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PHYSIQUE 2
Durée : 4 heures
– PARTIE A –
1.1 Dans un modèle classique de l’atome d’hydrogène, dû à J.J. Thomson (1895), le noyau
positif de charge totale qe est modélisé par une sphère uniformément chargée de rayon
a0 = 50 10−12 m = 50 pm .
1. Quelle est la densité volumique de charge correspondante (expression littérale et valeur
numérique) ?
2. Expliciter en tout point de l’espace le champ Eat électrostatique créé par cette
distribution de charge.
1.2 Un électron de masse m et de charge − qe , supposé ponctuel, est placé au centre de cette
distribution.
1. Montrer que, si l’on écarte l’électron de cette position d’une quantité r ≤ a0 , il est
soumis à une force de rappel Fat − e que l’on explicitera.
2. Quelle est l’intensité de cette force pour r = 25 pm ?
3. Quel sera le mouvement ultérieur de l’électron s’il est lâché, sans vitesse initiale, à partir
d’un point caractérisé, dans un repère cartésien centré sur le noyau, par r0 = ( x0 , 0, 0 ) ,
0 ≤ x0 < a ?
Tournez la page S.V.P.
2
x
x x+ dx
x
x x+ dx
Figure 1
3
2.1 Sous l’effet d’une perturbation, les électrons contenus initialement dans une tranche
cylindrique de base S dans le plan d’abscisse x et d’épaisseur dx se retrouvent dans une
tranche de base S dans le plan d’abscisse x + ξ ( x, t ) et d’épaisseur dx + d ξ ( x, t ) avec
d ξ ( x, t ) dx (voir figure 1). On suppose que le milieu non perturbé est localement
neutre.
1. En écrivant la conservation du nombre des électrons contenus initialement dans la tranche
cylindrique de base S et d’épaisseur dx, établir l’expression de la variation dn − ( x, t ) de
la densité particulaire d’électrons en fonction de n − ( x, t ) et de d ξ ( x, t ) dx .
2. Exprimer la charge volumique ρ ( x, t ) et le moment dipolaire volumique P ( x, t )
résultant de ce déplacement en fonction de n − , qe et ξ .
3. En utilisant l’équation de Maxwell Gauss, donner l’expression en fonction de n − , qe et
ξ du champ électrique E P créé dans le plasma par cette distribution de charge.
4. Quelle est alors la relation entre le champ E P créé par la matière polarisée et le moment
dipolaire volumique P ?
5. Ecrire l’équation du mouvement pour un électron soumis à ce seul champ et dont le
déplacement par rapport à l’équilibre est ξ .
6. Montrer que le plasma peut être le siège d’oscillations spontanées de la charge volumique
électronique et expliciter leur pulsation ω p en fonction des constantes qe , m et ε0 et de
la densité électronique n − .
7. Quelle est la valeur de ω p pour n − = 1029 m −3 ?
2.2 Le plasma est soumis à un champ appliqué Ea ( t ) variant dans le temps avec une pulsation
ω, Ea ( t ) = Ea cos ( ωt ) e x .
1. Ecrire l’équation du mouvement d’un électron sous l’action combinée du champ appliqué
et du champ E P créé par le plasma polarisé.
2. Etablir la relation entre le moment dipolaire volumique P et le champ appliqué en
fonction de ω et ω p .
3. En déduire la relation entre le moment dipolaire volumique P et le champ local
E = Ea + E P en fonction de ω et ω p . On posera P = ε0χ ( ω) E , et on explicitera χ ( ω) .
( )
ε = ε0 1 − ω2p ω2 .
1. Ecrire l’équation de d’Alembert pour une onde plane polarisée du type donné et en
déduire la relation de dispersion k ( ω) .
2. Expliciter pour une telle onde, les vitesses de phase et de groupe.
3. Montrer que ne peuvent se propager que des ondes dont la fréquence est supérieure à une
certaine valeur ωc que l’on explicitera.
4. A.N. Le plasma ionosphérique correspond à une densité électronique n − = 1012 m −3 .
Calculer la fréquence de coupure en dessous de laquelle les ondes ne peuvent le traverser.
Dans quel domaine du spectre électromagnétique se situe cette fréquence ?
5. En tenant compte du modèle proposé, expliquer ce que deviennent les ondes qui ne
peuvent se propager dans ce plasma.
