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Université de Ziguinchor L2 MP/PC

UFR Sciences et Technologie Année 2022-2023


Département de physique

Travaux dirigés de Mécanique Quantique 1

Exercice 1 : Le corps noir

A. L’évolution de la densité spectrale d’énergie


émise par un corps noir en fonction de la
longueur d’onde pour plusieurs températures
est représentée par la figure ci-après.
1. Exprimer la loi de Wien.
2. Cette loi est-elle valable quel que soit la
longueur d’onde ?
3. Montrer alors que la loi de Wien permet
de rendre compte des observations ci-
contre.
On donne la constante de Wien : σw = 2,898 10-3 m.K.
B. En équilibre thermodynamique, la densité de modes du corps noir n(ω) dans l’intervalle [ω, ω
w2
+ d ω] est donnée par la relation : n(w ) = 2 3
p c
En outre, on désigne par Ew (T ) , l’énergie moyenne d’un seul mode.

1. Exprimer la densité spectrale d’énergie r (w ) en fonction de n(w ) et Ew (T ) .


2. Déduire de cette expression, la formule classique de Rayleigh-Jeans.
3. Représenter graphiquement r (w ) . Justifier la « catastrophe ultraviolette ».
C. Dans l’approximation de Planck du corps noir, les oscillations du champ électromagnétique
sont assimilées à un ensemble d’oscillateurs élémentaires. Soit E n l’énergie d’un mode
élémentaire constitué d’un nombre n de photons.
1. En mettant à profit l’hypothèse de Planck, établir la relation entre E n et ω.
2. A l’équilibre thermodynamique, le nombre N n d’oscillateurs élémentaires suit la loi de
distribution de Boltzmann, soit : N n = N 0 e - bEn
1
Dans cette expression, b =
KT
Préciser la signification physique de N 0 .
3. Sachant que l’énergie moyenne d’un mode peut être déterminée par le quotient de la somme
discrète des énergies de l’ensemble des oscillateurs élémentaires par le nombre total
d’oscillateurs, exprimer Ew (T ) en fonction de N n et E n .

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4. On pose a = w; x = e - ba , montrer que Ew (T ) peut se mettre sous la forme :
a
Ew (T ) = -1
x -1
5. Déduire de ce résultat, l’expression de l’énergie Ew (T ) en fonction de ω et T.
6. Etablir alors la formule de Planck.
7. En déduire la loi de Rayleigh-Jeans.
8. Soit du la densité d’énergie rayonnée entre ω et ω + d ω : du = r (w )dw
Déduire de la formule de Planck l’énergie totale rayonnée par unité de volume.
¥
x3 p4
On donne : ò0 e x - 1 15
dx =

Exercice 2 : Effet photoélectrique


A. Sur la figure ci-contre, on a indiqué un électron lié
dans un cristal. E0 désigne l’énergie cinétique
maximale d’un photoélectron ; E l’énergie du photon
et W0 le travail d’extraction d’un photoélectron.
1. En s’appuyant sur les indications de la figure,
montrer que la loi de conservation de l’énergie n’est
pas vérifiée.
2. Rectifier alors le schéma en indiquant les bonnes dispositions des grandeurs E0, E et W0. En
déduire l’équation d’Einstein relative à l’effet photoélectrique.
3. Un photon d’énergie 5,44 10-19 J est absorbé par le métal. L’électron est alors éjecté avec
une vitesse nulle. En déduire la nature chimique du métal.

Données : Potentiel de sortie de quelques métaux :

Cs (1,8 V) ; Pt (5,3 V) ; Cr (4,6 V) ; Zn (3,4 V) ; Ag (4,8).

B. Pour étudier l’effet photoélectrique, on réalise le


montage ci-contre :
1. Expliquer pourquoi utilise-t-on une ampoule sous vide
poussé ?
2. Dès que la cellule est éclairée par un rayonnement UV,
un courant circule. Quelle conclusion peut-on tirer de
cette observation ?
3. Pour une radiation de fréquence ν < ν0, aucun courant dans le circuit. Conclure.
4. A l’aide d’une source monochromatique, on étudie les variations de l’intensité I dû aux
photoélectrons en fonction de la tension U pour diverses puissances lumineuses P. On obtient
la caractéristique ci-contre.

