Vous êtes sur la page 1sur 13

CONCOURS BLANC 2021

CLASSES PRERATOIRES AUX GRANDES


ECOLES

Filière : Mathématiques-Physiques

COMPOSITION DE PHYSIQUE

Durée : 3 heures

L’utilisation des calculatrices n’est pas autorisée pour cette épreuve

1/13
Exercice 1 : Effet Hall
On s’intéresse à un gaz bidimensionnel d’électrons libres que l’on fabrique à l’interface entre deux
semiconducteurs de surface carrée de côté L . Le gaz d’électrons a une densité surfacique N s  8 1015 m2 . On
place une sonde de même dimension que le gaz au niveau de cette interface, dans un champ magnétique uniforme
       
perpendiculaire au plan  Oxy  : Bo  Bo ez . On note E  r   E x  r  ex  E y  r  e y le champ électrique dans
ce même plan. On fait circuler un courant dans cette sonde et on suppose que les électrons dans le plan sont soumis
 
v
où  désigne un temps de collision

à l’action de la force de Lorentz et d’une force de frottement f   m

moyen et m  0, 07 me où me est la masse de l’électron. Dans tous les calculs, la masse de l’électron est

remplacée par sa masse m dite effective.

Fig. Représentation dans le plan  Oxy  du gaz d’électrons (carré grisé).

1 — Écrire le principe fondamental de la dynamique appliqué à un électron, et montrer que la solution en régime
permanent peut se mettre sous la forme matricielle :
 jS x    xx  xy  Ex 
   
 jS y    yx  yy  E y 

où  ij représente les composantes de la matrice conductivité et où jS est la densité surfacique de courant qui
parcourt le gaz d’électrons bidimensionnel. Exprimer les composantes de la matrice conductivité en fonction de la
eBo N s e 2
pulsation cyclotron c   0 et de  0  .
m m
2 — Quelle est la signification physique de  0 ?
Lors d’une mesure d’effet Hall, on observe seulement un courant qui circule, en régime permanent, dans la
 
direction Ox en présence d’un champ Bo  Bo ez . On mesure la tension transversale VH à l’aide d’un voltmètre
d’impédance d’entrée infinie.
3 — Expliquer brièvement l’origine de la tension transversale VH .
4 — Définir l’impédance d’entrée. Pourquoi doit-on avoir une impédance d’entrée du voltmètre « très grande » ?
5 — Établir la relation entre jS y et E y en régime permanent en fonction de  0 , c et  (effet Hall).
VH
6 — En déduire l’expression de la résistance de Hall définie par : RH  en fonction de e , Bo et N s .
I
On polarise une sonde à effet Hall avec une densité surfacique de courant limitée à cause des problèmes
d’échauffement à jS  200 A.m 1 .
 VH
7 — Exprimer la sensibilité de la sonde de Hall définie par s  en fonction de L , N s , jS et e .
B
8 — Calculer la valeur numérique de s pour L  5  m .

2/13
9 — L’imperfection des appareils limite la précision de la mesure de la tension de Hall à 1 nV . Quel est le
champ minimal que l’on peut mesurer à l’aide de la sonde précédente ?

Exercice 2 : Electrons et atomes par l’expérience


Ce problème présente des modèles et d’expériences mettant en jeu des électrons et des atomes. Les données
numériques sont en fin de problème.

I. —Modèle classique de THOMSON de l’atome


On modélise le mouvement de l’électron (masse , charge − ) d’un atome d’hydrogène par celui d’un oscillateur
harmonique effectuant de petites oscillations autour d’une position d’équilibre stable. Le centre du noyau étant
  
 
fixe en O, l’électron oscille selon un axe O, er , il est repéré par le vecteur r  rer où désigne sa distance à
 
l’origine O. Il subit une force de rappel de la part du noyau : Fn   m0 r er avec
2
0  3,9 1015 rad.s 1 .
On montre que toute charge accélérée rayonne un champ électromagnétique. L’électron oscillant, il émet donc un
rayonnement dont la puissance moyenne (sur une période d’oscillation de l’électron) est donnée par la formule de
LARMOR :
e2 r2
P 
6   0 c3
Afin de justifier le caractère harmonique de la force de rappel subie par l’électron de la part du noyau, on adopte
le modèle de THOMSON. On modélise le noyau d’un atome d’hydrogène par une boule de centre O et de rayon
au sein de laquelle évolue l’électron, ce dernier restant à l’intérieur du noyau. La charge totale du noyau est
uniformément répartie dans son volume.