– PARTIE B –
1. Réseau à échelettes
On considère le réseau en réflexion dit à échelettes représenté dans la figure 1-a, constitué d’une
succession de facettes réfléchissantes (largeur b) inclinées d’un angle γ par rapport au plan du
réseau. Une onde plane monochromatique (longueur d’onde λ ) éclaire le réseau sous un angle i0
5
par rapport à la normale er et on observe l’onde diffractée à l’infini dans la direction qui fait un
angle θ avec er. Les angles d’incidence et de diffraction par rapport à la normale de la facette sont
respectivement α0 et α .
er γ
ef
θ α
i0 α0
b
γ
Figure 1-a
ef
α0
Figure 1-b
i0
Figure 1-c
On suppose par la suite que la condition du 1.2.c est réalisée et que le réseau (avec γ = 30° ) se
comporte comme un miroir, réfléchissant l’onde incidente dans la direction θ(ω) donnée par
2πc 2πc
sin θ(ω) = − sin i0 pour des longueurs d’ondes λ = proches de λ 0 = 2 µm et où c est la
ωa ω
vitesse de la lumière ( c = 3 108 m / s ). On néglige ainsi l’énergie répartie sur les autres
maximums. On supposera aussi que la largeur du pic principal est négligeable.
On considère maintenant deux réseaux à échelettes (mêmes paramètres γ et a) parallèles entre eux
disposés comme le montre la figure (2). La distance z entre les réseaux est supposée être grande de
sorte que l’on se trouve dans les conditions de diffraction à l’infini quand l’onde lumineuse irradie
le réseau 2. On envoie une onde plane véhiculée par le rayon incident faisant un angle i0 = 45o
7
avec la normale au réseau 1. L’onde à l’entrée du réseau 1 est une impulsion lumineuse qui s’écrit
sous la forme E (t ) = E0 exp − ( t τ ) exp ( iω0t ) où τ est une constante et ω0 = 2πc / λ 0 est la
2
pulsation centrale. On définit les relations de passage entre une fonction complexe E (t ) et sa
transformée de Fourier Eˆ (ω) :
1 +∞ 1 +∞
Eˆ (ω) =
2π −∞ ∫ E (t ) exp ( −iωt ) dt et E (t ) =
2π −∞ ∫
Eˆ (ω) exp ( iωt ) d ω .
Eˆ (ω) est une fonction complexe de ω . L’impulsion lumineuse peut être décrite comme une
superposition d’ondes monochromatiques dont le poids de chaque composante est donné par
1 ˆ 2
E (ω) . On a dessiné sur la figure (2) le trajet correspondant à une onde de pulsation centrale
2π
ω0 . On pose θ0 = θ(ω0 ) .
(( )) ( )
+∞ π
On donne la relation
∫
−∞
exp − c1t 2 + 2ic2t dt =
c1
exp −c22 c1 avec c1, c2 réels et c1 > 0 .
z
A
θ0
i0 ( P0 )
B
Réseau 1
ω0
Réseau 2
Figure 2
c. En déduire sa « largeur ».
2.2. a. Dans quelle direction, mesurée par rapport au rayon incident sur le réseau 1, est diffracté le
rayon lumineux associé à ω0 après le deuxième réseau ?
b. Dessiner le trajet d’un rayon correspondant à une composante spectrale ω quelconque
proche de ω0 .
c. Conclure sur les directions des rayons diffractés par le deuxième réseau.
2.3. a. Pour une composante spectrale ω , trouver la relation x(θ) donnant le point d’impact du
rayon lumineux sur le plan d’observation (P) perpendiculaire au trajet du rayon associé à
ω0 . On prendra l’origine x = 0 pour ω = ω0 .
b. A partir de la relation θ(ω) , trouver la relation entre ∆θ = θ(ω) − θ0 et ∆ω = ω − ω0
sachant que θ est proche de θ0 .
c. En déduire la relation ω( x) caractérisant l’étalement spatial du spectre de l’impulsion le
long du plan (P). On rappelle que ω et θ sont proches de ω0 et θ0 respectivement, et
qu’un développement limité peut donc être effectué.
d. En ne tenant compte que de la dispersion spatiale déterminée précédemment, déterminer le
profil spatial de l’intensité lumineuse au niveau de ce plan (P).
e. Application numérique : Calculer θ0 en degré puis la « largeur » de la courbe de l’intensité
diffractée dans le plan (P) pour τ = 100 fs ( 1 fs = 10−15 s ), z = 2m, et a = 2, 07 µm .
La différence de phase totale ∆φ accumulée jusqu’au plan (P) entre deux rayons associés à ω et
φ" 2
ω0 s’exprime à partir d’un développement limité à l’ordre 2 comme ∆φ φ'0 ∆ω + 0 ( ∆ω) où
2
dφ d φ
2
∆ω = ω − ω0 , φ'0 = "
et φ0 = 2 .
d ω ω0 d ω ω0
3.1. En comparant à l’unité le terme de second ordre, pour quelles durées τ la correction d’ordre
deux est-elle nécessaire ? On prendra ∆ω 2 τ .
