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D’ELECTROTECHNIQUE
LE RÉGIME SINUSOÏDAL.
∫
1
I0 = i( t ) dt
T 0
La valeur moyenne d'un courant périodique est égale à l'intensité du courant continu qui
fournirait la même charge (q = I0 T) pendant une période.
Valeur efficace Ieff :
T
∫
1
I eff = i 2 ( t ) dt
T 0
Si nous comparons à l'énergie dissipée par effet Joule dans une résistance pendant une période
:
T
∫
WJoule = R i 2 ( t ) dt = R I eff
0
2
T
Nous observons que la valeur efficace d'un courant périodique est l'intensité d'un courant
continu qui fournirait dans une résistance le même effet Joule pendant une période.
On parle de régime permanent sinusoïdal lorsque l'évolution temporelle des signaux
correspond à des sinusoïdes. La forme générale d'un signal sinusoïdal est donc :
i( t ) = I sin (ω t + ϕ)
Rappelons quelques définitions : Phase instantanée : ωt + ϕ
Phase à l'origine ou déphasage : ϕ
Pulsation : ω
2π
Période : T=
ω
Pr. K. EL MAJDOUB
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COURS D’ELECTROTECHNIQUE.
1 ω
Fréquence : F= =
T 2π
Calculons les valeurs moyenne et efficace :
T
∫
1
I0 = sin (ω t + ϕ) dt = 0
T 0
T T
I2 I2 I2
∫ ∫
2 1 − cos [ 2 (ω t + ϕ)] I
I eff = sin 2 (ω t + ϕ) dt = dt = ⇒ I eff =
T 0 T 0 2 2 2
A. Représentation de Fresnel :
Le vecteur de Fresnel associé à un signal sinusoïdal est un vecteur tournant dont la vitesse
angulaire est égale à la pulsation du signal. La norme de ce vecteur est égale à l'amplitude du
signal et l'angle polaire est à tout instant égal à la phase instantanée du signal. La valeur
algébrique du signal est donnée par la projection du vecteur tournant sur l'axe vertical.
i(t)
+
i ( t ) = I sin ( ω t + ϕ )
I
ωt + ϕ
Lorsqu'on ne compose que des signaux de même période, on ne s'intéresse en fait qu'aux
déphasages relatifs. Il n'est donc pas nécessaire de faire tourner la figure. On se contente d'un
vecteur fixe ayant pour norme l'amplitude du signal et pour angle polaire son déphasage.
Notation : I = I ∠ ϕ
I
ϕ
Pr. K. EL MAJDOUB
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Y ( t ) = y1 ( t ) + y 2 ( t )
y 1 ( t ) = a 1 sin ( ω t + ϕ 1 ) = a 1 (sin ω t cos ϕ 1 + cos ω t sin ϕ 1 )
y 2 ( t ) = a 2 sin ( ω t + ϕ 2 ) = a 2 (sin ω t cos ϕ 2 + cos ω t sin ϕ 2 )
Il vient :
Y( t ) = (a 1 cos ϕ1 + a 2 cos ϕ 2 ) sin ω t + (a 1 sin ϕ1 + a 2 sin ϕ 2 ) cos ω t
Nous pouvons introduire deux paramètres réels A > 0 et φ, tels que :
⎧⎪a 1 cos ϕ1 + a 2 cos ϕ 2 = A cos φ
⎨
⎪⎩a 1 sin ϕ1 + a 2 sin ϕ 2 = A sin φ
Avec :
⎧A 2 = a12 + a 22 + 2 a 1 a 2 (cos ϕ1 cos ϕ 2 + sin ϕ1 sin ϕ 2 ) = a 12 + a 22 + 2 a 1 a 2 cos (ϕ 2 − ϕ1 )
⎪⎪
⎨ a sin ϕ1 + a 2 sin ϕ 2
⎪tan φ = 1
⎪⎩ a1 cos ϕ1 + a 2 cos ϕ 2
En reportant dans l'expression de Y(t) nous obtenons :
Y( t ) = A (sin ω t cos φ + cos ω t sin φ) = A sin (ω t + φ)
Nous aurions pu raisonner directement sur la figure ci-dessous et à partir de celle-ci retrouver
l'amplitude A et le déphasage φ du vecteur somme des deux vecteurs représentant les
fonctions y1 et y2.