1 — En utilisant le théorème de GAUSS en coordonnées sphériques, déterminer le champ électrique En dû au

noyau au sein de celui-ci (i.e. pour r  a ). En déduire la force Fn qu’exerce le noyau sur l’électron lorsque celui-

 
ci se déplace uniquement suivant O, er . Faire le lien avec la force de rappel donnée précédemment en identifiant
0 en fonction de , , et  0 .
2 — Déterminer, dans le cas d’oscillations libres, r  t  en fonction des caractéristiques du système (on choisira
comme conditions initiales r  0   r0 et r  0   0 ) et en déduire l’expression de l’énergie mécanique ℰ de
l’électron en fonction de , 0 et r0 .
3 — On considère dans la suite que cette énergie mécanique, malgré sa diminution due au rayonnement, diffère
peu sur une période de celle que l’on vient d’établir en négligeant les pertes d’énergie. En tenant compte de la
puissance moyenne P perdue par rayonnement donner l’équation différentielle vérifiée par ℰ et montrer que
1
ℰ dépend en fait du temps et se met sous la forme ℰ( ) = ℰ exp(−Γ ) . Calculer la valeur de dans le cas

de la raie bleue du spectre de l’atome d’hydrogène pour laquelle   486,1 nm . Justifier a posteriori le calcul
effectué.

II. — Emission et absorption de rayonnement


On reste dans le cadre du modèle de l’électron élastiquement lié au noyau de l’atome et l’on se place comme dans
 
la première partie dans le cas particulier ou l’électron repéré par le vecteur r  r er est en mouvement
  
 
unidirectionnel suivant un axe O, er . Outre la force de rappel Fn   m 0 r er qu’il subit de la part du noyau,
2

on modélise l’influence des pertes d’énergie mécanique de l’électron par une force de frottement fluide
 
Fr   m 02 r er pour laquelle on prendra   6, 2  1024 s . On considère toujours les mêmes conditions
initiales suivantes r  0   r0 et r  0   0 ).

3/13
4 — Après avoir écrit le principe fondamental de la dynamique appliqué à l’électron, déterminer l’expression de
r  t  . Simplifier cette expression (DL à l’ordre 1) compte tenu de la valeur très petite de 0 devant 1.
2
5 — Donner, en fonction de de décroissance des oscillations de r  t 
0 et de  , le temps caractéristique

et la pulsation  des pseudo-oscillations que l’on mettra sous la forme :   0   .
6 — L’atténuation par rayonnement provoque une décroissance de l’énergie de l’oscillateur, comme cela a été vu
à la question 3. Le rayonnement émis se présente comme un train d’ondes de longueur caractéristique Lnat .
Donner Lnat en fonction de la vitesse de la lumière dans le vide et de  . La lumière émise par l’électron freinée
est-elle monochromatique ?
7 — Si la seule source d’élargissement de la raie spectrale était celle invoquée précédemment, quel commentaire
pourrait-on faire sur la cohérence temporelle de cette source et sur la faisabilité d’une expérience d’interférence
par exemple avec un interféromètre de MICHELSON ?

8 — On peut montrer, grâce à l’analyse de FOURIER, que l’énergie rayonnée par l’électron par unité de fréquence
est :
dI  1
 I0
d 4 
2

  0   
2
 
2
Représenter qualitativement la distribution spectrale de cette raie et déterminer sa largeur à mi-hauteur  . En
déduire la largeur de la raie en longueur d’onde  et effectuer l’application numérique avec les valeurs de 0

et  , données précédemment. Exprimer en fonction de 0 et  . Dans ce modèle classique, quel

commentaire peut-on effectuer sur le décalage en fréquence  par rapport à la largeur naturelle de la raie  ?

