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Polytech Paris Saclay S5 Ondes électromagnétiques

TD 4
Ondes Guidées

Les ondes électromagnétiques ont de nombreux usages courants (radars, télécom, radios,
etc…). D’un point de vue pratique, il est souvent nécessaire de guider l’onde d’un point à un
autre. Différents guides sont utilisés, selon la fréquence, et la puissance de l’onde transmise, ou
selon la distance. Nous allons ici nous intéresser aux guides d’ondes métalliques à section
rectangulaire, qui sont utilisés notamment dans la gamme des micro-ondes sur de courtes
distances (alimentation d’antennes, satellites, four à micro-ondes etc).

On considère un guide d’onde rectangulaire constitué de parois métalliques « parfaites » de


hauteur a et largeur b. Le milieu considéré est le vide en absence de charge et de courant.
On cherche la forme des ondes électromagnétiques qui peuvent s’y propager, et les
caractéristiques de cette propagation.
x

1. Ecrire les équations de Maxwell dans ce guide.


Dans le vide en absence de charge et de courant :

𝑑𝑖𝑣(𝐸⃗ )=0
𝑑𝑖𝑣(𝐵 ⃗)=0
𝜕𝐵⃗
𝑟𝑜𝑡(𝐸⃗ ) = −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜕𝑡
𝜕𝐸⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐵
𝑟𝑜𝑡 ⃗ ) = 𝜇0 𝜀0
𝜕𝑡

2. On cherche une solution pour 𝐸⃗ qui soit progressive selon z et stationnaire selon y, de
polarisation selon x. L'onde est-elle transverse électrique (TE) ? Est-elle plane ?

Avoir une onde progressive selon z implique un terme de phase en (kz-t) dans la fonction
monochromatique (cosinus en notation réelle ou exponentielle complexe en notation
complexe). L’onde est polarisée selon x, donc toute l’amplitude de son champ électrique

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est dirigée selon le vecteur unitaire ⃗⃗⃗⃗


𝑢𝑥 . Avoir une onde stationnaire selon y implique une
fonction oscillante réelle (même en notation complexe) de l’amplitude du champ en
fonction de cette variable, or comme le champ doit être nulle dans un métal parfait, ceci
implique une fonction oscillante dont la composante tangentielle est nulle sur les interfaces:
le fait qu’une interface soit en y=0 oblige à avoir une fonction sinusoïdale (on reprend pour
la constante la notation du cours √𝛼). Ceci amène en notation complexe au champ :
𝐸⃗ = 𝐸0 sin(√𝛼𝑦) 𝑒 𝑖(𝑘𝑧−𝜔𝑡) 𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑥

- Cette onde est TE car elle se propage selon ⃗⃗⃗⃗


𝑢𝑧 perpendiculaire à sa polarisation (direction
du champ électrique) selon ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑥 .

- Onde plane : surface d’onde E=cste dans un plan (x,y) car propagation selon z. Or ici
comme terme sin(𝛼𝑦), ce n’est pas le cas. Donc cette OEM n’est pas une onde plane car
elle n’est pas homogène.
En effet si une onde à une surface plane mais une distribution d’amplitude non homogène
: sa propagation en espace libre déformerait la surface d’onde, comme par exemple pour
l’onde gaussienne qui a une surface d’onde plane au niveau de son « waist » mais plus
après…

3. a) Étant donné que les parois sont constituées de métal parfait (conductivité infini), qu’est
ce que cela implique pour le transport de l’énergie électromagnétique dans ce guide ?

On applique la relation de passage sur chaque surface (cf Td 3). On projette sur ⃗⃗⃗⃗𝑢𝑥 pour
déterminer la composante tangentielle E//. Le champ électrique étant nul dans un métal
parfait, on trouve alors qu’on doit avoir E// =0 sur chaque surface. Concernant le transport
de l’énergie électromagnétique dans ce guide : il n’y a pas de perte pas effet Joule ! (pas
d’échauffement dû aux collisions électrons quasi-libres avec les ions du réseau cristallin les
mettant en vibrations).

b) Ecrire alors les conditions aux limites que doit satisfaire 𝐸⃗ sur chaque paroi métallique.
Montrer qu’il existe plusieurs solutions appelées « modes » du guide.

Condition à satisfaire : E//=0 sur chaque surface


- En x=0 et x=a (sol et plafond) : comme 𝐸⃗ est selon ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑥 alors E// est déjà nul et donc la
condition est déjà satisfaite.
- En y=0 et y=b : E// = Ex = 𝐸0 sin(√𝛼𝑦) 𝑒 𝑖(𝑘𝑧−𝜔𝑡) donc en y=b on a alors
𝑛𝜋
0 = 𝐸0 sin(√𝛼𝑏) 𝑒 𝑖(𝑘𝑧−𝜔𝑡) implique nécessairement que sin(𝛼𝑏)=0 d’où √𝛼 = ( 𝑏 )
avec n un entier.