ϕ2 - ϕ1
A
a2
a1
ϕ2
φ
ϕ1
∫
a a
y( t ) dt = − cos (ω t + ϕ) = sin (ω t + ϕ − π / 2)
ω ω
La primitive correspond à la division de l'amplitude par la pulsation ω et se trouve en
quadrature retard par rapport au signal. La figure ci-dessous résume la représentation
graphique de ces deux opérations.
Pr. K. EL MAJDOUB
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aω
ϕ + π/2 a
ϕ − π/2
a/ ω
B. Notation complexe :
A toute fonction sinusoïdale d'amplitude a et de phase instantanée ω t + ϕ nous pouvons faire
correspondre un nombre complexe défini par :
y( t ) = a [cos (ω t + ϕ) + j sin (ω t + ϕ)] = a e j (ω t + ϕ) = a e j ϕ e j ω t
Où j représente l'imaginaire pur : j2 = -1 (notation de physicien). Dérivons cette fonction
complexe par rapport à t :
d y( t )
= j ω a e j ϕ e j ω t = j ω y( t )
dt
La dérivation correspond à une multiplication par j ω .
Calculons la primitive de cette fonction complexe :
∫
1 1
y( t ) dt = a e jϕ e jω t = y( t )
jω jω
L'intégration se transforme en une division par j ω .
Impédances complexes
On appelle impédance d'un dipôle linéaire passif (résistance, capacité ou self) la grandeur
complexe Z(jω) qui relie dans la représentation complexe la différence de potentiel au courant
:
u(t)
dipôle u ( t ) = Z ( j ω ) i( t )
A B
i(t)
Avec les notations suivantes pour l'impédance complexe :
Z( j ω) = R + j X = Z e j ϕ
Et son inverse :
1 R− jX
Y= = = G + j B = Y e− jϕ
Z 2
Z
• La partie réelle R de l'impédance est appelée résistance.
• La partie imaginaire X de l'impédance est appelée réactance.
• La grandeur |Z| est appelée module de l'impédance.
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u ( t ) = v A ( t ) − v B ( t ) = R i( t )
i En notation complexe :
A B
u(t) = U e j ω t
R
u ( t ) = R i( t )
u
Donc : Z R ( j ω) = R
Condensateur parfait :
d q( t ) ⎫
i( t ) =
dt ⎪⎬ ⇒ i( t ) = C d u ( t )
i dt
q( t ) = C u ( t )⎪⎭
A q B En notation complexe :
u(t) = U e j ω t
C
d u(t)
u i( t ) = C = j ω C U e j ω t = j ω u(t)
dt
1 1 − jπ / 2
Donc : Z C ( j ω) = = e
jC ω C ω
Inductance pure :
d i( t )
i u(t) = L
dt
A B En notation complexe :
L
i( t ) = I e j ω t
u
u ( t ) = L j ω I e j ω t = L j ω i( t )
Donc : Z L ( j ω) = j L ω = L ω e j π / 2
C. Notation complexe :
Grâce à la notation complexe toutes les lois de base (nœuds, mailles, association en série,
association en parallèle, superposition, Norton, Thévenin, Millman, etc.) qui ont été obtenues
pour les réseaux de résistances en régime continu restent valables en régime permanent
sinusoïdal, les impédances jouant le rôle des résistances. C'est-à-dire qu'il est possible d'écrire
les équations régissant l'étude d'un circuit sans passer par les équations différentielles.
Reprenons l'exemple sur la figure ci-dessous. Remplaçons chaque dipôle par son impédance,
nous pouvons modéliser le circuit comme indiqué. Nous pouvons écrire :
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ZR ZL
+ i
v ZC
-
v( t ) = Z R i( t ) + Z L i( t ) + Z C i( t )
⎛ 1 ⎞
v( t ) = Z i( t ) avec Z = Z R + Z L + Z C = R + j ⎜⎜ L ω − ⎟⎟
⎝ C ω ⎠
p( t ) = u ( t ) i( t )
A B
i
En régime sinusoïdal, la tension et l'intensité sont des fonctions sinusoïdales de même
pulsation. Notons ϕ le déphasage de la tension par rapport à l'intensité. Un choix de l'origine
des temps nous permet donc d'écrire :
⎧i( t ) = I sin ω t
⎨
⎩u ( t ) = U sin (ω t + ϕ)
u(t) i(t)
T /2
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∫
1 1
P=<p>= p( t ) dt = U I cos ϕ
T 0 2
Cette quantité est également appelée puissance active.
