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Une force permet de décrire quantitativement le résultat de l’interaction entre deux objets
physiques. => C’est une notion théorique
La force permet donc de modéliser l’action d’un corps sur un autre ;
Une force est susceptible de :
- Modifier la vitesse d’un corps (éventuellement de le mettre en mouvement ou le stopper)
- Modifier la trajectoire d’un corps
- De déformer ce corps
L’effet obtenue dépend de la valeur, du sens et de la direction de la force (et de la nature du corps qui
subit cette force).
2) Rappels mathématiques
a) Les vecteurs
→
La force est un vecteur 𝐹
Ce vecteur est caractérisé par :
- Son intensité => taille du vecteur
- Son sens => sens de la flèche
- Sa direction => inclinaison
1
Il faut choisir un repère pour définir un vecteur.
→ →
Additionner deux forces (ou 2 vecteurs 𝐹1 et 𝐹2 ).
→
𝑅 = résultante
→ → →
𝑅 = 𝐹1 + 𝐹2
b) Produit scalaire
→ →
Produit scalaire entre deux vecteurs (ou forces 𝐹1 𝑒𝑡 𝐹2) = c’est un réel !
→ →
𝐴 = 𝐹1 . 𝐹2
2
→ → → →
𝐴 = 𝐹1 . 𝐹2 = 𝐹2 . 𝐹1
𝐴 = 𝐹1 𝑋 𝐹2 𝑋 cos 𝑐𝑜𝑠 α
F1 et F2 = longueur du vecteur
𝐴 = 𝐹1𝑥 𝑋 𝐹2𝑥 + 𝐹1𝑦 𝑋 𝐹2𝑦
3) Travail et énergie
a) Définitions
→ → →
𝑊𝐴𝐵(𝐹1) = 𝐹1. 𝐴𝐵 = 𝐹1𝑥𝐴𝐵𝑥𝑐𝑜𝑠α
Le travail d’une force est l’énergie fournie lors du déplacement du point d’application d’une force.
Le signe du travail dépend de la valeur de α :
- Si O° < α < 90°, W est POSITIF. Le travail est MOTEUR. La force favorise le déplacement.
- Si 90° < α < 180°, W est NEGATIF. Le travail est RESISTANT. La force s’oppose au déplacement.
b) Application en mécanique
Si F est la force qui nous a permis de déplacer le chariot du point A au point B (déplacement
rectiligne), nous définirons le travail de la force F comme :
→ → →
()
𝑊𝐴𝐵 𝐹 = 𝐹. 𝐴𝐵
Si ϴ < 90°, alors WAB (F) > 0, le travail est donc moteur.
4) Énergie potentielle
a) Expression mathématique
Le repère choisis est :
Selon Newton, deux corps isolés de l’espace, de masses respectives m et m’ et distants de r, sont
soumis à une force F d’attraction mutuelle dont l’intensité est proportionnelle à leurs masses et
inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare :
3
𝐺𝑚𝑚'
𝐹= 2
𝑟
Avec :
𝐺𝑚𝑚'
Or, d’après Newton, 𝐹 = 2 et en maths Fx = F.cos (α).
𝑟
Au total :
4
Sachant que la distance MA peut être exprimée comme :
2 2 2
𝑟 = 𝑀𝐴 = (𝑥 − 𝑎) + (𝑦 − 𝑏) + (𝑧 − 𝑐)
On peut alors introduire une fonction dérivée de Gmm’/r3 pour chaque coordonnée de la force.
b) Conséquences
On peut donc définir toute force conservative comme émanant d’un gradient d’énergie potentielle.
→ →
𝐹 =− 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑈
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II. Électrostatique
1) Charge électrique et loi de Coulomb
a) Origine de la charge électrique
On frotte une règle en plastique, l’autre en verre avec un chiffon, elles s’attirent.
La force mise en jeu est donc différente de la force gravitationnelle pour plusieurs raisons :
- Besoin d’un chiffon pour la faire apparaître (alors qu’elles possèdent une masse)
- Peut-être attractive ou répulsive (gravitation toujours attractive)
- Force beaucoup plus importante (les tiges ne s’attirent pas sans être frottées)
Force dite électrique.