20u
9 — L’élargissement d’une raie spectrale dû à l’effet DOPPLER est   D  où u est la vitesse
c
moyenne d’agitation thermique des atomes qui émettent. Expliquer en quelques lignes, sans aucun calcul, en quoi
1
consiste l’effet DOPPLER. On considère un gaz de masse molaire M  23 g.mol préalablement excité
émettant de la lumière. Déterminer l’ordre de grandeur de u pour un tel gaz se trouvant à la température

T  300 K . Calculer numériquement pour ce gaz ainsi que la longueur du train d’onde LD associée.
   D
Commenter ce résultat. A quelle température T0 faudrait-il le refroidir pour pouvoir espérer mesurer la largeur
naturelle  de sa raie d’émission ? Commenter ce résultat.

III. — Irradiation d’une vapeur d’hydrogène atomique

Lorsque l’on porte de l’hydrogène à de très hautes températures, supérieures au millier de kelvins, on peut
considérer que seuls les deux premiers niveaux d’énergie accessibles aux électrons, ℰ et ℰ , sont peuplés. On
rappelle que la population (ℰ ) du niveau d’énergie ℰ est donnée par la relation de BOLTZMANN
n

N  n   C e k BT
où C est une constante et k B la constante de BOLTZMANN. On expose ce gaz à un
rayonnement électromagnétique dont la fréquence v est telle que les photons qui le constitue possèdent une
énergie très supérieure à l’énergie d’ionisation de l’hydrogène  i   1  13, 6 eV . On peut donc faire
l’hypothèse que cette irradiation ionise les atomes d’hydrogène (de masse M). On analyse la distribution en vitesse
des électrons (de masse ) ainsi émis. On observe que la distribution expérimentale de ces vitesses présente deux
pics à des vitesses et dont les largeurs sont d’autant plus importantes que la température du gaz est élevée.
10 — Proposer une explication physique pour ce constat expérimental.

4/13
11 — Rappeler l’expression ℰ en fonction de  i et d’un entier n . Déterminer l’expression de et en fonction
de , v , ℎ et i .
12 — Les conditions de cette expérience peuvent être comparées à celle de la surface de certaines étoiles. Une
N  2 
analyse spectroscopique permet de mesurer  105 pour une étoile. Déterminer la température de sa
N  1 
surface en utilisant ce modèle. Cela vous semble-t-il réaliste ? On étaiera sa réponse par des arguments quantitatifs.
13 — Déterminer l’expression de la constante C en fonction notamment du nombre total N d’atomes contenus
dans l’échantillon étudié.
14 — On considère maintenant tous les niveaux d’énergie potentiellement excités de l’atome d’hydrogène. Quel
est le nombre maximal d’électrons pouvant occuper le niveau d’énergie ℰ . Ce nombre est appelé
dégénérescence de l’état ℰ . En d´eduire une expression de la constante C sous la forme d’une série infinie. Que
constatez-vous ?
15 — On rappelle que le −ième rayon moyen de l’orbite de BOHR d’un électron de l’atome d’hydrogène est
donné par la relation
n2 h2
rn  2 2
4 me
Proposer une explication permettant de résoudre le problème rencontré à la question précédente.

Données numériques
Nombre d’Avogadro : N A  6, 0 1023 mol1
34
Constante de Planck : h  6, 6  10 J.s
Constante de Boltzmann : K B  1, 4 1023 J.K 1
19
Charge élémentaire : e  1, 6  10 C
3 1
Masse molaire de l’hydrogène : 1, 0  10 kg.mol
31
Masse de l’´électron : m  9,1 10 kg
27
Masse d’un proton : M  1,8  10 kg
1
Vitesse de la lumière dans le vide : c  3, 0  10 m.s
8

19
Electron-volt : 1 eV  1, 6  10 J
Permittivité diélectrique du vide :  0  8,9 1012 F.m 1

Exercice 3 : Etude d’un système ouvert en régime permanent


I— Principes et définitions
On étudie l'écoulement d'un fluide (figure 1) dans une canalisation, en régime permanent (aucune grandeur
physique de ce fluide ne dépend explicitement du temps).