p (t)
<p>
T /2 T
Au début de ce chapitre nous avons calculé la valeur efficace d'une fonction sinusoïdale. En
utilisant ce résultat nous avons pour la tension et l'intensité :
⎧ U
⎪U eff = 2
⎪
⎨
⎪I = I
⎪ eff 2
⎩
Nous pouvons donc réécrire la puissance active sous la forme :
P = U eff I eff cos ϕ
Ce qu'on écrit encore sous la forme du produit de la puissance apparente S et du facteur de
puissance λ =cos ϕ:
P =Sλ
Avec :
⎧ 1
⎪S = U I = U eff I eff
⎨ 2
⎪⎩λ = cos ϕ
Facteur de puissance :
Pour distribuer l'énergie, le distributeur utilise des câbles et des transformateurs. Le passage
du courant provoque des pertes qui peuvent être :
OHMIQUES : donc en phase avec le courant consommé.
INDUCTIVES : par exemple dans les moteurs, les tubes fluorescents TL, et toutes les
applications industrielles. Cela implique que le distributeur va fournir plus d'énergie que celle
comptabilisée. Cela implique d'une part de devoir surdimensionner les installations de
distribution, et d'autre part de ne pas pouvoir en facturer la totalité.
CAPACITIVES : par exemple la construction des câbles et des lignes de transport forme des
condensateurs. Ces pertes capacitives sont moins gênantes pour le distributeur, car elles vont
améliorer et compenser le déphasage provoqué par les moteurs et les autres charges
inductives. Mais malheureusement dans de faibles proportions.
Pour un distributeur, il est donc important d'avoir une puissance apparente S aussi proche que
possible de la puissance active P afin d'améliorer le rendement de son transport d'énergie. En
conclusions, le distributeur d'énergie a intérêt à ce que le consommateur conserve un angle de
déphasage le plus proche de 0 [°].
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Exemple 1:
Une charge est connecté au réseau 230 [V] alternatif 50 [Hz]. Les indications des différents
appareils de mesures donnent :
I = 4.5 [A] cosφ = 0.8 AR.
Calculer la puissance apparente S fournie à la charge.
Données :
U = 230 [V] cosφ= 0.8 AR I = 4.5 [A] f = 50 [Hz] S = ?
Application numérique :
S = 230. 4.5 = 1035 [VA]
Exemple2 :
Les mesures opérées sur le primaire d'un transformateur ont donné les résultats suivants : 382
V 11 A 0.62 kW. Calculer P, Q, S, pour le dispositif complet.
Application numérique : 5. 4202 [VA] 620 [W] 4156 [var].
B. Puissance complexe :
La puissance instantanée n'étant pas une fonction sinusoïdale sa représentation complexe n'est
pas autorisée. Nous introduisons toutefois une puissance complexe définie par :
1 * 1 1
P = u i = U I e j ϕ = U I (cos ϕ + j sin ϕ )
2 2 2
Cet abus nous permet de retrouver la puissance active et la puissance apparente. On note
généralement P et Q les parties réelle et imaginaire de la puissance complexe :
P = P + j Q = S e jϕ
Avec :
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1
P = Re P = U I cos ϕ puissance active
2
1
Q = Im P = U I sin ϕ puissance réactive
2
1
S= P = UI puissance apparente
2
C. Théorème de Boucherot :
La puissance active consommée par une installation est égale à la somme des puissances
actives consommées par chacun de ses sous-ensembles. La puissance réactive consommée par
une installation est égale à la somme des puissances réactives consommées par chacun de ses
sous-ensembles.
Remarque : Ce théorème ne s’applique pas aux puissances apparentes, que l’on ne peut
cumuler (la puissance apparente est une somme complexe, de composantes pas
nécessairement en phase).
• Les systèmes triphasés équilibrés permettent de créer des champs tournants qui sont
essentiels dans le fonctionnement de bien des actionneurs électriques.
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• A masse égale (donc à coût égal), une machine triphasée permet de convertir plus
d'énergie qu'une machine monophasée (de 50% à 100% de plus). A puissance égale,
les machines triphasées sont donc moins coûteuses que leurs homologues
monophasés.
