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Chapitre 2 : Propagation des ondes électromagnétiques dans les milieux

diélectriques (4 Semaines)
1. Introduction
Dans ce chapitre on va voir Équation d’onde (temporel), Onde plane, progressive,
monochromatique, Réflexion/transmission entre deux milieux LHI (incidence normal et oblique).
2. Définition d’un milieu linéaire homogène et isotrope [1]
 Un milieu matériel est dit linéaire si ses perméabilités diélectrique et magnétique ne dépendent pas des
champs appliqués.
 Un milieu matériel est dit homogène si ses propriétés sont les mêmes en tout point.
 Un milieu matériel est dit isotrope si ses propriétés sont les mêmes dans toutes les directions.
 Dans un milieu linéaire homogène et isotrope :
𝐵⃗ = 𝜇𝐻⃗ et 𝐷⃗ = 𝜀𝐸⃗ où : 𝜇 = 𝜇 𝜇 perméabilité magnétique et 𝜀 = 𝜀 𝜀 perméabilité diélectrique
𝜇 = 4𝜋10 𝐻𝑚 et 𝜀 = 8.854187817 … 10 𝐹𝑚

3.Équations de Maxwell Dans un milieu LHI


Dans un milieu LHI de permittivité diélectrique ε et de perméabilité magnétique μ, le formalisme des ondes
électromagnétiques repose sur quatre équations fondamentales, les équations de Maxwell:
   
E  ou divD   , équation de Maxwell–Gauss (MG) (1)

   
  B  0 ,   H  0 , équation de Maxwell–Flux ( M  ) (2)

  B
E     j H , équation de Maxwell–Faraday (MF) (3)
t

∇⃗ ∧ B⃗ = μ(J⃗ + ε ),∇⃗ ∧ H⃗ = ⃗J + jωε E⃗ équation de Maxwell–Ampère (MA) (4)

Où :
E : champ électrique (V/m). –
H: champ magnétique (A/m).
D: le vecteur d’induction (déplacement électrique) (C/m2).
B : l’induction magnétique (tesla).
J : la densité de courant (A/m2).
ε: la permittivité diélectrique absolue du milieu.
µ: la perméabilité magnétique absolue du milieu.
σ:laconductivité.
4. Équation d’onde
Rappel
On appelle laplacien d’un champ scalaire f l’opérateur du deuxième ordre défini par :
∆f = div(grad f)
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En coordonnées cartésiennes, on obtient aisément :

⎡ + + ⎤
⎢ ⎥
Le laplacien vectoriel :∆⃗𝑢⃗ = ∇⃗ u⃗ = ⎢ + + ⎥
⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎣ + + ⎦
4.1. Pour le champ électrique :
𝜕𝐵⃗ 𝜕 𝜕 ∂E⃗ 𝜕 ∂ E⃗
𝑟𝑜𝑡⃗ 𝑟𝑜⃗𝑡𝐸⃗ = 𝑟𝑜𝑡⃗ − = − 𝑟𝑜𝑡⃗ 𝐵⃗ = − (μ ⃗J + ε = − μ ⃗J + με
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 ∂t 𝜕𝑡 ∂t

D’autre part ∇⃗ ∧ ∇⃗ ∧ 𝐸⃗ = ∇⃗ ∇⃗𝐸⃗ − ∆⃗ 𝐸⃗ = ∇⃗ − ∆⃗ 𝐸⃗ ∇⃗ − ∆⃗ 𝐸⃗ = − μ ⃗J + με


Donc : ∆⃗ 𝐸⃗ − με =μ ⃗J + ∇⃗ = 𝐸⃗ = μ ⃗J + ∇⃗ avec : = ∆⃗ − με :opérateur

d’almbertien

Pour le vide ou isolant(dielectrique) =0 et J=0 donc on aura : ∆⃗ 𝐸⃗ − με = 0 eqaution d’onde

ou de propagation du champ électrique.