Force qui ne peut apparaître qu’en présence de « charges électriques ».
Après une série de mesures (à l’aide d’une balance de torsion) B. Franklin a proposé de distinguer
charge + (verre) et charge – (plastique).
La plus petite charge électrique est celle portée par le proton (ou l’électron)
qproton = 1,602.10-19 C = +e
qélectron = -1,602.10-19 C = -e
1 C = 1 Coulomb = quantité de charges émise par un courant de 1 ampère traversant un conducteur
en une seconde.
Conservation de la charge électrique et courant.
Par frottement :
- Création de pair de charges + et – entre le chiffon et le plastique (ou le verre). Selon le
transfert, apparition des charges sur les objets.
Mais la quantité nette de charge produite (au cours de n’importe quelle transformation) est nulle.
La charge électrique totale d’un système isolé reste constante.
Nouvelle grandeur fondamentale : transport de charge électrique.
Intensité du courant : I = dq/dt (unité SI : Ampère (A))
b) La loi de Coulomb
En 1875, Charles Augustin Coulomb établit expérimentalement la loi dite de Coulomb entre deux
charges Q1 et Q2.
A l’aide d’une balance de torsion, il démontre que la force F s’exerçant entre les deux charges est telle
que :
F α Q1
F α Q2
F α Q3
𝑄1𝑄2
Soit 𝐹 = 2 K
𝑟
Avec k= 8,988.109 Nm2/C2 = 9,0.109 Nm2/C2
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La force est donc radiale, c’est-à-dire dirigée selon la droite qui joint les deux charges et dépend de la
distance entre les charges r.
Elle est proportionnelle au produit des charges.
- ATTRACTIVE POUR DES CHARGES DE SIGNES OPPOSES
- REPULSIVE POUR DES CHARGES DE MÊME SIGNES
→ →
𝑢1/2, 𝑢2/1 sont des vecteurs unitaires, qui ont pour expression :
7
- q1 et q2 ont des signes opposés => ATTRACTION
→ →
𝐹1/2 =− 𝑈1/2
Principe de superposition :
Comme toute force, les forces électriques exercées par différentes charges électriques : Q2Q3, …, Qn,
sur une charge Q1, se calculent indépendamment l’une de l’autre et s’ajoutent vectoriellement.
La force totale exercée sur la charge Q1 par les autres charges, est donnée par :
→ → → →
𝐹1 = 𝐹2/1 + 𝐹3/1 + … + 𝐹𝑛/1
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On calcule des longueurs, donc il faut travailler en valeur absolue.
2) Champ électrique
a) Définition
La notion de champ a été introduite par les physiciens pour tenter d’expliquer comment deux objets
peuvent interagir à distance, sans que rien ne les relie.
La loi de la gravitation universelle de Newton et la loi de Coulomb en électrostatique, impliquent une
telle interaction à distance.
Tout comme le soleil exerce son attraction sur la Terre (alors que rien ne les relie), toutes charges
s’attirent ou se repoussent sans aucun support matériel.
C’est la notion de champ électrique (Michael Faraday)
La force électrique peut se déduire à partir du champ que toutes charges qi produit en chaque point
de l’espace.
Ce champ est appelé « champ électrique »
Ce champ est utile car il caractérise l’effet de toutes les charges entourant une autre charge q, sur la
charge q.
b) Expression mathématique
Ce champ s’exprime en fonction de la force comme :
→
→ 𝐹1/2
𝐸1 = 𝑄2
→ 𝑄1𝑄2 →
𝐸1 = 𝑘 2 𝑢1/2
𝑄2𝑟1/2
→ 𝑄1 →
𝐸1 = 𝑘 2 𝑢
1
𝑟1
Ce champ est donc radial. Le vecteur u1 est un vecteur unitaire sortant de Q1.
[𝑉𝑜𝑙𝑡]
Ou le [𝑚è𝑡𝑟𝑒]
Dans le système MKSA.
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Champ crée par une charge négative (Q1 = -1C)
→ 𝑄1 → −1 →
𝐸1 = 𝑘 2 𝑈
1
=𝑘 2 𝑢
1
𝑟1
𝑟1
c) Principe de superposition
Une charge électrique Q crée un champ électrostatique autour d’elle ressentie par toute autre
charge.