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4.1.
Comment varie l’intensité du courant de
saturation lorsque la puissance lumineuse
croit ? Justifier théoriquement la réponse.
4.2. Pourquoi pour les grandes valeurs de U le
courant garde-t-il une valeur constante ?
4.3. Que se passe-t-il pour U = - U0 ? En déduire
-
la définition de U0.
-
4.4. Quelle est le signe du potentiel VA de
-
l’anode lorsque U = - U0 ? (ref : Vc = 0).
-
4.5. U0 dépend t-il de la puissance lumineuse ? Justifier théoriquement.
5. On repère les mesures précédentes en faisant croître
la fréquence des radiations (figure ci-contre). Quelles
conclusions peut-on tirer de ces observations
expérimentales ?

-
-
Exercice 3 : Niveau d’énergie
-
-

Exercice 4 : Hydrogène, hydrogénoïde

A. On considère l’électron optique de l’atome d’hydrogène en mouvement autour du proton tel


que décrit dans le cadre du model planétaire de l’atome selon Rutherford.
1. Montrer que l’électron est soumis à une accélération centrale.
2. Exprimer l’énergie mécanique totale de l’atome d’hydrogène.
3. Selon l’électrodynamique classique, toute particule chargée animée d’un mouvement accéléré
émet des ondes électromagnétiques. La perte d’énergie par unité de temps s’exprime par la
relation :

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dE 2 e 2 • 2
- = v
dt 3 4pe 0 c 3

Avec v la dérivée première de la vitesse.
3.1. Le modèle atomique de Rutherford est-il stable selon l’électrodynamique classique ?
Justifier.
3.2. Montrer que le rayon r de l’orbite électronique vérifie l’équation :
d æ1ö A
ç ÷=
dt è r ø r 4
Avec A une constante à déterminer.
3.3. En considérant la chute de l’électron sur le noyau depuis sa position initiale r = a0,
exprimer la durée Δt du mouvement de chute de l’électron. En déduire la durée de
vie de l’atome d’hydrogène selon Rutherford.
Données : me = 9,31 10-31 Kg ; a0 = 5,29 10-11 m ; e = 1,6 10-19 C ; c = 3 108 ms-1 ; k =
1/(4πƐ0) = 9 109 SI.
B. On considère l’atome d’hydrogène dans le cadre du modèle atomique de Bohr.
1. Exprimer la condition de stabilité de l’orbite électronique (principe de l’inertie).
2. En tenant compte de la quantification du moment cinétique, montrer que le rayon r de
l’orbite est quantifié.
3. Sachant que le rayon a0 de Bohr correspond au rayon de la première orbite, déterminer
puis calculer a0.
4. Trouver alors une relation entre rn et a0.
Données : ħ = 1,0545 10-34 J.s
C. On considère l’atome d’hydrogène toujours dans son état fondamental.
1. Préciser la valeur de l’énergie de son état fondamental en eV.
2. Un électron d’énergie cinétique Ec heurte l’atome d’hydrogène H se trouvant à l’état
fondamental. Si l’électron transmet toute son Ec à l’hydrogène, que se passe-t-il si :
2.1. Ec = 10,2 eV.
2.2. Ec = 13,6 eV.
2.3. Ec = 24,0 eV
3. Calculer dans le cas 2.3. la vitesse de l’électron éjecté. Vérifier que les lois de la
mécanique classique non relativiste sont applicables.
4. Un électron d’Ec = 163,2 eV tombe sur He+ se trouvant au fondamental et lui transmet
2/3 de son énergie.
4.1. Quelle est l’énergie de l’état fondamental de l’ion He+ ?
4.2. Calculer la vitesse de l’électron éjecté ainsi que celle de l’électron diffusé.
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Donnée : g =
v2
1-
c2

Exercice 5

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Exercice 6 : Effet Compton

1 - En quoi le phénomène de diffusion du faisceau de rayons X par la cible de graphite est-elle


différente d’une expérience de diffraction ?
2 - Donner l’énergie et la quantité de mouvement pour un photon en fonction de sa fréquence ν.
3 - Donner l’énergie pour un électron dans le cas relativiste en fonction de sa quantité de mouvement
p. On notera mo la masse de l’électron au repos.