• La puissance instantanée fournie par un système triphasé équilibré est constante. Ceci
est très important dans les machines tournantes car on évite ainsi les fluctuations de
puissance (et donc du moment du couple) qui sont à l'origine de vibrations qui peuvent
être préjudiciables au système.
• De plus, à puissance, tension et résistance par conducteur égale, une ligne triphasée
consomme moins d'énergie qu'une ligne monophasée et demande une quantité de
matière moindre pour réaliser la ligne.
• La somme de grandeurs triphasées équilibrées est nulle ce qui permet notamment de
simplifier l'association de trois phases entre elles.
Ces trois tensions forment un système triphasé symétrique en avance de π/6 sur celui des
tensions simples. Le rapport des modules des tensions simples et composées est
3 : U = 3V On notera enfin, qu’à chaque instant, la somme des trois tensions simples,
comme celle des trois tensions composées est nulle.
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Les couples de tensions sont notés tension simple/tension composée (V/U). Ceux couramment
rencontrées dans l’industrie sont 230/400 V et 380/660 V.
C. Couplage étoile :
Dans le couplage étoile, les éléments de la charge sont soumis aux tensions simples .Le point
neutre de la charge peut être ou non relié au neutre distribué. Les courants dans la ligne I1, I2
et I3 sont ceux dans les éléments :
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D. Couplage triangle :
Dans le couplage triangle, les éléments de la charge sont soumis aux tensions composées. Les
courants J1, J2 et J3 circulent dans les éléments, ils sont donc déphasés de –ϕ par rapport aux
tensions composées :
Le module des courants en ligne est 3 plus élevé que celui dans les éléments :
I = J 3 Les courants en ligne forment un système triphasé équilibré en retard de π/6 sur
celui des éléments.
E. Puissances en triphasé :
E.1. Charge triphasée déséquilibrée (ou quelconque) :
La puissance instantanée absorbée par le récepteur est la somme des puissances
véhiculées par chaque phase:
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Le terme entre crochets est la somme de trois cosinus d’angles équi-répartis sur le cercle
trigonométrique, ils sont donc nuls.
La puissance active consommée par la charge est constante. A la différence de la
puissance moyenne en monophasé, aucun terme de puissance fluctuante n’apparaît dans
l’expression :
Cette particularité est très appréciable dans certaines applications, telle l’électromécanique pas
exemple. Le couple délivré sur l’arbre des machines tournantes, souvent proportionnelle au
courant, se trouve débarrassé de composantes vibratoires préjudiciables à la longévité des
paliers mécaniques. La puissance réactive est la par imaginaire de la puissance complexe :
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LE TRANSFORMATEUR.
n1 n2
I2
I1
A. la conservation du flux :
Le flux est constant à travers toute section S du tube de champ matérialisé par le circuit. Si on
suppose que B est homogène sur toute section droite du circuit magnétique, on peut écrire
plus simplement que φ=B S.
B. théorème d'ampère appliqué le long d'une ligne de champ :
Si ni nombre algébrique de spires du bobinage (i) enroulé sur le circuit et parcouru par le
courant Ii , on a alors :
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La grandeur définie par la dernière intégrale ne dépend que des données géométriques du
circuit magnétique. On l'appelle réluctance (on la notera R).
Donc, dans le cas d'un circuit linéaire, le théorème d'ampère nous conduit à la relation
d'Hopkinson :
• Remarque: par analogie avec les circuits électriques, on constate que deux réluctances en
série s'ajoutent alors qu'en parallèle, ce sont les inverses des réluctances qui s'ajoutent.
Exemple de calcul simple: on considère un circuit magnétique en fer doux (longueur L=1m,
section S=100 cm2, perméabilité relative µr=500) en série avec un entrefer (longueur e = 2 cm,
section S=8 cm2). On bobine 1000 spires sur le circuit. Quel courant doit-on faire passer dans
le bobinage pour que B=1T dans l'entrefer? (la structure décrite correspond à un
électroaimant)
S
7 -1
R entrefer=e/(µ0.S)=1,99.10 H
R fer=L/(µ0.µr.S)=0,016.107 H-1
La valeur de la réluctance globale du circuit dépend principalement de l'entrefer (cas fréquent)
donc :
Dans l'entrefer, φ=B S=8.10-4Wb. Le courant à appliquer est donc de 16A environ.