3.2 Le coefficient φ"0 peut être calculé en utilisant le fait que le déphasage quadratique au niveau
du plan (P) est le même que le déphasage dans le plan (P0) (figure 2) et est dû uniquement à
la diffraction par le réseau 1.
a. Calculer la phase accumulée par un rayon associé à ω à partir du point d’impact A et
diffracté dans le plan (P0) en fonction de la distance AB et ∆θ = θ(ω) − θ0 .
b. En déduire le coefficient φ"0 en fonction de a, z, ω0 et l’angle de diffraction θ0 .
Application numérique.
9
Fin de l’énoncé
Partie A
qe
1.1.1) Si la sphère est uniformément chargée : ρ=
4/3 Π a 0
3
r3 qe r
• Pour r ≤ R : Eat (r) 4 Π r2 = qe ⇒ Eat (r) =
a0
3 4 Π ε 0 a 03
2
qe
F at − e = – k r avec k =
4 Π ε0 a0
3
2
a0 qe
1.2.2) A.N. : r = 25 pm = ⇒ Fat – e = = 4,6 x 10–8 N
8 Π ε0 a0
2 2
Ea
A l’équilibre : r = r 0 ' = – qe
k
k a0 qe
Il restera lié au noyau si r0 ≤ a0 , soit si : Ea ≤ =
qe 4 Π ε0 a 0
2
– qe qe
• • P
O– O+
Ea
qe2
P = qe O − O + = – qe r 0 ' , soit : P = Ea
k
(L’atome d’hydrogène s’est « polarisé »).
P
1.3.4) Si on pose P = α ε 0 E a , comme [Ea] = 3
(cf champ dipolaire), on voit que la
ε0 r
polarisabilité α a la dimension d’un volume.
On le vérifie, compte-tenu de l’expression précédente de P :
qe2 2
q
P= Ea = α ε0 Ea ⇒ α = e = 4 Π a0 3
k k ε0
oo
1.4.1) Pour un champ E a (t) sinusoïdal, on a : m r = – k r – qe E a (t)
oo
qe
Soit : r + w0 2 r = – Ea(t) cos wt x
m
2
qe /m
1.4.3) On a alors : P = – qe r = E a = α ( w) e0 E a
w0 − w 2
2
α0
α ( w) = = α(w) ∈ R , avec :
1− w2 /w0
2
⇒
2
qe
α0 = = 4 Π a0 3
m w 0 ε0
2
α(w)
α0
w0 •
w
2e ordre
dξ
D’où, au 1er ordre : dn– ≈ – n–
dx
* Au 1er ordre, tout se passe comme si une charge n– Sdx (– qe) était déplacée de ξ. Le
moment dipolaire induit par ce déplacement vaut donc :
p = n– S dx (– qe) ξ x
p = – n– qe ξ x
dE P n − q e dξ n− qe
soit : = ⇒ EP = ξ+0 (EP = 0 si ξ = 0)
dx ε0 dx ε0
n − qe
oo 2
m ξ = – qe EP = – ξ
ε0
n − qe
oo 2
ξ + wp 2 ξ = 0, avec : wp 2 =
m ε0
oo qe Ea
ξ + wp 2 ξ = – cos wt
m
n − qe2 Ea
Puis : P = cos wt x
m (w p 2 − w 2 )
P
Comme E a = E – E P = E + , on en déduit :
ε0
n− q e2
w p2 = ε0 wp
2
P = E + P ⇒ P 1 − E
m ( w p 2 − w 2 ) ε 0 m (w p2 − w 2 ) w p2 − w 2
w p2 w p2
Soit finalement : P = – ε0 E = ε 0 X(w) E , avec : X(w) = –
w2 w2
∂2 Ea
3.1) Equation de D’Alembert : ∆ E a – µ0 ε =O
∂ t2
w 2 − w p2
d’où : k = µ0 ε w =
2 2
C2
3.2) Pour w > wp :
w C
* vϕ = =
k wp
2
1−
w2
2
w2 dw wp
* k = 2
= cste ⇒ 2 kdk = 2 w ⇒ vg vϕ = C : 2
vg = C 1−
C2 C2 C2
3.3) Pour w < wp : k2 < 0 ⇒ k = ik", on a une onde purement évanescente, ne pouvant se
propager dans le plasma ( E a = Ea e– k"x e– iwt x ).
1− n
3.5) Plasma A l’interface vide plasma : r = , coefficient de réflexion
1+ n
en amplitude pour le champ électrique.