On voit que selon la valeur de n, il existe plusieurs solutions. Il peut donc coexister plusieurs
champs électriques de périodes spatiales différentes selon Oy dans le guide, pour une même
pulsation temporelle . On appelle ça les modes du guide.

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⃗ . L’onde est-elle transverse magnétique (TM) ?


4. Calculer 𝐵

En intégrant l’eq (M-F), on a (calcul à faire en entraînement) :

0
𝑛𝜋
⃗ = −𝑟𝑜𝑡
𝐵
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (∫ 𝐸⃗ 𝑑𝑡) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1
𝑟𝑜𝑡(𝐸⃗ ) = 𝑖𝜔 [ 𝑖𝑘𝐸0 sin( 𝑏 𝑦)𝑒 𝑖(𝑘𝑧−𝜔𝑡) ]
𝑖𝜔 𝑛𝜋 𝑛𝜋 𝑖(𝑘𝑧−𝜔𝑡)
−( 𝑏 𝑦)𝐸0 cos( 𝑏 𝑦)𝑒

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0
𝑘𝐸0 𝑛𝜋
⃗ = sin( 𝑦)𝑒 𝑖(𝑘𝑧−𝜔𝑡)
𝐵 𝜔 𝑏
𝑖𝐸0 𝑛𝜋 𝑛𝜋
[𝜔 𝑏( )cos ( 𝑦)𝑒 𝑖(𝑘𝑧−𝜔𝑡) ]
𝑏

⃗ à une composantes selon ⃗⃗⃗⃗


Comme 𝐵 𝑢𝑧 alors l’onde n’est pas TM (et donc pas TEM non plus).

⃗ et 𝐸⃗ , déduire la relation de dispersion


5. En appliquant l’autre équation de Maxwell reliant 𝐵
liant  et k.

En prenant l’eq (M-A), on trouve :

⃗ ⃗
⃗ ) = 𝜇0 𝜀0 𝜕𝐸 = 1 𝜕𝐸 = −𝑖𝜔 𝐸⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐵
𝑟𝑜𝑡 𝜕𝑡 𝑐² 𝜕𝑡 𝑐²

−𝑖𝐸0 𝑛𝜋 2 𝑛𝜋 𝑖𝑘²𝐸0 𝑛𝜋
( 𝑏 ) sin ( 𝑏 𝑦) 𝑒 𝑖(𝑘𝑧−𝜔𝑡) − sin( 𝑏 𝑦)𝑒 𝑖(𝑘𝑧−𝜔𝑡)
⃗)=[ 𝜔 𝜔
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐵
avec 𝑟𝑜𝑡 ]=
0
0
−𝑖 𝑛𝜋 2 𝑛𝜋
[( 𝑏 ) + 𝑘²] 𝐸0 sin( 𝑏 𝑦)𝑒 𝑖(𝑘𝑧−𝜔𝑡) −𝑖 𝑛𝜋 2
𝜔
[ ]= [( 𝑏 ) + 𝑘²] 𝐸⃗
0 𝜔
0

𝜔² 𝑛𝜋 2
et donc en égalisant les deux membres de droite on arrive à − [( 𝑏 ) + 𝑘²] = 0 la
𝑐²
relation de dispersion dans le guide.

(le terme « dispersion » correspond à la dépendance des propriétés (optiques notamment)


avec la longueur d’onde ; cela est visible expérimentalement par la dispersion de la lumière
par un prisme de verre (silice amorphe) ; mathématiquement dans un matériau massif, ou
un système comme une guide d’onde, c’est la dépendance (non constante) avec la
pulsation/fréquence de la partie réelle relative de la permittivité diélectrique et donc de
l’indice de réfraction qui l’indique, ou autrement formulé la non-linéarité de la relation de
dispersion)

Rq : on pourrait arriver au même résultat à partir de l’éq de propagation qui est identique à
celle du vide, il faudrait notamment calculer le laplacien de E, ce serait un peu plus long à
résoudre…

6. Discussions sur la relation de dispersion k(ω).


a) Montrer qu’il existe une pulsation de coupure c en dessous de laquelle aucun mode
n’existe. Que se passe-t-il si on essaie d’introduire une onde à une fréquence telle que
<c ?