Remarque: l’effet d’un entrefer sur la caractéristique φ (I).
Nous venons de voir que la présence d’un entrefer dans le circuit magnétique augmentait
considérablement la réluctance de ce dernier. La pente de la courbe φ (I) est donc beaucoup
plus faible en zone linéaire. En prolongeant sur les zones de saturation, on obtient des
caractéristiques suivantes :
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Sans entrefer
φ
Avec entrefer
• Alors, on a
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On suppose que U(t)= 2 Ueff sin(ωt) et on fait l'hypothèse du flux forcé. Alors, en supposant
que B est homogène sur une section droite S quelconque du circuit magnétique, on a φc=B S
ce qui conduit à :
Dans le cas d'un matériau non linéaire avec hystérésis, le courant est distordu et déphasé (en
avance) par rapport au flux φ.
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Courbe de première
Br aimantation
H
Hc
Si ce cycle a été relevé pour des évolutions suffisamment lentes, son aire représente
l'énergie volumique dissipée par les « pertes par hystérésis ». Ces pertes sont dues à des
courants de Foucault résultant des variations locales d'induction provoquées par l'évolution de
la structure magnétique (mouvement des parois essentiellement). Ces pertes seront d'autant
plus importantes que la structure cristallographique comporte des impuretés qui perturbent
le processus d'aimantation.
On modélise souvent la puissance dissipée par ces pertes par :
La différence entre l'aire des deux cycles représente ce que l'on appelle les pertes par
courants de Foucault. En fait elles sont dues aux courants de Foucault macroscopiques qui
apparaissent avec l'augmentation de la vitesse de déplacement des parois de domaine due à
l’augmentation de la fréquence. On modélise souvent la puissance dissipée par ces pertes par :
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Remarques :
• les pertes par hystérésis sont proportionnelles à la fréquence F ainsi qu’à l’aire du cycle
d’hystérésis. Pour diminuer ces pertes il faut choisir des matériaux ayant des cycles
d’hystérésis les plus étroits possible (acier doux au silicium).
• Les pertes par courants de Foucault varient proportionnellement au carré de la fréquence.
Pour réduire ces pertes on utilise un empilement des tôles minces isolées entre elles par un
isolant : papier, verni… et on utilise des matériaux ferromagnétiques à résistivité
électrique élevée.
III.1. Structure :
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La seconde comporte un circuit magnétique cuirassé. Une colonne centrale porte l'ensemble
des bobinages primaires et secondaires alors que les colonnes latérales servent à fermer le
circuit magnétique.
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Pr. K. EL MAJDOUB
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COURS D’ELECTROTECHNIQUE.
Pr. K. EL MAJDOUB
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N1ΦC0 ┴ U1
On peut écrire : P10= U10 I10 cos ϕ10 où Cos ϕ10 est le facteur de puissance à vide, On peut
aussi écrire : Q10= U10 I10 Sin ϕ10.
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On pose E2 = jωN 2φC , en quadrature avant sur le flux φc, donc en phase avec E1 .
N
L’analyse de ces relations permet de définir le rapport de transformation : 2 = m
N1
Comportement des courants : Nl i1-N2 i2= Nl i1µ., soit I1 = I1µ + m I 2
Comportement des flux :
φ1 = φC + φ f 1
φ2 = φC + φ f 2
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Avec φ f 2 = l f 2 I 2
Mise en équation :
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Ramené au primaire :
Dans ces conditions, on assimile tous les défauts à un circuit RL au primaire du
transformateur.
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Le triangle de Kapp représente les défauts du transformateur. Ses dimensions sont faibles par
rapport au module de U2. Dans ces conditions U2 et U20 sont déphasées d’un angle θ proche
de zéro.
On a alors :
En résumé le rendement est maximal lorsque pertes fer et pertes Joule sont identiques.
Alors Pfer = R2 I 22
IV.6. Identification du transformateur :
La démarche expérimentale consiste à mesurer la puissance à vide, c’est à dire les pertes fer,
et la puissance en court-circuit, c’est à dire les pertes cuivre. Ces deux seuls essais, simples à
mettre en œuvre suffisent à déterminer la tension secondaire en charge et le rendement du
transformateur.
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• courant primaire à vide I10 qui n’est autre que le courant magnétisant Iµ avec A ;
• La puissance primaire P10 avec W.