Vide C
Dans cette expression n = k est l’indice (a priori complexe)
w
du plasma.
n = in"
1 − in"
r =
1 + in"
1) Réseau à échelettes
•
H •
∞ ‚
α0 H'
α •
x• • y
O M
2Π 2Π
Puis : φ= δ= y (sin α + sin α 0 )
λ λ
b) L’amplitude diffractée à l’infini par une facette de largeur b selon y (et infiniment longue
selon x ) est donnée par l’intégrale de Fraunhofer :
b iφ
s = cste ∫y = 0 e dy
b/2 2 iΠuy
Avec : ∫ − b/2 e dy = b sinc (Π ub), on tire :
s0
I = s s * = I0 sinc 2 (Πub)
a) er u u
• ‚
u' u' er
i0
OP • θ • eθ
OP + 1
Le théorème de Malus donne encore la différence de marche entre le rayon • diffracté par le
pième motif et le rayon ‚ diffracté par le p + 1ième, i.e entre deux motifs consécutifs :
δ = ( u' – u ). O P O P + 1
cos i0 + cos θ O
.
sin i0 + sin θ a
λ
δ =m λ ⇔ sin θ(m) = m – sin i0 , m ∈Z
a
c) On doit avoir simultanément :
sin α + sin α 0 = 0 : α = – α 0
λ0
sin θ + sin i0 = (ordre m = 1)
a
Avec : i0 = γ + α 0
θ=γ+α
λ0
On en déduit : sin (2 γ – i0 ) + sin i0 =
a
λ0
Ou encore : 2 sin γ cos (i0 – γ) =
a
A.N. : a = 2,07 µm
Dans ces conditions, toute la lumière est diffractée sur un seul ordre, dans la direction θ(w)
telle que :
2Π C
sin θ(w) = – sin i0 (on parle de réseau « blazé »)
wa
1 +∞ 2 / τ2 E0 +∞ − t 2 / τ2
Ê ( w ) = ∫−∞ E0 e− t e iw0 t e–iwt dt ⇒ Ê ( w ) = ∫− ∞ e e i (w 0 − w)t dt
2Π 2Π
1 w0 − w
A l’aide de l’intégrale donnée par l’énoncé, on obtient (C 1 ≡ , C2 ≡ ):
τ 2 2
E0 ( w 0 − w) τ 2
Ê ( w ) = τ exp −
2 2
Ê M τ E0
Ê M =
2
Ê M δw
e
w
w0
( w − w) τ
⇒ 0
Ê M 4
Sa largeur δw est telle que : Ê M = =±1 ⇒ δw =
e 2 τ
λ0
2.2.a) * Pour le réseau 1 : sin i0 + sin θ0 =
a
λ0
* Pour le réseau 2 : sin i0 ' + sin θ0 ' =
a
Comme θ0 = i0 ', le rayon final est parallèle au rayon incident (cf. figure ci-dessous).
w > w0
w0
A• • A'
θ θ'
θ0 i'
i0 • B
Réseau (1) θ0 '
i0 '
• B0
z Réseau (2)
z
A• • A'
θ0 θ •B
• B0
Puis : (P)
x
•M
w > w0
0
•B
w0
i0
• B0
θ −θ − ∆θ
Ainsi : x ≈ z cos i0 0 2 ≈ z cos i0
cos θ 0 cos θ 0
2
cos 2 θ 0 x + 2Π C
Puis : = ∆w
a w 0 cos θ 0
z cos i 0 2
a w 0 2 cos 3 θ 0
Et finalement : ∆w = w – w0 = x
2 Π C z cos i 0
1 2 E0 2 τ2 ∆wτ 2
I(w) = = Ê( w ) = exp − 2
2Π 4Π 2
E0 2 τ2 a 2 w 0 4 cos 6 τ 2 2
D’où : I(x) = exp − x
4Π 8 Π 2 C 2 z 2 cos 2 i 0
1/δ 2
La « largeur » de la courbe I(x) (gaussienne centrée en x = 0) est telle que :
x2 1 4 2 Π C z cos i 0
exp − 2 = ⇒ x=±δ ⇒ δx = 2 δ =
δ e a w 0 cos 3 θ 0 τ
2
4 2
Rem. 1 : la largeur en w de la gaussienne Ê ( w ) étant δw = (w – w0 = ± ), la largeur de la
τ τ
gaussienne Ê ( w ) 2 est :
2 2 2
δ 'w = (w – w0 = ± )
τ τ
2 Π C z cos i 0
Alors : δx = δ 'w
a w 0 cos 3 θ 0
2
Cz Cz
Rem. 2 : [δx] =
τ 2
= = [z], et l’expression donnant δx est bien homogène.
a w 0 a w 0
λ
e) A.N. : * sin θ0 = – sin i0 ⇒ θ0 ≈ 15°
a
* δx = 4,55 cm
2
3.1) Pour ∆w ≈ , le terme d’ordre 2 n’est pas négligeable devant le terme d’ordre 1 si :
τ
φ 0" 2
2
2 φ 0"
≈ φ0 ' ⇒ τ≈
2 τ τ φ0 '
Rem. : pour le moins, la prise en compte du terme d’ordre 2 est nécessaire si la condition
φ "
τ >> 0 n’est pas réalisée.