Figure 1
En amont, l'état du fluide est décrit par sa pression p1 , sa température T1 , le volume massique v1 , l'énergie interne
massique u1 , l'enthalpie massique h1 . Les grandeurs correspondantes pour l'aval sont notées p2 , T2 , v 2 , u 2 et

5/13
h2 . On note qe le transfert thermique ou quantité de chaleur massique reçu par une unité de masse de fluide lors de
l'écoulement d'amont en aval ; de même on note w i le travail massique reçu, dit utile, autre que celui des forces de
pression : ce travail est éventuellement fourni par les parties mobiles de la machine dans lequel se fait l'écoulement.
L'écoulement est supposé horizontal et lent : on négligera donc les variations d'énergie potentielle de pesanteur
et d'énergie cinétique du fluide.
On note  le système ouvert constitué par le fluide contenu dans le volume (V) ; on définit de plus un système fermé
 , constitué à l'instant du fluide contenu dans   t  et de la masse élémentaire dme qui va entrer dans (V)
entre les instants et + . A l'instant + ,  est donc constitué du fluide contenu dans   t  dt  et de
la masse élémentaire dms qui est sortie de (V) entre les instants et + .
1 — Montrer qu'en régime permanent dme  dms , noté désormais dm .
2 — Exprimer le travail des forces de pression reçu en amont par la masse dme  dm entre et + , en fonction de
p1 , v1 et dm . Même question pour le travail aval reçu par dms .
3 — En appliquant le premier principe de la thermodynamique au système fermé  , montrer que :
h2  h1  w i  qe .

B— Application : compresseur à deux étages

On étudie l'étage de compression d'une turbine à gaz, réalisant une compression en deux étapes de l'air (considéré
comme gaz parfait) avec une réfrigération intermédiaire (figure 2). Les deux compresseurs basse
pression (BP) et haute pression (HP) sont considérés comme adiabatiques, et les évolutions y sont permanentes
et réversibles. La réfrigération (2-3) s'effectue à pression constante.

Figure 2

Données :
Points 1 2 3 4
T (K) T1  300 K T2 T3  T1 T4
p (bar) p1  1 bar p2 p3  p2 p4  a p1

On note :
p4
a le rapport de compression totale cherché : a 
p1
p2
r le rapport intermédiaire : r 
p1

6/13
1 1
La capacité thermique massique à pression constante de l'air est : c p  1, 0 kJ.kg .K , le rapport
cp
  1, 40 .
cv
4 — Exprimer littéralement le travail indiqué massique total de compression, fourni par les parties mobiles des
compresseurs à l'air dans l'évolution {1– 4} en fonction de c p , T1 , a , r et  .
5 — Déterminer la valeur de r qui rend minimal ce travail avec a  25 .
6 — Calculer les températures T2 et T4 .
7 — La réfrigération de l'air lors de l'évolution {2–3} est assurée par une circulation d'eau liquide qui entre à la
température t0  10C , et dont la température finale ne doit pas dépasser, pour des raisons écologiques, 20°C.
Sachant que le réfrigérant est parfaitement calorifugé, déterminer le débit massique d'eau minimal nécessaire. On
donne la capacité thermique de l'eau liquide : ceau  4,18 kJ.kg 1.K 1 , et le débit massique d'air dans
l'installation : d air  1,3 kg.s 1 .

7/13
Exercice 1 : Effet Hall

8/13
Exercice 2 : Electrons et atomes par l’expérience

9/13
III. — Irradiation d’une vapeur d’hydrogène atomique

10/13
Exercice 3 : Etude d’un système ouvert en régime permanent
I— Principes et définitions