4 - Ecrire les lois de conservation de l’énergie et de la quantité de mouvement.


5 - En déduire une relation entre les fréquences des photons incidents et diffusés, ν et ν’, et l’angle
de diffusion θ.
6 - En déduire la relation de Compton suivante :

avec appelée la longueur d’onde de Compton


7 - Trouver le changement de longueur d’onde si l’observation se fait perpendiculairement à
la direction du photon incident.
8 - Trouver en fonction de λ et λ’ l’angle entre la direction du mouvement de l’électron et la direction
du photon incident, si le photon est diffusé à 90°.

9 – Montrer que :
Cotgφ = 1 + α avec
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Exercice 7 :
Soit le puit de potentiel U(x) décrit sur la figure ci-dessous. La fonction potentielle satisfait aux
conditions suivantes :

ì0, 0 £ x £ a
U ( x) = í
î+ ¥, x < 0; et x>a

1. Selon les conceptions de la mécanique classique, une


particule d’énergie finie peut-elle pénétrer dans une
région de l’espace où le potentiel est infini ? Justifier
la réponse. Qu’en est-il en mécanique quantique.
2. Dire dans quelle(s) zone(s) la solution de l’équation
de Schrödinger doit-elle être analysée.
3. Soit i un indice signifiant (I), (II) ou (III).
3.1. Ecrire l’équation de Schrödinger dans la zone (i)
identifiée précédemment.
3.2.Exprimer la solution ϕi (x) de cette équation.
Quelle est l’énergie correspondante ?
3.3.En mettant à profit les conditions aux limites,
montrer que l’énergie totale de la particule est quantifiée. Représenter le diagramme
énergétique des 3 premiers niveaux de la particule.
3.4.Déterminer l’expression normalisée de la fonction d’onde ϕi (x).
4. Maintenant on considère un puit de potentiel à deux dimensions :
0, 0 ≤ 𝑥 ≤ 𝑎 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑦 ≤ 𝑏
𝑈(𝑥) = &
+∞ 𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠
4.1.En déduire de la question précédente son énergie ainsi que sa fonction d’onde.
4.2.Ces niveaux d’énergies sont-ils dégénérés ?
4.3.Répondre aux deux questions ci-dessus dans le cas ou a = b.

Exercices 8 :
On considère la marche de potentiel ci-dessous. Une particule d’énergie E se déplace vers la marche à
partir d’un point d’abscisse x < 0. Son potentiel satisfait aux conditions suivantes :
𝑈 ,𝑥 > 𝑎
𝑈(𝑥) = & !
−𝑈" , 𝑥 < 𝑎
On se propose d’étudier le comportement de la particule dans les deux cas suivants : E > U1 ou – U2 < E
< U1.
1. Premier cas : E > U1.
1.1. Montrer que les états de la particule sont des états stationnaires.
1.2. Ecrire l’équation de Schrödinger dans les zones I et II.

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1.3. En déduire les solutions ϕI (x) et ϕII (x) respectivement dans les zones I et II.
1.4. Exprimer les coefficients T et R.
1.5.Vérifier que R + T = 1. Conclure en comparant
les prévisions classiques et quantiques relatives au
comportement de la particule.
2. Deuxième cas : - U2 < E < U1.
Répondre aux mêmes questions 6.1 précédentes. On
précisera suivant le cas, l’expression de l’onde
évanescente et l’effet purement quantique qui prend
naissance.

Exercice 9 :

A et B commutent-ils ?
2) Ecrire la matrice représentative du hamiltonien H dans la base |1>, |2>, |3>

Exercice 10 :

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