4.2. Pour le champ magnétique :
∂E⃗ ∂ ∂ B⃗
𝑟𝑜𝑡⃗ 𝑟𝑜⃗𝑡𝐵⃗ = 𝑟𝑜𝑡⃗ µJ⃗ + µε = 𝑟𝑜𝑡⃗ (µJ⃗) + µε 𝑟𝑜𝑡⃗ E⃗ = µ𝑟𝑜𝑡⃗⃗J − εµ
∂t ∂t ∂t

D’autre par t∇⃗ ∧ ∇⃗ ∧ 𝐵⃗ = ∇⃗ ∇⃗𝐵⃗ − ∆⃗ 𝐵⃗ = −∆⃗ 𝐵⃗= µ𝑟𝑜𝑡⃗⃗J − εµ 

∆⃗ 𝐵⃗ − εµ =−µ𝑟𝑜𝑡⃗⃗J

Pour le vide ou isolant(dielectrique) =0 et J=0 donc on aura : ∆⃗ 𝐵⃗ − εµ = 0 eqaution d’onde

ou de propagation du champ magnétique.


5. Solution de l’´equation de propagation dans le vide, isolant diélectrique
En coordonnées cartésiennes, les composantes des champs, chacune des six composantes [Ex, Ey,
Ez, Bx, By, Bz] du champ électromagnétique est solution d’une équation de D’Alembert scalaire :

∆𝑎− = 0 avec : εµ =

Nous avons ainsi découplé les six composantes du champ électromagnétique.


5.1. L’onde plane Plan d’ondes
On appelle onde plane (OP en abrège) une onde dont
Direction de propagation
les surfaces d’onde, lieu des points où le champ est
constant à un instant donné, sont une famille de plans
orthogonaux à une direction u fixée
Par un choix judicieux des axes, l’OP ne dépend que d’une seule variable cartésienne, par
exemple x, c’est à-dire que a (M, t) = a (x, t). Dans ce cas l’´equation de D’Alembert se simplifie en :

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− = 0 la solution générale est : a(x, t) = a (x − ct) + a (x + ct)

En trois dimensions, on aura : 𝑎 (𝑟⃗, 𝑡) = 𝑓 (𝑢⃗. 𝑟⃗ − 𝑐𝑡) + 𝑔 (𝑢⃗. 𝑟⃗ + 𝑐𝑡) et 𝑢⃗. = 𝑟⃗/|𝑟⃗|
g(x + ct) peut s’écrire sous la forme g [−((−x) − ct)],c’est-à-dire sous la for
me d’une fonction quelconque de la variable (−x)−ct ; on peut dire que la fonction g (x + ct) est la
même que celle de la fonction f (x − ct), à un changement d’orientation de l’axe des x. C’est pourquoi,
nous dirons qu’une onde de la forme f (x − ct) est une onde plane progressive et qu’une onde de la
forme f(x + ct) est une onde plane déprogressive.
5.2. L’onde plane progressive harmonique
⃗. ⃗
Ainsi, la famille des fonctions 𝑓 (𝑢.⃗ 𝑟⃗ − 𝑐𝑡) = 𝐴𝑐𝑜𝑠 𝜔(𝑡 − ) constitue une famille privilégiée

d’ondes planes progressives appelées ondes planes progressives harmoniques. Ces fonctions de
période temporelle T = 2π/ω possèdent une période spatiale λ = cT = 2πc/ω appelée longueur d’onde.

le vecteur d’onde k : 𝑘⃗ = 𝜔
⃗. ⃗
𝑓 (𝑢.⃗ 𝑟⃗ − 𝑐𝑡) = 𝐴𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 − 𝑘.⃗ 𝑟⃗ + 𝜑 en notation complexe 𝑓 (𝑢.⃗ 𝑟⃗ − 𝑐𝑡) = 𝐴𝑒
Le terme φ peut aisément être éliminé en changeant l’origine des temps. On appelle onde
électromagnétique plane progressive harmonique (en abrégé Oem PPH) une solution des équations
de Maxwell dont les six composantes du champ électromagnétiques sont des ondes planes
progressives harmoniques de même pulsation ω et de même vecteur d’onde k : seules leurs amplitudes
A et leurs phases à l’origine φ sont à priori déférentes.
Pour une excitation sinusoïdale, les champs sont de la forme :
𝐸 = 𝐸 𝑒𝑥𝑝 𝑗𝑘⃗ 𝑟⃗ − 𝑗𝜔𝑡 𝐵 = 𝐵 𝑒𝑥𝑝(𝑗𝑘⃗ 𝑟⃗ − 𝑗𝜔𝑡) et 𝐷 = 𝐷𝑒𝑥𝑝(𝑗𝑘⃗ 𝑟⃗ − 𝑗𝜔𝑡) chaqu’un selon sa
direction.
Dans ce cas :
∇⃗. E⃗ = 0 (MG) ∇⃗. B⃗=0 (MFlux) ∇⃗ ∧ B⃗ = −iεµ ωE⃗ MA et ∇⃗ ∧ E⃗ = iωB⃗ (MF)
ik⃗. E⃗ = 0 (MG) ik⃗. B⃗ =0 (MFlux) ik⃗ ∧ B⃗ = −iεµ ωE⃗ MA et ik⃗ ∧ E⃗ = iωB⃗ (MF)
k⃗. E⃗ = 0 (MG) k⃗. B⃗ =0 (MFlux) k⃗ ∧ B⃗ = −εµ ωE⃗ MA et k⃗ ∧ E⃗ = ωB⃗ (MF)
⃗∧ ⃗ ⃗
E⃗ = et B⃗ = ∧ E⃗