Détermination de m :
Puisque le transformateur est à vide, la chute de tension dans r1 et lf1 est très faible par rapport
à E1 (l’essentiel de la tension primaire). La tension E2 est mesurée. On a alors :
Quel que soit le modèle utilisé, les pertes mesurées à vide représentent les pertes fer du
transformateur. Ces dernières ne dépendent que de la fréquence et de la tension primaire,
constantes en utilisation industrielle.
= (U1I10)2 − P102
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COURS D’ELECTROTECHNIQUE.
Puisque puissance et courant sont mesurés, c’est la résistance R2 qui peut être déterminée dans
cet essai :
Puisque l’on se place au régime nominal de courant, les pertes mesurées en court circuit sont
les pertes Joule nominales, appelées aussi pertes cuivre car elles concernent uniquement la
dissipation de puissance dans les conducteurs électriques.
V. Le transformateur triphasé :
Un transformateur triphasé est l’association de trois transformateurs tout en respectant un
couplage bien défini.
Choix du couplage :
Le choix repose sur trois (3) points :
• La présence du neutre dans une distribution coté basse tension ;
• La présence du neutre dans une distribution coté haute tension ;
• Il faut éviter d’avoir le même couplage pour éviter de transmettre le déséquilibre.
Rapport de transformation :
U ab ⎞
m= ⎟
U AB ⎟⎠ à vide
La puissance apparente :
S n = 3 U 20 I 2 n
V.2. Couplage d'un transformateur triphasé :
• Les enroulements haute tension d'un transformateur peuvent être reliés en étoile (symbole
Y) ou en triangle (D).
Les enroulements basse tension peuvent être montés en étoile (symbole Y), en triangle (D) ou
en Zig-Zag (Z).
L'association d'un mode de connexion de la haute tension avec un mode de connexion de la
basse tension caractérise un couplage du transformateur (Yz par exemple).
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COURS D’ELECTROTECHNIQUE.
• Pour représenter le schéma d'un transformateur triphasé, on fait les conventions suivantes.
On note par :
• A, B, C les bornes de la haute tension,
• a, b, c les bornes de la basse tension.
• Couplage Yy :
• Couplage Dy :
• Couplage Yz :
• Couplage Yd :
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COURS D’ELECTROTECHNIQUE.
U ab Calcul :
Le couplage m=
U AB
N2 V AN = KN 1 Van = KN 2
Yy
N1 U AB = 3KN 1 U ab = 3KN 2
N2 V AN = KN 1
Yd U ab = KN 2
3 N1 U AB = 3KN 1
3 N2 V AN = KN 1 Va = 3Va'
Yz
2 N1 U AB = 3KN 1 U ab = 3K N 2
2
N2 Van = KN 2
Dy 3 U AB = KN1
N1 U ab = 3KN 2
N2
Dd U AB = KN1 U ab = KN 2
N1
2 N2 Va = 3Va' Van = KN 2
Zy
3 N1 U ab = 3K N 2 U ab = 3KN 2
2
Bibliographie :
Séguier Guy et Nottelet Francis. Electrotechnique industrielle.
Claude Chevassu. Couplage des transformateurs :
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COURS D’ELECTROTECHNIQUE.
Théorème de Leblanc.
Considérons un bobinage d'axe Ox parcouru par un courant i(t). Ce dispositif permet de créer
un champ sur l'axe Ox défini par
Considérons deux champs H+ et H- de norme constante Hm/2 qui tournent en sens inverse à
des vitesses ω et -ω. On constate alors que
Théorème de Leblanc:
Un bobinage alimenté par un courant i (t ) = I 2 cos(ωt ) crée un champ
r r
H = H m cos(ωt )u x qui est équivalent à la somme de deux champs de norme constante
Hm/2 qui tournent en sens inverse aux vitesses ω et -ω.
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COURS D’ELECTROTECHNIQUE.
Courant et champ H résultant étant proportionnels, on a les champs suivants, dans l'axe de
chaque bobine:
Théorème de Ferraris :
Trois bobinages décalés de 2π/3, alimentés par des courants sinusoïdaux triphasés
équilibrés de pulsation ω permettent de créer un champ tournant à la vitesse ω. Ce
champ, équivalent à un rotor fictif, passe par l'axe d'une bobine quand le courant y est
extremum.