𝜔² 𝑛𝜋 2
D’après la relation de dispersion on a : 𝑘 = ±√ 𝑐² − ( 𝑏 )

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𝜔² 𝑛𝜋 2 𝑛𝜋𝑐
Pour avoir 𝑐² − ( 𝑏 ) > 0 alors 𝜔 > 𝑏 = 𝜔𝑐 la fréquence de coupure du guide.
- Pour qu’il y ait propagation, l’onde doit avoir une pulsation supérieure à 𝜔𝑐 .
- Pour 𝜔 < 𝜔𝑐 , alors k est imaginaire pur et on a une onde évanescente, donc comme
dans un métal réel, donc l’onde incidente est majoritairement réfléchie ! Ceci
 
correspond à b < 2. En pratique, une grille de pas < 2 (et assez épaisse) se comporte
comme un miroir : comme la grille de porte du four à micro-onde qui réfléchi les
ondes à l’intérieur du four (mais transmet les longueur d’ondes optiques pour
permettre d’observer le contenu du four).

b) Etudier la fonction k(ω) pour la représenter graphiquement selon plusieurs modes.

𝜔² 𝑛𝜋 2 𝜔² 𝜔𝑐2
Etude de la fonction 𝑘 = ±√ 𝑐² − ( 𝑏 ) = ±√ 𝑐² − 𝑐²

𝜔 2
- Limite : 𝑘 = √1 − (𝜔𝑐) 𝜔
si ω→∞ alors k→ 𝑐 c'est-à-dire le « vide illimité ». Donc la
𝑐 𝜔
𝜔
droite 𝑘 = 𝑐
est asymptote aux différents modes.

𝑑𝑘 1 𝑑 1𝜔
- Calcul dérivée : 𝑑𝜔 = (𝜔² − 𝜔𝑐2 ) 1⁄2 = (𝜔² − 𝜔𝑐2 ) −1⁄2
𝑐 𝑑𝜔 2𝑐
𝑑𝑘
Ainsi 𝑑𝜔 → ∞ ⇔ 𝜔 → 𝜔𝑐 et donc les modes admettent des tangentes verticales en 𝜔𝑐 (ou
des tangentes horizontale en 𝜔𝑐 pour la fonction ω(k).

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7. Déterminer la vitesse de propagation de l’énergie transportée par cette onde ? Que se passe
t-il pour =c ?
𝑑𝜔
L’énergie se propage à la vitesse de groupe qui vaut 𝑣𝑔 = 𝑑𝑘
𝑑𝜔 𝑑𝑘 −1 2𝑐
Donc 𝑣𝑔 = = (𝑑𝜔) = 1 𝜔 (𝜔² − 𝜔𝑐2 ) 1⁄2
𝑑𝑘

Pour 𝜔 = 𝜔𝑐 alors 𝑣𝑔 = 0 et donc l’onde ne se propage pas, elle possède une vitesse non nulle
à partir pour 𝜔 > 𝜔𝑐 comme montré à la question 6.

8. a) Calculer le vecteur de Poynting pour en déduire dans quelle direction se propage


l’énergie.

𝑛𝜋 0
𝐸0 sin ( 𝑏 𝑦) cos(𝑘𝑧 − 𝜔𝑡) 𝑘𝐸0 𝑛𝜋
𝐸⃗ ^𝐵

] ^ [ 𝜔 sin ( 𝑏 𝑦) cos(𝑘𝑧 − 𝜔𝑡) ] en prenant
1
𝑅⃗ = =𝜇 [ 0
𝜇0 0 𝐸 𝑛𝜋 𝑛𝜋
0 − 𝜔0 ( 𝑏 )cos( 𝑏 𝑦) sin(𝑘𝑧 − 𝜔𝑡)
la notation réelle pour ⃗B et ⃗E.

0
𝐸02 𝑛𝜋 𝑛𝜋 𝑛𝜋
Donc 𝑅⃗ = 𝜇
1 ( 𝑏 ) × sin ( 𝑏 𝑦) × cos( 𝑏 𝑦) × cos(𝑘𝑧 − 𝜔𝑡) × sin(𝑘𝑧 − 𝜔𝑡)
𝜔
0
𝐸02 𝑘 𝑛𝜋 𝑛𝜋
[ ( 𝑏 ) × sin²( 𝑏 𝑦) × cos²(𝑘𝑧 − 𝜔𝑡) ]
𝜔

0
𝐸02 𝑛𝜋 𝑛𝜋
1 ( ) × sin (2 𝑦) × sin(2𝑘𝑧 − 2𝜔𝑡)
𝑅⃗ = 4𝜔 𝑏 𝑏
𝜇0
𝐸02 𝑘 𝑛𝜋
[ × sin²( 𝑦) × cos²(𝑘𝑧 − 𝜔𝑡) ]
𝜔 𝑏

Si on fait la moyenne temporelle :