Les ondes qui se propagent dans un lhi sont formellement semblables à celles qui se propagent dans
le vide.
Les ondes EM sont transverses, c'est-à-dire que le champ E et le champ M sont orthogonaux au
vecteur d’onde et orthogonaux entre eux.
La relation entre ω et k est appelée relation de dispersion.
La relation de dispersion est 𝑘 = 𝜀𝜇𝜔

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Si  et µ sont des grandeurs réelles, on a une situation identique à celle que dans le vide : des ondes

planes progressives qui se propagent à une vitesse 𝑣 = on définit l’indice optique comme le


rapport de la vitesse de la lumière et de la vitesse de propagation :𝑛 = = = √𝜀 𝜇

Dans le cas générale, la permittivité peut être complexe donc : k=kr + iki
La partie imaginaire du vecteur d’onde représente l’atténuation de l’onde avec le temps (en général).
Elle est la conséquence des effets dissipatifs d’un milieu absorbant (frottements, résistance
électrique).
L’onde, se propage à la vitesse de phase : v = /kr kr où est la partie réelle du vecteur d’onde
complexe
Un milieu est dit dispersif si la vitesse de phase dépend de la fréquence de l’OPPH. Une onde réelle,
somme d’OPPH de fréquences différentes ne se propageant donc pas à la même vitesse, va se
disperser au cours du temps.

Illustrations des fronts d’onde plane (a) et de l’amplitude d’une onde se propageant
selon l’axe x (b).
On appelle relation de dispersion la relation entre le vecteur d’onde 6 k (ou le nombre d’onde k si le
problème est à une dimension)et la pulsation v. Cette relation est dérivée de l’équation d’onde et peut
se mettre sous la forme 𝐷 𝑘⃗ , 𝜔 = 0
Vitesse de phase
Pour une onde monochromatique (exemple) la quantité  = kx − t est homogène à un angle : c’est
la phase, comprise entre 0 et 2 .Pour suivre une valeur de phase donnée (une crête d’onde ou un
creux, par exemple), il faut se déplacer sur l’axe x quand le temps augmente. La relation entre x et t
est donnée en annulant la différentielle totale de la phase :
𝜔
𝑣 =
𝑘
C’est la vitesse de propagation d’une valeur fixe de la phase, comprise entre 0 et 2.