Remarque: Si on inverse deux phases, le sens de rotation est inversé. C'est de cette façon
qu'on modifiera le sens de rotation de la machine.
Remarque: On ne s'est intéressé qu'à la résultante de la composante des champs créés dans
l'axe des bobinages. Dans la pratique, on ne peut se contenter de s’intéresser à un champ
tournant uniquement au voisinage du point O. De par la structure des machines (entrefer fin
entre rotor et stator ferromagnétiques), le champ tournant va se retrouvé localisé dans
l’entrefer (si le matériau est de perméabilité quasi infinie, H est quasi nul dans les parties
ferromagnétiques).
De plus, en répartissant les bobinages du stator judicieusement, on va pouvoir faire en sorte
que la composante radiale de H dans l’entrefer évolue sinusoïdalement en fonction de la
position angulaire θ à un instant donné.
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CHAPITRE 5 :
MACHINE ASYNCHRONE.
Introduction :
Le moteur asynchrone est de beaucoup le moteur le plus utilisé dans l’ensemble des
applications industrielles, du fait de sa facilité de mise en œuvre, de son faible
encombrement, de son bon rendement et de son excellente fiabilité. Son seul point noir est
l’énergie réactive, toujours consommée pour magnétiser l’entrefer. Les machines triphasées,
alimentées directement sur le réseau, représentent la grande majorité des applications ;
supplantant les machines monophasées aux performances bien moindres et au couple de
démarrage nul sans artifice.
I. ORGANISATION :
L’organisation d’une machine asynchrone est constituée des principaux éléments suivants :
• Le stator (partie fixe) constitué de disques en tôle magnétique portant les enroulements
chargés de magnétiser l’entrefer.
• Le rotor (partie tournante) constitué de disques en tôle magnétique empilés sur l’arbre
de machine portant un enroulement bobiné ou injecté.
• Les organes mécaniques permettant la rotation du rotor et le maintien des différents
sous-ensembles.
1. Stator :
Les différents types de moteurs asynchrones ne se distinguent que par le rotor ; dans tous
les cas le stator reste, au moins dans son principe, le même. Il est constitué d’un enroulement
bobiné réparti dans les encoches du circuit magnétique statorique. Ce circuit magnétique est
constitué d’un empilage de tôles dans lesquelles sont découpées des encoches parallèles à
l’axe de la machine.
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2. Rotor bobiné :
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3. Rotor à cage :
Le circuit du rotor est constitué de barres conductrices régulièrement réparties entre deux
couronnes métalliques formant les extrémités, le tout rappelant la forme d’une cage
d’écureuil. Bien entendu, cette cage est insérée à l’intérieur d’un circuit magnétique analogue
à celui du moteur à rotor bobiné. Les barres sont faites en cuivre, en bronze ou en aluminium,
suivant les caractéristiques mécaniques et électriques recherchées par le constructeur. Dans
certaines constructions, notamment pour des moteurs à basse tension (par exemple 230/400
V), la cage est réalisée par coulée et centrifugation d’aluminium. On démontre que, si le
nombre de barres est suffisamment grand (soit en pratique, Nb ≥ 8 p), la cage se transforme
automatiquement en un circuit polyphasé de polarité adéquate. Ce type de moteur, beaucoup
plus aisé à construire que le moteur à rotor bobiné est par conséquent d’un prix de revient
inférieur et à une robustesse intrinsèquement plus grande. Il n’est donc pas étonnant qu’il
constitue la plus grande partie du parc des moteurs asynchrones actuellement en service. Son
inconvénient majeur est qu’il a, au démarrage, de mauvaises performances (courant élevé
et faible couple). C’est pour remédier à cette situation qu’ont été développés deux autres
types de cages (rotor à double cage et rotor à encoches profondes).
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II. Symbole :
III. Glissement :
Le rotor tourne à la vitesse Ω plus petite que la vitesse de synchronisme Ωs. On dit que le
rotor «glisse» par rapport au champ tournant. Ce glissement g va dépendre de la charge.
VI. Caractéristiques :
1. Fonctionnement à vide :
A vide le moteur n’entraîne pas de charge.
Conséquence : le glissement est nul est le moteur tourne à la vitesse de synchronisme.
A vide : g = 0 et donc no = ns
Le facteur de puissance à vide est très faible (<0,2) et le courant absorbée reste fort (P est petit
et Q est grand).On parle alors de courant réactif ou magnétisant (ils servent à créer le champ
magnétique).