→
Si une autre charge Q2 est présente, elle sera soumise à une autre force électrostatique 𝐹 telle que :
→ →
𝐹 = 𝑄2𝐸
Le principe de superposition s’applique également ici. Pour calculer le champ crée en un point par
plusieurs charges, on additionne vectoriellement chaque champ élémentaire crée par chaque charge.
3) Potentiel électrique
a) Travail et énergie potentielle
Cas simple : interaction entre 2 charges ponctuelles q1 et q2. La charge q1 crée un champ E1 en tout
point.
→ 𝑞1 →
𝐸1 = 𝑘 2 𝑢1
𝑟1
La charge q2 est placée dans le champ électrostatique E1 et subit une force F1/2 = q2E1
→ 𝑞1𝑞2 →
𝐹1/2 = 𝑘 2 𝑢1/2
𝑟
Supposons q1 et q2 négatives :
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Si q2 se déplace selon l’axe des x entre 2 points A et B, la force électrostatique subit un travail :
𝐵 → → 𝐵 𝑞1𝑞2 → →
𝑊𝐴𝐵 = ∫ 𝐹1/2. 𝑑𝑟 = ∫ 𝑘 2 𝑢1/2. 𝑑𝑟
𝐴 𝐴 𝑟
Si q2 se déplace selon l’axe des x entre 2 points A et B, la force électrostatique subit un travail :
1 1
𝑊𝐴𝐵 = 𝑘𝑞1𝑞2( 𝑟 − 𝑟𝐵
)
𝐴
b) Expression du potentiel
Nous avons travaillé sur le 2 variables « Forces » et « énergie », il apparait donc normal de trouver un
lien impliquant un champ.
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On peut alors définir le potentiel électrique crée par une charge qi à une distance r comme :
𝑞1
𝑉𝑖(𝑟) = 𝑘 𝑟
+ 𝑐𝑡𝑒
Le potentiel électrique est donc une fonction scalaire définie à une constante près.
Son unité est le Volt (V).
𝑞1 → 𝑞𝑖 →
Comme 𝑉𝑖(𝑟) = 𝑘 𝑟
+ 𝑐𝑡𝑒 et 𝐸𝑖(𝑟) = 𝑘 2 𝑢𝑖
𝑟
→ →
Nous pouvons écrire que − 𝐸𝑖(𝑟). 𝑑𝑙 = 𝑑𝑉𝑖
→ →
𝐸𝑖(𝑟) =− 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑉𝑖
Cette nouvelle grandeur V définie à une constante près, est le potentiel électrique crée par une
charge.
Une différence de potentiel (ddp) permet de s’affranchir de la constante.
On la note VA – VB
Cette d.d.p est aussi appelée TENSION et peut être mesurée à l’aide d’un voltmètre.
4) Dipôle électrique
a) Définition
Il existe dans la nature des système globalement électriquement neutres mais dont le centre de
gravité des charges négatives n’est pas confondu avec celui des charges positives. Un tel système peut
souvent être décrit (on dit modélisé) en première approximation par deux charges électriques
ponctuelles, +q et -q situées à une distance d l’une de l’autre.
On appelle un tel système de charges un dipôle électrostatique.
Les molécules telles que HCl, CO, H2O constituent des exemples de dipôles électrostatiques.
Ces molécules sont dites dipolaires :
→ →
Elles possèdent un moment dipolaire : 𝑝 = 𝑞𝑑
→
𝑝 est orienté de la charge – vers la charge +
Unité SI : C m (Coulomb mètre)
Elles sont donc des dipôles permanents.
Quelques exemples :
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b) Expression du potentiel du dipôle
Potentiel de membrane :
DDP entre intérieur et extérieur de la cellule. Régulée par les canaux à ions K+ et Na+.
Ici, DDP = -90mV (différente selon le type de cellules)
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🡺 Dépolarisation dans une cellule cardiaque :
5) Le condensateur
a) Champ électrique crée par une plaque
- Soit un plan infini chargé en surface σ = cte.