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La vitesse v est donc la vitesse de phase de l’onde, illustrée sur la figure suivante. Pour l’équation
d’onde simple, la vitesse de phase est simplement égale à ±c suivant le sens de la propagation. La
phase étant une quantité purement mathématique, sa
Illustration de la vitesse de phase: l’amplitude d’une onde monochromatique est tracée pour
6instantsentre t = 0 et t = t/2.
Le marqueur blanc indique l’amplitude de l’onde à une position fixée par rapport au référentiel du
laboratoire. Le marqueur noir est lié à l’onde par une valeur constante de la phase, ici un des sommets
de l’onde. Au cours du temps, l’amplitude mesurée par le marqueur blanc oscille tandis que le
marqueur noir se déplace dans l’espace à la vitesse de phase de l’onde. Vitesse de propagation n’a
pas de limite physique. Dans certains cas, on pourra trouver des vitesses de phase supérieures à la
vitesse de la lumière dans le vide !
La vitesse de phase renseigne sur les propriétés de dispersion du système:
• si vf estuneconstante, la propagationest non dispersive,toutes lesfréquences
sepropagent àlamêmevitesse. Un signalcomposédefréquences multiplesnese
déforme pas lors de la propagation.
• Si la vitessedephasedépendde lafréquence vf = vf(v), le systèmeest dispersif,
etunsignal complexe(composédeplusieursfréquences) se déforme au coursde
la propagation.
6. Interface entre deux diélectriques
On suppose vérifiées les hypothèses suivantes sur les milieux considérés :
 diélectriques
 linéaires, homogènes et isotropes (LHI)
 sans charges ni courants
 non absorbants
 non magnétiques
On se placera dans la jauge de Lorenz. L'origine du repère utilisé est un point O situé à la surface de
séparation entre les deux milieux considérés. Le point courant est noté M et repéré par le vecteur 𝑟⃗ =
𝑂𝑀⃗
𝐵⃗ = 𝑟𝑜𝑡⃗𝐴⃗. 𝐴⃗ est le potentiel vectoriel
𝜕𝐴⃗
𝐸⃗ = −∇⃗𝑉 −
𝜕𝑡
On étudie le comportement d'une onde électromagnétique :
 plane
 progressive, se propageant dans la direction 𝑢⃗
 monochromatique, de pulsation ω

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 polarisée rectilignement
À l'interface entre deux milieux d'indices optiques respectifs n1 et n2.
On note :
 k0 = /c le nombre d'onde dans le vide de cette onde
 k1 = n1 k0 le nombre d'onde de cette même onde dans le milieu 1
 k2 = n2 k0 le nombre d'onde de cette même onde dans le milieu 2
 𝑛⃗ la normale au dioptre au lieu d'incidence
6.1. Réflexion et transmission d’une
onde en incidence oblique
L'onde incidente a pour vecteur d'onde
𝑘⃗ = 𝑘 𝑢⃗ .

L'angle d'incidence que 𝑘⃗ forme avec


la normale au dioptre est noté i1
L'expérience montre qu'il se forme
alors deux ondes planes, progressives,
monochromatiques de même pulsation ω :
 une onde transmise, de vecteur d'onde 𝑘⃗ = 𝑘 𝑢⃗
 L'angle d'incidence que 𝑘⃗ forme avec la normale au dioptre est noté i2
 une onde réfléchie, de vecteur d'onde 𝑘⃗ = 𝑘 𝑢⃗ . L'angle d'incidence que 𝑘⃗ forme avec la
normale au dioptre est noté i'1
Au niveau du dioptre, les champs électrique et magnétique, incident, réfléchi et transmis s'écrivent
sous la forme générale :
⃗ ⃗)
𝑆⃗ (𝑟⃗, 𝑡) = 𝑠⃗ 𝑒 (

⃗ ⃗)
𝑆⃗ (𝑟⃗, 𝑡) = 𝑠⃗ 𝑒 (
𝑒
⃗ ⃗)
𝑆⃗ (𝑟⃗, 𝑡) = 𝑠⃗ 𝑒 (
𝑒
t r ne dépendent pas de 𝑟⃗.
Le déphasage entre l'onde transmise et l'onde incidente vaut 𝑘⃗ 𝑟⃗ − 𝑘⃗ 𝑟⃗+𝜑 . Les milieux étant
supposés homogènes, il est alors nécessaire que cette valeur soit indépendante de 𝑟⃗.
De même, le déphasage entre l'onde réfléchie et l'onde incidente vaut 𝑘⃗ 𝑟⃗ − 𝑘⃗ 𝑟⃗+𝜑 , qui doit être
indépendant de 𝑟⃗.
Lois de Snell-Descartes
 1° loi de Descartes : 𝑛⃗, 𝑢⃗ , 𝑢⃗ , 𝑢⃗ sont dans un même plan.
 2° loi de Descartes de la réfraction : n1sin(i1) = n2sin(i2)