1. Considérons, dans le référentiel du laboratoire, un système ouvert défini par le contenu


matériel d'une surface S, appelée surface de contrôle. On admet, à la fois pour simplifier les
calculs et pour considérer la presque totalité des cas pratiques, que les échanges de matière ne
se font pas que par deux ouvertures, l'une de section droite Se, par laquelle entre de la matière,
l'autre Ss par laquelle la matière en sort. On note us , ecs , eps les énergies interne, cinétique et
potentielle massiques à la sortie ue , ece , epe les énergies interne, cinétique et potentielle
massiques à l'entrée. Notons M(t) la masse du contenu matériel de (   t   à l'instant t et M(t+dt)
cette masse à l'instant t+dt; en outre, désignons par me, la masse élémentaire qui est entrée
dans Se et ms, la masse élémentaire qui en est sortie, pendant dt.
Le bilan de masse s'écrit : dM = M(t + dt) - M(t) = me - mS
D'où , M(t) + me = M(t+dt) + ms . L'écoulement étant stationnaire, M(t) = M(t+dt) soit me =
ms= m.

2. Le travail des forces de pression qu’exerce l'extérieur sur l'élément m, à l'entrée est :
 w  PdV1 1  Pv1 1dm où v1 est le volume massique à l'entrée.

De même, le travail des forces de pression qu’exerce l'extérieur sur l'élément m, à la sortie
est :
 w   P2 dV2   P2v2 dm où v2 est le volume massique à la sortie.
On en déduit que le travail des forces de pression :  w   Pv
1 1  P2 v2  dm

11/13
3. Effectuons un bilan énergétique, entre ces deux instants, sur le système fermé Sf qui à l'instant
t est composé d'un contenu matériel de S et me et à l'instant t+dt est composé du contenu
matériel de S et de ms . Aux instants t et t+dt, les énergies du système ont pour expression ,
respectivement :
e(t) + ee.me et e(t+ dt) + eS.ms où e(t) désigne l'énergie de S à l'instant t, ee l'énergie
massique à l'entrée et eS l'énergie massique à la sortie. Comme le régime est stationnaire e(t)
= e(t+dt) et es = us + ecs + eps et ee = ue + ece + epe . D'où, en appliquant le premier principe
sur un écoulement stationnaire :
 es  ee  dm   Pv
1 1  P2 v2  dm  qe dm  wi dm

e ps  ecs  us  ee  ece  ue  dm   Pv
1 1  P2 v2  dm  qe dm  wi dm

Si on néglige les variations d'énergie cinétique et potentielle, et comme h  u  Pv est


l'enthalpie massique  hs  he  dm   qe dm  wi dm soit h2  h1   qe  wi

B— Application : compresseur à deux étages

4.
 La transformation 1-2 est une compression adiabatique réversible donc isentropique. Le gaz
étant parfait, de   cte , nous vérifions la relation de Laplace : pV   cte soit p1 T   cte
 1
1  1  
.Nous en déduisons p 2 T2  p
1 T1 soit T2  r T1 . Le travail vaut donc
 1
 
W  h  q h  c p T2  T1   c pT1  r  1
 
ecoulement adiabatique G .P.  
 
 La transformation 3-4 est encore une compression adiabatique réversible donc isentropique.
Le gaz étant parfait, de   cte , nous vérifions la relation de Laplace : pV   cte soit
 ap1 
1  1  1  1 
p1 T   cte .Nous en déduisons p4 T4  p3 T3 ou T4  p2 T1 soit
1
r 
T4    T1 .
a
1
 
 r  
Le travail vaut donc W  h  q  h  c p T4  T1   c pT1     1
ecoulement adiabatique G .P .  a  
 
1 1
  1      1 
 r    r  
 Le travail total est W  c pT1  r  1  c pT1     1  c pT1  r      2 
   a    a 
     
1
  1   1
d   r     1   1 1    1  1  1
5. Le travail est minimal si r    0 soit   r  1  r   0
dr  a      
 
  a
soit r  a  5 .
1
 1
2  1  
6. alors T2  a T1  377,5 K et T4    T1  377,5K
 a

12/13
7. Le transfert thermique reçu par l'air vient de l'eau :
d air h  Qreçu de l'eau  Qreçu par l'eau   Deau ceau Tm  t0 
d air c p T1  T2    Deau ceau Tm  t0  soit
d air c p T1  T2  1,31 300  377.5   1,85 kg  K 1
Deau   
ceau Tm  t0  4,18  293  283

13/13

Vous aimerez peut-être aussi