1).

3. Calculer l’inductance propre L de la bobine. On considérera pour cela que r0 >> a et


les calculs seront développés au second ordre.

a
4. Calculer la valeur maximale que doit avoir le rapport pour qu’on puisse considére que

# « Å
r0
µ0 n21 a2
L ≈ L1 = 2r0
avec une précision inférieure à l% ? µ0 est la perméabilité d vide.

5. Application numérique. On donne :

µ0 = 4π · 10−7 SI; d = 0, 4 mm, a = 6 mm; r0 = 30 mm


Ð
Calculer numériquement L1
Be In Sciences

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