φ0 '
3.2)
A
θ0 θ
(P0 )
θ0 – θ B
• •
Réseau (1) M
•
z B0
Réseau (2)
2Π
a) On calcule φ(M) = (AM) + φ(A)
λ
O
AB 0
Avec : AM =
cos (θ 0 − θ)
z
AB0 =
cos θ
w z
Ainsi : φ(M) =
C cos θ 0 cos ( θ 0 − θ)
1
b) Pour ∆θ → 0 : (cos ∆θ)–1 ≈ 1 + (∆θ)2
2
φ =
w z 1 2
Ainsi : 1 + (∆θ)
C cos θ 0 2
w0 z
φ0 =
C cos θ 0
z 1 wz
Donc : ∆φ = φ – φ0 = (w – w0 ) + (∆θ)2
C cos θ 0 2 C cos θ 0
2ΠC
Comme ∆θ = – ∆w, on obtient finalement, puisque w(∆θ)2 ≈ w0 (∆θ)2 à l’ordre
a cos θ 0 w 0
2
z 1 4 Π2 C z
2: ∆φ = ∆w + (∆w)2
C cos θ 0 2 a 2 w 0 3 cos 3 θ 0
z
Donc : φ 0' =
C cos θ 0
4 Π2 C z λ0 z
3
φ 0" = =
a 2 w 0 cos 3 θ 0
3
2 Π a 2 C2 cos 3 θ 0
1
Rem. : φ 0 ' s’exprime en s (comme )
w
1
φ 0 " s’exprime en s+2 (comme 2 )
w
et on vérifie facilement l’homogénéité des expressions ci-dessus.
φ 0" τ
* = 1,22 x 10–15 s ≈ , mais le DL à l’ordre 2 est nécessaire pour expliquer
φ0 ' 100
l’élargissement de l’impulsion (cf. 3.3.d) et 3.3.e)).
E0 τ ∆w 2 τ 2 1
Soit : Ê (M , w ) = exp − + i φ 0 + ∆w φ 0 ' + ( ∆w) φ 0 "
2
2 4 2
Par transformée de Fourier inverse, on peut alors reconstituer l’impulsion lumineuse après
diffraction et dispersion :
1 +∞
E(M,t) =
2Π
∫ −∞
Ê(M, w) eiwt dw
E0 τ +∞ τ 2 w' 2 1
∫−∞ exp − + i φ 0 + φ 0 ' w '+ φ 0 " w ' + w 0 t + w ' t dw '
2
E(M,t) =
2 Π 4 2
E 0 τ i ( φ 0 + w0 t ) +∞ τ 2 1
Soit : E(M,t) = e ∫−∞ exp − + i φ 0 " w' 2 + i (t + φ 0 ' ) w' dw '
2 Π 4 2
En admettant que l’intégrale donnée par l’énoncé reste valable avec C1 , C2 ∈ ⊄ (et pour Re
τ2 1
(C 1 ) > 0), il suffit alors de poser : C1 = – i φ 0"
4 2
1
C2 = – (t + φ 0 ')
2
1
(t + φ 0 ' ) 2
E(M,t) = K exp − 4
τ2 1
∈⊄ − i φ 0 "
4 2
2 2 i φ 0"
1 (t + φ 0 ' ) 1 +
τ2
Soit finalement : E(M,t) = K exp − 2
τ 4 φ 0 "2
1 +
τ 4
c) On voit que φ 0 ' est un décalage temporelle entre l’impulsion incidente et l’impulsion reçue
sur le plan (P).
τ 4
4 φ 0 "2
Sa largeur est donc : τP = τ 1+
τ4
φ "
A.N. : τP ≈ 2 02 τ ≈ 1680 τ
τ
On voit donc apparaître un fort « étirement temporel » de l’impulsion lumineuse, ce qui était
bien l’objectif du dispositif proposé.
On notera également que la prise en compte de φ 0 " est essentielle à la mise en évidence de
phénomène d’étirement.