2. Fonctionnement en charge :
Le moteur fournit maintenant de la puissance active, le stator appelle un courant actif. Le
moteur asynchrone est capable de démarrer en charge.
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D’où la même caractéristique avec l’axe en g. Cette fois ci le modèle est une droite passant
par l’origine, donc d’équation :
y = k x soit Tu = k g
Finalement :
Au voisinage du point de fonctionnement nominal, le couple utile est proportionnel au
glissement :
Tu = k.g
k est une constante de proportionnalité (coefficient directeur) en Nm.
Relation entre a et k :
Pm
Pjr
Pjs Pfr
Pfs
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8. Pertes mécaniques : Pm
pm = Pu - Pem
La vitesse de rotation variant peu en marche normale, ces pertes sont pratiquement constantes.
9. Pertes « collectives » : Pc
Ces pertes ne dépendent que de U, f et n. Comme ces grandeurs sont généralement constantes,
les pertes fer au stator et les pertes mécaniques le sont aussi.
pc = pfs + pm
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Exemple : cas d’une charge ayant un couple résistant proportionnel au carré de la vitesse.
Il faut résoudre : Cu = Cr soit : a n + b = Cr
Cr = c n2
Cu = Cr alors a n + b = c n2
Finalement, il faut résoudre une équation du second degré : c n2 – a n - b = 0
Une solution sur les deux trouvées sera la bonne.
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V2 = K 2 N 2 f r Φ
V1' = K1 N1 f s Φ
fr = g fs
V2 K 2 N 2 g
= =g m
V1' K1 N1
K2 N2
m=
K1 N1
Le couple utile dans la machine Pu:
On néglige les pertes mécaniques, on aura alors Cem = Cu .L’expression des pertes joule au
rotor :
Pjr = g Ptr = g Cu Ω s = Cu ΔΩ = 3R2I22
2
⎛V ⎞ ( gmV '1 ) 2 ( gmV '1 ) 2
= ⎜⎜ 2 ⎟⎟ =
2
=
(R )
I2
⎝ Z2 ⎠ 2
+ ( gL2ω s ) 2
2
R22 + ( gL2ω s ) 2
2
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Notation :
r : Grandeur rotorique ;
s : Grandeur statorique ;
’ : Grandeur ramenée.
I’r jgLrωs
I1 Rs jLsωs
Ir
V’1
Rµ Lµ
V1 V2 Rr
Détermination des éléments I r' , Rr' et L'r grandeurs rotoriques ramenées au stator ;
Calcul du courant ramené : I r'
A vide on a : I1 = I10 + I r
'
I r = I r' = 0 alors I1 = I10
ℜ Φ = N1 I10
En charge : ℜ Φ = N1 I10 = N1 I r' − N 2 I r
N2
Et si le rotor et stator ont le même le coefficient de Kapp alors K1=K2 ; m=
N1
Donc : I r' = m I r + I10
Dans le cas où I10 est faible on aura alors : I r' ≈ m I r
V2
Impédance dans le rotor Z 2 = = Rr + jgLr ω s
Ir
Z 2' : Impédance rotorique ramenée au stator ;
V1' V2 1 Rr'
Z 2' = = 2
= 2
( Rr + jgL ω
r s ) = + jL'r ω s
I r' gm I r gm g
Rr L
Avec Rr' = 2
et L'r = r2
m m
Et si on considère que la chute de tension négligeable ; le schéma devient :
jL’rωs
Rs jLsωs I’r
Lµ Rµ
V1 R’r/g
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Rr'
V1 = I ( Rs +
'
r + j ( Ls + L'r )ω s )
g
Rr'
Pjr Rr I r2 R ' I ' 2 3 PV12 g
Cu = =3 =3 r r =
gΩ s gΩ s gΩ s ωs ( Rs + R
'
r ) 2 + ( Ls + L'r ) 2 ω s2
g
CMAX
ω > ωs Ω<0
Génératrice Freinage.
hyper synchrone
g =-1
gCMAX g =1
Remarques
• gcmax≈ 10 %
3PV12
• pour g faible : Cu ≈ g Commande linéaire.
ω s Rr'
3PV12 Rr' 1
• pour g grand : Cu ≈
ω s ( Ls + Lr ) ω s g
' 2 2
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