𝐸2 1 𝑛𝜋 𝑛𝜋 𝑛𝜋
〈𝑅⃗ 〉 = 0 [( ( ) × sin (2 𝑦) × 〈sin(2𝑘𝑧 − 2𝜔𝑡)〉) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 + (𝑘 × sin²( 𝑦) × 〈cos²(𝑘𝑧 −
𝜇0 𝜔 4 𝑏 𝑏 𝑏
𝜔𝑡)〉) ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑦 s’annule et il reste :
𝑢𝑧 ] et la composante en ⃗⃗⃗⃗
𝐸02 𝑘 𝑛𝜋 𝜔 𝑘 1 1 𝑣𝑔
〈𝑅⃗ 〉 = × sin²( 𝑏 𝑦)𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑧 or 𝑣 = donc 𝜔 = 𝑣 et 𝑣 𝑣𝑔 = 𝑐 2 donc 𝑣 = 𝑐 2 d’où
2𝜇0 𝜔 𝑘  
𝐸02 𝑣𝑔 𝑛𝜋 1
〈𝑅⃗ 〉 = × sin²( 𝑏 𝑦)𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑧 or 𝜀0 𝜇0 𝑐 = 1 donc 𝜇2
= 𝜀0 d’où
2𝜇0 𝑐 2 0𝑐
2
𝜀0 𝐸02𝑛𝜋 𝜀 𝐸 𝑛𝜋 2
〈𝑅⃗ 〉 = 𝑢𝑧 soit 〈𝑅⃗ 〉 = 〈𝑢(𝑦)〉 × 𝑣𝑔 × ⃗⃗⃗⃗
sin²( 𝑏 𝑦) × 𝑣𝑔 × ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑧 avec 〈𝑢(𝑦)〉 = 02 0 sin²( 𝑏 𝑦)
2
L’énergie se propage bien dans la direction ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 comme la direction de propagation de (la phase
de) l’onde, mais à la vitesse de groupe.
𝑛𝜋
Rq : Du fait du terme en y : sin²( 𝑏 𝑦) , on peut remarquer que le flux n’est pas homogène dans
une section transverse du guide. Pour le mode TE1 (où n=1), l’énergie est transportée
principalement dans le centre du guide (centre dans la direction y), même si elle est homogène
dans la direction x. Le long des parois y=0 et y=b, il y a des nœuds d’énergie. Pour les modes
supérieurs, il y a en plus des nœuds dans le guide.
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b) En déduire la puissance moyenne à travers une section du guide d’onde. Dépend-elle de


z ? Que se passerait-il si on considérait les plaques métalliques comme réelles et non
comme parfaites ?

Choix arbitraire pour cette surface (ouverte) d’orienter dS selon + Oz soit angle entre les deux
vecteurs 0° et cos(0°) = + 1 dans la norme du produit scalaire (rq: autre choix dS selon –Oz
alors angle 180° et cos(180°)=-1)

𝐸 𝑘 a 2 b 𝑛𝜋 𝐸 𝑘 2
𝑃𝑚𝑜𝑦 = ∬〈𝑅⃗ 〉. ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = ∬〈𝑅⃗ 〉. 𝑑𝑥 𝑑𝑦 = 2𝜇0 𝜔 × ∫0 1𝑑𝑥 × ∫0 sin2 ( 𝑏 𝑦) 𝑑𝑦 = 2𝜇0 𝜔 × [𝑥]𝑎0 ×
0 0
𝑛𝜋
b 𝑛𝜋 𝐸02 𝑘 b 1−cos(2 𝑏 𝑦) 𝐸02 𝑘 1 𝑏 2𝑛𝜋 𝑏
∫0 sin2 ( 𝑏 𝑦) 𝑑𝑦 = 2𝜇 𝑎× ∫0 𝑑𝑦 = 4𝜇 𝑎 × 2 ([𝑦]𝑏0 − [2𝑛𝜋 sin ( 𝑦)] ) =
0 𝜔 2 0 𝜔 𝑏 0
𝐸02 𝑘 1 𝐸02 𝑘 𝑏
𝑎 × 2 (𝑏 − 0) = 4𝜇 𝑎×2
4𝜇0 𝜔 0𝜔

𝐸02 𝑘 𝑏
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 𝑎×
4𝜇0 𝜔 2

Donc 𝑃𝑚𝑜𝑦 ne dépend pas de z → on a bien un transport sans perte d’énergie. (car métal parfait,
donc pas de dissipation d’énergie dans notre système).

Pour les plaques métalliques réelles, alors une partie de l’énergie du guide viendra s’y dissiper,
et Pmoy aura en plus en facteur une dépendance exponentielle réelle décroissante selon z
(attention, cette atténuation vient du caractère non parfait du métal, mais l’onde se propage, ça
n’est pas une onde évanescente pour laquelle les parties spatiale et temporelle de la phase
seraient dans des fonctions séparées).

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