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 3° loi de Descartes de la réflexion : i1 = -i1'
6.2. Réflexion et transmission du champ électrique en incidence normale
Dans cette section, on se place dans le cas simplifié où l'onde incidente est normale au dioptre. On a
alors : i1 = i1' = i2=0
On se place dans la base (𝑢⃗ , 𝑢⃗ , 𝑢⃗ ) telle que :
 l'onde incidente soit polarisée rectilignement suivant 𝑢⃗
 le vecteur d'onde de l'onde incidente ait même sens et même direction que 𝑢⃗
L'onde incidente a
 pour vecteur d'onde 𝑘⃗ = 𝑛 𝑘 𝑢⃗
 pour champ électrique 𝐸⃗ = 𝐸 𝑒 ( )
𝑢⃗
 pour champ magnétique 𝐵⃗ = 𝐵 𝑒 ( )
𝑢⃗ , où 𝐵 = 𝑛

L'onde réfléchie a
 pour vecteur d'onde 𝑘⃗ = −𝑛 𝑘 𝑢⃗
 pour champ électrique 𝐸⃗ = 𝐸⃗ 𝑒 ( )
𝑒
 pour champ magnétique 𝐵⃗ = 𝐵⃗ 𝑒 ( )
𝑒 avec 𝐵 = − 𝑢⃗ ∧ 𝐸⃗

L'onde transmise a
 pour vecteur d'onde 𝑘⃗ = 𝑛 𝑘 𝑢⃗
 pour champ électrique 𝐸⃗ = 𝐸⃗ 𝑒 ( )
𝑒
 pour champ magnétique 𝐵⃗ = 𝐵⃗ 𝑒 ( )
𝑒 avec 𝐵 =− 𝑢⃗ ∧ 𝐸⃗

Dans l'hypothèse de deux milieux sans charges ni courants, ni volumiques ni surfaciques :


 les équations de passage du champ électrique donnent 𝐸 𝑢⃗ + 𝐸⃗ 𝑒 = 𝐸⃗ 𝑒
 les équations de passage du champ magnétique donnent
 𝑛 𝐸 𝑢⃗ − 𝑛 𝑢⃗ ∧ 𝐸⃗ 𝑒 = 𝑛 𝑢⃗ ∧ 𝐸⃗ 𝑒

En remplaçant 𝐸⃗ par sa valeur dans la deuxième équation, celle-ci devient :


−(𝑛 + 𝑛 )𝑢⃗ ∧ 𝐸⃗ 𝑒 = (𝑛 − 𝑛 )𝐸 𝑢⃗
On fait alors le produit vectoriel par 𝑢⃗ :

(𝑛 − 𝑛 )
𝐸⃗ 𝑒 = 𝐸 𝑢⃗
(𝑛 + 𝑛 )
L'équation de passage du champ électrique permet alors d'exprimer le champ transmis :
2𝑛
𝐸⃗ 𝑒 = 𝐸 𝑢⃗
(𝑛 + 𝑛 )

𝑒 𝑟= = = 𝜌𝑒 et 𝑡 = = = 𝜏𝑒

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Coefficients de réflexion et transmission en fonction des indices optiques
0 𝑠𝑖 𝑛 > 𝑛
𝜌= et 𝜑 =
𝜋 𝑠𝑖 𝑛 < 𝑛
𝑡=𝜏= et 𝜑 = 0

Réflexion et transmission de l'énergie en incidence normal


Les vecteurs de Poynting des ondes considérées sont :
⃗∧⃗
 Pour l'onde incidente : 𝜋⃗ = = 𝑒 𝑢⃗
⃗ ∧⃗
 Pour l'onde réfléchie : 𝜋⃗ = =− 𝑒 𝑒 𝑢⃗ ,
⃗∧⃗
 Pour l'onde transmise : 𝜋⃗ = = 𝑒 𝑒 𝑢⃗ ,

Pouvoirs réflecteur et transmetteur


On définit respectivement les pouvoirs réflecteur et transmetteur de l'interface comme la proportion
d'énergie réfléchie/transmise par l'interface.
 𝑅=

 𝑅=

 𝑇=

La puissance surfacique étant reliée directement à la norme du vecteur de Poynting, on aboutit


rapidement aux expressions suivantes.
Coefficients de puissance en fonction des coefficients d'amplitude
 𝑅=𝑟 =( )

 𝑇= 𝑡 =
( )

Dans l'hypothèse faite où il n'y a aucune perte, on retrouve tout à fait logiquement la relation R+T=1.

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