- Le champ est porté par l’axe yy’ perpendiculaire au plan, pour des raisons symétrie.
On montre alors que :
|σ|
𝐸= 2ε0
Champ uniforme
−σ|𝑦|
𝑉= 2ε0
Potentiel dépend de la distance au plan
b) Définition du condensateur
Un condensateur est assimilable à deux plaques conductrices disposées face à face et de charges
opposées. En règle générale, on pourra qu’un condensateur est constitué de deux conducteurs
séparés par un isolant (appelé également diélectrique) (cet isolant peut être l’air ambiant par
exemple).
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c) Champ électrique crée par 2 plaques
Considérons un condensateur dont les armatures sont planes. L’une des armatures présente une
densité de charge +σ et l’autre en possède une -σ.
Chaque armature crée un champ électrique et un potentiel électrique par les charges qu’elle
accumule.
|σ|
𝐸= 2ε0
|σ|
𝐸= 2ε0
|σ|
𝐸= 2ε0
→ → →
𝐸𝑡𝑜𝑡 = 𝐸+ + 𝐸−
→ |σ| |σ|
𝐸𝑡𝑜𝑡 = 2ε0
− 2ε0
=0
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→ → →
𝐸𝑡𝑜𝑡 = 𝐸+ + 𝐸−
→ |σ| → |σ| →
𝐸𝑡𝑜𝑡 = 2ε0
𝑦 − 2ε 𝑦
0
→ |σ| →
𝐸𝑡𝑜𝑡 = ε0
𝑦
−−σ*𝑑 −σ*𝑑 σ𝑑
𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = 2ε0
− 2ε0
= ε0
σ𝑑
𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = ε0
|σ|
Comme 𝐸𝑡𝑜𝑡 = ε0
Alors 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = 𝐸𝑑
S = surface
𝑄
On définit alors C telle que 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = 𝐶
C est appelé la capacité du condensateur :
ε0𝑆
𝐶= 𝑑
Remarque : si le vide est remplacé entre les armatures par un isolant ou un diélectrique :
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ε0ε𝑟𝑆
𝐶= 𝑑
Matériau Permittivité
Vide 1,0000
Air 1,0006
Eau 78
Mica 7
Membrane 8
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Beaucoup de phénomènes dans le vivant sont basés sur des mouvements de charges électriques.
Rythme cardiaque : la polarisation des ventricules du cœur et sa dépolarisation est à l’origine de son
rythme.
Influx nerveux : excitation des cellules nerveuses (neurones) faisant intervenir des canaux ioniques
dans les membranes. En fonction de leur ouverture ou fermeture, l’information nerveuse circule par
le flux d’ion qu’il génère.
Synthèse de l’ATP : Le flux de protons entrant par la membrane des mitochondries permet la synthèse
de l’ATP.
⮚ Un courant électrique est un mouvement d’ensemble de porteurs de charges sous l’effet d’un
champ électrique, engendrant une force (donc un mouvement) :
o Dans les métaux, ce sont les électrons qui se déplacent
o Dans les solutions, ce sont les ions (positifs ou négatifs)
Sens conventionnel du courant : c’est le sens du mouvement des porteurs de charges
positives. Le sens conventionnel du courant est donc le sens inverse du mouvement des
électrons.
⮚ On définit l’intensité du courant électrique comme la quantité d’électricité transportée par
unité de temps, soit :
𝑑𝑞
𝑖= 𝑑𝑡
⮚ Le courant électrique a pour unité l’Ampère (A). Il se mesure avec un ampèremètre placé en
série dans un circuit.
b) Loi de conservation des charges : loi des nœuds (première loi de Kirchhoff)
Le courant électrique représente des charges en déplacement.
En un nœud, il ne peut pas avoir d’accumulation de charges électriques
La tension a donc pour unité le Volt (V). On la mesure avec un voltmètre placé en dérivation pour
calculer la différence de potentiel.
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La mesure de la tension a un sens !
𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = 𝑈𝐴𝐵
𝑉𝐵 − 𝑉𝐴 = 𝑈𝐵𝐴 = − 𝑈𝐴𝐵
LOI DES MAILLES : Dans un circuit fermé (une maille), la somme algébrique des tensions est nulle.
Exemple :
- Loi des branches
𝑈𝑃𝑁 = 𝑈𝑃𝐴 + 𝑈𝐴𝐵 + 𝑈𝐵𝐶 + 𝑈𝐶𝑁
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Représentation symbolique :
Même principe dans un électrolyte où des charges + et – sont mélangées en égale quantité.
Sous l’effet d’un champ, ces charges se mettent en mouvement
→ →
Les - vers la cathode et les + vers l’anode. Il y a donc courant électrique. 𝑗 = γ𝐸
Association de résistances :
En série : même courant pour tous les conducteurs.
Tensions différentes
L’association peut être vue comme une seule résistance dite équivalente U = ReqI
Avec 𝑅𝑒𝑞 = 𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3 = ∑ 𝑅𝑖
𝑖
20
En dérivation : même tension pour tous les conducteurs.
Courants différents
𝑈
L’association peut être vue comme une seule résistance dite équivalente : 𝐼 = 𝑅𝑒𝑞
1 1 1 1 1
Avec 𝑅𝑒𝑞
= 𝑅1
+ 𝑅2
+ 𝑅3
=∑ 𝑅𝑖
Loi d’association des résistances en dérivation
𝑖
c) Le générateur
Loi courant / tension ou loi d’Ohm :
Représentation symbolique :
La loi d’Ohm :
𝑈𝐴𝐵 = 𝑈𝐴𝐶 + 𝑈𝐶𝐵
𝑈𝐴𝐵 =− 𝑟𝐼𝐴𝐵
𝑈𝐴𝐵 = 𝐸 − 𝑟𝐼𝐴𝐵
Avec :
UAB : tension en volts (V)
IAB : intensité en ampères (A)
R : résistance interne en ohms (Ω)
E : fém (force électromotrice) du générateur
𝐸𝑒𝑞 = 𝐸1 + 𝐸2 + 𝐸3 = ∑ 𝐸𝑖 et 𝑟𝑒𝑞 = 𝑟1 + 𝑟2 + 𝑟3 = ∑ 𝑟𝑖
𝑖 𝑖
21
d) Le condensateur
Définition :
Représentation symbolique :
Lorsqu’on soumet le condensateur à une différence de potentiel, ses armatures vont accumuler des
charges, proportionnellement à la tension appliquée.
En phase de décharge :
𝑞 𝑑𝑞
𝑈𝐶 = 𝐶
et 𝐼 =− 𝑑𝑡
Avec :
- UC : tension en volts (V)
- I : intensité en ampères (A)
- C : Capacité en farad (F)
Association de condensateurs :
En série : même courant pour tous les conducteurs.
Tensions différentes
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𝑄
𝑈1 = 𝐶1
𝑈 = 𝑈𝐶1 + 𝑈𝐶2 + 𝑈𝐶3
𝑄 𝑄 𝑄 𝑄
𝑈2 = 𝐶2
𝑈= 𝐶1
+ 𝐶2
+ 𝐶3
𝑈3 =
𝑄
𝐶3
𝑈=𝑄 ( 1
𝐶1
+
1
𝐶2
+
1
𝐶3 )
𝑄
L’association peut être vue comme un seul condensateur dit équivalent tel que : 𝑈 = 𝐶𝑒𝑞
1 1 1 1 1
Avec 𝐶𝑒𝑞
= 𝐶1
+ 𝐶2
+ 𝐶3
=∑ 𝐶𝑖
Loi d’association des condensateurs en séries
𝑖
𝑄1
𝑈= 𝐶1
𝑄 = 𝑄1 + 𝑄2 + 𝑄3
𝑄2
𝑈= 𝐶2
𝑄 = 𝐶1𝑈 + 𝐶2𝑈 + 𝐶3𝑈
𝑄3
𝑈= 𝐶3 (
𝑄 = 𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶3 𝑈 )
L’association peut être vue comme une seule résistance dite
équivalente : 𝑄 = 𝐶𝑒𝑞𝑈
Avec 𝐶𝑒𝑞 = 𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶3 = ∑ 𝐶𝑖
𝑖
Puissance et énergie :
Soumis à une tension et traversé par un courant, un dipôle consomme ou produit de l’énergie.
𝑡
Énergie électrique :𝑊 = ∫ 𝑃𝑑𝑡
0
Pour la résistance : 𝑃 = 𝑈𝐼 = 𝑅𝐼 𝐼 (P est exprimé en Watt)
2
𝑃 = 𝑅𝐼
2
𝑊 = 𝑅𝐼 𝑡
𝑄 𝑑𝑄
Pour un condensateur : 𝑃 = 𝑈𝐼 = 𝐶 𝑑𝑡
𝑄² 𝐶𝑈² 𝑄𝑈
𝑊= 2𝐶
= 2
= 2
e) Le circuit R, C
Loi de charge du condensateur :
On étudie le circuit suivant comportant :
Un dipôle RC (C étant déchargé au départ du problème), un interrupteur, un générateur de tension
qui délivre un échelon de tension valeur E.
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A t=0s, le courant s’établit, la loi d’additivité des tensions permet d’écrire :
𝑈𝐶 + 𝑈𝑅 = 𝐸
𝑞
Avec 𝑈𝐶 = 𝐶
𝑈𝑅 = 𝑅𝑖
𝑑𝑞 𝑑𝑈𝐶
𝑖= 𝑑𝑡
=𝐶 𝑑𝑡
𝑑(𝐶𝑈𝐶) 𝑑𝑈𝐶
𝑖= 𝑑𝑡
=𝐶 𝑑𝑡
𝑈𝐶 + 𝑅𝑖 = 𝐸
𝑈𝐶 + 𝑅 𝐶( )= 𝐸𝑑𝑈𝐶
𝑑𝑡
𝑑𝑈𝐶
Soit 𝑈𝐶 + 𝑅𝐶 𝑑𝑡
= 𝐸 Loi de charge d’un condensateur
C’est une équation différentielle de premier ordre.
𝑑𝑈𝐶 −𝑡
𝑈𝐶 + 𝑅𝐶 𝑑𝑡
= 𝐸 = 𝐴 + 𝐵𝑒𝑥𝑝( 𝑅𝐶 )
On définit alors la constante de temps τ => τ = 𝑅𝐶 = 𝑅𝑒𝑞𝐶𝑒𝑞 Son unité est la seconde
C’est cette constante de temps τ qui impose la durée de charge
Solution générale :
−𝑡
𝑈𝐶 = 𝐴 + 𝐵𝑒𝑥𝑝( 𝑅𝐶 )
A l’infini :𝑈𝐶 = 𝐴
𝑑𝑈𝑐
Alors 𝑑𝑡
tend vers 0 dans l’équation des branches :𝑈𝐶 = 𝐸= A
A t=0 : 𝑈𝐶 = 𝐴 + 𝐴𝑒𝑥𝑝(0) = 𝐴 + 𝐵
Mais à t=0, C était déchargé donc 𝑈𝐶 = 0
Alors 𝐴 + 𝐵 = 0
Comme A = E, B = -E
(exp 𝑒𝑥𝑝 ( ))
−𝑡
𝑅𝐶
=
−1
𝑅𝐶
exp 𝑒𝑥𝑝 ( 𝑅𝐶 )
−𝑡
24
C’est la constante de temps τ qui impose la durée de charge.
τ = 𝑅𝐶
Avec :
𝑞
𝑈𝐶 = 𝐶
et 𝑈𝑅 = 𝑅𝑖
𝑑𝑞 𝑑𝑈𝐶
Décharge ! 𝑖 =− 𝑑𝑡
=− 𝐶 𝑑𝑡
25
𝑑𝑈𝐶
Soit 𝑈𝐶 + 𝑅𝐶 𝑑𝑡
= 0 Loi de décharge d’un condensateur.
𝑑𝑈𝐶
𝑈𝐶 + 𝑅𝐶 𝑑𝑡
=0
𝑈𝐶 = 𝐵
𝐵=𝐸
𝑈𝐶 = 𝐸[exp 𝑒𝑥𝑝 ( )]
−𝑡
𝑅𝐶
𝑖=
𝐸
𝑅
−𝑡
𝑒𝑥𝑝( 𝑅𝐶 )
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